Pérouse (Italie)
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Pérouse | |
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Nom italien | Perugia |
Pays | Italie |
Ombrie | |
Pérouse | |
code ISTAT | 054039 |
code postal | 06100 |
Préfixe tel | 075 |
Coordonnées | Latitude: 43° 7′ 0′′ Nord Longitude: 12° 23′ 0′′ Est |
Altitude | 493 m |
Superficie | 449 km2 |
Population | 157 489 - (31/12/04) |
Densité | 352,58 hab./km2 |
Code cadastral | G478 |
Gentilé | perugini |
Saint patron | San Costanzo di Perugia |
Fête patronale | 29 janvier |
Localisation | |
Site officiel |
Pérouse, en italien Perugia, est une est une ville italienne, chef-lieu de la province de même nom en Ombrie.
Pérouse a donné son surnom au Pérugin (Pietro Vannucci), qui a vécu et travaillé ici. Un autre peintre célèbre, Pinturicchio, a vécu à Pérouse.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Pérouse apparaît pour la première fois dans l'histoire sous le nom de Perusia. C'était l'une des douze cités étrusques. Elle est mentionnée lors de la guerre de 310 ou 309 entre les Étrusques et les Romains. Pérouse participa activement à la rébellion de 295 et dut se résoudre, avec Vulsinii (Bolsena) et Arretium (Arezzo), à demander la paix l'année suivante.
Au cours des guerres puniques de 216 et 205, Pérouse se rangea aux côtés de Rome. On n'entend parler à nouveau de la cité qu'en 41-40 av. J.-C., lorsque Lucius Antonius vint s'y réfugier avant d'être vaincu par Octave à l'issue d'un long siège. On a retrouvé des balles de plomb jetées avec des frondes à l'intérieur de la cité et dans les environs (Corpus inscr. lat. xi. 1212). La ville fut brûlée, nous dit-on, sauf les temples de Vulcain et de Junon. Les murs-terrasses étrusques, toutefois, ne furent guère endommagés. La ville fut ouverte à l'occupation de tous sur un territoire d'un mille. Des inscriptions « Augusta sacr(um) Perusia restituta » permettent de supposer que la ville fut rapidement reconstruite. Elle ne devint toutefois une colonie que vers 251-253.
Les géographes ne mentionnent guère son existence jusqu'en 548, lorsque Totila l'envahit après un siège. Dans la période lombarde, Pérouse est l'une des villes principales de la région de Tuscia, qui s'étend au nord de Rome. Au IXe siècle elle devient une propriété des papes avec l'accord de Charlemagne et de Louis le Pieux. La cité continuera toutefois pendant des siècles à mener une vie indépendante, guerroyant contre les cités et territoires voisins de Foligno, Assise, Spolète, Todi, Montepulciano...
Les papes ont parfois trouvé asile dans les murs de Pérouse. L'administration papale y a aussi organisé les conclaves qui ont élu Honorius III en 1124, Honorius IV en 1285, Célestin V en 1294 et Clément V en 1305. Cependant Pérouse se montra toujours réticent à l'égard des papes. Ainsi, lors de la rébellion de Rienzo en 1347, la cité ombrienne envoya dix ambassadeurs au tribun romain et résista vigoureusement aux légats du pape venus la soumettre.
Au cours du XIVe et du XVe siècles, les rivalités entre les deux premières familles locales, les Baglioni et les Oddi, transformèrent peu à peu la ville en champ de bataille. Comme de nombreuses villes de Toscane et d'Ombrie, Pérouse se couvrit alors de tours érigées par les personnalités les plus puissantes et les plus riches. Lorsque les Oddi quittèrent la ville, les Baglioni se déchirèrent entre eux. Le mariage d'Astorre Baglioni, en 1500, dégénéra en massacre. Le jeune Raphaël, qui apprenait alors la peinture à Pérouse, a immortalisé dans La Déposition la figure du beau Grifonetto Baglioni, mort au cours de ces journées.
Les papes commencèrent à craindre ces princes si instables et menaçants. En 1520, Léon X attira à Rome Gianpaolo Baglioni et le fit décapiter. Onze ans plus tard, profitant d'une rébellion des Pérousins contre une taxe papale, Paul III envoya son armée à Pérouse pour soumettre définitivement la ville. Il détruisit toutes les tours qui couronnaient la ville et construisit une énorme citadelle, la Rocca Paolina, par dessus les résidences des Baglioni. Les anciennes rues du quartier Baglioni devinrent des galeries souterraines que l'on peut encore visiter aujourd'hui. Cette citadelle, dressée au sommet de la ville, servait moins à protéger Pérouse de ses assaillants qu'à empêcher toute rébellion des habitants contre le pouvoir papal. Elle cristallisera pendant des siècles l'humiliation des Pérousins.
