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Peuple indigène du Brésil - Wikipédia

Peuple indigène du Brésil

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Les peuples indigènes du Brésil (Povos indígenas en langue portugaise) comprennent un grand nombre de groupes ethniques distincts qui habitaient la région avant sa découverte par les européens aux environs de 1500. Ainsi que Christophe Colomb, qui croyait avoir atteint les Indes orientales , les premiers explorateurs portugais les appelèrent Indiens, un nom que tout le monde utilise encore au Brésil.

Les peuples indigènes au Brésil étaient surtout des tribus semi-nomades dont l'économie se basait sur la chasse, la pêche, la cueillette et l’agriculture de subsistance. Beaucoup des groupes qui existaient en 1500 disparurent comme une des conséquences de l’établissement des Européens et beaucoup ont été assimilés dans la population brésilienne. Les populations indigènes ont décliné des 5 - 6 millions pré-Colombiens à 100 000 en 1950. Seulement quelques tribus survivent dans leur culture originale dans des endroits retirés de la forêt amazonienne. Cependant une nouvelle politique gouvernementale, ces 50 dernières années protège les subsistants et, ainsi, leur population a augmenté. Les Indiens brésiliens ont contribué aux habitudes et apportés des aliments tel que la domestication du manioc qui est le meilleur exemple de nourriture dans les régions rurales.

Dans la population brésilienne, il y a plus de 700 000 Indiens (chiffres de 2000 de l’IBGE). Le nombre de personnes parlant une langue indigène est de 155 000 (nombre peut-être désactualisé). La population brésilienne comprend 311 656 personnes d’origine indienne (chiffre de 1995 du Gouvernement). Le nombre de langues distinctes identifiées par les ethnologues pour le Brésil est de 235. De celles-ci, 188 sont vivantes.

Karajá Indians
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Karajá Indians

Sommaire

[modifier] Origines

L'origine de ces peuples indigènes est encore une matière de discussion parmi les archéologues. Le traditionnel point de vue qui les relie à la migration sibérienne vers l’Amérique à la fin de la dernière glaciation, a de plus en plus les faveurs des archéologues d'Amérique du Sud.

[modifier] Hypothèse de la glaciation sibérienne

Des faits anthropologiques et génétiques montrent que beaucoup de peuples d’origine américaine descendent de la première vague de peuples migrants du nord de l'Asie (Sibérie) qui entrèrent par le détroit de Behring en au moins trois vagues séparées. Au Brésil, particulièrement, beaucoup de tribus qui y vivaient en 1500, descendaient de la première vague qui y était arrivée par le détroit à la fin de la dernière glaciation, vers 9000 avant JC.

La vague de migration d'environ 9000 avant JC, serait arrivée au Brésil vers 6000 avant JC pénétrant le bassin du rio Amazone du Nord-ouest. La deuxième et la troisième vagues vinrent de la Sibérie et ont formé les peuples d'athabaska et eskimo et n'ont pas dépassé les uns le sud des États-Unis et les autres le Canada.

[modifier] Hypothèse des aborigènes américains

La thèse traditionnelle citée plus haut a été contestée à cause de trouvailles de restes humains en Amérique du Sud qui seraient trop vieux pour l'étayer : ils auraient environ 20000 ans. On affirme que quelques trouvailles récentes (par exemple le squelette de Luzia à Lagoa Santa) sont morphologiquement différentes du génotype asiatique et sont plus proches des aborigènes africains et australiens. Ces peuples aborigènes auraient ensuite été absorbés par les émigrants d’origine sibérienne. Les natifs de la Terre de Feu à l'extrémité sud du continent américain sont peut-être les derniers descendants de ces populations aborigènes.

Ces premiers émigrants auraient traversé l’océan ou auraient voyagé le long de la cõte et auraient pénétré en Amérique par le détroit de Bering bien avant les vagues sibériennes. Cette théorie est rejetée par beaucoup de spécialistes parce que le parcours leur semble trop difficile.

[modifier] Restes archéologiques

Pratiquement, toutes les preuves archéologiques sur la préhistoire du Brésil datent de la période postérieure aux vagues d’immigration. Les Indiens brésiliens, au contraire de ceux de la Mésoamérique et des Andes occidentales, n’ont pas laissé de monuments en pierre, et le climat humide et l’acidité des sols, ont détruit presque toutes les traces de leur matériel culturel, y compris le bois et les os. Pour cela, ce que nous connaissons de l'histoire de cette région avant 1500 a été déduit et reconstitué par des preuves archéologiques en petite échelle comme de la poterie et des flèches en pierre.

Les restes les plus marquants des sociétés d'avant la découverte sont des tas de coquillages ("sambaquis") trouvés dans certains sites côtiers qui ont été continuellement occupés durant 5000 ans et la terre noire déposée en divers endroits le long de l’Amazone que l'on croit être d'anciens dépôts d'ordures . Des récentes excavations dans de tels dépôts dans le haut et moyen cours de l'Amazone ont montré des restes de quelques grands établissements, contenant de dizaines de centaines de maisons indiquant une structure sociale et économique complexe.

[modifier] Économie et culture

Les peuples indigènes du Brésil paraissent avoir subsisté de chasse, de pêche et de cueillette. Ils utilisent des instruments et des flèches en pierres taillées, semblables à celles trouvées dans toutes les Amériques aux époques correspondantes.

[modifier] Céramique

La poterie a été introduite à une date fort récente. Les poteries brésiliennes utilisent du matériel sophistiqué (comme des pointes de de silice microscopiques obtenues de certaines éponges d'eau douce pour en faire des récipients utilitaires ou de cérémonie décorés de sculptures, de moulures et de peintures. Cependant, ils ne connaissaient pas le tour de potier.

L’évolution des styles de poterie à divers endroits indique un schéma complexe de migrations internes et de substitutions. En particulier, il semble que les Indiens Tupi-guarani, qui vers 1500, était la plus grande famille ethnique à l'Est des Andes a pour origine une petite tribu de la région amazonique. et a migré vers son occupation historique du Brésil Central au Paraguay, au premier siècle avant JC.

[modifier] Agriculture

Les Indiens brésiliens ont développé ou appris quelques techniques d’agriculture. Certaines cultures comme le maïs ont été importées des civilisations plus avancées de l' Ouest des Andes, tandis que le manioc, qui est devenu une des denrées les plus importantes pour la population, semble avoir été développé sur place.

Les Indiens brésiliens n’avaient pas animaux domestiques qui pourraient être utilisés pour le transport ou pour les travaux des champs. Ainsi l’agriculture était totalement exercée à mains d’homme. Cela comprenait l’abattage des arbres pour créer une clairière, brûler sur place le bois coupé pour en libérer les nutrients minéraux, planter et récolter. En général, on plantait deux ou plus d’espèces ensemble. Fréquemment, les champs devaient être abandonnés et refaits.

Des Indiens brésiliens fabriquaient une boisson alcoolique faite à partir de la fermentation du maïs ou du manioc, une habitude qui avait probablement été importée d’au-delà des Andes avec l’agriculture.

[modifier] Les Indiens à l'époque de la découverte

Quand les découvreurs portugais arrivèrent la première fois au Brésil, en avril 1500, ils y trouvèrent, à leur étonnement, une terre largement habitée fourmillant de dizaines de milliers peut-être de millions d’indigènes vivant dans un paradis de richesses naturelles. Pero Vaz de Caminha, le secrétaire officiel de Pedro Alvares Cabral, le capitaine de la flotte qui avait atterri dans l’État actuel de Bahia, écrivit une lettre au roi de Portugal décrivant en des termes d'admiration la beauté du pays et de ses habitants. Les Indiens, à l'endroit où les Portugais ont abordé, étaient pacifiques et recevaient bien les étrangers.


Mais ces sentiments mutuels d'étonnement et de bonnes relations ont disparu rapidement. Les colonisateurs portugais, peu nombreux, essayèrent de réduire les Indiens en esclavage pour les travaux d'agriculture. Des groupes de conquérants brutaux organisèrent des expéditions appelées bandeiras dans l’intérieur pour capturer des Indiens et chercher de l'or et des pierres précieuses. Bientôt, ils s'aperçurent que les Indiens n'étaient pas tous les mêmes et que beaucoup de tribus étaient belliqueuses et pratiquaient le cannibalisme.


Rapidement, les Indiens furent atteints par les maladies apportées par les Européens et contre lesquelles ils n'étaient pas immunisés et ils commencèrent à mourir en grands nombres. Beaucoup furent chassés de leurs terres par les conquérants. Ils refusaient d'être réduits en esclave, se suicidant ou fuyant dans l'intérieur. Les Portugais durent donc commencer à importer des esclaves noirs d'Afrique.


Les prêtres jésuites qui étaient venus avec le premier Gouverneur Général pour fournir une assistance religieuse aux colons, mais surtout pour convertir les peuples païens au catholicisme. Ils prirent le parti des Indiens et suscitèrent une Bulle pontificale affirmant que les Indiens étaient humains et devaient être protégés. Des pères légendaires comme José de Anchieta et Manoel da Nóbrega étudièrent et divulguèrent leur langue et fondèrent des établissements mixtes comme São Paulo dos Campos de Piratininga, où les colons et Indiens vivaient les uns à côté des autres, parlant la même Lingua Geral.


Ils commencèrent aussi à créer des villages plus éloignés, peuplés seulement d’Indiens civilisés, appelés missions ou réductions. Il y eu de nombreuses guerres entre certaines tribus comme la Confédération Tamoia. Parfois les Indiens se tournaient contre les Portugais, s'alliant avec les ennemis de ceux-ci, les Français, par exemple, dans le fameux épisode de la France Antarctique à Rio de Janeiro. Parfois, il s’alliaient aux Portugais contre d'autres tribus. À peu près à la même époque, un soldat allemand Hans Staden, fut capturé par les Tupinambas et relâché longtemps après. Il a relaté son aventure.

Au 20e siècle, le gouvernement brésilien a adopté une attitude plus humanitaire, leur donnant une protection officielle avec la création des premières réserves indiennes. Le Service national de l’Indien (aujourd'hui la FUNAI ou Fondation nationale de l’Indien) a été crée par Cândido Rondon, lui-même un Indien bororo et officier supérieur de l'armée brésilienne. Les tribus non-assimilées sont contactées par la FUNAI et intégrées dans la société brésiliennes à divers degrés. Cependant, cette protection n'est pas toujours suffisante et de nouvelles invasions, expulsions, massacres et mort ont encore lieu.


Aujourd'hui au Brésil, il y a un peu plus de 700 mille Indiens qui occupent 580 endroits avec un total de 100 millions d'hectares (12% du territoire brésilien). Il y a 215 ethnies utilisant 180 langues et dialectes. En 2002, on a signalé 45 groupes d’Indigènes qui n'étaient pas encore entrés en contact avec le reste du monde. Une des tâches de la FUNAI est de tenter de les approcher afin que ce contact soit le moins traumatique possible. La Constitution de 1988 contient un chapitre sur les Indigènes reconnaissant leurs droits sur les terres qu'ils occupent traditionnellement.

[modifier] Démarcation des terres

La démarcation des terres indigènes est en cours dans diverses régions du pays. Elle consiste à reconnaître les contours de la réserve, à en marquer les limites sur le terrain et la faire homologuer par l’Union (décret du Président de la République), l’enregistrer chez un notaire (au Brésil : Cartório de Imoveis) comme appartenant au(x) groupe(s) indigène(s) considéré(s).

Très souvent des intérêts particuliers sont menacés comme dernièrement lors de la tentative d’homologation de la réserve Raposa/Serra do Sol déjà démarquée depuis 1998 mais contestée en justice.

[modifier] Groupes ethniques

Les groupes ethniques les plus nombreux sont : (avec Population estimée)

  • Tuicuna 35 000
  • Guarani 30 000
  • Caingangue ou Caingang 25 000
  • Macuxi 20 000
  • Terena 16 000
  • Guajajara 14 000
  • Xavante 12 000
  • Ianomâmi 12 000
  • Pataxô ou Pataxó ou (Pataxó-Hã-Hã-Hãe) 9 700
  • Potiguara 7 700

Autres groupes par ordre alphabetique :

  • Aconã
  • Aimoré (Botocudo)
  • Anacé
  • Apinajé
  • Aranã
  • Asheninka [1]
  • Atikum-Umã
  • Awá
  • Baniwa
  • Caripuna
  • Caxixó
  • Fulni-o
  • Jeripankó
  • Juká
  • Kaimbé
  • Kalabaça-Jandaíra
  • Kalankó
  • Kamayurá (Kamaiurá)
  • Kambiwá
  • Kanindé
  • Kantaruré
  • Kapinawá
  • Karajá
  • Karapotó
  • Kariri-Xokó
  • Karuazu
  • Kiriri
  • Katuquina (Catökinn)
  • Kaxinawa
  • Kayapo
  • Korubo
  • Koiupanká
  • Krahó
  • Krenak
  • Matipu [2]
  • Maxakali
  • Munduruku
  • Ofayé
  • Pankaiuká
  • Pankará
  • Pankararé
  • Pankararu
  • Pankaru
  • Payaku
  • Pipipã de Kambixuru
  • Pitaguary
  • Tapirape
  • Tapeba
  • Tapuia
  • Tamoio
  • Ticuna
  • Tremembé
  • Truká
  • Tumbalalá
  • Tupinambá
  • Tupininquim (Tupinikim)
  • Waiapi
  • Waorani
  • Wassu-Cocal
  • Xacriaba
  • Xerente
  • Xokó
  • Xucuru
  • Yanomami
  • Yawanawa
  • Zuruaha

[modifier] Liens externes

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