Cinéma français

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Le cinéma français est aujourd'hui le plus dynamique d'Europe en terme d'entrées en salle, de nombre de films produits et de recettes générées par ces productions.

Un cinéma « Art & Essai » à Gardanne, en 2006

[modifier] Histoire

La France exerce depuis plus d'un siècle une influence majeure sur le cinéma européen et même mondial. Des Frères Lumière à Amélie Poulain, de la Nouvelle vague à l'avant-garde, de Georges Méliès au Centre national de la cinématographie, du Festival de Cannes à l'exception culturelle, le cinéma français est présent sur tous le fronts. Mis à part l'Inde, c'est le seul cinéma national alternatif structuré face au rouleau compresseur hollywoodien.

invention du cinéma - article détaillé.
histoire du cinéma français - article détaillé.

[modifier] Réalisations

films français

[modifier] Personnalités

[modifier] Acteurs français marquants

[modifier] Réalisateurs et réalisatrices français marquants

[modifier] Producteurs français

Alexandre Mnouchkine (Films Ariane)
Robert de Nesle (CFFP)
Charles Pathé (Pathé)
Jacques Perrin
Alain Sarde
Daniel Toscan du Plantier
Raoul Levy
Jean-Pierre Rassam

[modifier] Formations

l'école nationale supérieure Louis Lumière
l'IDHEC
la fémis (école nationale supérieure des métiers de l'image et du son)
le BTS audiovisuel du lycée Jean Rostand de Roubaix

l'ESAV (École Supérieure d'Audiovisuel) - Université Toulouse-Le Mirail

[modifier] Festivals et récompenses

Festival de Cannes
Festival du cinéma américain de Deauville
Festival international du film court de Clermont-Ferrand
Festival international du film d'animation d'Annecy
Festival international du film de femmes de Créteil
Festival cinéma muet et piano parlant d'Anères
Fantastic'Arts : Le Festival du film fantastique à Gerardmer
Festival international du film fantastique d'Avoriaz (remplacé par le Festival du film fantastique de Gerardmer en 1993)
Festival du film policier de Cognac
Festival Jean Carmet ; festival du second rôle, à Moulins
César du cinéma
Prix de la critique
Prix Jean Gabin
Prix Romy Schneider
Prix Louis-Delluc
Prix Jean Vigo

[modifier] Organismes et associations

[modifier] Censure et visa d'exploitation

Pour être diffusé en France, un film doit obtenir une autorisation administrative délivrée par le ministère de la culture. C'est la Commission de classification du CNC qui visionne les films et donne ses recommandations pour l'attribution d'un visa d'exploitation par le ministère. Hors interdiction totale, ce visa d'exploitation peut être assorti d'un certain nombre de contraintes :

interdiction aux mineurs de moins de douze ans (généralement pour des films érotiques ou particulièrement violents) ;
interdiction aux mineurs de moins de seize ans (par exemple pour les films abordant le suicide ou la drogue) ;
classement X pour un film pornographique ou « présentant une succession de scènes de grande violence ».

Si l'objectif est aujourd'hui avant tout la protection des mineurs, le visa d'exploitation a été utilisé à certaines époques pour interdire des films gênant politiquement. Le terme de censure est toujours délicat à manier, mais certains films, notamment à l'occasion de la Guerre d'Algérie, furent purement et simplement interdits. Depuis lors, ces interdits ont été levés et ce type de censure apparaît impossible aujourd'hui... jusqu'à la prochaine fois.

La loi du 30 décembre 1975, en créant le classement X, évite en grande partie les interdictions totales, comme celle du film de Jacques Rivette, La Religieuse de Diderot, en 1965. Mais ces films sont cependant limités à un circuit de salles particulier et soumis à un régime fiscal désavantageux. En l'absence de définition juridique, la commission d'exploitation considère comme pornographique tout film qui montre explicitement une activité sexuelle ; elle peut cependant nuancer son jugement en fonction des qualités du scénario ou de la réalisation. Cela a par exemple été le cas de L'Empire des sens de Nagisa Oshima qui a échappé au classement X grâce à ses qualités artistiques.

A la suite de l'affaire Baise-moi, le décret du 12 juillet 2001 prévoit aussi la possibilité pour le ministre d'interdire un film aux mineurs de moins de dix-huit ans, sans toutefois l’inscrire sur la liste des films pornographiques ou d’incitation à la violence.

En outre, le maire peut, en vertu de ses pouvoirs de police administrative générale, interdire la diffusion d'un film sur le territoire de la commune pour prévenir un trouble à l'ordre public s'il existe des circonstances locales particulières.