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Rome (série télévisée) - Wikipédia

Rome (série télévisée)

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Rome est une série télévisée américano-britannique créée par John Milius, William J. MacDonald et Bruno Heller et diffusée depuis le 28 août 2005 sur HBO et le 2 novembre sur BBC2. En France, la série est diffusée depuis le 29 juin 2006 sur Canal+.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Cette série relate les événements ayant entraîné la chute de la République romaine et la naissance de l'Empire romain.

L'action débute lorsque Jules César revient de Gaule à la fin de son mandat de proconsul, refuse de libérer ses légions selon l'ordre du Sénat, et s'apprête à franchir le Rubicon à la tête de ses légions et à marcher sur Rome. Dès lors, on suit les luttes de pouvoir entre Pompée et César, jusqu'à l’assassinat de ce dernier aux ides de mars en 44 av. J-C.

Les deux personnages principaux de l'histoire, Lucius Vorenus et le légionnaire Titus Pullo, de retour à Rome en ces temps agités, croisent et mêlent sans cesse leur destin avec les grands personnages de la Rome antique : Pompée, César, le jeune Octave - futur empereur Auguste - et sa mère, Atia Julii (Atia Balba Caesonia de son vrai nom), la vénéneuse nièce de César, Cicéron, Marc Antoine, Brutus, Caton le Jeune, Cléopâtre, etc.

Les deux légionnaires, Lucius Vorenus et Titus Pullo ont été cités dans les commentaires sur la Guerre des Gaules par Jules César (cinquième livre : voir chapitre 44).

Au cours d'une entrevue, Bruno Heller a dit qu'il préfèrerait que la deuxième saison se concentre sur la lutte de pouvoir qui a opposé Marc-Antoine et Octave après l'assassinat de César. Cette information n'a été confirmée par aucun communiqué de presse.

[modifier] Distribution

[modifier] Épisodes

[modifier] Première saison (2005)

Voir l’article Rome : saison 1.

 1 (1- 1) : Le Vol de l'aigle (The Stolen Eagle)
 2 (1- 2) : Une république fragile (How Titus Pullo Brought Down the Republic)
 3 (1- 3) : Le Venin de Cerbère (An Owl In a Thornbush)
 4 (1- 4) : Bons augures, mauvais présages (Stealing From Saturn)
 5 (1- 5) : Jeux de dupes (The Ram Has Touched The Wall)
 6 (1- 6) : Octave devient un homme (Egeria)
 7 (1- 7) : Vaincre ou mourir (Pharsalus)
 8 (1- 8) : Un trône pour deux (Caesarion)
 9 (1- 9) : Marchés de dupes (Utica)
10 (1-10) : Le Triomphe de César (Triumph)
11 (1-11) : Espoirs déçus (The Spoils)
12 (1-12) : Les Ides de Mars (Kalends of February)

[modifier] Commentaires

[modifier] L'histoire

De manière générale, même si le fil rouge de la série est la guerre civile entre les factions de Pompée et de César, le fait que l'on suive les deux plébéiens Vorenus et Pullo au lieu du point de vue d'un patricien montre que les créateurs de Rome se sont attachés à montrer l'Histoire sous un angle sensiblement différent, celui du petit peuple romain.

Le générique le montre bien en donnant vie, par le biais de l'infographie, aux graffitis semblables à ceux que les Romains laissèrent sur les murs de Pompéi, car c'est dans les ruelles sombres que se joue parfois l'histoire. C'est d'ailleurs le parti pris des créateurs de la série à savoir que la Rome antique devait être plus proche des rues de Kolkata que des stucs du Forum.

[modifier] La production

Rome est la première série anglophone entièrement tournée dans un pays non-anglophone, l'Italie. C'est en effet dans les décors de Cinecitta qu'ont été constitués les décors, dont la reproduction fidèle du Forum.

Cette série a été lancée sous l'impulsion de la chaîne HBO en association avec la BBC. En effet, HBO, réputée pour ses séries atypiques, ayant rencontré un succès critique comme public, fait face à la concurrence de chaînes qui montent et qui lancent des projets tout aussi audacieux. HBO se lance alors dans une politique de mini-séries (une saison normale d'une série comporte 24 épisodes, ici, il n'y en a qu'une douzaine) à gros budget, aussi soignées que des films, dans le casting comme dans le décor. Rome en est un exemple. De plus, partager la production avec la chaîne britannique BBC permet de mettre un pied en Europe et surtout de partager les coûts et les risques.

