Grades de l'armée française
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Vous avez de Cet article présente les grades militaires dans l'armée française.
Les grades des armées de l'air, de terre, de mer, ainsi que de la gendarmerie et des services communs sont identiques d'un point de vue statutaire et protocolaire, car définis par le statut général des militaires français. Seuls les appellations et les insignes diffèrent suivant les armées et parfois les armes.
Les pompiers civils (volontaires et professionnels), bien que n'appartenant pas à l'armée, ont des grades et des insignes de grade semblables à ceux de l'armée de terre (fixés par un arrêté du 6 mai 2000).
[modifier] Armée de terre
- Maréchal de France : il s'agit d'une dignité dans l'État, et non d'un grade. On l'appelle monsieur le maréchal et jamais mon maréchal. Il n'existe pas de maréchal de France à l'heure actuelle (2006). L'octroi de cette dignité nécessite une loi votée par le Parlement. Bien qu'aucun texte n'impose de condition, la coutume veut que l'on n'obtienne ce titre qu'après avoir commandé une armée victorieuse dans une guerre « conventionnelle ». Selon la loi de 1972, cette dignité peut toujours être conférée, même à titre posthume. Ce fut par exemple le cas pour le Général Leclerc, Philippe de Hauteclocque.
[modifier] Officiers
Il existe un corps d'officiers des armes, un corps des experts (rattaché au corps dit du cadre spécial) et un corps des officiers du corps technique et administratif (CTA), qui ont les mêmes appellations. Lorsque l'officier est un homme, on utilise mon (qui n'est pas l'abréviation de monsieur mais une appellation réglementaire) devant son grade lorsqu'on s'adresse à lui, et madame le/la ou simplement le grade quand c'est une femme. Dans la majorité des cas, un général n'est pas retraité, il est versé dans le cadre de réserve. On dit alors qu'il est en 2e section. À ce titre, il continue à percevoir un traitement d'active et peut se voir confier des missions (représentation, expertise, etc.).
[modifier] Officiers généraux
- Général commandant la place de Paris : Officiellement il ne s'agit pas d'un grade, mais d'une dignité dans l'État.
- Général d'armée : il commande habituellement une armée . Officiellement, il ne s'agit pas d'un grade, mais d'un « rang et appellation » pris par certains généraux de division.
- Général de corps d'armée : commande habituellement un corps d'armée. Officiellement, il ne s'agit pas d'un grade, mais d'un « rang et appellation » pris par certains généraux de division.
- Général de division : commande habituellement une division militaire.
- Général de brigade : commande habituellement une brigade.
Le nom général vient de capitaine général, c'est-à-dire le capitaine qui commande toute l'armée. La différenciation armes à pied/armes à cheval n'a pas lieu chez les généraux qui sont tous considérés comme interarmes (aptes à commander tout type de formation). Les généraux ont une vocation de commandement inter-armes, aussi leur fourreaux sont-ils exempts de tout insigne d'arme (infanterie, ABC, TDM, artillerie...).
[modifier] Officiers supérieurs
- Colonel : commande habituellement un régiment, aussi appelé chef de brigade sous la Révolution. L'appellation est mon colonel.
colonel des armes à pied
colonel des armes montées
- Lieutenant-colonel : mêmes commandements qu'un colonel, aussi appelé major sous l'Empire. L'appellation pour un lieutenant-colonel est mon colonel.
lieutenant-colonel des armes à pied
lieutenant-colonel des armes montées
- Commandant dit aussi chef de bataillon dans l'infanterie, chef d'escadrons dans les armes montées ou chef d'escadron dans l'artillerie, du nom des commandements respectifs. L'appellation est mon commandant. Le terme de major est appliqué aux commandants dans la plupart des autres pays voisins de la France. En France, il a aussi désigné la fonction de chef des services administratifs d'un régiment.
commandant des armes à pied, mais aussi actuellement de certains régiments de la cavalerie blindée
commandant des armes montées
Le nom colonel vient de capitaine colonel, c'est-à-dire le capitaine qui commande une colonne, ou régiment. Le lieutenant-colonel est à l'origine celui qui peut en tenir lieu, c'est-à-dire le remplacer en son absence. Le mot chef vient du latin caput, la tête.
