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Indépendance des États-Unis d'Amérique - Wikipédia

Indépendance des États-Unis d'Amérique

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L'Indépendance des États-Unis d'Amérique est un moment de l'histoire nationale américaine et britannique qui voit à la faveur d'un mouvement d'anticipation colonial et d'une révolution, l'apparition d'un nouvel État indépendant. L'Indépendance peut désigner un événement - les proclamations du Second Congrès continental ou la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique - comme un processus qui mène à cet événement, de 1773 ou même 1763 à 1776. Ce mouvement d'Indépendance à pour cadre les Treize Colonies d'Amérique.

Voir l’article Treize Colonies.

Sommaire

[modifier] Au lendemain de la French and Indian War

Avant la guerre de Sept Ans, des germes de tensions sont apparus. Déjà les colons regardent d’un mauvais œil les tentatives de la Métropole. Sur ces entre-faits la guerre éclate, un conflit dont la périodicité (1754-1763) diffère de celle du contient, ainsi que sa dénomination. L'armée britannique manque de troupes et espère le soutien de ses colonies, bien que celles-ci soient exemptées de toute imposition. La participation des colonies se limite au vote par les Assemblées d’un don volontaire. Les subsides n’arrivent pas ou peu et les engagés volontaires sont rares.
En juillet 1757 arrive un nouveau Secrétaire d’État, Pitt le Premier ou l’Ancien. Le ministre est assez proche idéologiquement des Américains et s’est beaucoup documenté sur leurs préoccupations. Il décide de ne pas brusquer ce peuple et affirme sa volonté d’établir un véritable partenariat. Il promet ainsi aux colonies que l’effort de guerre sera remboursé, abolit la distinction d'honneur entre les Red Coats (les troupes armée britannique) et les troupes provinciales : la coutume voulait qu’un officier américain obéisse à un officier anglais, fut-il moins gradé.
L’effet de ses mesures est rapide : un vaste élan patriotique s’empare des colons. Et plus de 60 000 volontaires jouèrent un grand rôle dans le succès final de la Grande-Bretagne. En 1759, James Wolfe s’empare de Québec, en 1760, les Brianniques contrôlent le Canada français.
Ainsi, à cette date, le prestige de la Métropole est à son comble aux Amériques. Elle est bien la puissance protectrice souhaitée par les colons. Pitt y est extrêmement populaire. De nouvelles relations de confiances semblent possibles. Mais en octobre 1761, Pitt démissionne. Le gouvernement de George III opte alors pour la fermeté.

[modifier] Le fossé se creuse : la loi de délimitation des frontières

Le 10 février 1763, lors de la signature du traité de Paris, la Grande-bretagne acquiert le Canada, la Floride et tous les territoires à l’est du Mississipi. La Louisiane est cédée par la France aux Espagnols en dédommagement. En mars 1763, Lord Bute décide de maintenir une armée dans les colonies, par mesure de sûreté vis-à-vis de l’attitude des Français du Canada et des Espagnols de Floride, sans oublier les Indiens ([[|Pontiac (outaouais)|révolte de Pontiac]]). Une armée somme toute modeste - 10 000 hommes - commandée par Gage, est laissée sur place. Mais les Colons se montrent extrêmement hostiles - dans la lignée anglaise - à cette Standing Army (armée permanente). La décision semble arbitraire.
Le 7 octobre 1763, une loi de délimitation des frontières est prononcée. Les Colons avaient depuis longtemps souhaité s’étendre à l’ouest mais la présence française les en empêchaient. Ils attendent donc avec impatience la Grande Proclamation royale. Cette dernière crée trois nouvelles colonies : Québec, Floride orientale et Floride occidentale. Mais surtout, elle limite l’expansion des anciennes colonies au territoire situé à l’ouest des Appalaches, l’est étant réservé aux Indiens. S’il ne faut pas exagérer le mouvement de contestation, il n’en demeure pas moins réel.

[modifier] La politique fiscale et coloniale de Lord Grenville

Londres décida de faire payer une partie de la facture occasionnée par la guerre pour l’obtention de la Nouvelle-France. Elle leur impose donc des taxes. De plus, elle ressuscite les anciennes lois de navigation qui oblige les colonies à ne commercer qu'avec la métropole et que tout soit transporté sur des navires britanniques. La Grande-Bretagne veut donc se refaire une santé financière sur le dos de ses colonies. La Grande-Bretagne pouvait très bien justifier sa politique. En effet, puisque ses colonies américaines étaient les premières bénéficiaires de l’expulsion des Français de la vallée de l’Ohio, il était donc normal qu’on leur demande de payer une partie de la facture. Mais les Treize ne l’entendaient pas ainsi. On leur demandait de payer pour la conquête d’un territoire auquel on leur interdisait l’accès et puis on voulait leur imposer des taxes pour cela ! Cela n’allait pas se passer de cette façon ! C’est à ce moment que les éléments les plus radicaux de cette société coloniale allaient entrer en action.

