CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Histoire de la Ville de Tournai - Wikipédia

Histoire de la Ville de Tournai

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).

Sommaire

[modifier] Origines

On ne sait pas quand la ville de Tournai fut fondée. L'absence de documents sur sa fondation a fait naître par crédulité et amour du merveilleux nombre de fables ridicules et extravagantes : Fondations par Nabuchodonosor II, Tarquin l'Ancien, …

Il n'est fait mention d'aucune ville dans la Belgique Ancienne dans les documents les plus dignes de foi qui nous renseignent sur cette partie de la Gaule du temps de César, il est donc impossible de savoir si Tournai était déjà fondée à l'époque de la Guerre des Gaules. Si c'était le cas, il est probable que cela fut une minuscule bourgade sur cet endroit dépendant du territoire des Ménapiens à la limite de la Nervie[1].

Les premières véritables agglomérations naquirent sous le régime romain, elles furent très peu nombreuses : seulement Tongres et Tournai.

Détail de la table de Peutinger. Tournai (Turnaco) sur la droite.
Agrandir
Détail de la table de Peutinger. Tournai (Turnaco) sur la droite.

Le premier document authentique qui révèle l'existence de Tournai est une carte : la table de Peutinger. Tournai (Turnaco) y figure comme station postale.

L'Itinéraire d'Antonin, datant du IIIe de notre ère, montre également l'emplacement de la ville dans l'Empire romain. Elle y figure avec la voie romaine qui la reliait à Cologne.

La Notitia Galliarum (Notice des Gaules), contemporaine à l'Itinéraire, qui catalogue dix-septs provinces et cent vingt villes romaines en Gaule parle de deux villes dans la partie qui correspond au territoire du Royaume de Belgique, il s'agit de Tongres et de Tournai. Tournai, ciuitas Tornacensis, est le chef-lieu de la Ménapie et se situait dans la Belgique Seconde.[2]

Saint Jérôme signale Tournai dans une de ses lettres[3] de 409, il mentionne que la ville fut saccagée par les Vandales en 407.

On peut aussi parler de la légende concernant Saint Piat, qui vient dans les contrées belges vers la fin du IIIe siècle pour y prêcher l'Evangile et convertir les cœurs au christianisme. La légende parle de la conversion de trente mille personnes. Ce chiffre est exagéré mais il indique qu'à l'époque de la visite de ce missionaire, la cité avait acquis une certaine importance car les prédicateurs se dirigeaient vers les centres les plus peuplés.

[modifier] Période romaine

Tournai devint réellement une agglomération durant la domination romaine, avec le statut de municipe et dirigé par une assemblée appelée curie.

Tournai était à l'embranchement de chaussées romaines à cette époque. Une principale venant du Sud-Est, de Bagacum (Bavay) et repartant de Tournai vers le Nord-Ouest pour passer par Viroviacum (Wervik), Castellum Menapiorum (Cassel) et aboutir à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer). Une secondaire venant du Sud-Sud-Ouest reliait Nemetacum Atrebatum (Arras) à Tournai pour continuer son tracé vers Asse au Nord-Nord-Est après avoir traversé l'Escaut. Ces deux axes forment au sein de la jeune agglomération romaine le cardo et decumanus.

Durant le Haut-Empire, Tournai est une agglomération assez étendue, la pax romana règne, il y a pas de fortifications car le besoin de se défendre n'existe pas. Les habitations sont éparses sur une quarantaine d'hectares, principalement sur la rive gauche plus élevée qui permet d'éviter les crues mais il y avait quelques bâtiments sur la rive gauche près de l'actuelle rue du Pont et également un quartier commercial au Luchet d'Antoing qui sert d'embarcadère pour le commerce de la pierre de taille et de la chaux. La ville jouaissait à cette époque d'un certain confort, il existait un aqueduc et des canalisations d'eau et des égouts. Certaines habitations possédaient un hypocauste et l'on a même retrouvé une baignoire en marbre[4] à l'emplacement actuel de la Place Saint-Pierre.