Le budget de la série pour la première saison, comprenant douze épisodes, s'élève à 100 millions de dollars, auquel la BBC contribue pour un montant de 15 millions de dollars. Un record pour une série.

Le 13 septembre, HBO a annoncé la production d'une seconde saison pour mars 2006, avec une diffusion vers janvier 2007. Lors d'un entretien, l'un des co-créateurs Bruno Heller a sous-entendu la possibilité d'une troisième saison [1], néanmoins HBO reste évasive à ce sujet, précisant que les coûts de productions d'une telle série sont conséquents, et que le contrat initial entre les trois principaux producteurs ne dépassaient pas les deux premières saisons. Toujours est-il qu'au vu des très bonnes audiences de la série et son succès international, HBO n'écarte pas encore l'éventualité d'une troisième saison [2].

[modifier] La fidélité historique

Bien que Rome soit une série très crédible et fidèle dans sa reconstitution des mœurs romaines et faits historiques, quelques erreurs sont présentes, comme la présence du papier, qui, bien que créé en Chine au IIIe siècle av. J.-C., n'apparaît en Europe que vers le XIe siècle, ou le personnage d'Atia Julii qui est en fait inspiré de Atia Balba Caesonia, nièce de Jules César et mère d'Octave.

Autre déformation : à la lecture de La Guerre des Gaules, de César, il est dit que Titus Pullo et Lucius Vorenus étaient en fait tous deux centurions, et grands rivaux dans leur volonté d'obtenir le grade le plus élevé au terme de chaque année. Toutefois, ils se sauvèrent mutuellement la vie à maintes reprises.

Jules César dit de leurs exploits :

« Il y avait dans cette légion deux centurions d’une grande bravoure, qui approchaient des premiers grades, Titus Pullo et Lucius Vorenus. C’était entre eux une perpétuelle rivalité à qui passerait avant l’autre, et chaque année la question de l’avancement les mettait en violent conflit. Pullo, au moment où l’on se battait avec le plus d’acharnement au rempart, s’écria : « Pourquoi hésiter, Vorenus ? quelle autre occasion attends-tu de prouver ta valeur ? c’est ce jour qui décidera entre nous. » À ces mots, il s’avance hors du retranchement, et choisissant l’endroit le plus dense de la ligne ennemie, il fonce. Vorenus ne reste pas davantage derrière le rempart, mais craignant l’opinion des troupes, il suit de près son rival. Quand il n’est plus qu’à peu de distance de l’ennemi, Pullo jette son javelot et atteint un Gaulois qui s’était détaché du gros de l’ennemi pour courir en avant ; transpercé, mourant, ses compagnons le couvrent de leurs boucliers, cependant que tous à la fois ils lancent leurs traits contre le Romain et l’empêchent d’avancer. Il a son bouclier traversé d’un javelot qui se plante dans le baudrier de l’épée : ce coup déplace le fourreau, et retarde le mouvement de sa main qui cherche à dégainer ; tandis qu’il tâtonne, l’ennemi l’enveloppe. Son rival, Vorenus, accourt à son aide. Aussitôt, toute la multitude des ennemis se tourne contre lui et laisse là Pullo, croyant que le javelot l’a percé de part en part. Vorenus, l’épée au poing, lutte corps à corps, en tue un, écarte un peu les autres ; mais, emporté par son ardeur, il se jette dans un creux, et tombe. C’est à son tour d’être enveloppé ; mais Pullo lui porte secours, et ils rentrent tous deux au camp, sains et saufs, ayant tué beaucoup d’ennemis et s’étant couverts de gloire. La Fortune traita de telle sorte ces rivaux, qu’en dépit de leur inimitié ils se secoururent l’un l’autre et se sauvèrent mutuellement la vie, et qu’il fut impossible de décider à qui revenait le prix de la bravoure. » Jules César, De bello gallico, livre V, § 44

Rien ne prouve que ces deux personnages aient appartenu à la XIIIe Légion, la Xe Légion ayant plus d'importance dans les écrits de César.

Par ailleurs, au contraire de certaines affirmations, ces deux personnages ne sont cités qu'une seule fois dans les VII livres de la Guerre des Gaules.

Enfin, quant au "Vol de l'Aigle", il n'en est fait mention nulle part, mais il est vrai que le Commentaire sur la Guerre des Gaules est avant tout une œuvre de propagande.

