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Île Tromelin - Wikipédia

Île Tromelin

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Île Tromelin
Île Tromelin
Pays France
(Îles Éparses)
Localisation Océan Indien
(15° 52’ S, 54° 25’ E)
Latitude {{{latitude}}}
Longitude {{{longitude}}}
Superficie 1 km²
Côtes km
Point culminant
Population
Densité
0 hab.
0 hab./km²
Position des îles éparses : le point n° 5 correspond à Tromelin
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Position des îles éparses : le point n° 5 correspond à Tromelin

L’île Tromelin est un îlot français de 1 km² dans l’Océan Indien, à l'est de Madagascar et au nord de l'île de la Réunion (coordonnées exactes : 15° 52’ S, 54° 25’ E).

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] La découverte

L'île, petite et plane, à l'écart des routes de navigation n'est découverte qu'en 1722 par le navire français « la Diane » commandée par Monsieur de la Feuillée et baptisée « île des Sables » à cause de ses plages de sable blanc qui l'entourent complètement. L'île est décrite comme une "île plate de 700 toises sur 300 environ"


[modifier] Les naufragés de Tromelin

L'île a aussi connu un épisode tragique surnommé les naufragés de Tromelin. Le 31 novembre 1761, un navire négrier, L'Utile, une flûte de la Compagnie française des Indes orientales commandée par le capitaine La Fargue fait naufrage sur les récifs de l'îlot. Le bateau parti de l'île de France (actuelle île Maurice) avec 120 hommes d'équipage était allé chercher une centaine de Malgaches à Foulpointe sur la côte orientale de Madagascar pour les emmener en esclavage à Maurice lorsqu'il fut pris dans une violente tempête qui poussa le navire sur les récifs de Tromelin. Lors du naufrage, l'équipage et une soixantaine de Malgaches arrivent à rejoindre l'île mais les autres Malgaches, enfermés dans les cales, périrent noyés. L'équipage récupére différents équipements, vivres ainsi que du bois de l'épave. Ils creusent alors un puit, permettant d'obtenir de l'eau juste potable et se nourrissent des vivres récupérées, d'oiseaux et de tortues géantes. Le capitaine du navire fait construire 2 campements sommaires, un pour l'équipage et un autre pour les esclaves, une forge et avec le bois de l'épave, débute la construction d'une embarcation. 2 mois après le naufrage, l'équipage de 120 hommes y prend place difficilement mais laisse les Malgaches sur l'île avec quelques vivres, le capitaine promettant de revenir les chercher. Promesse qui ne sera jamais tenue. Les marins atteignent rapidement Madagascar puis embarquent sur un navire pour l'île de France (actuelle île Maurice) et signalent les naufragés. Mais le gouverneur, furieux que La Fargue ait désobéi à ses ordres de ne pas importer des esclaves à Maurice (il craignait un blocus de l'île par les Anglais et donc d'avoir des bouches à nourrir supplémentaires), refuse de secourir les naufragés encore sur l'îlot. La nouvelle de cet abandon arrivera à Paris et agitera un temps le milieu intellectuel de la capitale avant que les naufragés ne soient oubliés avec le début de la guerre de sept ans et la faillite de la Compagnie des Indes. En 1773, un navire passant à proximité de l'île les repère et les signale de nouveau aux autorités de l'île de France. Un bateau est envoyé mais ce premier sauvetage capote, le navire n'arrivant pas à s'approcher de l'île. Un second navire, La sauterelle un an plus tard ne connait pas plus de réussite. Il met une chaloupe à la mer, un marin réussit à rejoindre les naufragés à la nage mais il doit être abandonné par ses camarades qui ne peuvent atterrir à cause de l'état de la mer et le navire doit quitter les parages de l'île. Ce marin fait alors construire un radeau sur lequel il embarque avec les 3 seuls hommes rescapés et 3 femmes mais le radeau disparaitra en mer. Ce n'est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin, commandant la corvette La Dauphine récupérera les 8 esclaves survivants : 7 femmes et un enfant de huit mois. En arrivant sur place le chevalier de Tromelin avait découvert que les survivants étaient vêtus d'habits en plumes tressées et qu'ils avaient réussi pendant toutes ces années à maintenir un feu allumé alors que l'île ne possédait pas d'arbre. Les survivants ont été recueillis par le gouverneur Français de l'île Maurice qui les affranchit et décida de baptiser l'enfant ... Moïse. Le chevalier de Tromelin fut le premier à décrire cet îlot qui porte désormais son nom.

