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Nicolas Jean-de-Dieu Soult - Wikipédia

Nicolas Jean-de-Dieu Soult

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Nicolas Soult

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, 29 mars 1769 à Saint-Arnans-la-Bastide Tarn - 26 novembre 1851, militaire et homme politique français, duc de Dalmatie, Maréchal d'Empire. Il fut, avec Davout, Lannes et Masséna, un des rares maréchaux de Napoléon à être capable de mener efficacement une armée loin de l'empereur.

Sommaire

[modifier] Premières armes

Assez bien éduqué, car promis à une carrière de juriste, il est néanmoins obligé de s'engager comme simple soldat volontaire dans le régiment Royal-Infanterie, dans l'infanterie le 16 avril 1785, en devenant orphelin de père pendant sa jeunesse. Il fit un chemin rapide dans les grades inférieurs.

[modifier] Révolution française

Après six ans de service il est sergent et devient instructeur pour le premier bataillon de volontaires du Bas-Rhin.

Sur la demande du colonel du premier régiment de volontaires du Haut-Rhin, il fut nommé le 17 janvier 1792 instructeur au 1er bataillon, ce qui lui donnait le grade de sous-lieutenant ; il avait alors 22 ans : les grandes guerres qui suivirent lui offrirent de nombreuses occasions de se signaler ; adjudant-major le 16 juillet 1792, capitaine au mois d'août de l'année suivante, adjudant provisoire à l'état-major de l'armée de la Moselle le 19 novembre 1793, chef de bataillon adjudant-général provisoire le 17 février 1794, puis en titre le 3 avril. Après la bataille de Fleurus où il se distingue par son sang-froid il est promu général de brigade le 11 octobre par les représentants de la nation.

Pendant les cinq années suivantes, il est constamment employé en Allemagne sous les ordres de Jourdan, Moreau, Kléber et Lefebvre. [1]

Attaché à l'armée de Sambre-et-Meuse, il prit une part brillante aux affaires d'Altenkirchen, de Friedberg et de Lieptingen, où il se signala autant par son intelligence militaire que par son intrépidité. A Stokack et au combat livré dans la forêt de ce nom contre l'armée du prince Charles, il conquit le grade de général de division, qui lui fut conféré le 21 avril 1799.

Passé à l'armée d'Helvétie sous les ordres de Masséna. C’est à cette époque qu’il bâtit les fondations de sa réputation militaire lors de la campagne de Masséna et en particulier la bataille de Zurich. [2]

Lorsque Masséna fut envoyé, en 1800, par le premier Consul à l'armée d'Italie pour la réorganiser, il demanda avec instance que Soult lui fût adjoint, et lui confia le commandement de l'aile droite. Il accompagne Masséna au siège de Gênes, où il est blessé et fait prisonnier. [3]

[modifier] Maréchal d'Empire

La victoire de Marengo lui rend la liberté.

Peu de temps après, il reçoit alors le commandement de la partie sud du royaume de Naples. Son énergie parvint à détruire l'insurrection dite des Barbets ; il réussit même à discipliner ces hordes turbulentes et il les utilisa pour le service.

Le général Soult rentra à Paris après le traité d'Amiens ; le premier Consul l'accueillit avec la plus haute distinction ; il fut, le 5 mars 1802, un des quatre généraux appelés au commandement de la Garde consulaire bien qu’ayant servi sous Moreau il n'aime pas Napoléon mais il a la sagesse de montrer son allégeance au pouvoir.

Il reçut peu après en août 1803 le commandement en chef du camp de Saint-Omer [4]

En mai 1804 l’un des premiers maréchaux de France. [5] Soult fut promu au grade de maréchal d'Empire, le 19 mai 1804, et créé le 2 février 1805 grand cordon et chef de la 4e cohorte de la Légion ; récompense de ses premiers exploits. Il reçut en outre le titre de colonel-général de la Garde impériale et de commandant en chef du camp de Boulogne.

