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Logiciel libre - Wikipédia

Logiciel libre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Un logiciel libre est un logiciel tel que toute personne qui en possède une copie a le droit de l'utiliser, de l'étudier, de le modifier et de le redistribuer. Ce droit est souvent donné par une licence libre. Richard Stallman a formalisé la notion de logiciel libre dans la première moitié des années 1980 puis l'a popularisée avec le projet GNU et la Free Software Foundation (FSF). Le logiciel libre le plus connu est Linux. Depuis la fin des années 1990, le succès des logiciels libres suscite un vif intérêt dans l'industrie informatique et les médias[1]. Les logiciels libres sont souvent présentés comme la principale alternative aux « logiciels propriétaires », notamment ceux de Microsoft.

Il ne faut pas confondre les logiciels libres avec les logiciels gratuits (freewares), ni avec les sharewares, ni avec des logiciels tombés dans le domaine public. Les libertés données par un logiciel libre sont beaucoup plus étendues que le simple accès aux sources, ce qu'on appelle souvent logiciel Open Source ou à « sources ouvertes ». Toutefois, la notion formelle de logiciel Open Source telle que définie par l'Open Source Initiative est très proche de celle de logiciel libre.

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Sommaire

[modifier] Origines des logiciels libres

Les opérateurs des premiers ordinateurs produits en série prirent l'habitude de former des groupes d'utilisateurs pour partager leurs expériences : SHARE pour IBM, DECUS pour Digital Equipment Corporation, etc. En effet, il n'y avait alors pas de ressource pour se former, en dehors des formations données par les fabriquants. Ces groupes était soutenus par les fabricants eux-mêmes et des modifications de logiciels étaient échangées. À cette époque, le matériel informatique était considéré comme la source de revenu, le logiciel n'étant que des réglages permettant d'en tirer le meilleur parti. L'accès au code source était normal. Jusque dans les années 1970, des logiciels comme Unix étaient fréquemment échangés dans les milieux professionnels et universitaires, sans que les informaticiens ne prennent les licences très au sérieux.[2][3] En outre, jusqu'aux années 1970, il n'était pas encore tout à fait clair que le droit d'auteur s'applique aux logiciels.

À la fin des années 1970, l'avènement de la micro-informatique change le paysage informatique et donne une place de choix aux éditeurs de logiciels qui s'orientent vers la vente de licences d'utilisation. Un exemple parfois cité pour illustrer ce tournant est une lettre ouverte de Bill Gates aux hobbyistes pour les enjoindre de cesser de copier illicitement les logiciels[4]. Les logiciels commencent à être vendus indépendamment du matériel sous la forme de programmes compilés en langage machine directement exécutables et les utilisateurs n'ont plus accès au code source. Il devient impossible, voire interdit, d'étudier, de corriger ou d'améliorer les logiciels acquis. En cas de bogue, l'acheteur se retrouve totalement dépendant du bon vouloir de l'éditeur du logiciel. Enfin, la copie, une opération naturelle avec un ordinateur, devient en règle générale interdite (par défaut, le droit d'auteur interdit la copie).

Au début des années 1980, les logiciels disponibles uniquement sous des conditions restrictives deviennent la règle, et les logiciels jusqu'alors librement échangés se retrouvent souvent intégrés dans des produits commerciaux qui ne peuvent plus être partagés.

Richard Stallman, alors chercheur au laboratoire d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology, ressent profondément ce changement lorsque les collègues, avec qui il travaillait et échangeait des logiciels jusqu'ici, sont engagés à leur tour pour produire des logiciels qu'ils ne pourront plus partager. En 1983 il crée donc le projet GNU, qui a pour objectif de construire un Unix dont la totalité des logiciels est librement partageable. Parallèlement aux travaux de développement engagés, Richard Stallman fonde la Free Software Foundation. Afin de donner une assise solide à son projet, Richard Stallman définit précisément la notion de logiciel libre. Et il rédige avec l'aide d'Eben Moglen la licence publique générale GNU (GPL). C'est ainsi qu'il fixe un cadre juridique et encourage le développement du logiciel libre. Le but des logiciels libres est de permettre le partage complet de l'information, d'où la référence à la liberté[5].

