François Mauriac
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François Charles Mauriac (11 octobre 1885 - 1er septembre 1970) est un écrivain français et l'un des plus importants du début du XXe siècle.
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[modifier] Biographie
Il est né à Bordeaux (Gironde) et passe son enfance dans plusieurs lieux girondins qui marqueront profondément son oeuvre : Landes de Gascogne autour de Langon, Verdelais et Saint-Symphorien, mais aussi bourgs dominés par la bourgeoisie viticole, lourde de secrets étouffés qu'il peindra dans la plupart de ses romans. Il étudie la littérature à l'université de Bordeaux d'où il sort en 1905. Il va ensuite à Paris pour préparer l'École des chartes où il ne reste que quelques mois, décidant de se consacrer entièrement à l'écriture. Son premier volume de poèmes, Les Mains jointes, est publié en 1909 ; bien que retenant l'attention des milieux littéraires, de Maurice Barrès, notamment, il ne devient publiquement connu qu'une dizaine d'années plus tard.
Sa carrière est interrompue par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il sert dans un hôpital de la Croix-Rouge des Balkans. En 1922, il publie Le Baiser aux lépreux.
Dans un vie marquée autant par la vie mondaine (jeune, il fréquente les salons, notamment celui de Natalie Clifford Barney) que par un certain idéal socialiste et chrétien (il suit un certain temps le Sillon de Marc Sangnier), Mauriac est avant tout occupé par la composition d'une oeuvre romanesque où il se pose en psychologue pénétrant des passions, notamment dans la lutte qu'elle mènent entre l'esprit et la chair (Thérèse Desqueyroux, Le Sagouin, La Pharisienne, Genitrix, Le Noeud de vipères).
En 1933, il est élu à l'Académie française. Il continue à écrire pendant la Seconde Guerre mondiale, publiant Le Cahier noir sous le pseudonyme « Forez ».
Outre une trentaine de romans, il écrit plusieurs pièces jouées par la Comédie-Française.
Il est aussi journaliste pour Le Figaro littéraire, où il publie un Bloc-notes régulier (1952-1969) après l'avoir donné à L'Express. Polémiste vigoureux, il prend alors position pour l'indépendance du Maroc puis de l'Algérie, et il condamne l'utilisation de la torture par l'armée française ("L'Imitation des bourreaux de Jésus-Christ"). Il publie aussi ses mémoires personnelles et une biographie de Charles de Gaulle dont il est un des admirateurs fidèles.
François Mauriac est alors un écrivain de renommée internationale : en 1952, il remporte le prix Nobel de littérature et reçoit la Grand-croix de la Légion d'honneur en 1958.
Son œuvre complète a été publiée en douze volumes entre 1950 et 1956.
Il meurt à Paris le 1er septembre 1970 et est enterré au cimetière de Vémars (Val-d'Oise).
La petite-fille de François Mauriac, Anne Wiazemsky est également écrivain : elle a publié notamment Hymnes à l'amour et Canines.
[modifier] Principaux ouvrages
[modifier] Romans
- La Robe prétexte, 1914
- Le Baiser aux lépreux, 1922
- Genitrix, 1923
- Le Désert de l'amour, 1924 (Grand prix du roman de l'Académie française)
- Thérèse Desqueyroux, 1927
- Ce qui était perdu, 1930
- Le Nœud de vipères, 1932
- Le Mystère Frontenac, 1933
- La Fin de la nuit, 1935
- La Pharisienne, 1941
- Le Sagouin, 1951
- L'Agneau, 1954
- Un adolescent d'autrefois, 1969
- Mémoires intérieurs, 1985
[modifier] Théâtre
[modifier] Prix Littéraires
Deux prix littéraires portent son nom :
[modifier] Liens externes
- Notice biographique de l'Académie Française
- Vidéo: François Mauriac en 1968, il s'exprime sur le Général Charles de Gaulle, sur le site des archives de la TSR
- Le domaine de Malagar (Gironde), propriété de François Mauriac.
- Le site littéraire François Mauriac.
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