En octobre 2006, une expédition archéologique "Esclaves oubliés" menée par Max Guérout, du Groupe de recherche en archéologie navale et placé sous le patronage de l’UNESCO a été envoyée sur l'île. Ils espèrent retrouver les traces du campement, les sépultures pour connaître les rites funéraires et l'épave de l'Utile.

[modifier] De 1830 à nos jours

Par la suite l'îlot connut d'autres naufrages. En 1830, le capitaine Laplace reçut mission pour reconnaître l'île et s'assurer qu'il n'y avait pas de naufragés. Ne pouvant y aborder, il se contenta d'en faire le tour, notant la présence de cabanes abandonnées. Il calcula aussi la position de l'île : 15° 38' Sud, et 52° 11' Est. Cette position, ne fut rectifiée qu'en 1955 par le révérend père Cattala qui travaillait pour l'Observatoire de Tananarive : 15° 53' Sud et 54° 31' Est. En 1947, l'île commenca à intéresser les autorités françaises à des fins météorologiques pour la surveillance des cyclones. La Marine nationale française organise 2 expéditions en 1953. La Direction de la météorologie nationale française, suivant une demande de l'Organisation météorologique mondiale installa le 7 mai 1954 une station météorologique permanente. L'île était toujours aussi difficle d'accès et lors des débarquements depuis le baliseur "Marius Moutet" de la mission française en avril et mai 1954, une partie du chargement tomba à la mer. Depuis 1954, une présence humaine est assurée sur l'île avec ces seuls météorologistes.

En 1960, la France place Tromelin comme les îles Éparses sous l'autorité du ministère des DOM-TOM.

[modifier] La revendication mauricienne

Depuis 1976, Maurice revendique la souveraineté sur l'île de Tromelin comme sur les Chagos. Si l'île en elle même ne présente pas un grand intérêt économique ou stratégique, les eaux qui l'entourent sont très poissonneuses. La France considère qu'elle a toujours possédé Tromelin et le Traité de Paris de 1814 stipule que la restitution à la France exclut "l’isle de France et ses dépendances nommément Rodrigues et les Séchelles…". Tromelin n’étant pas nommé, Paris considère que l'île appartient donc toujours à la France. Cette possession française n’a été contestée, ni par la Grande-Bretagne, ni par le gouvernement indépendant de Maurice de 1968 à 1976.

Mais Maurice oppose la version anglaise du traité de Paris. Cette dernière indique "especially Rodrigues and The Seychelles". L'adverbe especially signifie "en particulier". À la suite du traité donnant l’île de la Réunion à la France, les autorités britanniques de Maurice ont pris possession d'îles qui n’étaient pas mentionnées dans le traité : Diego Garcia, d’Agalega et de Saint-Brandon. Les Seychelles seront plus tard détachées de l'île Maurice et deviendront un État indépendant. Maurice affirme également qu'elle possède des documents prouvant qu'elle a bien pris possession de Tromelin. Entre 1901 et 1956, les autorités mauriciennes ont ainsi accordé des baux à 4 Mauriciens pour l'exploiter le guano sur l'îlot.

En 2004, la marine nationale française a arraisonné 2 navires de pêche japonais dans la zone exclusive de Tromelin. Ces 2 bateaux bénéficiaient d'une licence de pêche sur cette zone accordée par Maurice pour cette zone.

Une revendication malgache existe sur les îles éparses mais sans vraiment préciser si elle y inclue Tromelin dont elle a semblé reconnaître la souveraineté mauricienne.

[modifier] Géographie

Distante de 450 km de la côte orientale de Madagascar et à 535 km au nord de l'île de la Réunion, elle est entourée de fonds marins de 4 000 m de profondeur. Il n'a pas encore été clairement défini si elle constitue le sommet émergée d'un volcan sous-marin ou un lagon comblé.

L’île est composée d’un terrain plat et sablonneux, recouvert d’arbustes épars. L’altitude maximale ne dépasse pas 7 m. D'une forme ovoïde, sa côte de 3,7 km est sablonneuse. L'île est longue d'environ 1 700 m et large au plus de 700 m. Elle est ceinturée par une barrière de récifs coralliens particulièrement dangereux et rendant son accès très difficile. On ne peut accoster sur l'île uniquement que par temps calme et par un seul point de l'île, au nord ouest ou existe une passe étroite. Très souvent, les lames déferlent sur les récifs.