Si Richard Stallman considère bien sûr que les logiciels jusqu'alors librement partageables sont libres, il inclut également les logiciels sous copyleft dans les logiciels libres. L'invention du copyleft, mis en œuvre par la licence publique générale GNU, permet de résoudre deux exigences apparemment paradoxales : permettre le libre partage d'un logiciel, tout en empêchant son intégration dans des produits non partageables. Les logiciels libres sous copyleft sont donc disponibles sous une licence qui inclut un nombre important de clauses visant à empêcher toute possibilité de rendre le logiciel moins libre en le redistribuant. Ainsi la GPL exige entre autres que toute redistribution se fasse exactement sous les conditions de la GPL, tant pour le logiciel original que pour les modifications qui auraient été faites, en garantissant l'accès au code source complet pendant plusieurs années.

[modifier] Définitions

Pour être qualifié de logiciel libre, un logiciel doit être disponible sous une licence répondant à des critères stricts. La Free Software Foundation et le projet Debian étudient avec soin chaque licence pour déterminer si elle est libre.

[modifier] Free Software Foundation (FSF), projet GNU

La FSF maintient une définition du logiciel libre basée sur quatre libertés[6] :

  • Liberté 0 : La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages.
  • Liberté 1 : La liberté d'étudier le fonctionnement du programme.
  • Liberté 2 : La liberté de redistribuer des copies.
    • Ceci comprend la liberté de vendre des copies.
  • Liberté 3 : La liberté d'améliorer le programme et de publier ses améliorations.
    • Ceci suppose l'accès au code source.
    • Ceci encourage la création d'une communauté de développeurs améliorant le logiciel.
    • Ceci permet le fork, soit la création d'une branche de développement concurrente, notamment en cas de désaccord entre développeurs.

La FSF insiste sur le fait que « libre » ne doit pas être compris comme « gratuit ». Cette confusion est particulièrement sensible en anglais, où « libre » et « gratuit » se traduisent par « free », et « logiciel libre » s'écrit « free software ». Pour lever cette confusion, la phrase « Free as in "free speech", not as in "free beer"» (« Libre comme dans liberté d'expression, pas comme dans bière gratuite ») est souvent répétée par les promoteurs des logiciels libres. Concernant l'aspect financier, notons que les logiciels libres se trouvent gratuitement sur Internet et qu'il existe en parallèle des entreprises spécialisées dans la vente de logiciels libres, une des plus connues dans ce domaine étant Red Hat. Chacun a bien sûr le droit de redistribuer gratuitement ou non un logiciel libre, quel que soit le moyen par lequel il l'a acquis.

La FSF précise la définition : ces libertés doivent êtres irrévocables ; on doit pouvoir en jouir sans devoir prévenir un tiers ; on doit pouvoir redistribuer le programme sous toute forme, notamment compilée, cependant l'accès au code source doit être possible pour jouir des libertés d'étude et d'amélioration ; on doit pouvoir fusionner des logiciels libres dont on n'est pas soi-même l'auteur. La FSF accepte des restrictions mineures quant à la façon dont un logiciel modifié doit être présenté lorsqu'il est redistribué.

[modifier] Debian

En tant que distribution Linux comptant des milliers de logiciels libres de toutes provenances, le projet Debian est confronté à des problèmes un peu différents de la FSF, qui se concentre plus sur le développement. Debian a développé Les principes du logiciel libre selon Debian[7] également connus sous l'acronyme DFSG (pour Debian Free Software Guidelines). Ils comprennent la non-discrimination des utilisateurs et des usages. Ils précisent les restrictions acceptables en matière de préservation du code source de l'auteur original. Debian accepte explicitement l'exigence que la distribution d'une forme modifiée d'un logiciel libre se fasse sous un autre nom que le logiciel original. On peut noter à ce propos que les noms de plusieurs logiciels libres sont des marques déposées : par exemple Linux[8], Mozilla[9] ou Apache[10].

