Vernou-la-Celle-sur-Seine
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Vernou-la-Celle-sur-Seine | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Fontainebleau |
Canton | Moret-sur-Loing |
Code INSEE | 77494 |
Code postal | 77670 |
Maire Mandat en cours |
Josyane Viguier 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes Moret-sur-Loing |
Latitude | 48° 23' 16" Nord |
Longitude | 02° 50' 47" Est |
Altitude | 42 m (mini) – 145 m (maxi) |
Superficie | 2 242 ha = 22,42 km2 |
Population sans doubles comptes |
2 499 hab. (1999) |
Densité | 111 hab./km2 |
Vernou-la-Celle-sur-Seine est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Vernoucellois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Vernou-la-Celle-sur-Seine est situé au Sud-Est de Paris (environ 100 Km) et au Sud-Est de la préfecture de Seine-et-Marne : Melun (environ 30 Km). La commune est desservie par une gare de la ligne Melun - Héricy - Montereau.
[modifier] Lieux-dits et écarts
- la Thurelle
- La Celle
- Le Montoir
- Le Chesnoy
- Marangis
- La Basse Roche
- Le Moulin des Serpes
- Le Panorama
[modifier] Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont : Champagne-sur-Seine, Saint-Mammès, Montereau-Fault-Yonne, La_Grande-Paroisse.
[modifier] Histoire
Généralités Historiques :
- Mentionnée au XIe siècle. Commune fondée en 1971 par la réunion, des communes de Vernou-sur-Seine et de La Celle-sur-Seine, anciennement La Celle-sous-Moret.
- Le château de Graville appartint aux Balzac d'Entragues, famille d'Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, favorite d'Henri IV.
[modifier] Administration
Les différents maires
LA CELLE |
VERNOU | ||
1832 1843-1863 1863-1871 1871-1875 1876 1876-1881 1881-1884 1884-1891 1891-1892 1892-1897 1897-1899 1899-1900 1900-1904 1904-1917 1917 1917-1929 1929-1935 1935-1940 1940-1944 1944-1948 1948-1958 1958-1972 1972-1977 |
LEGROS BOUTARD L. WOFF G. LACHET C. BAUDRAN LECOUTY BEZAULT V. PAYSAN F. MANGIN DIOT N. BREDILLARD F. CATTEL L. BEZAULT V. ROULIOT MANGIN PARQUET EPOIGNY L. SAUREL LETERRIER JUNION L. RENON L. LEGRAND M. LASSAILLY C. |
1792 An II An VI An VIII An XIII 1815 1824 1831 1835 1840 1843 1845 1848 1852 1861 1878 1879 1881 1884 1888 1896 1900 1904 1908 1912-1918 1919-1926 1926-1945 1946-1948 1950-1953 1953-1972 |
COULLEVRIERBOND F. PARQUET E. FONTEAU J. OLIVIER ANTOINE FOURNIER N. BONTUS J. BARON L. GOBERT J.B. BARON L. LEROUX-BECHU J.B. GRAPPIN C. BONTUS A. PARQUET J.R. FARON A. CROS SE J.C.H. LARUE S. BOUDIOUR C.A. GRUYELLE L. CROSSE J.C.H. BIGEARD E. GARNIER J. RANDON L.J.A. GARNIER F. RANDON L.J.A. GARNIER F. LEGENDRE POIRAUD BIGEARD POIRAUD LEGER |
VERNOU-LA CELLE | |||
1972-1977 1977-1989 1989-2001 mars 2001 |
LEGRAND M. REGNIER J. NORMAND M. VIGUIER Josyane |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
763 | 706 | 1172 | 1408 | 2260 | 2499 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Patrimoine religieux
- Église Saint Fortuné
- Église Saint Pierre aux liens
[modifier] Économie
Céréales
[modifier] Personnages célèbres
[modifier] Monuments et lieux touristiques
La vallée des 7 moulins
Le ru Flavien fut aménagé au Moyen Age pour faire tourner sept moulins : -
- Le moulin de Marangis
- 2 moulins situés à la Roche, Le grand moulin de la basse roche et le petit moulin (détruit). Le lieu dit "le vieux moulin" n'a jamais été un moulin mais un lavoir.