Dans le premier épisode, César apprend la mort de sa fille Julia. En réalité, elle disparaît en 54, c'est à dire deux ans plus tôt. Cette "erreur" peut s'expliquer par la nécessité pour les scénaristes d'introduire un motif de rupture entre César et Pompée.

Il régnait une forte endogamie à l'intérieur de ces familles patriciennes, toutes liées entre elles par des liens politico-matrimoniaux. Peu après la disparition de Julia, César, sans doute conscient de la nécessité de renforcer ses liens avec Pompée, tenta une nouvelle manoeuvre qui se solda par un échec.

« Afin de rester le parent et l'ami de Pompée, il lui offrit la main d'Octavie, petite-fille de sa soeur, qui avait été mariée à Gaius Marcellus; et il lui demanda pour lui-même la main de sa fille, destinée à Faustus Sylla. » Suétone, César XXVII, 1

S'il avait réussi son coup, Caton aurait encore eu de quoi écumer devant le Sénat pendant des jours ! Concernant Octavia, elle était mariée à Gaius Claudius Marcellus, un homme qui, loin d'être assassiné sur ordre d'Atia, est devenu consul en -50 ! C'était un pur "pompéien", cousin d'un autre Marcellus, auquel il avait succédé, qui en -51, qui avait illégalement tenté de rappeler César à Rome (une fois privé de son imperium, celui-ci aurait été une proie facile pour ses ennemis qui se seraient pas privés de le poursuivre en justice). Octavia n'était pas la fille d'Atia mais sa belle-fille. Devenue veuve en -40, elle a épousé Marc-Antoine.

« Octavien avait une soeur plus âgée que lui, mais d'une autre mère: elle était née d'Ancharia et lui, plus tard, d'Atia. Il aimait par dessus tout cette soeur qui était devenue un beau brin de femme. Elle avait épousé Gaius Marcellus qui était mort tout récemment et se trouvait donc veuve.  » Plutarque, Marc-Antoine XXXI

De Gaius Marcellus, Octavia avait trois enfants, deux filles et un fils, Marcus. Il n'y a donc jamais eu de "Glabius" dans la vie d'Octavia.

Les âges respectifs des principaux protagonistes ne sont pas respectés : Cicéron et Pompée, nés en 106, sont sensiblement plus âgés que César tandis que Caton d'Utique né en 95, au contraire, loin d'être un vieillard, était de 5 ans son cadet.

Dans le 8ème épisode, nous voyons Cléopâtre fumer de l'opium. C'est quelque peu anachronique. D'autre part, sa titulature, telle qu'elle est à plusieurs reprises énoncée par divers personnages est hautement fantaisiste : rien à voir avec "la sauge et le laurier" ! Au-dessus du cartouche qui porte son nom à Dendérah, on peut lire (entre autres) "Maître(sse) du Double-Pays". Les costumes et les perruques sont également fantaisistes.

La mort de Caton ne fut pas aussi sordide que nous le voyons dans le 9ème épisode, mais elle fut certainement encore plus atroce comme le décrit Plutarque :

« Caton lui dit de fermer la porte et se recoucha comme pour reposer encore le reste de la nuit. Butas une fois sorti, il tira l’épée et se l’enfonça dans la poitrine ; mais, comme il se servit de sa main avec moins de vigueur à cause de son enflure, il ne se tua pas sur le coup. Il avait de la peine à mourir. Il tomba de son lit et fit du bruit en renversant un tableau de figures géométriques placé auprès. Aussi les serviteurs, qui s’en aperçurent, poussèrent-ils de grands cris ; et son fils et ses amis entrèrent tout de suite. En le voyant tout souillé de sang et presque toutes ses entrailles tombées à terre, mais respirant encore et les yeux ouverts, tous furent épouvantés, et le médecin qui survint tentait de remettre en place les entrailles restées indemnes, et de refermer la plaie. Mais lorsque Caton, reprenant ses sens, s’aperçut de cette tentative, il repoussa le médecin, déchira ses entrailles de ses mains, et, rouvrant sa blessure, il mourut. » Plutarque, Vie de Caton le Jeune LXX

12ème et dernier épisode :

Les scénaristes font l'impasse sur tous les événements qui ont précédé les Ides de Mars, culminant dans la scène des Lupercales (provocation des conspirateurs ou tentative de faire couronner César ?) au cours de laquelle César repoussa trois fois la couronne royale que lui présentait Marc Antoine, privilégiant les intrigues privées entre Atia et Servilia. Il est à noter qu'aucun auteur ne fait mention d'une rupture entre César et Servilia, il semble que leurs relations aient été à tout le moins amicales jusqu'à la fin, bien qu'elle fût très liée avec les principaux conspirateurs (Brutus était son fils et Cassius son gendre).