[modifier] Licences

[modifier] Base légale

À l'exception des logiciels dans le domaine public, les logiciels libres sont protégés comme tout logiciel par le droit d'auteur. La particularité des logiciels libres est que l'auteur renonce à l'exclusivité de la plupart des droits que lui donne le droit d'auteur. Il distribue le logiciel accompagné d'une licence libre qui énumère les droits donnés à l'utilisateur.

Le concepteur de la GPL, Eben Moglen, insiste sur la distinction entre licence et contrat : une licence est une autorisation unilatérale, tandis qu'un contrat suppose des obligations réciproques.[11] Les logiciels libres sont distribués avec de simples licences. Généralement, ils sont également distribués sans la moindre garantie.

Certaines licences, dont la plus connue et utilisée pour les logiciels libres, la licence publique générale GNU, sont relativement complexes. Ainsi la GPL ne donne le droit de redistribuer un logiciel que si l'ensemble du logiciel, y compris toutes les éventuelles modifications, sont redistribuées selon les termes exacts de la GPL. Cette licence est dite « virale » ou « contaminante », car si elle autorise la fusion d'un logiciel sous GPL avec un logiciel sous une autre licence, elle n'autorise en revanche la redistribution de la fusion que sous GPL.

[modifier] Licences libres

Les logiciels libres sont souvent divisés en trois, selon le degré de liberté accordé par la licence en matière de redistribution.

[modifier] Domaine public

Il ne s'agit pas réellement d'une licence, mais simplement du fait que le logiciel n'a aucun ayant-droit. Chacun est libre de faire ce qu'il veut avec. Théoriquement, tout logiciel tombe dans le domaine public une fois les droits d'auteur échus. Toutefois, la durée de protection des droits d'auteur est bien plus longue que le plus ancien des logiciels. On ne trouve donc dans le domaine public que des logiciels qui y ont été mis.

[modifier] Licences de type BSD

Il s'agit des licences qui offrent la plus grande liberté. En général, seule la citation des auteurs originaux est demandée. En particulier, ces licences permettent de redistribuer un logiciel libre sous une forme non libre. Ces licences permettent donc à tout acteur de changer la licence sous laquelle le logiciel est distribué. Un cas de changement de licence courant est l'intégration de logiciel sous licence BSD dans un logiciel sous copyleft (licence GPL). Un autre cas courant est l'intégration de logiciel sous licence BSD dans les logiciels propriétaires.

Ces licences sont notamment utilisées par la Berkeley software distribution (licence BSD), X Window (licence MIT) et Apache Software Foundation (licence Apache).

[modifier] Copyleft, licences de type GPL

Il s'agit des licences qui obligent la redistribution sous une licence libre. Les licences du projet GNU sont les plus célèbres. Une telle licence permet d'intégrer du logiciel sous licence BSD et de le redistribuer sous licence GPL. L'inverse est impossible. Le degré de liberté moindre des licences de type copyleft est critiqué par des acteurs des projets BSD et des acteurs commerciaux.

[modifier] Liste de licences libres

Les licence libres se sont multipliées :

  • Academic Free License: AFL
  • Apache License, Version 2.0: AL20
  • Apache Software License: ASL
  • Apple Public Source Licenses: APSL
  • BSD License: BSD
  • Common Public License: CPL
  • Licence CEA CNRS INRIA Logiciel Libre: CeCILL
  • Eiffel Forum Licence Version 2.0: EFL version 2
  • GNU General Public License: GPL
  • GNU Lesser General Public License: LGPL
  • IBM Public License: IBMPL
  • Intel Open Source License: IOSL
  • Mozilla Public License Version 1.0: MPL10
  • Mozilla Public License Version 1.1: MPL11
  • Netscape Public License, Version 1.0: NPL10
  • Netscape Public License, Version 1.1: NPL11
  • Open Software License: OSL
  • PHP License: PHPL
  • Perl Artistic Licence: PAL
  • Python License (CNRI Python License): CNRIPL
  • Python Software Foundation License: PSFL
  • Sleepycat Software Product License: SL
  • Sun Industry Standards Source License: SISSL
  • Sun Public License: SPL
  • W3C Software License
  • wxWindows Library License: WXWLL
  • zlib/libpng License: ZLL
  • Zope Public License: ZPL

[modifier] Autres licences

[modifier] Freewares, logiciels gratuits

On utilise le terme freeware pour les logiciels propriétaires qui sont distribués gratuitement. Les freewares ne sont pas libres car leur code source n'est pas disponible et donc seul l'auteur original peut l'améliorer et publier des versions modifiées. En outre, la revente d'un freeware est souvent restreinte. Les freewares sont de plus en plus rares et sont souvent considérés comme une sorte de frein au logiciel libre.

À l'inverse, les logiciels libres ne sont pas forcément gratuits. Pour qu'un logiciel soit libre, chacun doit avoir le droit de le distribuer à n'importe quel prix. Dans les faits, la plupart des logiciels libres se trouvent gratuitement sur Internet, mais peuvent simultanément être achetés à un prix comparable aux logiciels propriétaires. Dans ce second cas, l'achat donne généralement droit à une garantie de support.

[modifier] Sharewares, logiciels à partager

Le shareware est un logiciel qu'on peut légitimement se procurer gratuitement, mais qu'on doit payer si l'on désire l'utiliser. Aucun logiciel libre n'est un shareware. À la limite, un logiciel libre pourrait encourager la retribution de l'auteur, sans que cela n'ait force de licence (sans quoi il ne serait plus libre). Mais toute personne serait libre de supprimer l'encouragement et de redistribuer cette version allégée.

[modifier] Shared source

Le terme Shared source (code source partagé) vient de la Shared Source Initiative de Microsoft[12]. Il s'agit d'un type de licence qui donne le droit de regarder le code source et parfois d'en distribuer des versions modifiées. Toutefois, le droit de vendre n'est pas donné et les licences shared source ne sont pas considérée comme des licences de logiciel libre.

[modifier] Open Source

Littéralement, Open Source signifie « code source ouvert ». Toutefois, on utilise généralement Open Source en référence à l'Open Source Definition introduite par l'Open Source Initiative (OSI) en 1998. Il s'agit d'une autre terminologie pour les logiciels libres, qui se voulait en anglais moins ambiguë et plus adaptée au monde des affaires que Free Software. Cette initiative a causé une controverse avec Richard Stallman et la Free Software Foundation[13]. En pratique, un logiciel Open Source au sens de l'OSI est libre au sens de la FSF et réciproquement, la seule exception notable ayant été les versions 1.x de l'Apple Public Source License.[14]

[modifier] Illustration du principe

Les développeurs et utilisateurs de logiciels libres sont indépendants, issus de toutes tendances politiques, et leurs motivations sont loin d'être homogènes.

Richard Stallman considère que le droit d'auteur, en interdisant d'aider ses amis par une simple copie, en privilégiant l'auteur au dépend du monde entier, est nuisible pour la société[5]. Pour illustrer le principe du logiciel libre face au logiciel non libre, il compare volontiers cela à la recette de cuisine d'un gâteau :

  • selon le principe du libre : vous avez obtenu légalement cette recette par n'importe quel moyen (revue, bouche à oreille...). Vous avez le droit de redistribuer cette recette à qui vous voulez et vous pouvez la modifier puis la redistribuer comme il vous plaît.
  • selon le principe du logiciel non libre : vous n'avez pas accès à la recette mais uniquement au gâteau déjà fait. Vous ne pouvez manger le gâteau que dans une seule cuisine, et personne d'autre que vous ne peut le manger. Quand bien même la recette serait fournie avec le gâteau, toute copie ou modification serait interdite.