- Le moulin du Pré,
- Le moulin du bois,
- Le moulin de l'Eglise (anciennement du Perrier)
- Le moulin des Serpes (ou Cerfs)
Il existait encore un autre moulin à eau, le moulin de Nanchon, mû par les autres sources, et un moulin à vent à La Thurelle.
Les Moulins de la vallée des Moulins :
Les meuniers de Vernou-la Celle ont beaucoup travaillé pendant des siècles, sauf pendant les périodes très troublées, durant la Guerre de Cent Ans par exemple, vers 1350-1450 où tout semble avoir dévasté. Courageusement , ils ont construit des biefs, entretenu leur ru, pesté contre la sécheresse ou contre les nuisances : c'est ainsi que la construction d'un lavoir en amont de Marangis a empêché l'eau de couler dans le ru Flavien...
Les moulins de la vallée des moulins étaient actionnés par les eaux du ru Flavien, dont les biefs* ont été aménagés de mains d'hommes à une époque certainement très ancienne. Dès le XIIIe siècle, il en est question dans les chartes du moulin de La Roche, les deux plus vieux moulins de la vallée.
Le chapitre de Notre Dame de Paris les posséda tous et les exploitait, soit directement, soit au moyen d'une "tenure".
D'après le plan de 1785, qui figure aux archives départementales, on en compte 7 sur le ru Flavien, auxquels il convient d'ajouter le moulin de Nanchon, situé sur un autre ru, mais également implanté sur le territoire de la commune.
Les biens du Chapitre de Notre-Dame-de-Paris, dont les moulins, furent adjugés par le Directoire du district de Nemours, le 26 mars 1791, comme biens nationaux.
Ces moulins tournèrent jusqu'à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle.
1 - Le moulin de Marangis :
Il est le plus rapproché de la source du ru Flavien. Le dernier meunier en fut Félicit Hoye, et le propriétaire, Eugène Noël, le vendit à Philippe Merle. Il cessa de faire du "blé farine" vers 1870 et Philippe Merle le transforma en ateliers de polissage pour ses fabrications de pièces métalliques. Il cessa de tourner vers 1944, sa roue ayant été endommagée par des bombardements aériens.
2 et 3 - Moulins de La Roche : Le Petit moulin appartenait à Cholet et fut exploité par Jacques Mare, le moulin de la Basse Roche dit le grand moulin était à Ternerault et avait Poireaud pour meunier. Ce dernier moulin fonctionnait encore en 1910, son propriétaire, boulanger à La Grande Paroisse, l'utilisait pour approvisionner sa propre maison de farine. Ces Moulins datent du 11 eme siècle.
Le petit moulin a été détruit un pavillon a été construit à la place. Il ne reste plus que le grand moulin sur la basse roche. Les batisses dites "le vieux moulin" sont les hangars et lavoirs du grand moulin.
4 - Moulin du Pré : Il appartenait aux héritiers Garnier. Il fut peu exploité mais tournait encore en 1910.
A cette époque, Poireaud, le meunier, disposait d'une machine à vapeur pour l'actionner lorsque les eaux étaient trop basses et travaillait pour les boulangers avec un mécanisme à cylindres.
5 - Moulin de l'Église : Le propriétaire en était Soubeyran.
Sa disparition en tant que moulin fut postérieure à 1890.
Après 1900, il fut transformé en auberge-restaurant sous l'enseigne "d'abreuvoir humanitaire" encadrée de slogans anarchistes, et fréquentée par une clientèle assez spéciale.
C'est là que se réfugia pendant plusieurs jours, après le coup qu'il dirigea en 1912 sur une banque parisienne, et avant d'aller se faire prématurément exécuter dans la banlieue de Paris, le chef de bande Bonnot, précurseur des deux industries de vol de voiture et du "hold-up" dans les banques, activités dont il était sans doute loin de prévoir le brillant avenir
6 - Moulin du Bois : Un moulin, c'était une petite exploitation agricole : en 1698, le Moulin du Bois consistait, outre la partie moulin proprement dite, en un logement avec "cheminée et plancher", ainsi qu'en "écurie, granges étables toit à porc, 3 arpents de terres labourables".
Il a disparu au XXe siècle.
C'est dans ce moulin que, par une belle journée du printemps 1853, eut lieu le mariage de mademoiselle Virginie Bouleaux (épouse Garcet en 1991) dont le père Monsieur Bouleaux était le meunier exploitant.
Celui-ci, n'ayant qu'une fille, voulait "faire une noce". Il avait invité un grand nombre de parents et amis et avait fait de son mieux pour que tout soit prêt la veille. Après quoi, chacun alla se coucher.
Le lendemain matin, tout le monde se leva de bonne heure. Mais quelle ne fut pas la stupeur du meunier lorsque le cuisinier vint leur annoncer que tout avait été volé et qu'il ne restait plus rien de tout ce qui avait été préparé la veille.
Les noceux commençant à venir, on en fut quitte pour se munir de nouvelles provisions et la noce ne fut pas empêchée pour cela.
Deux mois plus tard, eurent lieu plusieurs vols de grand chemin. On fit une enquête. Les quatre malfaiteurs étaient de Marangis; ils furent arrêtés et emprisonnés. Ils s'avouèrent coupables des vols qui leur étaient reprochés et que c'étaient eux qui s'étaient partagés les préparatifs de la noce à Bouleaux.
Ces bandits furent condamnés en cour d'assise. Trois furent gratifiés des travaux forcés à perpétuité, le quatrième eut vingt ans de détention. Libéré, il revint à Vernou, y resta quelques temps puis se noya dans le canal à Moret.
7 - Moulin des Serpes : Il était exploité par le propriétaire Parque.
Il disparut à la fin du XIXème siècle et fut rasé pour céder la place, au XXe siècle, à une cité pavillonnaire pour les employés de la centrale EDF à partir des années 60.
Comme on le voit, nombreux étaient, dans la seconde moitié du XIXe siècle encore, les moulins "à petits sacs" bâtis sur ce modeste ruisseau.
La plupart n'écrasaient pas plus de 12 sacs de blé par journée de 24 heures, c'est-à-dire en travaillant jour et nuit.
Dans la lutte entre le moulin à eau et le moulin à vent, le premier l'a emporté car il se prêtait mieux aux perfectionnements modernes, à la grande fabrication comme à la mouture plus soignée.
Autrefois, il y avait toujours une mare et un poirier auprès du moulin. La mare était pour l'âne qui portait les sacs sans rechigner quand il savait qu'il aurait un "coup à boire" en arrivant. Le poirier, à la saison où tout le monde venait moudre, permettait d'offrir un fruit au client du meunier ! Heureusement les poiriers poussent bien dans un terrain frais...
Architecture civile : Château d'Argeville : parc, communs, cl$ôture, porte d'accès à la ferme, portail d'entrée . Château de Graville fin 16ème/début 17ème, remanié 1863 : logis rectangulaire flanqué de tours et de pavillons d'angle, façade Henri IV; cheminées ornées de statues, de bustes et de portraits 17ème. Château de Beaurepaire : façades et toitures du château, dépendances, portail d'entrée, ses pavillons et son mur; colombier. Monument aux morts par Philippe Bayonne et Michel Deverne, 1972.
Architecture sacrée : Eglise Saint-Fortuné de Vernou : vaste édifice rectangulaire à 3 nefs, choeur à chevet plat de 3 travées et collatéraux 13ème, nef de 4 travées et collatéraux 16ème, chapiteaux à crochets, voûtes de plâtre 1869, portail Renaissance 1550 avec un H et un croissant (Henri II) surmonté d'une rose, clocher à 4 pignons coiffé d'une flèche ; vitraux 16ème, buste-reliquaire de saint Fortuné 17ème, piscine 12ème décorée de feuillages, pierre tombale 13ème. Eglise Saint-Pierre-aux-Liens de La Celle restaurée : nef de 3 travées lambrissée 12ème, choeur de 2 travées voûtées d'ogives retombant sur des culots sculptés, bas-côté flamboyant 15ème, clocher 17ème ; vitraux 13ème et 16ème, Christ de bois 15ème, saint Pierre assis en bois, épitaphe funéraire 18ème. Fontaine Saint-Fortuné, avec statue du saint.
[modifier] Événements
Salon de la Gastronomie et de l'artisanat Marché aux fleurs 2eme week-end de mai
[modifier] Jumelages
Manorbier, Pays de Galles