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Histoire de la Yougoslavie

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Sommaire

[modifier] Le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes

Armoiries du royaume de Yougoslavie.
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Armoiries du royaume de Yougoslavie.

La première Yougoslavie est créée en 1918 sous le nom de Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Le pays était constitué par le regroupement de plusieurs territoires :

Les provinces yougoslaves en 1929.
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Les provinces yougoslaves en 1929.

Le pays connaît d'abord un régime de monarchie constitutionnelle mais des tensions interviennent rapidement. Dès 1920, le roi Alexandre Ier juge utile de dissoudre le Parti communiste. En 1928, un député du Parti paysan croate, Stjepan Radic, est assassiné en plein Parlement par un collègue monténégrin acquis aux nationalistes grands-serbes. Le roi décide alors en 1929 de mettre fin à la constitution et de rebaptiser le pays « Royaume de Yougoslavie ». Il gouverne alors en monarque absolu.

Le régime policier mis en place pourchasse sans pitié tous les opposants, communistes et autonomistes croates et macédoniens, notamment. Le roi Alexandre Ier est assassiné à Marseille en 1934, par l'Oustasa, organisation indépendantiste croate soutenu alors par l'Italie fasciste. Pierre II (Petar II Karadjordjević) lui succède sous la régence de Paul Karageorgevitch.

Voir aussi Liste des princes et rois de Serbie.

Article principal : Royaume de Yougoslavie

[modifier] La Yougoslavie dans la Seconde guerre mondiale

Voir l’article Yougoslavie dans la Seconde guerre mondiale.

Voir aussi Résistance en Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale

Déportés vers le camp de concentration croate de Jansenovac.
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Déportés vers le camp de concentration croate de Jansenovac.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie reste neutre jusqu'en 1941. