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Cannibalisme - Wikipédia

Cannibalisme

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Cannibalisme au Brésil en 1557 décrit par Hans Staden
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Cannibalisme au Brésil en 1557 décrit par Hans Staden

Le cannibalisme, lorsqu'il concerne des humains, est également appelé anthropophagie. Cependant, étymologiquement, il existe une nuance. Le mot anthropophagie vient du grec anthropos (homme) et phagein (manger), il désigne l'acte de manger de la viande humaine en général sans qu'il y ait obligatoirement quelque chose de l'ordre du rite.

Quant à cannibalisme, c'est un mot issu d'une confusion. Il vient de cariba qui signifie « courageux » en arawak. Christophe Colomb, en l'entendant, cru reconnaître caniba, canis. Il rapprocha ce mot des « cinophales », ces hommes à un seul œil et à museau de chien qui avalaient des êtres humains en une bouchée. C'est ainsi que le terme de « cannibale » est apparu, beaucoup plus en relation avec la signification « d'homme qui mange d'autres hommes » et prenant en compte tout ce qui touche au rite voire au culinaire. On distingue l'endocannibalisme, qui consiste à manger les membres de son groupe humain, et l'exocannibalisme, qui consiste à manger des membres d'un autre groupe humain.

Sommaire

[modifier] Cannibalisme humain

  • Le cannibalisme était pratiqué dès les origines de l'humanité. Des traces de dépeçage ont été retrouvées sur des ossements humains préhistoriques, mais il est vrai que les indices découverts ne sont pas toujours des preuves : voir le chapitre cannibalisme à Homme de Néandertal.
  • Si certaines cultures ont eu des pratiques cannibales socialement instituées, le cannibalisme occasionnel en cas de pénurie grave (famine ou de perte des réserves de nourriture sur un bateau) a été une pratique récurrente dans toutes les sociétés.

[modifier] Historique

On ne sait à quand remonte le cannibalisme. Est-ce d'avoir vu des animaux manger des hommes, est-ce d'avoir mangé des singes, fut-ce par vengeance, mais il est sûr que l'anthropophagie a commencé avec l'humanité. Elle s'est poursuivie jusque tard dans le temps.

Le cannibalisme n'est pas réservé aux peuples d'Afrique ou d'Amérique du sud. Les mythes grecs rapportent de nombreux cas de cannibalisme : Cronos dévorant ses enfants, le Cyclope et les Syrènes mis en échec par Ulysse… On peut considérer qu'il ne s'agit que de symboles, mais il est vraisemblable, comme le pense Robert Graves dans son ouvrage Les mythes grecs, que ces mythes se référaient aux pratiques archaïques et aux luttes menées par les premiers Grecs contre des peuples anthropophages. De nombreuses pratiques religieuses anciennes comportaient des sacrifices humains suivis de cannibalisme. La communion chrétienne elle-même est basée sur le repas pris en commun au cours duquel on reçoit "la chair et le sang du Christ". L'interprétation dominante de cette pratique est la suivante : religion non violente, le christiannisme aurait remplacé la pratique réelle du sacrifice humain et du cannibalisme par une pratique symbolique.

Des sources concordantes rapportent des pratiques cannibales durant les croisades, des comportements qui seraient le fait des Francs. Selon le chroniqueur franc Raoul de Caen : "A Maara, les nôtres, faisaient bouillir des païens adultes dans des marmites, ils fixaient les enfants sur des broches et les dévoraient grillés". Ces témoignages ont été réunis par Amin Maalouf dans son ouvrage Les croisades vues par les Arabes[1] ; pendant la Révolte du papier timbré (voir cet article), les soldats de Louis XIV, au dire de madame de Sévigné auraient mis un enfant à la broche. Il est par ailleurs vraisemblable que les personnages d'ogres mangeant des enfants dans les contes tels que Le petit Poucet de Charles Perrault étaient inspirés par les individus ou groupes anthropophages qui sévissaient dans les forêts européennes au moment des famines.

Au XVIe siècle, on trouvait des cannibales en Amérique centrale (les Aztèques), en Amérique du Sud ( Tupinambas et Tupinikims), et jusqu'au début du XXe siècle en Afrique équatoriale ou dans les îles du Pacifique ( Fidji, etc). Pour tous, manger de la chair humaine était un acte normal.

Les Aztèques mangeaient les victimes des sacrifice au dieu du soleil. Au Moyen-Orient, les Hittites empalaient, avec toute leur famille, les chefs des villes qui se révoltaient contre leur domination, les découpaient vivants en morceaux qu'ils mettaient à cuire et distribuaient au peuple pour frapper de terreur les opposants par la cruauté du supplice. Dans Très brève relation de la destruction des Indes, Bartolomé de Las Casas rapporte que certains chefs espagnols qui s'étaient alliés avec les indigènes pour conquérir le pays, toléraient que ces indiens traînassent avec eux des prisonniers destinés à nourrir la troupe. Lorsque les campements étaient installés, une boucherie se mettait en place, et des hommes, femmes et enfants étaient abattus, découpés et vendus comme pourceaux.

André Thévet, prêtre catholique qui avait accompagné Villegagnon jusqu'à la baie de Rio, est ensuite remonté le long des côtes d'Amérique dans les possessions françaises. Après avoir trouvé des cannibales au Brésil (Tupinambas), il en a aussi trouvé en Guyane et en Floride.

Jean de Lery, pasteur protestant qui succeda a Thevet aupres de Villegagnon, rapporte lui aussi les coutumes cannibales des indiens Tupis dans ses ecrits.

Georges Clemenceau rapporte qu'à la fin du XIXe siècle, on trouvait sur les marchés d'Afrique équatoriale des individus, hommes et femmes, sur lesquels chacun marquait le morceau qu'il désirait acheter pour manger. Lorsque tout était vendu, la personne était abattue, découpée, et les morceaux distribués aux acheteurs. Il ajoute: « Quelles pouvaient être les pensées de ces noirs qui voyaient leurs frères se partager leur futur cadavre ? Sans doute pensaient-ils que la veille encore, ils en faisaient autant. » Il termine : « Si nous apportons avec la civilisation l'interdiction du cannibalisme, n'allons-nous pas les condamner à la famine ? »

Enfin, plusieurs cas de cannibalisme touchant des villages ou régions entières ont été rapportés durant les période les plus noires de la Russie soviétique. "La famine atteint des proportions terribles. Les paysans ont mangé tout ce qui pouvait servir de nourriture, chats, chiens. À l'heure actuelle, ils sont en train de déterrer les morts pour les manger(…) Selon les témoignages des membres du comité exécutif de la volost [canton], le cannibalisme dans le bourg de Lioudbimovka prend des proportions dramatiques."[2].

[modifier] Interprétations psychologiques

[modifier] Cannibalisme rituel

  • Les Amérindiens Guayaki du Paraguay, endocannibales, mangeaient leurs propres morts, ce qui est une nécrophagie, leur assurant ainsi une forme de sépulture humaine. Dans d'autres peuples anthropophages, les vivants pensent s'approprier les mérites et la vigueur de leurs morts.
  • En Amérique du Nord, les Algonquins, les Hurons, les Crees et les Iroquois étaient strictement exocannibales mais ne mangeaient que ceux qui mouraient au combat.
  • Au Brésil, les Amérindiens Tupi, exocannibales, tuaient et mangeaient leurs prisonniers. Ceux-ci provenaient de combats avec les peuples voisins. Le prisonnier - ou la prisonnière - était conservé un certain temps dans le village avant d'être tué. Ils ne cherchaient pas à s'enfuir, et devenaient très joyeux lorsque le moment d'être mangés arrivait. Jean de Léry raconte même qu'arrivant un jour dans un village, et voyant plusieurs indiens préparés et sur le point d'être tués, il aperçut une jeune femme qu'il avait convertie au christianisme lors de passage précédent. Il s'approcha d'elle et lui proposa de prier Dieu, lui disant qu'il allait intervenir pour la sauver. La femme se mit alors à rire, déclarant que « Dieu n'y était pour rien, que c'était son tour d'être mangée, et qu'elle espérait que sa viande serait bonne ». Jean de Léry termine : « et, tout en riant, elle s'avança, fit un signe au bourreau et elle mourut ainsi ». Le rituel était immuable : le corps entièrement rasé, l'anus bouché par un bois ou des herbes pour que rien ne se perde, le condamné était maintenu par une corde serrée autour de sa poitrine. Celui qui devait le tuer tenait en main un fort gourdin emplumé, et lui déclarait qu'il allait être tué et mangé. Le prisonnier répondait alors qu'il avait tué et mangé beaucoup de ce village, et que les siens viendraient le venger et les mangeraient tous. Après quoi, d'un grand coup sur la tête, le prisonnier était tué. Les femmes s'en emparaient, raclaient la peau et versait de l'eau chaude sur le cadavre, comme l'on fait en Europe pour un cochon. Puis un homme coupait les membres, dont les femmes s'emparaient pour danser et courir autour du feu. Enfin, le tronc était ouvert et dépecé, les viscères et la tête mise dans une marmite pour les femmes et les enfants, pendant que les membres et le tronc étaient posés sur une grille en bois au-dessus du feu. Celui qui avait tué se retirait pour jeûner pendant une journée. sources : Jean de Lery, Hans Staeden, André Thevet, Charles Villeneuve, Martin Monestier

[modifier] Cannibalisme criminel

  • Le fait récent le plus connu est l'œuvre d'un étudiant japonais, Issei Sagawa qui a dévoré une partie de son amie néerlandaise à Paris en 1981.
  • Listes de criminels cannibales condamnés après des meurtres et des preuves de consommation (et/ou de revente de chair humaine) :
    • Georges Grossman (américain, arrêté en 1921),
    • Karl Denke (allemand, arrêté en 1924),
    • Fritz Haarmann (allemand, 1925),
    • Albert Fish (américain, arrêté en 1934),
    • Anna Zimmerman (allemande, arrêtée en 1981),
    • Jeffrey Dahmer (américain, arrêté en 1991),
    • Daniel Rakowitz (américain, 1989),
    • Hachim Riad (marocain, jamais retrouvé),
    • Andrei Chikatilo (ukrainien, condamné à mort en 1994),
    • Armin Meiwes (allemand, 2001) : surnommé par les médias le « cannibale de Rotenbourg » avait émasculé, découpé et mangé en partie Bernd Brandes, qui était volontaire. Il a été condamné à Francfort le 9 mai 2006 à la prison à perpétuité[3].

[modifier] Cannibalisme de survie

  • En 1816, suite au naufrage de la frégate la Méduse, 139 marins et soldats s'entassèrent sur un radeau pendant 13 jours, pratiquant l'anthropophagie pour survivre. Il n'y eut que 15 rescapés.
  • Durant l'hiver 1846-1847, dans la Sierra Nevada en Californie, un groupe de colons bloqués par la neige eut recours au cannibalisme.
  • On suppose que les membres de l'expédition Franklin en 1847 y eurent également recours.
  • En 1972, une équipe de rugby uruguayenne se retrouva isolée pendant 72 jours sur un glacier de la cordillère des Andes à la suite d'un accident d'avion avant de recevoir du secours. Les 16 rescapés durent leur survie à l'anthropophagie. Cette tragédie donna lieu au livre et au film Les Survivants.

[modifier] Cannibalisme dans la fiction

[modifier] Cannibalisme dans le règne animal

De nombreux animaux pratiquent le cannibalisme par nécessité ou par instinct.

  • Chez la plupart des rongeurs, après avoir mis bas, la femelle mange le cordon ombilical jusqu'au nombril de son petit et continue à dévorer celui-ci s'il ne réagit pas quand elle commence à le mordre. Cela permet l'élimination des petits trop faibles et permet à la mère de recouvrer ses forces.
  • Lorsqu'une reine fourmi a été fécondée et qu'elle s'installe pour fonder sa propre fourmilière, elle mange souvent ses premiers œufs, et même parfois les premières ouvrières arrivées à maturité si elles ne la nourrissent pas assez.
  • En cas de disette pouvant provoquer la mort de la ruche, les abeilles sont amenées à dévorer les larves et les nymphes, concourant ainsi à la limitation des naissances.
  • De nombreux insectes se dévorent mutuellement, le cas le plus connu et cependant faux est celui de la mante religieuse. Un exemple de cannibalisme est la truite qui dévore une partie des alevins ou encore le brochet.

[modifier] Sens figuré

Le verbe cannibaliser est parfois utilisé dans des sens connexes : en économie ("cannibalisation des ventes" d'un produit par un nouveau produit de la même marque), en mécanique ou en électronique, en particulier dans l'armée, pour signifier que l'on prélève des pièces d'un ou plusieurs appareils (en général hors d'usage) afin de constituer ou réparer un appareil en état de fonctionnement. Dans le langage familier cannibaliser peut signifier s'accaparer le travail, les ressources ou les idées d'autrui.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. pages 55 et 307 de l'édition J'ai lu, 1983, Paris
  2. Province de Samara, rapport d'information d'État n°60, du 20 janvier 1922 - Archives centrales de la Sécurité d'État. Traduit et présenté par Nicolas WERTH dans le n°78 du Bulletin de l'Institut d'histoire du temps présent, n°78, second semestre 2001, p. 108.
  3. « Le "cannibale de Rotenbourg" condamné à perpétuité », dans Le Monde web, 9 mai 2006

[modifier] Liens internes

[modifier] Lien externe

[modifier] Bibliographie

  • Martin Monestier, Cannibales, Histoire et bizarreries de l'anthropophagie, hier et aujourd'hui, Le cherche Midi, Paris.
  • Selim Lander, "Juste... cannibale!", mondesfrancophones.com [1]
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