Au mois de septembre 1805, le maréchal reçut le commandement du 4e corps de l'armée d'Allemagne ; il force le passage du Rhin à Spire, en octobre 1805, du Danube à Donawerth, s'empare d'Augsbourg, se porte sur Biberach et Memmingen en se rapprochant de Napoléon aux portes d'Ulm.

Il commande un corps à bataille d'Austerlitz où il mene l’attaque décisive sur le centre allié.[6]

Dans la campagne de Prusse, en 1806, le maréchal Soult, commandant encore l'aile droite de l'armée, combattit avec son intrépidité et son habileté ordinaires. Il joue une grande part dans toutes les batailles fameuses de la Grande Armée, excepté à Friedland (jour où il force son passage à Königsberg).

Après avoir aidé au gain de la bataille d'Eylau par l'énergie de son attaque sur le centre de l'année ennemie, il joignit à Greussen le maréchal Kalkreuth qu'il battit complètement, poursuivit le roi de Prusse avec la plus active vigueur ; bloqua Magdebourg, et força à Ruthnau cinq escadrons des armées de la Saxe à mettre bas les armes. Il se rendit ensuite maître de Lubeck et fit capituler Blücher à Schwartau. Dans la campagne de Pologne, il contint le général russe von Beningsen pendant que l'Empereur écrasait les Russes à la bataille d'Eylau, remporta de nouveaux succès à Wolfersdorf, à Heilsberg et entra dans Königsberg.

Après la conclusion de la paix de Tilsit, il retourne en France et est instauré (1808) duc de Dalmatie. L’année suivante il est nommé au commandement du IIe corps avec lequel Napoléon veut conquérir l'Espagne.

[modifier] Guerre de la péninsule ibérique

La guerre venait de se rallumer avec fureur en Espagne ; l'Empereur confia à Soult le commandement du centre gauche de l'armée ; à peine arrivé, le maréchal remporte, le 10 novembre 1808, une victoire signalée devant Gamona, prend Burgos, Santander, culbute l'armée espagnole près de Reynosa, atteint enfin l'armée anglaise devant la Corogne, lui livre une sanglante bataille dans laquelle le général en chef, Moore, est tué ; force les débris de l'armée anglaise à se rembarquer en abandonnant 6 000 prisonniers, s'empare de la Corogne et du Ferrol : un immense matériel renfermé dans ces deux places devient la conquête du vainqueur.

Les quatre années suivantes, Soult reste en Espagne et son histoire se confond avec celle de la guerre dans la péninsule.

Entré en Portugal le 4 mars 1809 après la défaite de Moore, par ordre de l'Empereur, le duc de Dalmatie passa le Minho, prit Chaves et remporta, le 29 mars, la bataille d'Oporto.

Il prend Porto. Mais préférant s’occuper de consolider le pouvoir politique de ses conquêtes dans l'intêret de la France et espére-t-il des siens, en tant que candidat au trône, il néglige d’avancer sur Lisbonne et il est délogé de Porto par Arthur Wellesley. Bientôt, cependant, réduit par défaut de renforts à l'impossibilité de tenir la campagne, il reconduisit en Galicie, en moins de six jours, les faibles débris dont il pouvait disposer, et battit encore l'armée anglo-espagnole qu'il trouva sur son passage à Arzobispo. Cette retraite est regardée par les tacticiens comme une des plus belles opérations du maréchal., mais il reste contraint à une retraite pénible et désastreuse par les montagnes.

Après la Bataille de Talavera (1809) Un décret de l'Empereur nomma le maréchal Soult major-général des armées françaises en Espagne, avec des pouvoirs étendus, et le 19 novembre 1809, il obtint une grande victoire à Ocafia.[7]Après s'être emparé de Séville, à la fin de janvier 1810, il passa dans l'Estrémadure. En 1810 il envahit l'Andalousie avec l'armée d’Andalousie, qu'il occupe rapidement à l'exception de Cadix.

En 1811, il marche au nord en Estrémadure. Il prit Olivença le 22 janvier 1811, gagna la bataille de Gébora le 11 février suivant, occupa Badajoz, et par la suite quand l'armée britanno-portugaise l'assiège il se porte à son secours, livrant la bataille d'Albufera, le 16 mai avec des forces inférieures.

En 1812 cependant, après une défaite décisive à la Bataille de Salamanque, il est obligé d'évacuer l'Andalousie et de quitter l'Espagne à la demande de Joseph Bonaparte, avec lequel, comme les autres maréchaux, il est toujours en désaccord.

Quelque temps après, en mars 1813, Napoléon Ier l'appela auprès de lui pour lui donner le commandement du 4e corps de la grande armée, avec laquelle il combattit au centre de la bataille de Bautzen. Presque immédiatement il reçut l'ordre de se rendre à Bayonne pour y réorganiser l'armée du Midi que la Bataille de Vittoria avait entièrement démoralisée[8]. Bien que souvent battu par les vétérans de Wellington, lui qui ne dispose que de conscrits sans expérience, cette campagne est l'un des meilleurs exemple de son génie militaire. Il se retourne alors contre l'ennemi marchant vers les frontières françaises, soutient l'honneur des armes françaises à Orthez, à Aire, à Vic de Bigorre, à Tarbes, et livre enfin, le 10 avril 1814, la bataille de Toulouse, dernier et glorieux coup de canon tiré pour la défense du sol envahi, et dont les circonstances seules vinrent arrêter les résultats.[9]

[modifier] Carrière politique

Nicolas Soult, premier ministre
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Nicolas Soult, premier ministre

Après la première abdication de Napoléon, il se déclare royaliste. Le gouvernement de la première Restauration nomma le duc de Dalmatie gouverneur de la 13e division militaire le 21 juin 1814.

Il reçoit l'ordre de Saint-Louis et est nommé ministre de la guerre du 3 décembre 1814 au 11 mars 1815, poste qu'il occupait lorsque Napoléon débarqua de l'île d'Elbe.

Comme chef de l'armée, il adressa aux troupes une proclamation qui n'empêcha pas l'Empereur de l'appeler aux Tuileries le 25 mars. Quand Napoléon revint il fait allégance, est fait pair de France. Il lui confie le 9 mai 1815, les fonctions de major-général de l'armée ; à la bataille de Waterloo, lorsque Napoléon, à la vue du désastre de nos armes, voulait se précipiter au milieu des baïonnettes, Soult, resté à ses côtés jusqu'au dernier moment, parvint, en saisissant la bride de son cheval, à l'entraîner sur la route de Charleroi.

Son rôle à la bataille de Waterloo est certainement son plus mauvais rôle militaire. Il est responsable de la non-venue de Grouchy à Waterloo en n'envoyant pas assez de courriers, comme le fait Berthier. Pour autant, Napoléon commet l'erreur de ne pas écouter ses conseils quant à la qualité de l'infanterie britannique que Napoléon n'a jamais affrontée.

Ici finit la carrière militaire du maréchal [10]

À la Seconde Restauration, il est exilé, compris dans l'ordonnance d'exil du 24 juillet, et rayé de la liste des maréchaux le 27 décembre 1815. Il resta en exil jusqu'en 1819, il est rappellé, et en 1820, réintégré par Louis XVIII dans la dignité de maréchal.

De nouveau royaliste fervent, le roi Charles X l'éleva à la Pairie en 1827.