« No taxation without representation » devint un cri de ralliement à travers les Treize Colonies. Les opposants à la politique britannique s'organisent et incitent la population à refuser de payer les taxes. La meilleure façon est de cesser d'acheter les produits britanniques. Une campagne de boycottage est lancée. La Grande-Bretagne se lance alors dans une espèce de valse-hésitation entre la conciliation et la ligne dure en retirant parfois certaines taxes mais en se hâtant d'en créer de nouvelles. Elle ajoute au mécontentement en augmentant sa présence militaire. Cette tentative d'intimidation fera monter la tension qui mènera à une bavure de l'armée britannique à Boston en 1770. Une manifestation anti-taxes tourne au vinaigre et les soldats ouvrent le feu sur la foule, faisant trois morts. On parlera alors du «massacre de Boston» à travers toutes les colonies.

Mais la goutte qui fit déborder le vase fut une goutte de… thé. En 1773, la Grande-Bretagne décréta que désormais le commerce de cette boisson serait l'objet d'un monopole et que ce dernier serait octroyé à une compagnie métropolitaine. Cela indigna beaucoup de gens spécialement dans la région de Boston, le principal port des Treize-Colonies. Puis, une occasion en or se présenta pour les opposants à cette mesure impopulaire. En décembre, des navires appartenant à la compagnie détentrice du monopole mouillaient dans le port de Boston. Des jeunes, probablement des «Sons of Liberty», comme s'appelaient ces jeunes patriotes, montèrent sur les bateaux et précipitèrent les cargaisons de thé à la mer. Cet épisode, connu sous le nom de Boston Tea Party est souvent perçu comme l'élément déclencheur de la guerre d'indépendance américaine.

Ce geste de rébellion amena la Grande-Bretagne à durcir son attitude envers ses colonies. Elle s’empressa d'adopter une série de lois que les rebelles américains qualifièrent d'intolérables (intolerable acts). Elle décréta la fermeture immédiate du port de Boston, elle suspendit l'assemblée du Massachusetts et força la population à loger ses soldats de plus en plus nombreux. Une de ces lois concernait une colonie que la Grande-Bretagne contrôlait depuis peu, la province de Québec. Cette loi agaça au plus haut point les rebelles des Treize-Colonies.

Pour comprendre ce qui les horripile autant, il faut revenir un peu en arrière. Après la défaite française, confirmée par le traité de Paris en 1763, la Grande-Bretagne héritait d'un territoire aux dimensions stupéfiantes. Il fallait donc l'organiser. C'est ce qu'elle fit avec la Proclamation royale la même année. Elle commença par délimiter la Province de Québec et ensuite elle décréta que tout le territoire des Grands Lacs et tout l'ouest des Appalaches jusqu'au Mississippi serait désormais du territoire indien fermé au développement blanc. Nous avons vu que cela avait grandement mécontenté les habitants des Treize Colonies qui voulait coloniser ces immenses territoires. Et voilà que maintenant avec l'Acte de Québec, la Grande-Bretagne redonnait aux Canadiens une bonne partie du territoire que les Treize Colonies convoitaient depuis si longtemps. C'en était trop. L'insulte était majeure. Des représentants de toutes les colonies se réunirent à Philadelphie la même année. Ces représentants commencèrent d'abord par dénoncer violemment cette loi (Acte de Québec) qui avantageait honteusement les Canadiens, ces vaincus de 1760. Du même souffle, ces mêmes représentants décidèrent de faire circuler dans la province de Québec une lettre enjoignant les Canadiens de se joindre à eux pour débarrasser l'Amérique de la présence de cette métropole arrogante qu'était devenue la Grande-Bretagne.