Les invasions barbares du IIIe siècle et les troubles politiques au sein de l'Empire interrompirent l'essor de l'agglomération et changèrent l'aspect de la ville. Après un siècle de crises, le Dominat est instauré et l'Empire subit de grandes réformes. Tournai devient le caput ciuitatis (chef-lieu) de la Ménapie à la place de Cassel et doit maintenant défendre la frontière Nord de la Gaule à cause de son nouveau rôle militaire. Sa taille se réduit car elle doit s'abriter derrière une enceinte. Cette fortification est une muraille en pierre formant un demi-cercle fermé par une défense naturelle, l'Escaut. Le fleuve, ainsi que les voies romaines dont la ville se situe au carrefour sont des voies d'infiltration des Barbares. Tournai est en charge du contrôle de cette route fluviale et de ce nœud routier. L'embarcadère du Haut-Empire qui était situé au luchet d'Antoing fut déménagé au Bas-Empire à l'intérieur des fortifications, près de l'actuel quai du Marché-aux-Poissons.

La Notitia Dignitatum Occidentis[5] mentionne qu'à l'époque il existait dans la ville un procurator gynæcii Tornacensis. Ce gynécée était un atelier de tissage de la laine où l'on employait des femmes dont la production pour la confection de l'équipement des troupes romaines. La même notice de l'empire parle d'un numerus Turnacensium[6], un corps de Tournaisiens préposés à la défense du Litus Saxonicus en Bretagne[7] qui était caserné à Portus Lemanis (Lympne), sur la côte du Kent.

Les premières communautés chrétiennes à Tournai datent de cette époque. À la fin du IIIe siècle, le missionaire Saint Piat originaire de Bénévent y fonde la première communauté chrétienne dont on a retrouvé les premiers vestiges et sépultures en dessous de l'église portant le nom de ce même missionnaire, l'église Saint-Piat.

Les grandes migrations de peuples germaniques au début du Ve siècle marquent la fin de la période romaine de Tournai. Elle fut envahie par les Francs peu de temps après le saccage des Vandales.

[modifier] Période mérovingienne

L'occupation franque commence à Tournai dans les années 430, quand Clodion s'installe à Tournai grâce à la signature d'un fœdus. Sous son successeur Mérovée, qui donna son nom à la dynastie mérovingienne, la ville va jouer le rôle de capitale du royaume salien jusqu'au règne de Clovis avec certains attributs du pouvoir, comme celui de frappe.

Le fils de Mérovée, Childéric, est surtout connu pour sa sépulture qui contenait un trésor important. Il succéda à son père en 458 et il règna pendant 23 ans. À sa mort en 481, son fils Clovis est élevé à Tournai sur le pavois. Il se lance très vite dans des conquêtes et déménage le trone dès 486 vers Soissons puis Paris. À sa mort, Tournai fut attribuée à son fils Clotaire.

C'est à l'époque des conquête de Clovis que Tournai devient un siège épiscopal. L'évêque sera le gestionnaire de la ville à partir de ce moment, à la place du roi qui a installé sa capitale plus au sud.

Le berceau de la dynastie des Mérovingiens reste important malgré la perte de son statut de capitale. D'après Grégoire de Tours, le roi de Neustrie Chilpéric vint trouver refuge à Tournai dans les alentours de 575 car il était en guerre contre son frère le roi d'Austrasie Sigebert. Sigebert, apprenant cela, partit avec son armée pour assiéger la ville mais il mourut assassiné à Vitry par des serviteurs de la reine Frédégonde. Chilpéric put ainsi réunir le royaume d'Austrasie avec le sien. Cet épisode de la vie de la cité sera utilisé au XIIe siècle par les chanoines du Chapître de Tournai pour fabriquer une fausse charte du roi Chilpéric, le Diplôme dit de Chilpéric, accordant en remerciement le privilège de lever une taxe (tonlieu) sur le passage des marchandises de l'Escaut.[8]

Après, Tournai rentre dans une période d'ombre durant tout le VIIe et VIIIe siècles où l'on a que très peu d'informations sur la ville. On sait que Tournai garde pendant cette période son siège de diocèse et l'administration épiscopale ainsi que son commerce fluvial.

