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Pompier en France - Wikipédia

Pompier en France

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Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, parade du 14 juillet
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Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, parade du 14 juillet

En France, plusieurs organisations portent le nom de pompiers. Ce sont :

D'autres pompiers ne portent pas officiellement ce titre :


Cet article ne traite que des pompiers qui ont un rôle de service public, on retiendra donc :

  • les sapeurs-pompiers (volontaires, professionnels, militaires);
  • les marins-pompiers de Marseille ;
  • les membres des UIISC.

Le terme « sapeur » vient du fait que le premier corps créé par Napoléon Ier est un corps militaire du génie. En France (et dans d'autres pays francophones comme la Suisse), le mot sapeur-pompier est souvent utilisé pour englober tous les acteurs de la sécurité au service de la population.


Sommaire

[modifier] Statut des sapeurs-pompiers

Il y a en France trois statuts de sapeurs-pompiers relevant du service public : les sapeurs-pompiers volontaires, les sapeurs-pompiers professionnels et les sapeurs-pompiers militaires. À l'exception des membres de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille (BMPM) et des Unités d'Instruction et d'Intervention de la Sécurité Civile (UIISC), les sapeurs-pompiers sont civils (professionnels ou volontaires), et dépendent administrativement du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du département.

Les sapeurs-pompiers volontaires (SPV) sont des hommes et des femmes, citoyens ordinaires qui, en parallèle de leur profession ou de leurs études, tout en tenant compte de leur vie familiale, ont choisi de conserver une disponibilité suffisante pour répondre immédiatement à toute alarme émise par le centre de secours dont ils dépendent. Ils suivent régulièrement des formations et peuvent assurer tous les types de missions incombant aux services d'incendie et de secours. 54% des volontaires ont moins de 35 ans. Ils perçoivent une indemnité sous forme de vacations horaires ainsi qu'une "prestation de retraite" lorsqu'ils ont accompli au moins 20 ans de service.

Les sapeurs-pompiers professionnels (SPP), fonctionnaires des collectivités territoriales, sont affectés principalement dans les grandes agglomérations ou dans les centres de secours fortement sollicités. De plus, ils assurent l'ossature des services départementaux d'incendie et de secours. Le recrutement se fait par concours, organisés au niveau départemental par les SDIS pour les sapeurs 2e classe et au niveau national par la DDSC pour les lieutenants. Les candidats sont inscrits sur une liste d'aptitude nationale valable trois ans, ils doivent ensuite postuler dans les collectivités territoriales de leur choix. Ils reçoivent une formation initiale puis une formation continue tout au long de leur carrière.

Dans les villes d'une certaine importance, les corps sont en général mixtes volontaires/professionnels, avec une présence permanente de professionnels renforcés par des volontaires qui effectuent des gardes les soirs et week-end ou sont appelés en renfort pour les interventions lourdes. Certaines grandes villes ont opté pour des corps 100 % professionnels (aucun volontaire). Dans les communes rurales à faible densité de population, les corps sont souvent composés à 100 % de volontaires.

Casque des pompiers de Paris (années 1940)
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Casque des pompiers de Paris (années 1940)

À Paris et à Marseille, les pompiers sont militaires. Il s'agit de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP, près de 7 000 personnes) et du Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM, plus de 2 000 personnes). Les sapeurs-pompiers et marins-pompiers sont des militaires (dépendant du ministère de la Défense) mis à disposition du préfet (ministère de l'Intérieur). Les sapeurs-pompiers de Paris (75) défendent Paris et la petite couronne : Hauts-de-Seine (92), Val-de-Marne (94) et Seine-Saint-Denis (93).
Les marins-pompiers de Marseille défendent la ville de Marseille, l'aéroport Marseille-Provence et la zone industrielle de l'étang de Berre (Fos, Lavera, Port de Bouc), le reste du département étant à la charge des sapeurs-pompiers civils du SDIS-13 (Bouches-du-Rhône).

Le génie de l'armée de terre dispose également des Unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC), qui sont des unités de renfort en cas de catastrophe en France ou à l'étranger (par exemple, tremblement de terre, incendie de forêt en été, marée noire). Ils ont une formation et un uniforme similaires à ceux des sapeurs-pompiers.