Il n'est pas précisé dans l'intrigue, que, ô ironie du sort, Servilia était la demi-soeur de Caton d'Utique, l'irréductible ennemi de César !

Tous les auteurs classiques ayant décrit l'assassinat de César s'accordent sur un point, cela s'est passé, ô autre ironie du sort ! au pied de la statue de Pompée, en ce "locus sceleratus" qu'Octave fit murer par la suite (en -32). Le Sénat se réunissait en ce temps-là au théâtre de Pompée, l'ancienne Curie ayant brûlé en -52. Il est étonnant que les réalisateurs aient négligé cet élément d'un certain intérêt dramatique, surtout si l'on pense que c'est César lui-même qui fit relever les statues de Pompée.

Un bon point : seul Suétone fait mention de la fameuse phrase "toi aussi mon fils" et encore en précisant qu'il rapporte des on-dit. Tous les auteurs précisent que César eut le réflexe de se couvrir la tête avec un pan de sa toge afin que nul ne le voie mourir.


Contrairement à l'acteur Ciaràn Hinds, qui campe un personnage extrêmement crédible par ailleurs, César souffrait, semble-t-il, de sa calvitie précoce et ramenait ses cheveux vers l'avant pour la dissimuler autant qu'il le pouvait, au point que Cicéron s'en amusait publiquement :

« "...mais quand je regarde ses cheveux si artistement arrangés, quand je le vois se gratter la tête du bout du doigt, je ne puis croire qu’un tel homme puisse concevoir le dessein si noir de renverser la république." » Plutarque, Vie de César IV

Le supposé fils naturel de Pompée, Quintus, dont on est habilement amenés à penser qu'il fut l'instigateur du complot contre César, n'a jamais existé. Pompée a eu de Mucia sa troisième femme (une des maîtresses de César s'il faut en croire Suétone) deux fils : Cnaeus Pompée le Jeune et Sextus. Cnaeus a été tué en Espagne en -45, peu après la bataille de Munda (dont il n'est pas fait mention dans la série) et Sextus a été exécuté sommairement en -35 par un nommé Marcus Titius, légat de Marc Antoine.

Le feuilleton laisse penser que Pompée s'est fait assassiner noblement, d'un coup propre et net; la réalité n'est pas si simple...

« Cependant Magnus, sous les coups sonores frappant son dos et sa poitrine, avait conservé la noble dignité de sa beauté auguste; son visage ne marquait que de l'irritation contre les dieux; les derniers instants n'avaient rien altéré de l'expression ni des traits du héros; c'est le témoignage de ceux qui virent sa tête tranchée. Car le cruel Septimius invente, dans l'accomplissement même du crime, un crime plus grand encore : il arrache le voile qui couvrait la face auguste de Magnus expirant, il saisit la tête qui palpite encore et place en travers sur un banc de rameur le cou qui s'affaisse. Alors il tranche muscles et veines, il brise les vertèbres, longuement; ce n'était pas encore un art de couper une tête d'un coup circulaire de l'épée. Mais dès que la tête tombe séparée du tronc, le satellite du roi de Pharos revendique le droit de la porter de sa main. Romain dégénéré, soldat bon pour les seconds rôles, ton épée sacrilège tranche l'auguste tête d'un Pompée, pour qu'un autre la porte ? Ô destin de la dernière ignominie! Pour qu'un enfant impie reconnaisse Magnus, cette chevelure hérissée, objet de la vénération des rois, ornement d'un front généreux, une main la saisit et, sur une lance de Pharos, tandis que la face vit encore et que des râles agitent la bouche en un dernier murmure, tandis que les yeux encore dévoilés se figent, on plante cette tête qui, commandant la guerre, chassait la paix du monde; c'est elle qui agitait les tribunaux, le Champ de Mars, la tribune; c'est sur ces traits, ô Fortune de Rome, que tu te plaisais à te contempler. Ce n'est même pas assez pour l'infâme tyran d'avoir vu ce spectacle, il veut qu'il reste un témoignage du crime. Alors, par un art maudit, on enlève le pus de la tête, on vide la cervelle, on sèche la peau, et, quand on en a épuisé toute l'humeur corrompue, on y verse un suc qui raffermit la face.  » Lucain, La Pharsale, VIII, vers 663-691

[modifier] Références

[modifier] Liens externes

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