À l'inverse quelqu'un comme Linus Torvalds ne s'exprime pas sur la portée politique du principe des logiciels libres et met plutôt en avant l'efficacité de la coopération technique que le libre rend possible. Il compare volontiers la coopération entre développeurs de logiciels libres avec la coopération scientifique : chacun publie ouvertement ses résultats qui permettent aux autres de bâtir de nouvelles solutions.[15]

[modifier] Quelques logiciels libres

Parmi les logiciels libres les plus connus du grand public figurent :

[modifier] Qualités des logiciels libres

  • Le développement coopératif entre plusieurs programmeurs entraîne une bonne rédaction et documentation du code informatique, afin de faciliter les lectures et contributions extérieures.
  • La qualité est souvent proportionnelle aux nombres des développeurs. Plus la communauté de développement s'étend, plus elle devient un gage de qualité et de réactivité. De la même manière, la communauté des utilisateurs, ayant comme rôle principal de faire remonter des dysfonctionnements et des suggestions, a une influence proportionnelle à sa taille.
  • Les logiciels libres ont, dans leur grande majorité, tendance à respecter les formats standards ouverts, ce qui favorise l'interopérabilité. Par exemple, le développement du navigateur Internet Mozilla Firefox s'applique à respecter scrupuleusement les recommandations émises par le World Wide Web Consortium. De même, OpenOffice.org a défini le format OpenDocument, aux spécifications publiques et certifié comme norme ISO, incarnant ainsi une valeur pérenne pour les applications bureautiques. L'utilisation de formats ouverts dont l'ensemble des spécifications techniques sont connues garantit l'archivage des documents numériques.
  • Les logiciels libres peuvent offrir des garanties de sécurité supérieures à celles des logiciels propriétaires :
    • examen préalable du code source du logiciel par des experts ;
    • impossibilité d'avoir recours à la sécurité par l'obscurité ;
    • en disposant des sources, il est souvent plus rapide de maintenir le niveau de sécurité (implémentation de nouvelles mesures, correction d'une éventuelle faille, ...).

[modifier] Inconvénients et limitations des logiciels libres

  • La découverte de failles de sécurité est facilitée par la publicité du code source. Donc, sur un projet de petite ou moyenne envergure où peu de développeurs bénévoles relisent scrupuleusement l'ensemble du code, la sécurité pour l'utilisateur peut s'en trouver amoindrie.
  • Les licences libres les plus « contraignantes » imposent que tout projet qui réutilise le code source du logiciel libre devienne lui-même un logiciel libre. Les éditeurs traditionnels s'y refusant catégoriquement, cette disposition les enferme dans le monde du « non-libre » (l'univers des logiciels propriétaires). Il se crée alors un fossé entre les deux mondes, qui est dommageable du point de vue de l'interopérabilité et de l'harmonie entre des systèmes libres et propriétaires qui sont amenés à « cohabiter ».
  • La commercialisation des logiciels libres est possible mais la liberté n°2 en interdit l'exclusivité. Cette caractéristique rend délicat le retour sur investissement financier pour les développeurs du logiciel par la vente du logiciel. Autrement dit : Les logiciels libres ne permettent pas de rétribution directe des auteurs. C'est pour cette raison que ces derniers se tournent souvent vers la vente de service associés au logiciel (voir l'article consacré aux sociétés de services en logiciels libres).
  • Le logiciel libre ne permet pas de garantir la protection des innovations : un logiciel libre dévoilant et permettant la recopie de l'intégralité de son code source ne permet pas de garder longtemps un avantage concurrentiel qui serait lié à une nouvelle méthode ou algorithme.