Le climat est un climat de type tropical maritime avec des températures moyennes mensuelles qui varient de 20 à 26 °C Les précipitations varient entre 1 000 et 1 500 mm d'eau par an, la moitié tombant de janvier à mars. Les pluies sont en général de courte durée, d'intensité modérée à forte. Les alizés de sud-est soufflent la majeure partie de l'année à une vitesse de 15 à 35 km/h. En saison chaude, on observe des périodes sans ou avec peu de vent mais entrecoupées par le passage de dépressions tropicales ou de cyclones. L'île est particulièrement exposée aux cyclones. En 1986, l'île en a ainsi subi 2 : Erinesta, très dévastateur suivi quelques semaines plus tard d'Honorina.

[modifier] Flore et faune

La flore est peu développée du fait des conditions météo et du manque d'eau. L'île plane est balayée par les alizés une grande partie de l'année et par des cyclones ou des dépressions tropicales. On ne trouve donc que des herbes, des broussailles constituées d'arbustes peu denses, des veloutiers et des pourpiers sont présents un peu partout sur l'île. Les essais de plantations d'autres espèces n'ont pas réussi à l'exception de 3 cocotiers et d'un vacoa mais dont il a fallu artificiellement protéger la base des bernard l'ermite.

Constituée essentiellement de bernard l'hermite, d'oiseaux marins, surtout des frégates et des fous (les fous masqués à palmes noires et les fous à palmes rouges) et de tortues marines dont l'île est un important lieu de ponte. On trouve la tortue verte aussi appelée tortue franche (Chelonia Mydas) et aussi la tortue à écailles, plus connue sous le nom de caret. Les eaux des alentours sont très poissonneuses. Des espèces exogènes ont été introduites lors des différents naufrages : rats, souris et lapins. Ces derniers ont été décimés en 1986 par le cyclone Erinesta.

[modifier] Administration

Vue aérienne de l'île
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Vue aérienne de l'île

L’île Tromelin a été placée sous la juridiction de l’Île de la Réunion en 1814 et a longtemps été administrée par le préfet de cette région bien qu’elle n'en fasse pas partie. En 1960, elle est officiellement rattachée au ministère des DOM-TOM. Depuis un arrêté du 3 janvier 2005, elle relève de la responsabilité du préfet qui fait office d'Administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises. C’est une possession de la France (un « domaine privé de l'État ») qui fait partie d’un groupe d’îles françaises appelées parfois « Îles éparses de l'océan Indien ». La République de Maurice en réclame la souveraineté.

Cette île est un sanctuaire et un important site de reproduction des tortues marines appartenant au genre Chelonia mydas. Elle abrite aussi depuis 1954 une station météo de Météo-France, stratégiquement placée pour collecter des informations à propos des cyclones de l'Océan indien. La dizaine de météorologistes (19) qui gèrent cette station en sont les seuls habitants. Ils sont installés dans un bâtiment de trois étages situé au devant de l'aérodrome. Juste à côté se trouve la station méteorologique composée de nombreux équipements de Météo-France

L’île n’offre aucun port (seul un mouillage au large est possible) mais possède un aérodrome avec une piste de 1 100 mètres environ avec radio-guidage par balise. Un phare est situé sur le toit du bâtiment principal.

[modifier] Liens externes

Une catégorie de Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Tromelin.


France d'outre-mer
Départements : Guadeloupe (y compris Saint-Barthélemy et Saint-Martin) · Guyane · Martinique · Réunion

Les départements d'outre-mer ont également le statut de régions d'outre-mer (à département unique).

Collectivités d'outre-mer : Mayotte (collectivité départementale) · Polynésie française (pays d'outre-mer) · Saint-Pierre-et-Miquelon (collectivité territoriale) · Wallis-et-Futuna (territoire)
Chaque collectivité d'outre-mer a en outre une désignation particulière.

Statut spécifique : Nouvelle-Calédonie 

Territoires inhabités : Terres australes et antarctiques françaises (îles Saint-Paul et Amsterdam, îles Crozet, îles Kerguelen, Terre Adélie) · Clipperton · îles Éparses

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