[modifier] Période carolingienne

Après une période de près de deux siècles où l'on ne sait pas grand chose sur la ville, elle retrouve une certaine visibilité historique grâce à la fin de la dynastie mérovingienne qui devenait décadente (Les Rois fainéants) et qui fut remplacé par les Carolingiens. Cette période de renouveau du royaume franc, avec un nombre important de documents de l'époque laisse présagé que la ville fut prospère.

Le commerce fluvial prenant plus d'importance à cette époque, la cité de Tournai gagne le statut de portus ce qui montre son importance économique. Tournai qui était sous la juridiction de l'évêque voit son pouvoir être contrebalancé par la nomination en 817 d'un comte, fonctionnaire laïc au service de l'empereur, qui reçoit une partie du fisc royal de la ville. La présence de ce comte laïc restera fort présente jusqu'à l'affaiblissement du pouvoir royal vers la fin du siècle.

La taille de Tournai s'agrandit, des nouveaux bâtiments et des nouveaux quartiers apparaissent en dehors des murs de la ville. Les anciennes enceintes sont toujours existantes mais sont en ruine (Tornacus, nunc multiplici prostata ruina/ Funditus ah! turres deflet cecidisse superbas. comme l'écrit Milon d'Elnone vers 850[9]) et des nouveaux quartiers et bâtiments apparaissent en dehors des murs. La ville n'a pas besoin de les rénover ou de les agrandir car elles n'ont que peu d'utilité au milieu de l'empire pacifié de Charlemagne. Le besoin de nouvelles enceintes se fera sentir à la fin du IXe siècle quand elles s'avèreront incapables d'arrêter les incursions normandes, notamment le pillage de Tournai en 880. L'évêque Heidilon recevra par Charles le Simple l'autorisation[10] de les redresser vers 898, en plus de certains droits qui appartenaient auparavant au comte laïc.

[modifier] Période française

[modifier] Période espagnole

[modifier] Notes et références

  1. Puisqu'il n'existait pas de ville en Belgique avant la période romaine, Tournai ne pouvait être la capitale des Nerviens comme l'ont avancé plusieurs auteurs. D'ailleurs, Tournai dépendait de la Ménapie et ne pouvait donc être capitale de la Nervie
  2. Notitia Galliarum, VI, ed. A. W. Byvanck, Excerpta Romana. De bronnen der romeinsch geschiedenis van Nederland, t. I, La Haye, 1931, p569.
  3. S. Hieronymus, épist. XCI, ad Agueruchiam, t. IV, Paris, 1706
  4. On la laissa sur place après les fouilles car l'air libre l'endommageait.
  5. Notitia Dignitatum Occidentis, XI, ed. A. W. Byvanck, op. cit., p569.
  6. Notitia Dignitatum Occidentis, XXVIII, ed. A. W. Byvanck, op. cit., p571.
  7. A.-G.-B. Schayes La Belgique et les Pays-Bas, avant et pendant la domination romaine, Emm. Devroye, Bruxelles, 1858, t. II, p. 284
  8. Paul Rolland Le diplôme dit «de Chilpéric» à la cathédrale de Tournai, in Bulletin de la Commission Royale d’Histoire, 90 (1926), blz. 143-188.
  9. Milon d’Elnone, Vita sancti Amandi, p. 589, 38-39
  10. Actes de Charles III le Simple, p. 1-4, n° 2

[modifier] Bibliographie

  • A.-F.-J. Bozière Tournai. Ancien et Moderne, Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1974
  • Joseph Alexis Poutrain Histoire de la Ville et Cité de Tournai
  • Jean Dumoulin et Jacques Pycke Tournai, coll. Cités de Belgique, Editions Artis-Historia, Bruxelles, 1986

[modifier] Liens externes

Portail de la Belgique – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la Belgique.
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com