La Révolution de 1830 appela le maréchal Soult à rendre de nouveaux services à son pays. [11]

Après la Révolution de juillet 1830 il se rallie à Louis Philippe, qui fait revivre pour lui le titre de Maréchal général des camps et armées du roi et le prend comme Ministre de la Guerre (1830 à 1834)[12], et à trois reprises, comme chef du gouvernement :

Nommé ministre de la Guerre le 17 novembre 1830, il est chargé par Louis-Philippe, inquiet de ne pouvoir s'appuyer que sur la garde nationale pour maintenir l'ordre public, de réorganiser sans tarder l'armée de ligne. Soult rédige un rapport au roi, présenté à la Chambre des députés le 20 février 1831, dans lequel il fait la critique de la loi Gouvion-Saint-Cyr de 1818 sur le recrutement : il démontre que le système de volontariat combiné au tirage au sort et à la possibilité de se faire remplacer n'a pas permis d'augmenter suffisamment les effectifs, et montre que les procédures d'avancement contribuent à maintenir le surencadrement. Il propose les grands axes d'une politique militaire visant à accroître les effectifs de l'armée, à résorber le surencadrement et à assurer l'approvisionnement en armes et en munitions.

Les lignes directrices sont arrêtées en février 1831 et les moyens sont précisés : il s'agit de doubler l'effectif de l'armée de la Restauration, qui ne comptait qu'un peu plus de 200.000 hommes. Les réformes nécessaires seront réalisées durant les années 1831 et 1832. La première loi de cet important train de réformes militaires est celle du 9 mars 1831 créant la Légion étrangère, qui ne pourra être employée qu'en dehors du territoire de la France métropolitaine. Suivent les lois du 11 avril 1831 sur les pensions militaires, des 21 mars et 14 avril 1832 sur le recrutement de l'armée et sur l'avancement, et du 19 mai 1834 sur l'état des officiers.

Soult fait également conduire les travaux des fortifications de Paris.

En 1834, lorsque la sanglante insurrection du mois d'avril éclata, le maréchal Soult reçut du lieutenant-général Aymar, qui commandait à Lyon, une dépêche télégraphique [13]Dans cette situation critique, l'abandon de Lyon aurait eu une telle portée, qu'il était impossible de l'envisager sans frémir. La réponse du duc de Dalmatie ne se fit attendre que le temps strictement nécessaire pour l'écrire sous sa dictée et le télégraphe l'emporta. [14]La lettre suivante écrite au général commandant la ville de Lyon, à propos de ce même épisode, est aussi significative [15]

En 1838, le roi le choisit pour le représenter au couronnement de la reine d'Angleterre [16]

Le maréchal duc de Dalmatie est grand-croix des ordres de Léopold de Belgique, du Sauveur, de la Toison d'Or et de Saint-Hubert, etc., etc.

Le 26 décembre 1847, Louis-Philippe rétablit pour lui le titre honorifique de MARECHAL-GENERAL de France.

En 1848 il devient républicain mais meurt peu après dans son château de Soultberg, près de son lieu de naissance.

Prédécesseur :
Casimir Pierre Périer
Premier ministre
1832-1834
Successeur :
Étienne Maurice, comte Gérard
Prédécesseur :
Louis, comte Molé
Premier ministre
1839-1840
Successeur :
Adolphe Thiers
Prédécesseur :
Adolphe Thiers
Premier ministre
1840-1847
Successeur :
François Guizot

[modifier] Notes et références

  1. A dater de cette époque, se succède, presque sans interruption, cette série de hauts faits d'armes, qui ont fait de son nom un des noms les plus glorieux des grandes périodes de la République française et de l'Empire.
  2. Il soumet les cantons insurgés, chasse les rebelles sur la Reuss et les refoule jusque dans la vallée de Urseren, livre les combats de Frauenfeld, d'Altikon, d'Audelfinden, fait éprouver des pertes considérables à l'ennemi, contribue puissamment à la bataille de Zurich, et mérite d'être cité avec de grands éloges à l'ordre du jour du 2 juin 1799, pour son énergique défense du camp retranché de Zurich. Le 10 du même mois, il chasse, à la tète de la 110e demi-brigades, les Autrichiens maîtres du mont Albis, passe la Linth le 22 septembre, fait éprouver à l'ennemi une perte de 4.000 hommes, puis court aux Russes qui s'avancent sur Kaltbrun, fait poser les armes à un corps de 2.000 hommes, s'empare de Wesen et repousse l'ennemi jusqu'au lac de Constance.
  3. La défense du pays de Gênes restera dans l'histoire des armes françaises, comme une des pages les plus glorieuses de la carrière du général Soult : presque chaque jour fut marqué par une action d'éclat : le 6 avril, dans une première sortie, à la tête de plusieurs bataillons, il traverse audacieusement l'armée autrichienne et délivre le général Gardanne, livre plusieurs combats à l'ennemi, le rejette au delà de la Piotta, s'empare de Sassello, remporte de nouveaux succès à Ponte-Junera, à l'attaque de l'Hermette, et rentre dans Gênes avec de nombreux prisonniers, des canons et des drapeaux. Dans une nouvelle sortie, le général traverse de nouveau l'armée autrichienne, enlève une division à Monte-Facio ; enfin, il livre un dernier combat à Monte-Creto, où un coup de feu lui fracasse la jambe : resté au pouvoir de l'ennemi, il demeura prisonnier jusqu'après la bataille de Marengo.
  4. Il y organisa une vigoureuse discipline qui prépara les bataillons français.
  5. Deux ans plus tard, la victoire avait posé la couronne impériale sur le front de Napoléon Ier ; voulant entourer son trône de tout ce qui pouvait en augmenter l'éclat, le nouveau souverain créa de grands dignitaires choisis parmi les illustrations ; il créa des maréchaux, et institua la création de la Légion-d'Honneur.
  6. Austerlitz fut une glorieuse journée pour le maréchal ; il commandait l'aile droite : il se dirigea sur le plateau de Pratzen, défendu par une artillerie formidable, s'en empara après un combat acharné, et après avoir coupé la ligne russe, en jeta une partie sur le lac de Monitz dont il fit briser la glace à coups de canon ; ce mouvement si vigoureusement exécuté contribua puissamment au succès de la journée : « Maréchal, dit Napoléon en l'embrassant sur le champ de bataille, vous êtes le premier manœuvrier de l'Europe. — Sire, répondit le maréchal, je le crois, puisque c'est Votre Majesté qui le dit. » L'Empereur le nomma gouverneur de Vienne après la prise de cette ville.
  7. Les 18 et 19 novembre 1809, à Ocafia, il détruisit, avec 30.000 Français, 60.000 Espagnols : 50 pièces de canon, 30 drapeaux et 20.000 prisonniers furent les résultats de cette victoire.
  8. Il réussit dans cette entreprise difficile, de manière à dépasser les espérances de l'Empereur ; cette armée sans chefs, sans discipline, ou plutôt ces débris épars sont réorganisés avec cette merveilleuse facilité qu'il possède à un si haut degré
  9. Il est bien reconnu maintenant que si le maréchal Suchet eût voulu se réunir au maréchal Soult avant la bataille de Toulouse, en 1814, l'armée anglaise eût été taillée en pièces sous les murs de cette ville, et que lord Wellington eût été dessaisi des résultats que ses armes avaient obtenus… Le duc de Dalmaltie, sentant toute l'importance de cette réunion, écrivait à son collègue : « Si vous ne voulez pas être sous mon commandement, je me placerai sous le vôtre. Ne faites que paraître, vos troupes resteront, si vous voulez, l'arme au bras ; qu'elles paraissent seulement, le succès est assuré. » Le duc d'Albuféra ne fit aucun mouvement.
  10. Dans cette existence de près de trente années de combats, il déploya sur les principaux champs de bataille de l'Europe les plus beaux talents militaires, et ces rares et éminenles facultés qui font les grands hommes de guerre.
  11. Les événements pouvaient faire craindre une collision entre la France et plusieurs des grandes puissances de l'Europe ; une longue paix avait amoindri les forces militaires françaises. La main ferme et puissante du maréchal était seule capable d'imprimer à la réorganisation de notre armée cette impulsion prompte et énergique qu'exigeait la situation.
  12. Il déploya une activité presque incroyable ; quelques mois à peine s'étaient écoulés, et une armée de 400.000 hommes, armés, équipés et formés à la discipline, était prête à repousser l'étranger.
  13. « Mes communications sont coupées, mes forces diminuent d'heure en heure, et je me vois, autant dans l'intérêt de l'humanité que dans celui de mes troupes, obligé d'évacuer Lyon. »
  14. « Vous conserverez toutes vos positions ; vous n'évacuerez point Lyon ; vous vous accrocherez à ses murs et vous vous ensevelirez sous ses ruines. »
  15. « Général, je reçois à l'instant vos deux lettres du 14 de ce mois, etc., etc. Je ne puis croire que vous m'avez écrit tout cela, car vous me forcez à vous demander ce que vous avez fait pour l'empêcher. Comment ! l'effigie d'un fonctionnaire nommé par le roi est brûlée sur la place publique, et vous me le racontez froidement ! Un des premiers magistrats de la Cour royale est obligé de se soustraire aux assassins, et vous ne m'apprenez pas ce que vous avez fait pour la sûreté de sa personne qui devait vous être sacrée ! Vous avez en outre le triste courage de me dire que le 9e bataillon de chasseurs ne fait, momentanément, aucun service ! Cette conduite passe mon imagination et m'oblige à vous demander si vous vous êtes bien rappelé que le roi vous avait honoré de sa confiance, en vous donnant le commandement d'une de ses plus importantes divisions militaires. Je vous l'avoue, j'en suis aujourd'hui à regretter les témoignages de satisfaction que je vous avais précédemment exprimés. Mais, indépendamment de ces faits, vous ayez laissé exister des barricades, en en faisant suspendre l'enlèvement par la troupe de ligne, lorsque vous avez été prévenu que le préfet avait réclamé le concours de la Garde nationale. C'était, au contraire, le moment d'agir, et d'agir avec assez de vigueur pour que les traces de l'insurrection disparussent à l'instant même ; là était votre devoir. Ce n'est pas tout. Il m'est revenu encore, et je désire que cette nouvelle ne soit pas vraie, que le poste du 9e bataillon de chasseurs qui était à votre porte, a dû rentrer dans l'intérieur pour faire place à un poste de la Garde nationale que vous y avez installé. Vous avez aussi fait relever par la Garde nationale le poste de la ligne qui était devant la maison du procureur général. Est-il possible, Général, que vous ayez eu cette faiblesse, que vous ayez montré cet oubli de vos devoirs ? Je vous ordonne de me rendre compte sur-le-champ et de ce que vous avez fait et des motifs qui ont pu vous y déterminer. Quant à l'inaction que vous avez imposée au 9e bataillon de chasseurs, en lui retirant tout service, et en consentant même, si je suis bien instruit, à ce qu'un poste de Garde nationale fût établi devant sa caserne, l'histoire militaire n'offre pas d'exemple d'une semblable humiliation. Que voulez-vous que pensent et l'armée et ce corps honorable lui-môme, dont le dévouement à nos institutions est si fortement prononcé ? Ce n'est pas de la sorte que les troupes sont conduites ! Faites reprendre sur-le-champ le service au 9e bataillon de chasseurs, et indiquez-moi les postes que vous aurez confiés à sa valeur ; j'ai l'assurance qu'ils seront en sûreté, etc., etc. — Signé : MARECHAL DUC DE DALMATIE. »
  16. le duc de Dalmatie fut accueilli avec des transports d'enthousiasme ; sa marche à travers les comtés et les rues de Londres fut une marche triomphale, et la population tout entière, se précipitant sur son passage, salua de ses acclamations.

[modifier] Source partielle

« Nicolas Jean-de-Dieu Soult », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)

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