[modifier] Notions liées

[modifier] Accès aux sources, Open Source

Les libertés d'étudier et améliorer un logiciel supposent un accès au code source du logiciel. L'accès au code source est important car les logiciels sont généralement distribués sous une forme compilée en langage machine, prêt à être exécuté par un ordinateur. Mais le langage machine est très peu lisible et rend l'étude du logiciel excessivement pénible. L'accès au code source a donné lieu à la notion d'Open Source (source ouverte).

La raison d'être du label Open Source (en français : source ouverte) est qu'en anglais le terme free software est ambigu, pouvant signifier logiciel libre ou logiciel gratuit. Cette ambiguïté a été perçue comme un frein à l'adoption du modèle des logiciels libres par les entreprises.

On qualifie souvent un logiciel libre d'Open Source puisqu'il suit nécessairement les obligations de cette norme, mais il s'en distingue en garantissant une libre évolution hors de toute limite choisie par le créateur. La réciproque est donc fausse, un logiciel Open Source n'est pas forcément libre, bien qu'en pratique, la plupart des logiciels importants Open Source respectent également la définition de Richard Stallman.

Le projet Darwin a quelque temps formé une exception célèbre, mais sa licence a depuis été modifiée et reconnue comme libre par la Fondation pour le logiciel libre.

La différence entre logiciel libre et Open Source tient pour beaucoup dans l'approche philosophique. Richard Stallman a créé les logiciels libres car il considère que le partage des logiciels est une obligation morale. De nombreuses autres personnes, dont Linus Torvalds, considèrent que c'est un système de développement efficace, sans considération morale ni politique.

[modifier] Contenu libre

Par extension, on parle de contenu libre pour des documents dont le contenu est librement consultable et copiable, voire parfois modifiable par tout le monde, notamment les documents régis par la GFDL, comme Wikipédia.

[modifier] Logiciel propriétaire

Un logiciel non libre est appelé logiciel propriétaire. L'appellation peut apparaître trompeuse, car à l'exception de logiciels dans le domaine public, les logiciels libres ont tout de même des propriétaires, encore que le terme auteurs soit plus approprié, qui conservent certains droits dépendants du type de licence libre employée.

[modifier] Implémentations libres

De façon plus générale, le logiciel libre s'oriente vers des implémentations totalement libres basées sur des spécifications faisant l'objet d'un processus règlementé, centré sur le modèle des RFC (Request For Comments). Certaines de ces spécifications, comme OpenGL (de SGI) sont propriétaires; leurs implémentations comme Mesa 3D de Brian Paul sont libres.

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. Un point culminant du succès économico-médiatique des logiciels libres est l'introduction en bourse de VA Linux, qui a connu une hausse record de 698 %.
  2. (en) The Daemon, the GNU and the Penguin - by Peter H. Salus - Part 1
  3. (en) The Daemon, the GNU and the Penguin - by Peter H. Salus - Ch. 2 & 3
  4. (en) An Open Letter to Hobbyists, Bill Gates, 3 février 1976
  5. 5,0 5,1 Pourquoi les logiciels ne doivent pas avoir de propriétaire, Richard Stallman
  6. Qu'est-ce qu'un « Logiciel Libre » ?, projet GNU, Free Software Foundation
  7. Le contrat social Debian, avec les Les principes du logiciel libre selon Debian
  8. LINUX MARK INSTITUTE
  9. Mozilla Trademark Policy
  10. http://www.apache.org/foundation/licence-FAQ.html#Marks Apache FAQ, Is 'Apache' a trademark?]
  11. The GPL Is a License, not a Contract
  12. Microsoft Shared Source Initiative Home Page
  13. Pourquoi nous parlons de Logiciel Libre, FSF Europe
  14. Les problèmes avec les anciennes versions de la Apple Public Source License, http://www.gnu.org/philosophy/historical-apsl.fr.html, 2000
  15. « In fact I often compare open source to science. To where science took this whole notion of developing ideas in the open and improving on other peoples' ideas and making it into what science is today » Reclusive Linux founder opens up, CNN.com, entretien avec Linus Torvalds

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes


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