L'armée de l'air dispose sur ses bases aériennes de pompiers spécialisés dans les feux d'aéronefs.

La loi n°2000-242 du 29 mars 2000 [1], réformant une partie du service national, a également introduit la possibilité d'effectuer un volontariat civil de six à vingt-quatre mois dans une collectivité territoriale (art. 3), et notamment « dans le domaine de la prévention, de la sécurité et de la défense civiles aux missions de protection des personnes, des biens et de l'environnement » (art. 4). Il s'agit alors d'une activité à plein temps (art. 10) et le volontaire civil est payé avec une indemnité réduite par rapport au salaire du poste (art. 12). Il y a environ 300 sapeur-pompiers volontaires civils.

La profession a été classée « métier à caractère dangereux » par l'article 67 de la loi 2004-811 de modernisation de la sécurité civile (13 août 2004). La seule conséquence concrète de cette classification est… une augmentation des assurances privées (assurance du logement, assurance-décès des emprunts…) pour les sapeurs-pompiers.

[modifier] Les missions des Sapeurs-Pompiers

Le détail des missions, les statistiques des interventions... 3 612 340 interventions ont été réalisées en 2002 par les sapeurs-pompiers civils, soit 9 900 interventions par jour, une intervention de sapeurs-pompiers toutes les 8,7 secondes. Le nombre d'interventions a été multiplié par 20 au cours des 30 dernières années.

[modifier] Missions

"Les services d'incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent avec les autres services et professionnels concernés à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l'évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu'aux secours d'urgence. " Article 2 de la loi du 3 mai 1996 relative aux services d'incendie et de secours.

Les sapeurs-pompiers sont devenus des techniciens du risque au premier rang de la protection des personnes, des biens et de l'environnement. Cette notion de protection est très vaste, elle comprend aussi bien les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes et leur évacuation vers les hôpitaux que la préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de secours, la prévention, la lutte contre les incendies, ainsi que la prévention et l'évaluation des risques en matière de sécurité civile.

[modifier] Le secours à victimes

Il s'agit d'accidents domestiques (chutes, brûlures, intoxications, asphyxies, électrocutions...), de malaise ou de blessé sur la voie publique ou dans les lieux publics, de noyade... qui représentent 59% des interventions.

[modifier] Les incendies

Feu d'habitation, feu industriel, feux de forêt... ne représentent que 10% de toutes les interventions, mais ils nécessitent toujours l'engagement de moyens importants.

[modifier] Les accidents de la circulation

Les sapeurs-pompiers effectuent 10% d'interventions liées aux accidents de la circulation (routier, ferroviaire, aérien, navigation). Ils sont équipés pour toute sorte d'accidents, de la voiture au poids lourd. Ils interviennent pour découper ou écarter les tôles des engins accidentés (désincarcération) afin de faire sortir les victimes, mais aussi pour leur apporter un secours médicalisé.

[modifier] Les autres sorties

La lutte contre les pollutions ou les accidents à caractère chimique ou radioactif, la prévention , sans oublier les sorties diverses (inondations, effondrements, sauvetage d'animaux, fuite de gaz...)  : 21%

[modifier] Véhicules et équipement

[modifier] Les tenues

Casque F1
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Casque F1
Tenue Kermel®
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Tenue Kermel®

La tenue de base (pour toute intervention) se compose d'un pantalon et d'une veste en tissu ignifugé bleu, bottes à lacets et fermeture glissière (rangers) — . Le pantalon comporte un liseré rouge (passepoil), la légion d'honneur ayant été attribuée aux corps de sapeurs-pompiers, et une bande grise rétro-réfléchissante de 2,5 cm de haut autour des jambes. La veste comporte une bande grise rétro-réfléchissante de 2,5 cm de haut autour de la poitrine. Cette tenue est parfois appelée « Kermel® », du nom de la fibre non-feu, qui compose le vêtement.

Pour le secours à victime, la tenue n'a pas besoin d'être ignifugée, le sapeur-pompier peut donc être en veste ou pull (toujours des manches longues pour la sécurité) bleu avec une bande rouge sur la poitrine sur laquelle est brodé « sapeurs-pompiers », « sapeurs-pompiers de Paris », ou « marins-pompiers », en blanc. Il peut mettre une parka pour se protéger des intempéries.

Pour l'incendie en milieu urbain, la tenue de base se complète d'un sur-pantalon ignifugé, d'une cagoule ignifugée, d'une veste en cuir ou en tissu ignifugé, d'un ceinturon permettant de porter son matériel personnel (gants, lampe, clef tricoise), et du casque F1 (le fameux casque argenté). Le surpantalon est relativement récent, et permet d'avoir une couche d'air isolante entre les deux pantalons, qui protège de la chaleur.

Pour les feux de forêts, la tenue de base se complète du casque F2 (plus léger), ceinturon et cagoule.

Les parkas et veste F1 (cuir ou tissu ignifugé) comportent en bas une bande rétro-réfléchissante dont la couleur indique le grade : rouge pour un homme du rang, jaune pour un sous-officier (chef d'agrès), blanche pour un officier. Cette couleur est rappelée sur le casque F1. Le casque F2 est rouge pour les sapeurs, blanc pour les sous-officiers et officiers.

La tenue s'adapte en fonction des missions spécifiques (scaphandre pour les risques NBC, combinaison rouge déperlante pour les Grimp...)

[modifier] Camions d'incendie

  • Fourgons d'incendie (FPT ou FPTL pour FPT léger et aussi les FPTGP pour grande puissance)
  • Échelle pivotante automatique ou échelle pivotante semi-automatique (EPA ou EPSA) : grande échelle.
  • Camion citerne feu de forêt (CCF) : véhicule 4X4 d' intervention sur feux de forêt ou broussailles, décliné en plusieurs catégories en fonction de sa capacité en eau (2000l, 4000l, 6000l.).
  • Dévidoir automobile (DA) : Fourgon contenant une grande capacité de tuyaux (jusque 2000m en diamètre 110) prévu pour alimenter les engins incendie éloignés de points d'eau.
  • Motopompe remorquable (MPR) : pompe sur remorque, sert à l'alimentation des engins.
  • Camion-Dévidoir Hors-Route (CDHR) ; camion transportant une réserve de tuyaux (1500 à 2000 mètres) pour les zones reculées (rurales) ne disposant pas de point-d'eau assez proche.

[modifier] Secours à personne

  • à Paris : premiers secours relevage (PSR, équivalent des VSAB, remplacé maintenant par des VSAV), premiers secours évacuation (PSE, mixte secours à personne/incendie), Camionnette de désincarcération et d'éclairage (CDE, équivalent des VSR).

[modifier] Risques spécifiques

  • Cellule mobile d'intervention sur les risques chimiques (CMIC) ;
  • Cellule mobile d'intervention sur les risques radiologiques (CMIR) ;
  • véhicules de plongeurs;
  • Équipe Cynotechnique (recherche en décombres et quête).

[modifier] Divers

Bateau des sapeurs-pompiers amarré sur un quai de la Loire à Nantes
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Bateau des sapeurs-pompiers amarré sur un quai de la Loire à Nantes
  • Véhicule de liaison tous terrains (VLTT) : voiture 4×4 pour la reconnaissance et les missions dans les endroits difficiles d'accès ;
  • Véhicule toutes utilités (VTU) ou véhicule toutes interventions (VTI) : épuisement des caves inondées, ascenseurs bloqués, interventions diverses ; c'est un peu le véhicule « chat dans les arbres » (-: mais dans certaines communes, un certain nombre d'interventions sont délégués à des entreprises privées : nids de guêpes et d'abeilles, ascenseurs bloqués lorsqu'il n'y a pas de risque...

Une petite particularité des véhicules des sapeurs-pompiers parisiens : comme ils sont militaires, leurs véhicules sont libérés des obligations d'immatriculation qui touchent normalement tout ce qui a accès aux routes françaises. Leurs plaques ne portent qu'une identification interne au corps (type du véhicule et numéro de ce véhicule ex VDE 5 ou PSR 10..). Les Marins-Pompiers de Marseille, par contre sont immatriculés normalement, avec des plaques des Bouches-du-Rhône.

[modifier] Formation initiale et continue

La formation des sapeurs-pompiers comporte une partie incendie et une partie secourisme. Le minimum en secourisme est la détention du certificat de formation aux activités des premiers secours en équipe (CFAPSE), qui leur permet d'intégrer les équipages des véhicules de secours à victime (VSAV). La détention du certificat de formation aux activités des premiers secours routiers (CFAPSR) leur permet d'intégrer les équipages des véhicules de secours routier (VSR), et est également obligatoire pour le chef d'agrès VSAV.

La formation initiale des volontaires (FI, ou FIV) comprend les unités de valeur (UV) suivantes :

  • un module cadre administratif et juridique : unité de valeur CAD et REP ;
  • un module protection des biens et de l'environnement : unité de valeur DIV ;
  • un module incendie : unités de valeur GOC (gestion opérationnelle et commandement), INC et TOP (techniques opérationnelles)
  • un module secours à personne en équipe : unité de valeur SAP (secours à personne, en fait le CFAPSE).

Le module sur l'appareil respiratoire isolant (ARI) et le lot de sécurité et de protection contre les chutes (LSPCC) est optionnel pour les petits centre ruraux où les risques sont faibles ; elle est par contre intégrée à la FI pour les centres plus importants. Selon les risques locaux, la FI peut intégrer les premiers secours routiers (CFAPSR) et la lutte contre les feux de forêt (FDF1).

La formation de base des professionnels s'appelle Formation Initiale d'Application (FIA), et elle comprend obligatoirement tous les modules évoqués ci-dessus.

Lorsque le sapeur-pompier accède à une nouvelle fonction (par exemple lorsqu'il monte en grade), il doit suivre une formation d'adaptation à l'emploi (FAE), qui comprend plusieurs unités de valeur (UV) : FOR (formateur, dont le monitorat de premiers secours), SAP (secours à personne), IGH (législation sur les immeubles de grande hauteur), ERP (législation sur les établissements recevant du public), COD (conduite des engins, nécessitant le permis poids-lourds comme prérequis), COM (communication, gestion d'équipe), GOC (gestion opérationnelle et commandement, TOP (techniques opérationnelles)…

Il existe des stages de spécialisation et des formation d'adaptation aux risques locaux (FARL) comme par exemple les stages de feux de forêt (FDF).

Par ailleurs, il est soumis à une formation continue (FMA, formation de maintien des acquis), qui comprend la formation continue obligatoire pour les diplômes de secourisme (CFAPSE, CFAPSR, monitorat). Les casernes organisent des manœuvres régulières pour les volontaires et les professionnels.

Lors de sa première admission en tant que professionnel ou volontaire, le sapeur-pompier se voit remettre un carnet de suivi de formation (voir la note d'information n° 97-925 du 22 octobre 1997) où seront inscrites toutes ses qualifications, unités de valeur, diplômes et formations continues, ce qui facilitera un éventuel changement de corps (mutation, passage volontaire-professionnel).

[modifier] Référentiels de formation

Pour l'incendie, le référentiel de formation est le Réglement d'instruction et de manœuvre des sapeurs-pompiers communaux (RIM), qui a connu quatre éditions (1953, 1956, 1969 et 1978). Il est toujours en service sauf pour les gnr ari lds et manœuvre en binome (GNR), , ' et Explosion de fumées — embrasement généralisé éclair. Le premier fût le GNR Équipes en binômes, qui établis en 1999 le passage des manœuvres à trois aux manœuvres à deux ; ce fonctionnement étant maintenant pleinement intégré, le contenu de ce guide a été placé dans le GNR Établissements de lances.

Des scénarii pédagogiques ont été établis et publiés pour définir les diverses formations. Les scénarii pédagogiques décrivent le programme, le volume horaire, la qualificaiton des intervenants…

[modifier] Spécialités

Les services départementaux disposent d'un Groupement de recherche et d'intervention en milieux périlleux (Grimp, à Paris : Grep, Groupement de recherche et d'exploration profonde) chargé des interventions en grande hauteur ou en grande profondeur. La spécialité porte le nom d'IMP (intervention en milieu périlleux).

Ils disposent également d'un groupement de sauvetage-déblaiement (SD) pour l'intervention dans les bâtiments effondrés (explosions, tremblements de terre, glissements de terrain). Ce groupement a pour rôle de rechercher les victimes, avec des chiens et des géostéréophones (auscultation des ruines à la recherche des bruits émis par les survivants), d'accéder aux victimes, permettant ainsi de leur procurer les premiers soins, et de les dégager pour pouvoir les évacuer.

Autres spécialités :

  • secours en montagne (SMO)
  • secours en canyon (CAN)
  • sauvetage aquatique (SAV) dans la bande des 300 m du littoral : nageur-sauveteur côtier, chef de bord côtier, conseiller technique sauvetage aquatique
  • sauvetage subaquatique : scaphandrier autonome léger (SAL), chef d'unité SAL, conseiller technique SAL
  • cynotechnie (CYN) : utilisation des chiens pour la recherche de personnes ensevelies
  • risques radiologiques (RAD)
  • risques chimiques (RCH)

[modifier] Formation d'officiers

Le Centre national d'instruction de la protection contre l'incendie (CNIPCI) fut créé le 4 novembre 1946 par Jean Biondi. Ce centre devint l'Institut national d'études de la sécurité civile (INESC), puis l'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) le 1er août 2004 (décret 2004-502 du 7 juin 2004).

La majeure partie de l'enseignement se fait à Nainville-les-Roches (Essonne, 91), siège historique de l'école ; elle va être progressivement transférée aux Milles à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône, 13), la fin du déménagement étant prévu en 2008. Le plateau technique sera à Vitrolles (Bouches-du-Rhône).

[modifier] Folklore et jargon

  • Agrès : véhicule d'intervention automobile comportant un équipage et un équipement matériel.
  • Casque  : un pompier ne doit pas manger ni fumer en portant son casque. il ne doit pas non plus le poser à l'envers ou sur un lit par respect aux morts au feu.
  • Décaler : « partir en intervention ». À l'époque des premiers véhicules à moteur, plutôt que de démarrer les moteurs à la manivelle, les engins étaient garés en marche arrière sur une rampe et maintenus en place par une cale ; il suffisait alors d'enlever la cale — de « décaler » — pour que l'engin descende la rampe, l'élan permettait de démarrer le moteur.
  • Delta : delta-charlie-delta est l'épellation radio de DCD, qui signifie phonétiquement « décédé » ; par pudeur, le terme « delta » remplaçait souvent le mot « mort » ;
    les procédures radio ayant changées, les quatre premières lettres de l'alphabet radio sont utilisées pour indiquer la gravité, « sierra golf » signifiant alors sans gravité, « golf » grave, « tango golf » très grave et « delta charlie delta » décédé.
  • Foxtrot et mike : ces termes désignent respectivement les lettres « F » et « M » en alphabet radio ; dans les messages radio, ils désignent respectivement une victime féminine ou masculine.
  • GCRQFP : « gros camions rouges qui font pimpon », désigne les véhicules de sapeurs-pompiers, par autodérision, et en référence à la fascination qu'exercent ces engins. On peut citer aussi PVRDC « petite voiture rouge du chef ».
  • Pantalon : lorsqu'ils sont de garde la nuit, les sapeurs-pompiers défont leur pantalon et le baissent avant d'enlever les bottes. Ainsi, les bottes restent dans les jambes du pantalon, s'ils doivent décaler, il suffit de mettre les bottes et ensuite de remonter le pantalon. (Les élastiques de bas de pantalon doivent toujours être par-dessus les bottes, afin que les matières enflammées ne puissent pas rentrer dedans).
  • Pompier de Sainte-Barbe : sapeur-pompier volontaire peu motivé et participant peu aux interventions : la Sainte-Barbe (4 décembre) est la fête des sapeurs-pompiers (sainte Barbe étant leur patronne), un pompier de Sainte-Barbe est un volontaire qui ne fait partie du corps que pour profiter du banquet de la Sainte-Barbe (en général offert par le maire) et pour parader.
  • indicatifs radio de fonction : les maillons de la chaîne de commandement disposent d'un indicatif radio dit « de fonction » (on y ajoute le numéro de département ou le nom de la ville) :
    • Aramis : préfet
    • Dragon : hélicoptère de la Sécurité civile
    • Gareth : commandement de groupement
    • Hippocrate : médecin
    • Lancelot : directeur départemental des services d'incendie et de secours
    • Merlin01 + nom de la ville : chef du centre de secours qui défend la commune au premier appel
    • Merlin02 + nom de la ville : Adjoint au chef du centre de secours qui défend la commune au premier appel

[modifier] Organisation administrative

Les sapeurs-pompiers dépendent de la Direction de la défense et de la sécurité civiles (DDSC) du ministère de l'Intérieur. Au niveau départemental, ils sont sous la responsabilité du préfet de département (du préfet de police pour Paris et la petite couronne). Ils sont employés et sont gérés par le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) qui est un établissement public autonome, géré par un conseil d'administration (Casdis) composé d'élus. Les Sdis sont commandés par des colonels des sapeurs-pompiers.

La lutte contre les calamités sur une commune sont du ressort du maire ; initialement, les sapeurs-pompiers étaient communaux, la loi de finance de 1898 prévoyait pour la première fois une subvention de l'État aux communes pour organiser cette lutte contre l'incendie, et celle-ci devient un poste de dépense obligatoire en 1913. Un changement de fond a eu lieu à la fin des années 1990 – début des années 2000 avec la départementalisation : les sapeurs-pompiers sont désormais rattachés au département via le Sdis, et les municipalités financent le sdis de manière obligatoire. Cette départementalisation s'est accompagnée d'une « rationalisation » des moyens, c'est-à-dire du regroupement des petits centres de première intervention (CPI) et donc de la disparition de certains de ces centres, ce qui a provoqué un grand mécontentement tant du côté des sapeurs-pompiers, qui perdaient le contact avec la commune, que des élus et des citoyens, qui voyaient disparaître le CPI de proximité.

La dotation des casernes en personnel et en matériel est décrit dans le schéma départemental d'analyse et de couverture des risques (SDACR).

Voir aussi l'article Police municipale.

[modifier] Les grades

Les sapeurs-pompiers civils, bien qu'ils n'appartiennent pas à l'armée, ont des grades et des insignes de grade semblables à ceux de l'armée de terre. Les grades correspondent à des fonctions :

Hommes de rang

  • sapeur 2e classe
  • sapeur 1re classe
  • caporal
  • caporal chef

Sous-officiers

  • sergent
  • sergent-chef
  • adjudant
  • adjudant-chef

Officiers

  • major. Si, dans les Armées, major est un corps à part, ni sous-officier, ni officier, il s'agit ici du premier grade d'officier. Concrètement, les pompiers de ce grade deviennent des agents de la fonction publique de catégorie B. Ce grade, crée en 2001, a la même vocation que son équivalent militaire crée en 1972 : "couronner" les adjudants-chefs (ou maîtres-principaux) émérites.
  • lieutenant
  • capitaine
  • commandant
  • lieutenant-colonel
  • colonel

Au niveau statutaire, on doit noter que caporal-chef, sergent-chef, et adjudant-chef ne sont pas des grades mais des distinctions accordées après 3 ans dans le grade inférieur. Il en va de même pour le sapeur de 1re classe, qui signifie que le titulaire détient la "trilogie" de diplômes FI/CFAPSE/CFAPSR et plus d'un an de services.

Les membres du Service de Santé et de Secours Médical ont droit à une équivalence

  • Les Infirmiers Sapeurs Pompiers ont un grade de Lieutenant dès leur incorporation
  • Les médecins Sapeurs Pompiers ont un grade de Capitaine dès leur incorporation

Les pompiers militaires ont les grades et appellations de leur corps d'armée: par exemple ceux du Génie pour les sapeurs-pompiers de Paris et de la Marine pour Marseille.

[modifier] Emplois

  • Équipier : sapeur-pompier constituant l'élément de base d'une équipe.
  • Chef d'équipe : sapeur-pompier responsable de l'engagement opérationnel et de la sécurité d'une équipe.
  • Chef d'agrès : sapeur-pompier, au minimum du grade de caporal, responsable de l'engagement opérationnel et de la sécurité des moyens en personnel et en matériel d'un véhicule.
  • Chef de groupe : sapeur-pompier, au minimum du grade d'adjudant, responsable de l'engagement opérationnel d'un groupe d'agrès chargés d'effectuer une action opérationnelle.
  • Chef de colonne : officier responsable d'une colonne constituée de deux à quatre groupes permettant de répondre à une mission donnée.
  • Chef de site : officier responsable de plusieurs colonnes engagées au sein d'un dispositif opérationnel dans une zone géographique précise.
  • Chef de garde : sapeur-pompier, au minimum du grade de major, responsable de la gestion opérationnelle et administrative de l'effectif de garde.
  • Chef de centre : sapeur-pompier, au minimum du grade de major, ayant la responsabilité d'un centre de secours et placé sous l'autorité du chef de corps ou du directeur départemental des services d'incendie et de secours.
  • Chef de groupement : officier responsable d'un groupement territorial, subdivision géographique d'un département selon les contraintes opérationnelles recensées, ou d'un groupement de services au sein d'un service départemental d'incendie et de secours.