[modifier] Officiers subalternes
- Capitaine : commande habituellement une compagnie, un escadron (armes montées) ou une batterie (artillerie). L'appellation est mon capitaine.
capitaine des armes à pied
capitaine des armes montées
- Lieutenant : commande habituellement une section, ou un peloton (armes montées) . Un lieutenant ancien peut être l'adjoint d'un capitaine. L'appellation est mon lieutenant.
lieutenant des armes à pied
lieutenant des armes montées
- Sous-lieutenant : mêmes commandements qu'un lieutenant, ce grade est tenu pendant la première année de service en tant qu'officier (en école ou régiment en fonction du cursus). L'appellation est mon lieutenant.
sous-lieutenant des armes à pied
sous-lieutenant des armes montées
- Aspirant : mêmes commandements qu'un lieutenant. Depuis la fin de la conscription, le grade d'aspirant est dévolu aux élèves-officiers. Ceux-ci aux cours de leurs stages en corps de troupes n'ont, en général, pas de commandement. L'appellation est mon lieutenant.
- Élève-officier : pendant ses années en école de formation initiale (École polytechnique, École spéciale militaire de Saint-Cyr, École militaire interarmes, École militaire supérieure d'administration et de management), l'élève-officier porte l'alpha
Le nom capitaine vient aussi de l'italien capitano (et auparavant du latin caput (tête), pour désigner le chef à la tête d'une compagnie). Ici aussi, le lieutenant est l'homme qui peut le remplacer en son absence, il tient lieu de capitaine. L'aspirant aspire à devenir officier (le grade d'aspirant est le plus souvent utilisé pour les officiers aspirant lieutenant qui sont encore à l'école ou issus du recrutement dit « volontariat »).
[modifier] Commissaires de l'armée de terre (corps d'officiers)
Les commissaires sont appelés réglementairement monsieur le ou madame la (parfois madame le, non-féminisé) commissaire, quelque soit leur grade d'officier et monsieur le commissaire général pour un officier général du service.
- Commissaire général de division (trois étoiles dorées et non argentées)
- Commissaire général de brigade (deux étoiles dorées, dirige en général une direction régionale de leur service)
Commissaire colonel
Commissaire lieutenant-colonel
Commissaire commandant
Commissaire capitaine (généralement directeur administratif et financier d'un corps de troupe)
Commissaire lieutenant
Commissaire sous-lieutenant
[modifier] Majors
- Major : mêmes commandements qu'un lieutenant. Les majors ne sont pas désignés par le terme de Mon.
Noter que dans la plupart des autres pays, sauf en France, (anglo-saxons, pays slaves, Italie, etc.) le grade de major (ou sa traduction exacte) est généralement attribué à ce qui est dénommé en France un commandant (ce qui a pu créer quelques confusions lorsque le traitement des prisonniers de guerre n'est pas le même selon leur rang — comme dans la Convention de Genève).
Les adjudants-chefs passent un concours pour devenir major. C'est pourquoi le major est défini (statutairement) comme "un sous-officier reconnu apte à occuper un emploi d'officier". Il est assez rare de passer major par promotion habituelle. Ce grade est très récent (du moins sous cette forme) dans la hiérarchie française, puisqu'il n'existe que depuis 1972.
[modifier] Sous-officiers autres que les majors
- Adjudant-chef : mêmes commandements qu'un lieutenant.
adjudant-chef des armes à pied
adjudant-chef des armes montées
- Adjudant : mêmes commandements qu'un lieutenant. Dans l'arme blindée-cavalerie, par tradition, sans que cela n'ait de caractère réglementaire, on appelle l'adjudant "Mon lieutenant". Napoléon aurait en effet confondu depuis sa lunette des adjudants de cavalerie chargeant avec bravoure pour des lieutenants. Après que l'on l'eut corrigé, il se serait fendu de la réponse : « Désormais, on les appellera lieutenant ». Pour reconnaitre un adjudant d'un adjudant chef, il faut également prendre en compte la couleur de l'écusson de l'arme associé ou bien celle des boutons d'uniforme. Si les deux sont de la même couleur, c'est un adjudant chef; si les couleurs sont "panachées", c'est un adjudant.