Dans le Québec, cette demande fut accueillie avec indifférence, indifférence explicable par un mélange d'ignorance et de méfiance envers cet ennemi d'hier qui se montrait maintenant un peu trop bien disposé pour que ce ne soit pas un peu louche. Les Canadiens ne se rendirent donc pas au second congrès de Philadelphie. Lors de cette rencontre, on décida d'envahir la province de Québec pour prendre la Grande-Bretagne de vitesse et pour montrer aux Canadiens le sérieux des motivations des Treize-Colonies. On fait le pari que les Canadiens, à la vue de cette démonstration de force, n'auront d'autre choix que de se rallier à la cause de l'indépendance des colonies. Ils envahissent effectivement la province avec deux armées. L’une emprunte la route favorite d’invasion depuis si longtemps, le couloir Hudson-Richelieu, et marche sur Montréal. C’est l’armée de Montgomery. L’autre expédition passe par un chemin un peu plus difficile, la rivière Kennebec-lac Mégantic-Rivière Chaudière pour se diriger vers Québec. C’est l’expédition d’Arnold. Ils espèrent qu’à la vue de cette démonstration de force, les Canadiens se soulèveront spontanément contre la Grande-Bretagne.

Le groupe de Montgomery ne rencontre pas de résistance et entre sans difficulté dans Montréal. Carleton doit s’enfuir à Québec en se questionnant sur la loyauté des Canadiens. Mal à l’aise, pour ne pas dire piteux, Mgr Briand fait lire une lettre dans toutes les paroisses pour inciter les Canadiens à montrer plus de dévouement à l'endroit de la Grande-Bretagne. Montgomery doit se diriger vers Québec pour se joindre au groupe d’Arnold qui, lui, en arrache. Souffrant de froid et de faim, ils sont sauvés de la mort par les Beaucerons. Ils peuvent donc se diriger vers Québec eux aussi. C’est là que la partie va se jouer.

Montgomery et Arnold échouèrent devant Québec. Le premier y perdit même la vie. Un peu désemparées, voyant le peu d’enthousiasme des Canadiens à leur cause et anticipant l’arrivée de renforts britanniques, les troupes américaines affaiblies, par un taux assez élevé de désertion, reprirent le chemin du retour. La vraie partie allait maintenant commencer. La rupture semblait maintenant définitive avec la mère-patrie. La séparation fut consacrée suite à la déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776, œuvre de Thomas Jefferson.

Au départ, cette guerre apparaît complètement inégale. D’un côté, une métropole au sommet de sa puissance, reine des mers, forte d’une éclatante victoire lors de la guerre de sept ans (1756-1763) et, de l’autre, des colonies sans marine, sans véritable armée, en pleine ascension économique, certes, mais passablement divisées sur cette question d’indépendance. Un rapide coup d’œil sur la situation et la résistance semble absolument inutile pour les Treize Colonies et pourtant, pourtant… elles vont réussir ! Comment expliquer pareil revirement ?

Tout d’abord, il y a une raison tactique. En effet, les batailles se dérouleront en Amérique, loin de la Grande-Bretagne. Il y a une grande différence entre se battre chez soi et porter la guerre ailleurs. La Grande-Bretagne devra amener des troupes qui auront à se débrouiller dans un territoire hostile qu’elles ne connaissent pas bien. Voilà le premier élément d’explication.

Il y a aussi une raison idéologique, c’est-à-dire, au niveau des convictions et des raisons d’agir. Beaucoup de ces « Américains» sont convaincus que leur avenir passe par la rupture des liens qui les rattachent à la Grande-Bretagne. Pour eux, il s’agit d’une question de survie, de vie ou de mort. Même s’ils ne sont pas majoritaires au début, ces révolutionnaires vont très bien s’organiser et ils réussiront à convaincre ou à intimider ceux qui ne partagent pas leur avis sur la question. En face d’eux, ces « Américains » trouveront des soldats pour qui une victoire ou une défaite ne changera pas grand chose. Ils sont loin de chez eux et ont une mauvaise cause à défendre. Le moral ne sera pas trop bon. De plus, la Grande-Bretagne engage plusieurs mercenaires (volontaires provenant d’autres pays) pour faire le travail. On peut voir tout de suite que le véritable désir de vaincre sera du côté des insurgés (Treize Colonies).

Mais tout cela aurait sans doute été insuffisant malgré tout. Il y a eu un autre facteur plutôt déterminant qui a joué. La France, encore ulcérée de sa défaite humiliante de 1763, est venu prêter main forte aux Treize-colonies. Elle agit ainsi simplement pour contribuer à affaiblir la Grande-Bretagne et la priver de ses précieuses possessions américaines. L’aide de la France fut assez déterminante dans l’issue de ce conflit. En effet, lors de la dernière bataille à Yorktown, en Virginie, la puissante armée britannique fut défaite par des troupes composées de Français et d’Américains en nombre égal. Cette défaite britannique fut ensuite rendue officielle par le traité de Versailles, signé en 1783, traité qui voit apparaître les États-Unis d'Amérique.

[modifier] Voir aussi

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