(Arrêté du 18 octobre 2001.)

[modifier] Les casernes

On distingue trois types de caserne, selon le nombre d'interventions effectuées à l'année et l'équipement :

  • les centres de première intervention (CPI) : ce sont les centres les plus petits, ils doivent pouvoir assurer au moins un départ, soit pour incendie, soit pour un secours à personne, soit pour une intervention diverse ;
  • les centres de secours (CS) : ils doivent pouvoir assurer simultanément au moins un départ en intervention pour une mission de lutte contre l'incendie ou un départ en intervention pour une mission de secours d'urgence aux personnes, et un autre départ en intervention. Ces casernes se situent souvent dans une ville moyenne avec une seule ambulance et une équipe de garde présente le jour, mais fonctionnant la nuit par appels sélectifs (bipeurs);
  • les centres de secours principaux(CSP) : ils doivent pouvoir assurer simultanément au moins un départ en intervention pour une mission de lutte contre l'incendie, deux départs en intervention pour une mission de secours d'urgence aux personnes et un autre départ en intervention ; ils sont en général situés dans les grandes villes.

Un centre couvre une zone géographique déterminée. Si un centre ne peut pas assurer toutes les missions à un moment donné (par exemple survenue simultanée de plusieurs accidents ou sinistres), c'est la caserne la plus proche qui assure les interventions en surnombre (on parle de départ en second appel). Les CSP hébergent des Sapeurs Pompiers 24H/24 qui doivent pouvoir partir pour un secours à personne en moins de deux minutes.

Dans les CS ou CSP lorsqu'il y a une garde, il y a une personne, appelée le stationnaire, chargée de recueillir les appels directs au standard (appels personnels, ou personne composant le numéro de la caserne au lieu du 18), et d'assurer la liaison radio avec les véhicules partis en intervention.

[modifier] Les centres opérationnels

Le Centre de traitement de l'alerte (CTA) est chargé de la réception des appels au 18 (et parfois au 112) et donne l'ordre de départ ; le CTA prévient la caserne et l'équipage du véhicule qui doit partir et suit le déroulement de la mission, en collaboration avec le Samu pour la partie médicale. À Paris, le centre de régulation s'appelle COT (centre des opérations de transmission).

Lors d'une opération, le commandement est fait sur le terrain (par l'officier ou le sous-officier). Cependant, il y a des centres de coordination opérationnels, qui permettent de savoir quelle équipe est engagée à quel endroit, et de gérer les demandes de renfort. Au niveau départemental, cela est assuré par le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis).

Lorsqu'une situation dépasse un département, la coordination est prise en charge par le Centre opérationnel de zone (Coz, anciennement Circosc, Centre inter-régional de coordination de la sécurité civile). Il existe un Coz par zone de défense (la France métropolitaine est divisée en neuf zones de défense). Il y a également un centre national, le Centre opérationnel de gestion interministériel des crises (Cogic).

[modifier] Le service de santé

Le SSSM est le Service de santé et de soins médicaux. Regroupe les médecins, les pharmaciens, les vétérinaires et infirmiers sapeurs-pompiers (ISP). Ses rôles sont :

  • suivi médical des sapeurs-pompiers (visite médicale d'aptitude, médecine du travail) ;
  • paramédicalisation des secours : les infirmiers sapeurs-pompiers sont autorisés à appliquer des protocoles d'urgence rédigés par le médecin-chef du sdis ;
  • médicalisation ; dans les zones où les délais d'intervention du samu sont trop importants, la médicalisation est fréquemment effectuée par un médecin sapeur-pompier (souvent un médecin généraliste sapeur-pompier volontaire).

[modifier] Accidents de service

On dénombre environ 8 900 accidents par an pour les sapeurs-pompiers professionnels, et ils causent 500 000 jours d'arrêts de travail. Au niveau national, le Bureau de prévention d'accidents et d'enquête (BPAE) est chargé de d'enquêter sur les accidents afin de faire évoluer la formation, le matériel… Au niveau départemental, le Sdis dispose d'un comité d'hygiène et de sécurité (CHS).

Une des premières causes d'accident de service est, comme pour toutes les professions, la circulation routière. Cela comprend :

  • les accidents des volontaires « bipés » se rendant à la caserne ;
  • les accidents de circulation en se rendant en intervention ou sur le trajet du retour ;
  • les accidents causés par d'autres véhicules sur les lieux de l'intervention.

Les sapeurs-pompiers en intervention sont dispensés, par le Code de la route, du port de la ceinture, des limitations de vitesse et des règles de priorité. Toutefois, cette situation a créé un sentiment d'impunité et un certain « machisme » accidentogènes. On assiste, dans les années 2000, à une prise de conscience de la part de la hiérarchie comme des exécutants ; ainsi, le port de la ceinture commence à se généraliser lorsque c'est possible (cela exclue les pompiers s'équipant dans le fourgon d'incendie sur le trajet lors d'un départ pour feu), et de nombreux pompiers recommandent une conduite certes rapide en partant sur l'intervention, mais néanmoins prudente (notamment franchissement des intersections au ralenti). Les trajets de retour et les évacuations sanitaires, quant à eux, devraient se faire de manière systématique en respectant scrupuleusement les règles de conduite normales.

L'autre grande source d'accident sont les interventions sur incendie :

  • accident thermique, notamment sur un feu d'intérieur ;
  • chute ou effondrement dans un bâtiment ;
  • véhicule cerné par les flammes sur les feux de forêt.

Parmi les nombreux accidents de 2005 se trouve la première femme morte au feu (feu de grange du 25 août à Sandaucourt, Vosges).

Le caractère dangereux de la profession a été reconnu en 2004 par la loi dite « de modernisation de la sécurité civile », cf. supra.


Documents

[modifier] Textes législatifs

  • code général des collectivités territoriales, notamment les articles R.1424-1 à R.1424-55 concernant l'organisation des sapeurs-pompiers et des Services départementaux d'incendie et de secours (sdis)
  • le code de la route, Chapitre II du Titre 3 du Livre IV de la Partie réglementaire, intitulé « Véhicules d'intérêt général »
  • loi n°87-565 du 22 juillet 1987 sur l'organisation de la sécurité civile et la prévention des risques (abrogée par la loi n°2004-811 du 13 août 2004)
  • décret n°87-965 du 30 novembre 1987 du 30 novembre 1987 relatif à l'agrément des transports sanitaires terrestres
  • décret n°90-851 du 25 septembre 1990 portant statut particulier du cadre d'emplois des sapeurs-pompiers professionnels non officiers
  • loi n°92-125 du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République
  • loi n°96-369 du 3 mai 1996 relative aux services départementaux d’incendie et de secours (JO du 4 mai 1996)(intégrée au code général des collectivités territoriales) : départementalisation
  • loi n°96-370 du 3 mai 1996 relative au développement du volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers
  • décret n°2001-680 du 30 juillet 2001 modifiant le décret n°90-851 du 25 septembre 1990 portant statut particulier du cadre d'emplois des sapeurs-pompiers professionnels non officiers
  • annexe du décret du 6 mai 2000 sur l'habillement
  • arrêté du 18 octobre 2001 relatif à la formation des sapeurs-pompiers professionnels (NOR : INTE0100621A), JO du 24 novembre 2001 [3]
  • loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile.

[modifier] Liens externes

Présentation officielles
Organismes non-étatiques
Sites d'information

[modifier] Bibliographie

  • Tous pompiers : Portraits de sapeurs-pompiers volontaires (textes de Hugues Demeude, photographies de Patrick Forget, Stéphane Gautier et Pascal Rossignol). Paris : Les Éditions des pompiers de France, 2005. 127 pages.
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