- adjudant des armes à pied
- adjudant des armes montées
- Sergent-chef ou Maréchal des logis-chef (armes montées), appelés chef
Sergent-chef
Maréchal des logis-chef (armes montées)
- Sergent ou Maréchal des logis (armes montées) : commande habituellement un groupe. Ils sont appelés par leur grade.
Sergent
Maréchal des logis armes montées
élève sous-officier lors de son séjour à l'ENSOA.
Étymologiquement un major est le principal sous-officier.
Un adjudant est l'adjoint d'un officier.
Un sergent, du latin serviens, sert dans l'armée.
Habituellement, un aspirant ou un sous-lieutenant (chefs de section), qui sont des officiers débutants, ont pour adjoint un adjudant ou même un adjudant-chef, qui sont des sous-officiers expérimentés. Alors qu'un lieutenant qui commence à prendre de l'expérience a pour adjoint un chef, qui se forme à commander une section.
[modifier] Militaires du rang
Caporal-chef de première classe. Distinction créée en 1999.
- Caporal-chef ou Brigadier-chef (arme à cheval) : commande habituellement une équipe
Caporal-chef
En 1754 avait été créée la spécialité de fourrier qui était occupée par des hommes du grade de caporal ou sergent. Avec la Première Guerre mondiale, le caporal-fourrier disparaît pour être remplacé par le grade de caporal-chef qui perdure encore.
Caporal ou Brigadier (arme à cheval) : commande habituellement une équipe.
Le caporal est à la tête de plusieurs hommes. Au XVe siècle, le caporal est un chef dizenier (chef d’une dizaine d’hommes). Gradé d’un rang inférieur dont le nom provient de l’italien capo la tête qui a pour origine le mot latin caput, qui a donné aussi celui de capitaine. Un temps premier grade des sous-officiers, c’est à partir d’une instruction administrative de 1821 qu’il est rattaché à la catégorie des hommes de troupes.
Soldat de première classe. Officiellement, il s'agit d'une distinction et non d'un grade.
- Le soldat perçoit une solde, versée à l'origine dans l'armée romaine en pièces de monnaie ("solidus" d'où "sou" et "solde") ; une ration de sel propice aux échanges la complétait : le "salarium" qui a donné le mot "salaire".
Soldat de deuxième classe : pas d'insigne de grade, pas de commandement. Selon l'arme dont il relève il est fantassin (infanterie), légionnaire (Légion étrangère), Marsouin (Infanterie de marine, anciennement Infanterie coloniale), canonnier (artillerie), bigor (artillerie de marine), sapeur (génie, qui inclut les sapeurs-pompiers de Paris, et le génie), chasseur (chasseurs à pied, chasseurs alpins, chasseurs à cheval), dragon, cuirassier, hussard (cavalerie), transmetteur (transmissions), conducteur (train des équipages), aviateur ( armée de l'air). À ces chevrons s'ajoutent des distinctions pour différencier engagés ou volontaires, mais aussi des barrettes pour l'ancienneté (une barrette pour 5 ans, jusqu'à 4 barrettes).
[modifier] Ingénieurs du service du matériel
- Hiérarchie éteinte
- Ingénieur général de première classe
- Ingénieur général de deuxième classe
- Ingénieur en chef de première classe
- Ingénieur en chef de deuxième classe
- Ingénieur principal
- Ingénieur de première classe
- Ingénieur de deuxième classe
- Ingénieur de troisième classe
[modifier] Gendarmerie nationale
La gendarmerie est composée de deux subdivisions principales :
- la gendarmerie départementale où les grades et insignes sont du type armes à cheval ;
- la gendarmerie mobile où les grades et insignes sont du type armes à pied.
On ne parle pas d'armée de gendarmerie mais de légion puis de région depuis 2005.
Les gendarmeries spécialisées sont
- la Garde républicaine qui se caractérise par un liseré rouge sur le képi des sous-officiers subalternes et une grenade dorée sans soutaches sur les attributs ;
- la gendarmerie maritime et la gendarmerie de l'air dont les militaires portent, avec les attributs de la gendarmerie, les uniformes de la marine et de l'armée de l'air ;
- la gendarmerie des transports aériens, dont les gendarmes ont des compétences identiques à celles attribuées aux autres militaires de la gendarmerie nationale, mais étendues aux domaines de l’aviation civile (notamment ceux relatifs à la sûreté aéroportuaire ainsi qu’aux accidents d’aéronefs civils ;
- et la gendarmerie de la sécurité de l'arme nucléaire.