En 1797, l'armée de Bonaparte occupa Pérouse et y ramassa les principales œuvres d'art, dont des tableaux du Pérugin qu'on trouve aujourd'hui dans des musées français. La ville fut aussi touchée par des tremblements de terre en 1832, 1838 et 1854. L'armée autrichienne prit la ville en mai 1849. L'événement le plus important fut toutefois la « libération » de la ville en 1860, lorsque la ville échappa définitivement au pouvoir papal pour rejoindre le Piémont avec le reste de l'Ombrie. L'une des premières décisions des dirigeants de la ville fut alors de détruire la Rocca Paolina.
[modifier] Personnages célèbres
- Pierre Vanucchi, dit "Le Pérugin", peintre
- Bernardino Betti, dit "Pinturicchio", peintre
- Joseph Neri, mathématicien
- Galileo Galilei, dit "Galilée", physicien et astronome
[modifier] Centres d'intérêts
Malgré ses richesses artistiques et l'intérêt de son vaste centre médiéval, Pérouse est une ville moins touristique que Florence ou Sienne. En revanche, c'est une ville étudiante importante. Elle accueille en particulier de nombreux étudiants étrangers dans son Università per stranieri di Perugia.
Pérouse est aussi un haut lieu du chocolat en Italie (usine Nestlé dite Perugina).
[modifier] Principaux lieux intéressants
- Cathédrale (Duomo) San Lorenzo (XVe siècle)
- Église de San Pietro (fin du XVIe siècle)
- Basilique de San Domenico (commencée en 1394)
- Église San Angelo (VIe siècle)
- Église San Bernardino (façade de Duccio)
- Fontana Maggiore, une fontaine médiévale construite par Jean et Nicolas de Pise
- Galleria Nazionale, la Galerie Nationale de Pérouse (œuvres du Pérugin et de l'école ombrienne)
- Ipogeo dei Volumni (Hypogée de la famille Volumnus), une tombe étrusque
- Musée National d'Archéologie d'Ombrie
- Palazzo del Capitano del Popolo
- Palazzo dei Priori (hôtel de ville)
- Porta Augusta, une porte romaine avec des éléments étrusques
- Vestiges de la Rocca Paolina
[modifier] Autres sites
- Murs étrusques
- Aqueduc médiéval
- Les Tribunali
- Piazza Matteotti
- Teatro Comunale Morlacchi
- Église de Sant' Agata
- Église de Sant' Ercolano
- Église de S. Francesco al Prato
- Église de S. Giuliana
- Église de Santa Maria Nuova
- Église de S. Matteo in Campo Orto
- Église de SS. Stefano e Valentino
- Université datant de 1307
- Nécropole antique
[modifier] Des rues pittoresques débouchent sur la place du 4 Novembre
[modifier] Festivités
- Umbria Jazz au mois de juillet (invité principal - en 2003: James Brown - en 2005: Elton John)
- EuroChocolate
[modifier] Administration
Liste des maires (sindaci) successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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13 juin 2004 | Renato Locchi | - | - |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Hameaux
Bagnaia, Bosco, Capanne, Castel del Piano, Cenerente, Città della Domenica, Civitella Benazzone, Colle Umberto I, Collestrada, Colombella, Ellera, Ferro di Cavallo, Fontignano, Fratticiola Selvatica, La Bruna, La Cinella, Lacugnano, Migiana di Monte Tezio, Monte Corneo, Monte Petriolo, Montebello, Mugnano, Olmo, Parlesca, Pianello, Piccione, Pila, Pilonico Materno, Poggio della Pietra, Poggio delle Corti, Ponte Felcino, Ponte Pattoli, Ponte Rio, Ponte San Giovanni, Ponte Valleceppi, Prepo, Pretola, Ramazzano, Rancolfo, Ripa, Sant'Andrea delle Fratte, Sant'Egidio, Sant'Enea, San Fortunato della Collina, San Giovanni del Pantano, Santa Lucia, San Marco, Santa Maria Rossa, San Martino in Campo, San Martino in Colle, San Sisto, Solfagnano, Villa Pitignano
[modifier] Communes limitrophes
Assise, Bastia Umbra, Corciano, Deruta, Gubbio, Magione, Marsciano, Panicale, Piegaro, Torgiano, Umbertide, Valfabbrica
[modifier] Jumelages
- Bratislava, Slovaquie
- Tübingen, Allemagne
- Grand Rapids (Michigan), États-Unis d'Amérique
- Aix-en-Provence, France
- Seattle, États-Unis d'Amérique
[modifier] Voir aussi
- A.C. Perugia - club de football local.
- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants