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Treize colonies britanniques en Amérique du Nord - Wikipédia

Treize colonies britanniques en Amérique du Nord

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Les treize colonies britanniques d'Amérique du Nord ou Treize colonies, issues de l'Empire britannique, sont les colonies fondatrices des États-Unis d'Amérique. Elles sont situées entre la Nouvelle-Écosse et la Floride et entre l'Atlantique et les Appalaches.

Unies en 1775, elles signent la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique en 1776 et se séparent de la Grande-Bretagne. Cet évènement entraîne la Guerre d'Indépendance des États-Unis d'Amérique et mènent à l'Indépendance des États-Unis d'Amérique.

L'histoire des Treize colonies est partie liée avec celle des colonies européennes et plus particulièrement britanniques de la côte atlantique. Différenciées quant à leur statut et leur origine politique, elle sont marquées par une grande hétérogénéité.


Sommaire

[modifier] Description

Selon l'usage et par commodité, on dénombre du Nord au Sud, trois sous ensembles parmi ces colonies et provinces. Nous les indiquons en gras, avec les colonies qui les composent, suivies du nom de l'actuel ou des actuels États correspondants (sur les dénominations voir ici) :

  • Les colonies médianes ou du Centre (Middle Colonies) :
  • Les colonies du Sud (Southern colonies) :

Certains ouvrages évoquent un quatrième ensemble, les colonies dite de la baie de Chesapeake ( Cheasapeake Colonies) pour désigner les provinces de Maryland et de Virginie.


[modifier] Démographie

À veille de l'Indépendance, les Treize colonies sont encore faiblement peuplées. Mais en dépit d'une densité faible et inégale, elles connaissent une formidable croissance démographique. Le fait est particulièrement frappant pour les colonies du Sud qui représentent près de la moitié de la population coloniale totale. Ces dernières ont un fort pourcentage de populations serviles, noires ou métis, qui avoisinent les 40% dans les années 1770 quand les pourcentages pour la Nouvelle-Angleterre et les Colonies du Centre sont respectivement de 3 et 6% à la même date.

[modifier] Quelques chiffres

Évolution différenciées de la population coloniale [1]
Évaluation du nombre d'habitants Vers 1700 Vers 1750 Vers 1770
Nouvelle-Angleterre 90 000 360 000 581 000
Colonies du Centre 55 000 296 000 556 000
Colonies du Sud 105 000 514 000 1 011 000
ensemble des colonies 250 000 1 170 000 2 148 000


[modifier] Le fait urbain

Les colonies ne connaissent en 1770 qu'une faible urbanisation, principalement concentrée en Nouvelle Angleterre et dans les colonies médianes. En 1770, Philadelphie - qui avec ses 28 000 habitants peut-être qualifiée de ville moyenne en comparaison avec la métropole - New York (21 000 hbts) et Boston (15 000 hbts) sont les plus grandes agglomérations.

[modifier] Provenance des colons

Au XVIIe siècle, le peuplement est principalement le fait de populations anglaises mais dès la fin du siècle on note l'arrivée de populations serviles noires et de migrants européens, principalement des Irlandais presbytériens, des Gallois, des Ecossais et des populations germanophones. À la veille de l’Indépendance, 30% de la population était non-anglaise.

[modifier] La question religieuse

[modifier] La conversion des Amérindiens

En Amérique du Nord, John Eliot, pasteur presbytérien au Massachusetts entreprend d'évangéliser les Amérindiens à partir de 1641. Il apprend leur dialecte et commence à prêcher. Il regroupe les convertis dans des villages de prière et traduit la Bible en mohican et en algonquin ; il fonde des écoles, parmi lesquelles un collège indien au sein d'Harvard, il forme des instituteurs indigènes[2]. Mais ses efforts sont vite ruinés par les luttes entre colons et Indiens, et du vivant même d'Eliot, il ne reste plus un seul Mohican pour lire la Bible traduite.

Une Société pour la Propagation de l'Evangile, fondée en 1701 se préoccuppe de l'évangélisation des Indiens des Six Nations, en plus de l'aumônerie des colons. David Brainberd, né en 1718, est particulièrement connu parce que son journal, publié après sa mort a connu un grand succès. Après des études à Yale pour être pasteur, David Brainberd décide de consacrer sa vie (qui sera courte) à l'évangélisation. Il fréquente jusqu'en 1747 différents groupes d'Indiens, dans le Massachusetts, la Pennsylvanie et le New-Jersey.

[modifier] Les rapports avec les Amérindiens

[modifier] Conflits

[modifier] Des relations parfois amicales

Pocahontas épouse l'Anglais John Rolfe en 1613. Les traiteurs des Carolines se sont mariés avec des Amérindiennes. Au XVIIIe siècle, sir William Johnson, surintendant des affaires indiennes de la colonie de New York, s'habillait comme un Indien et avait pris pour compagne une Iroquoise dont il eut huit enfants[3]. Les Mountain Men et autres aventuriers s'établissent dans les communautés indiennes. Les relations entre Amérindiens et colons ne sont pas toujours conflictuelles : en 1607, les colons du Mayflower sont sauvés de la famine par le chef Massasoit. C'est l'origine de Thanksgiving. Les Quakers et William Penn en Pennsylvanie eurent des relations amicales avec les Indiens, suivant les principes d'égalité et de paix, jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Dans le Massachusetts, John Eliot cherche à évangéliser et éduquer les populations locales. Thomas Paine part vivre dans une communauté d'Iroquois et apprend leur langue. Certains puritains tentent de limiter la diffusion de l'alcool chez les indigènes.

[modifier] Les rapports initiaux avec la métropole

[modifier] Les rapports économiques

En 1770, le régime régissant les rapports entre la métropole et les colonies n’a guère évolué depuis le XVIIe siècle. Les Actes de Navigation de 1651 et de 1660 ont instauré le régime de l’exclusif - dans un contexte mercantiliste- qui perdure au XVIIIe siècle. Les colonies vendent leurs produits agricoles, le tabac notamment, à la Métropole, et lui achètent ses produits manufacturés. On peut ainsi parler d’une véritable sujétion économique des colonies au bénéfice de la Métropole. Ce constat doit cependant être nuancé : la contrebande contribue grandement à brouiller une réalité par trop monolithique.

[modifier] Les rapports politiques

Les rapports sont profondément différents de ceux qui prévalent de l’empire colonial espagnol à sa métropole. Point de Vice-roi mais une autorité qui reste ancrée à Londres en la personne même du souverain, au-delà du Roi-en-son-Conseil ( (en) King-in-Parliament ou Crown-in-Parliament). Ce dernier peut-être représenté par un gouverneur, par un «  propriétaire », à la tête ou non d'assemblées représentatives. Chaque colonie possède un statut propre qui dépend de son histoire mais au-delà des différences institutionnelles on peut distinguer trois catégories :

  • les Colonies à Chartes : dont le statut dépend de chartes octroyées par le souverain à des compagnies maritimes privées. La charte définit les règles politiques de la colonie. Dans les années 1770, seules les colonies du Rhode Island et du Connecticut bénéficient de ce statut. Ces deux colonies sont sans doute celles qui jouissent de la plus grande autonomie du fait de l'existence de corps constitués. Le gouverneur et les principaux administrateurs (comme le lieutenant-gouverneur) sont élus par une assemblée coloniale. Aux yeux des contemporains, comme pour Filippo Mazzei, ces colonies sont proprement démocratiques.
  • les Colonies de Propriétaires : leurs statuts politiques ont été définis lors de la reconnaissance par Londres de la fondation de la colonie. Ils reposent donc sur l'initiative d'un grand personnage, que l'on nomme le “propriétaire” ((en) Lord Porprietor). L'exemple le plus connu est celui de la Pennsylvanie, quand, en 1681, Charles II cède à William Penn, les territoire qui correspondent aux provinces de Pennsylvanie et du Delaware et lui accorde en 1683, une Frame of Government. À l’origine le fondateur faisait office de gouverneur. Avec le temps, le gouverneur est désigné par les héritiers du fondateur de la colonie et leur choix doit être ratifié par Londres. En 1776, John Penn (1729 - 1795), petit fils du propriétaire, exerçait les fonctions de lieutenant-gouverneur de la Pennsylvanie. Les provinces comprises entre la Nouvelle-Angleterre et le Maryland avaient originellement pour propriétaire le duc d'York. La Géorgie, les Carolines et le New-Jersey bénéficiaient d'un statut similaire mais à la veille de l'Indépendance, les colonies à Charte étaient au nombre de trois : la Pennsylvanie, le Maryland et le Delaware.
  • les Colonies de la Couronne ou royales : le New-Hampshire, le Massachusetts, la province de New-York, le New Jersey, la Virginie, les deux Carolines et la Géorgie. Elles bénéficient d’une “Constitution” rédigée par la couronne. On entend par “constitution”, une somme des textes fondateurs, d'instructions successives données aux gouverneurs, modérées par l'expérience et la tradition. Pour autant, l’idée de constitution au sens « moderne » fait son chemin. Ce sont les Colonies où le contrôle de la métropole est par nature le plus étroit : le gouverneur nomme les administrateurs et dispose d’un droit de veto sur les discussions des assemblée locales. Un droit de veto renforcé par celui du Conseil Privée qui peut rejeter les décisions du gouverneur [4]. Ce dernier peut enfin dissoudre ou ajourner l’Assemblée coloniale. Une exception, celle de la province de la Baie du Massachusetts, qui bien que titulaire d'une charte (1691) est une colonie de la Couronne.

En somme, les provinces et colonies jouissent d'organisations profondément diverses caractéristiques de l’éclatement administratif d'Ancien Régime. L’existence de nombreux “ privilèges” imposent leur marque au système institutionnel colonial. La présence et l'influence d'assemblées coloniales, l'éloignement de la métropole entraînait de fait une large autonomie judiciaire et même politique au sein des colonies. L'historien Gordon S. Wood caractérise ce système comme un « conglomérat de privilèges locaux et de libertés ».


Image:Les treize colonies.gif

[modifier] Histoire

[modifier] Les Assemblées coloniales

[modifier] Le conflit avec la métropole

[modifier] La politique coloniale britannique

Au XVIIe siècle, l’essentiel des décisions relèvent de la consultation du Conseil Privé (Privy Council). Son rôle tend à diminuer au XVIIIe siècle au profit du Cabinet mais il conserve une certaine prééminence dans les affaires coloniales. Ses décisions portent le nom de « ordre en conseil » (Order in Council). Depuis 1690, le Board of Trade and Plantations est l’organisme le plus compétent en matière coloniale. Il dépend du Conseil privé dont il est une émanation. Londres veut renforcer son autorité. Cette volonté s’exprime notamment dans sa politique de réduction du nombre de colonies à charte : un exemple, la Virginie, qui devient au XVIIIe siècle une colonie de la Couronne.
Cependant, après des expériences infructueuses au siècle précédent, de 1715 à 1748, lors d'une période qualifiée en 1775 par Edmund Burke de « négligence salutaire » (Salutary Neglect), la Métropole s’immisce le moins possible dans les affaires des colonies. Londres néglige ses colonies et les conflits d’intérêts se font rares.
À partir de 1748, le gouvernement change de cap. Après la Guerre de Succession d'Autriche la politique du Board of trade se fait plus musclée. Le comte d’Halifax, administrateur appliqué et énergique, décide de mettre un terme à une politique jugée trop laxiste. Son inquiétude grandit quand il prend conscience que les colonies se sont parfaitement accommodées à cette « négligence » et tendent à oublier leur sujétion à la Couronne. Enfin, la contrebande, notamment de mélasse, s’est généralisée.

[modifier] La résistance

[modifier] Le rôle de la colonie du Massachusetts

[modifier] Vers le Congrès continental

[modifier] De la résistance à la révolte

[modifier] De la révolte à la révolution

« Une résistance réussie est une révolution et non une rébellion ». John Wilkes à la Chambre des Communes, 1775.


[modifier] Vers l'Indépendance

« Nous tenons pour totalement évidentes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la quête du bonheur. » Déclaration unanime des treize Etats-Unis d’Amérique réunis en Congrès le 4 juillet 1776.


[modifier] Vers la Constitution

[modifier] Remarques

Les colonies loyalistes

Des colonies britanniques d'Amérique du Nord sont restées loyales à la Couronne (on parle de colonies loyalistes)  :

  • quatre colonies de l'actuel Canada
    • la Nouvelle-Ecosse
    • Terre-Neuve
    • l'île du prince Edouard
    • la province de Québec
  • ainsi que la Floride orientale et la Floride occidentale (Floride) qui devaient rejoindre l'Empire espagnol lors du Traité de Paris de 1783, puis l'Union des États-Unis d'Amérique en 1819 (où ils sont devenues un état américain unifié en 1845).


La question de l'appellation Lorsque l'on veut parler de leur alliance face aux forces britanniques, on emploie également le terme de Provinces-Unies d'Amérique. Une carte établie vers 1776 par le cartographe Matthieu Albert Lotter (1741-1810) d'Augsbourg, nous donne une idée de la dénomination de l'ensemble des Treize Colonies dans l'Europe francophone au lendemain de l'Indépendance. Elle a pour titre :

" Carte nouvelle / de l'Amérique angloise / contenant / tout ce que les Anglais possèdent sur le continent / de l'Amérique septentrionale / savoir / le Canada, la Nouvelle Ecosse ou Acadie / les treize Provinces Unies / qui sont / les quatre colonies / de la Nouvelle Angleterre /1 New Hampshire, 2 Massachusetsbay, 3 Rhode-Island, 4 Conecticut, / 5 la Nouvelle York, 6 Nouvelle Jersey, 7 Pensilvanie, / 8 les Comtés de Newcastle, Kent et Sussex sur la Delaware, / 9 Mariland, 10 Virginie, / 11 la Caroline Septentrionale, / 12 la Caroline Meridionale / et 13 Georgie / avec la Floride. [...]"

L’expression États-Unis d'Amérique n’apparaît dans les sources que le 9 septembre 1776 ; en effet, lors de la déclaration d'Indépendance, le 4 juillet, l'appellation est celle de Colonies-Unies d’Amérique.

[modifier] Notes

  1. D'après (en) Jack P. Greene et J. R. Pole, A Companion to the American Revolution, 2003, Paperback, p. 41 -42 (Source : Historical Statistics of the United States, Washington, 1960).
  2. Angie Debo, Histoire des Indiens des États-Unis, Paris, Albin Michel, 1994
  3. G. Havard, C. Vidal, Histoire de l'Amérique française, p.382
  4. L'utilisation de ce pouvoir suspensif était cependant très rare


[modifier] Sources

  • André Kaspi (recueil de documents présentés par), L'Indépendance américaine : 1763 - 1789, collection Archives, Gallimard/Juliard, Paris, 1976.

[modifier] Bibliographie

  • Carl Becker, La Déclaration d'Indépendance, Seghers, Paris, 1992.
  • Bernard Cottret, La Révolution américaine. La quête du bonheur (1763 - 1787), Perrin, Paris, 2003.
  • Gordon S. Wood, La Création de la République américaine, 1776 - 1787, Belin, Paris, 1991.

[modifier] Voir aussi

Histoire coloniale des États-Unis d'Amérique

[modifier] Liens externes

Carte administrative de la Nouvelle-Angleterre, (1755) (Gallica)

G.-M. Butel-Dumont et F. de Forbonnais, Histoire et commerce des colonies angloises dans l'Amérique septentrionale, (1755) (Gallica)

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