Il existe également un corps technique et administratif de la gendarmerie nationale, composé d'officiers (CTA) et de sous-officiers (CSTAGN). Le galon d'élite et le fond de leur coiffure ainsi que leurs fourreaux d'épaule sont gris.
[modifier] Officiers
[modifier] Officiers généraux
- Général d'armée : il occupe les plus haut postes, comme celui de directeur général de la gendarmerie nationale. Officiellement, il ne s'agit pas d'un grade, mais d'un « rang et appellation » pris par les généraux de division à qui sont confiées de hautes responsabilités.
- Général de corps d'armée : il occupe des postes de haute responsabilité comme celui de major général de la gendarmerie. Officiellement, il ne s'agit pas d'un grade, mais d'un « rang et appellation » pris par les généraux de division à qui sont confiées de hautes responsabilités.
- Général de division : commande habituellement une région de gendarmerie et les forces de gendarmerie d'une zone de défense.
- Général de brigade : commande habituellement une région de gendarmerie (niveau de la région administrative).
[modifier] Officiers supérieurs
- Colonel : commande habituellement un groupement de gendarmerie (correspondant en général à un département administratif pour la gendarmerie départementale)
colonel de la gendarmerie mobile
colonel de la gendarmerie départementale
- Lieutenant-colonel en gendarmerie mobile, commande habituellement un groupement ou peut commander un groupement de gendarmerie départementale (correspondant à un département administratif)
lieutenant-colonel de la gendarmerie mobile
lieutenant-colonel de la gendarmerie départementale
- Chef d'escadron commande habituellement une compagnie ou une section de recherche, ou adjoint au commandant de groupement
commandant de la gendarmerie mobile
commandant de la gendarmerie départementale
---> Chef d'escadron de gendarmerie (escadron au singulier) ---> Chef d'escadrons (au pluriel) pour les corps de cavalerie autres (galons argent)
[modifier] Officiers subalternes
- Capitaine : commande habituellement une compagnie de gendarmerie départementale ou un escadron de gendarmerie mobile.
capitaine de la gendarmerie mobile
capitaine de la gendarmerie départementale
- Lieutenant : habituellement adjoint au commandant de compagnie ou commande une brigade de taille importante (Communauté de brigades ou brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires). Commande un peloton en gendarmerie mobile.
lieutenant de la gendarmerie mobile
lieutenant de la gendarmerie départementale
- Sous-lieutenant : dernière année de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN).
- Aspirants
aspirant de gendarmerie de l’EOGN.
aspirant de gendarmerie issu du volontariat (anciennement officier appelé et AGIV).
L'aspirant n'est ni sous officier, ni officier même si on le classe dans la catégorie « officier » lorsque on le place dans un organigramme.
[modifier] Majors
- Major : mêmes commandements qu'un lieutenant.
[modifier] Sous-officiers autres que les majors
- Adjudant-chef
- adjudant-chef de la gendarmerie départementale
- adjudant-chef de la gendarmerie mobile
- Adjudant
- adjudant de la gendarmerie départementale
- adjudant de la gendarmerie mobile
- Maréchal-des-logis-chef (gendarmerie départementale et gendarmerie mobile)
- Maréchal des logis-chef de la gendarmerie départementale
- Maréchal des logis-chef de la gendarmerie mobile
- Gendarme, ce terme est aussi un grade statutaire qui prend rang entre les grades de sergent et de sergent chef des autres armées
- Gendarme départemental (Gendarme de carrière)
- Gendarme mobile (Gendarme de carrière)
- Gendarme sous contrat, pas encore sous officier de carrière
Gendarme de la gendarmerie départementale- Gendarme de mobile sous contrat
[modifier] Volontaires et Réservistes
Les G.A.V (Gendarme Adjoint Volontaire) et les G.A.R (Gendarme Adjoint de Réserve) ont 5 années pour accéder au grade de sous-officier Gendarme, anciennement MDL (Maréchal des logis).
Le G.A.V se prépare pour passer le concours d'entrée en école de Sous-Officier de gendarmerie et à l'issue il deviendra Gendarme (MDL) sous contrat (pendant 5 ans), puis Gendarme de carriére. Le G.A.R se forme en continu au fil des années et grades successifs pour devenir Sous-Officier de réserve.
- Maréchal des Logis
Brigadier-chef
Brigadier
Gendarme-adjoint de première classe
- Gendarme-adjoint
Les fourreaux de grade et le galon d'élite de leur coiffure sont bleu roi.
[modifier] Marine nationale
[modifier] Tenues et insignes
Dans la plupart des encyclopédies, les insignes des marins sont quasiment toujours représentés dans leurs version manches, c'est à dire que des galons de biais (45°) remplacent les chevrons, et font le tour de la manche. Mais il n'y a plus que sur certains effets de la tenue de sortie que le grade est indiqué de cette manière, et dans la suite de cet article, c'est la version « épaulettes » qui prévaudra.
Version manches ;
Version épaulettes.
Les insignes de grade se portent de diverses manières, suivant la tenue et le grade :
- Officiers, officiers-mariniers, tous personnels féminins et des spécialités de marin-pompier et musicien (sauf bagad de Lann-Bihoué) :
- Manches : vareuse, caban...
- Épaulettes : chemises et chemisettes, veste blanche, pull ;
- Casquette : le grade est également indiqué sur la casquette à partir de maître.
- Militaires du rang masculins, hormis marin-pompiers et musiciens sauf bagad de Lahn-Bihoué :
- Manches : vareuse bleue, caban. Sur La vareuse d'été (blanche) un chevron bleu est porté sur l'épaule gauche.
- Épaulettes : tenue de service courant, pull ;
- Chemisette de sortie (ou coloniale) : sur la poitrine (au dessous de l'ancre). A noter que les chevrons sont dans ce cas remplacés par des galons bleus.
Tous les officiers de marine portent une ancre sur leurs épaulettes, ainsi que les officiers-mariniers depuis l'été 2006.
Enfin, les casquettes et tricornes portent un macaron (ancre), de couleur et/ou dessin différents suivant la catégorie de grade, et également le grade pour les casquettes à partir de maître.
- Officiers généraux : étoiles selon la distinction, macaron (dont feuilles de chêne). Couleur or.
- Officiers : galons selon le grade faisant le tour de la coiffe, macaron. Couleur or.
- Officiers mariniers sauf second-maître : un galon, macaron. Couleur or.
- Second-maître : juste le macaron couleur or.
- Militaires du rang portant casquette ou tricorne : macaron couleur rouge.
[modifier] Officiers
Depuis la défaite de Trafalgar, Napoléon, qui tenait pour responsables les officiers de la Royale, décida qu'on ne leur dirait plus « mon » devant leur appellation de grade ; « mon » étant le diminutif « monsieur », il les punissait en leur retirant cet honneur.
[modifier] Officiers généraux
- Amiral de France. Officiellement il ne s'agit pas d'un grade, mais d'une dignité dans l'État. Elle n'a plus été conférée depuis 1870.
Amiral. Officiellement, il ne s'agit pas d'un grade, mais d'un « rang et appellation » pris par certains vice-amiraux.
Vice-amiral d'escadre. Officiellement, il ne s'agit pas d'un grade, mais d'un « rang et appellation » pris par certains vice-amiraux.
Quel que soit le nombre d'étoiles, l'appellation est « Amiral ». Le nom d'amiral vient de l'arabe amir al-bahr, qui signifie prince de la mer.
[modifier] Officiers supérieurs
Capitaine de vaisseau ou cap de veau ou cinq pleins — appellation : « Commandant », abréviation CV.
Capitaine de frégate ou frégaton ou cinq panachés — appellation : « Commandant », abréviation CF.
Capitaine de corvette ou corvettard ou 4 galons — appellation : « Commandant », abréviation CC.
[modifier] Officiers subalternes
Lieutenant de vaisseau loufiat ou 3 galons — appellation : « capitaine » (sauf si l'intéressé a ou a eu un commandement, dans ce cas « commandant »), abréviation LV.
Enseigne de vaisseau de première classe lieut ou enseigne - appellation : « lieutenant » — abréviation : EV1.
Enseigne de vaisseau de deuxième classe enseigne ou familièrement midship ou mimi — appellation : « lieutenant », — abréviation EV2.
Aspirant midship ou mimi - appellation : « lieutenant » ou "Monsieur l'aspirant" souvent utilisée par les OMS et Majors.
Élève officier dit fistot ou fils.
[modifier] Majors
Major Il existe un corps de majors des ports et un corps de majors de la flotte.
[modifier] Officiers mariniers
[modifier] Officiers mariniers supérieurs (OMS)
Maître principal appelé familièrement cipal par ses subordonnés
Premier maître ou patron (pour ses subordonnés)
[modifier] Officiers-mariniers subalternes (OM)
- Maître ou patron (pour ses subordonnés)
Second maître ou chef (pour ses subordonnés)
second maître qualifiable appellation « quartier-maître » ou fif
second maître maistrancier lors de son séjour à l'école de Maistrance
[modifier] Militaires du rang (équipage)
Quartier-maître de première classe surnommé chouff , crabe-chef ou quartier-maître-chef
Quartier-maître de deuxième classe surnommé crabe
Matelot breveté ou de première classe, surnommé mousse ou mataf.
- Matelot de deuxième classe, ou apprenti-marin surnommé mousse ou mataf. En théorie aucun chevron, mais en pratique porte les chevrons du matelot breveté.
[modifier] Commissaires
Commissaire général de première classe
Commissaire général de deuxième classe
Commissaire en chef de première classe
Commissaire en chef de deuxième classe
Commissaire principal
Commissaire de première classe
Commissaire de deuxième classe
Commissaire de troisième classe
Aspirant élève-commissaire
[modifier] Officiers du corps technique et administratif de la marine (OCTAM) et Officiers du corps technique et administratif des affaires maritimes (OCTAAM)
- Officer général de première classe
- Officier général de deuxième classe
Officier en chef de première classe - appellation : « commandant ».
Officier en chef de deuxième classe - appellation : « commandant »
Officier principal - appellation : « commandant »
Officier de première classe - appellation : « capitaine »
Officier de deuxième classe - appellation : « lieutenant »
Officier de troisième classe - appellation : « lieutenant »
[modifier] Professeurs de l'enseignement maritime
Professeur général de première classe
Professeur général de deuxième classe
Professeur en chef de première classe
Professeur en chef de deuxième classe
Professeur principal
Professeur
[modifier] Administrateurs des affaires maritimes
- Administrateur général de première classe
- Administrateur général de deuxième classe
Administrateur en chef de première classe
Administrateur en chef de deuxième classe
Administrateur principal
Administrateur de 1ère classe- Administrateur de 2ème classe
- Administrateur de 3ème classe
- Aspirant
[modifier] Armée de l'air
Les appellations de l'armée de l'air sont calquées sur celles de l'armée de terre.
[modifier] Officiers
Il existe un corps des officiers navigants, un corps des officiers des bases, un corps des officiers mécaniciens et un corps des officiers commissaires de l'air. Tous ont les galons et les appellations de la hiérarchie militaire générale.
[modifier] Généraux
Général d'armée aérienne. Au sein de l'Armée de l'air, seules 2 personnes ont ce grade : le Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'air (CEMAA), et l'inspecteur général de l'Armée de l'air.
Général de corps aérien.
Général de division aérienne
Général de brigade aérienne
[modifier] Officiers supérieurs
[modifier] Officiers subalternes
Sous-lieutenant, élève de troisième année de l’École de l'air, de deuxième année de l’École militaire de l'air et de deuxième année de l'École du commissariat de l'air.
-
Aspirant (élève de deuxième année de l'École de l'air et de première année de l'École du commissariat de l'air).
Aspirant (élève de première année de l'École militaire de l'air).
volontaire Aspirant.
- Élèves-officiers
-
élève de première année de l'École de l'air.
élève-officier du personnel navigant (EOPN). Statutairement, l'EOPN est un sergent.
[modifier] Corps des Majors
Il s'agit d'un corps spécifiques des sous-officiers. On accède à ce grade par le biais d'un concours.
[modifier] Sous-officiers
[modifier] Militaires du rang
Caporal-chef
Caporal
Aviateur de première classe. Officiellement, il s'agit d'une distinction et non d'un grade.
Aviateur de seconde classe
[modifier] Commissaires
- Commissaire général de division aérienne
- Commissaire général de brigade aérienne
- Commissaire colonel
- Commissaire lieutenant-colonel
- Commissaire commandant
- Commissaire capitaine
- Commissaire lieutenant
- Commissaire sous-lieutenant
- Commissaire aspirant
[modifier] Service de santé des armées
Les pharmaciens, les dentistes et les vétérinaires ont les mêmes grades et insignes que les médecins, la couleur rouge amarante est alors remplacée par du vert pour les pharmaciens, du violet pour les dentistes et du grenat pour les vétérinaires.
Il existe aussi des officiers du corps technique et administratif (OCTASSA) qui ont les galons et appellations de la hiérarchie militaire générale.
[modifier] Médecins
Les médecins non généraux sont appelés de différentes manières : "docteur" souvent dans le cadre de leur activité médicale au cabinet ; par le grade correspondant à celui de la la hiérarchie militaire générale voire par monsieur le médecin ou madame le médecin qui est l'appellation réglementaire.
- Médecin général des armées (4 étoiles): seuls le directeur central du service de santé des armées (SSA) et l'inspecteur général du SSA ont accès à ce grade.
Médecin chef des services hors classe (appellation « mon général » pour les hommes "général" pour les femmes)
- parmi ceux-ci sont nommés des médecins généraux inspecteurs portant trois étoiles.
Médecin chef des services de classe normale (appellation « mon général » pour les hommes "général" pour les femmes)
- parmi ceux-ci sont nommés des médecins généraux portant deux étoiles.
médecin en chef après cinq ans d'ancienneté
médecin en chef
médecin principal
médecin des armées
- élèves :
interne des hôpitaux des armées
aspirant médecin (à partir de la quatrième année)
éleve-officier médecin (dès la première année, mais l'"alpha" (la boucle dorée) ne se porte qu'à partir de la deuxième année)
[modifier] Militaires infirmiers et techniciens des hôpitaux des armées (MITHA)
Les personnels paramédicaux sont des militaires infirmiers et techniciens des hôpitaux des armées (MITHA) dont les statuts sont calqués sur ceux de la fonction publique hospitalière mais qui sont soumis au statut général des militaires avec pour certains assimilation aux sous officiers et pour les autres officiers. Ils portent actuellement des galons bleus mais devraient prochainement porter des galons identiques à ceux des autres militaires officiers ou sous-officiers selon le cas.
MITHA major
MITHA chef
MITHA
[modifier] Aumôniers militaires
Les aumôniers détiennent le grade unique d'aumônier militaire, sans correspondance avec la hiérarchie militaire générale. Ils sont assimilés à des officiers. Ils peuvent en outre recevoir diverses appellations, sur décision du ministre de la défense, en fonction des responsabilités exercées.
Aumônier militaire en chef. Il ne s'agit pas d'un grade, mais d'une appellation que peut recevoir un aumônier. Il existe un aumônier en chef par culte. Il prend rang après les officiers généraux.
Aumônier militaire en chef adjoint. Il ne s'agit pas d'un grade, mais d'une appellation que peut recevoir un aumônier. Il y a quatre aumôniers en chef adjoints par culte, un pour chacune des trois armées et la gendarmerie nationale. Il prend rang parmi les officiers supérieurs.
Aumônier militaire régional. Il ne s'agit pas d'un grade, mais d'une appellation que peut recevoir un aumônier. Il prend rang parmi les officiers supérieurs.
Aumônier militaire. Il prend rang parmi les officiers supérieurs.
[modifier] Délégation générale pour l'armement (DGA)
La DGA offre la particularité d'avoir trois corps d'officiers distincts, celui des ingénieurs de l'armement (IA), celui des ingénieurs des études et techniques d'armement (IETA) et celui des officiers des corps technique et administratif de l'armement (OCTAA). Les ingénieurs sont désignés par le terme de monsieur l'ingénieur ou madame l'ingénieur.
[modifier] Ingénieurs de l'armement
Ingénieur général de classe exceptionnelle
Ingénieur général hors classe
Ingénieur général de première classe
Ingénieur général de deuxième classe
ingénieur en chef de plus de deux ans de grade
ingénieur en chef de moins de deux ans de grade
ingénieur principal
ingénieur (4ème au 8ème échelon)
ingénieur (2e et 3e échelons)
ingénieur (1er échelon)
[modifier] Ingénieurs ETA
- Ingénieur général de première classe
- Ingénieur général de deuxième classe
ingénieur en chef de première classe
ingénieur en chef de deuxième classe
ingénieur principal
ingénieur de première classe
ingénieur de deuxième classe
ingénieur de troisième classe
[modifier] Officiers CTAA
- officier général de première classe
- officier général de deuxième classe
officier en chef de première classe
officier en chef de deuxième classe
officier principal
officier de première classe
officier de deuxième classe
officier de troisième classe
[modifier] Service des essences des armées
Le SEA comporte des sous-officiers et des officiers du corps technique et administratif (OCTASEA), qui ont les galons et appellations de la hiérarchie générale, et des ingénieurs militaires. Les ingénieurs sont désignés par le terme de monsieur l'ingénieur ou madame l'ingénieur.
[modifier] Ingénieurs militaires des essences
Ingénieur général de première classe
Ingénieur général de deuxième classe
ingénieur en chef de première classe
ingénieur en chef de deuxième classe
ingénieur principal
[modifier] Agents techniques
- Major
- Agent technique en chef
- Agent technique
[modifier] Contrôle général des armées
Le corps du contrôle général des armées, directement rattaché au ministre de la Défense, est chargé de vérifier au sein du ministère et dans les organismes placés sous sa tutelle l'application des textes législatifs et réglementaires et le bon usage des deniers publics. Il est commandé par un contrôleur général des armées, mais possède une hiérarchie propre afin qu'il puisse exercer sa mission en dehors de toute subordination hiérarchique vis à vis des organismes qu'il contrôle. Il a en outre en charge l'inspection des ICE (installations classées pour la protection de l'environnement) des établissements appartenant au ministère de la Défense ou sous sa tutelle.
Contrôleur général des armées
Contrôleur des armées- Contrôleur adjoint des armées
[modifier] À propos
[modifier] Anciens grades
- Général commandant la place de Paris : rang accordé dans la première moitié du XXe siècle au général de division commandant Paris. Il portait six étoiles et avait rang juste après les maréchaux.
- Amiral de la flotte : titre créé le 6 juin 1939 pour l'amiral François Darlan, afin qu'il ne se trouve pas en position inférieure, au point de vue protocolaire, vis-à-vis de son homologue britannique. En effet, ce dernier portait le grade d'admiral of the fleet… Darlan fut le seul à porter ce titre, et portait six étoiles.
- Sergent-major ou Maréchal-des-logis-major. Ces grades existait jusqu'en 1972 et la réforme des grades et distinctions
Sergent-major
Maréchal-des-logis-major
- Sergent, Maréchal-des-logis, Second-maître appelés. Ces grades existaient jusqu'à la professionnalisation des armées en 2001.
- Sergent appelé
- Maréchal-des-logis appelé
Second-maître appelé
- Quartier-maître de plus de 10 ans de service (surnom « Chouff mexicain », le dernier était posté à Cherbourg en 2000)
[modifier] Féminisation des grades
Le Conseil d'État estime qu’« il n'est pas contraire aux textes statutaires régissant le corps des contrôleurs des armées d'utiliser le cas échéant des termes féminisés pour désigner les membres de ce corps ; qu'une telle utilisation de termes féminisés est sans incidence sur la légalité de l'arrêté dont la modification est demandée, dès lors qu'elle n'emporte aucune ambiguïté quant au grade de la requérante ; que la féminisation des termes désignant le grade ou l'emploi occupé par une femme ne saurait être regardée comme une méconnaissance du principe constitutionnel d'égalité » (arrêt du 28 novembre 2003, Elisabeth X, N° 224820).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Les officiers français, grandeur et misères. 1936-1991, Jérôme Bodin, Perrin, 1991 (ISBN 2262007470)
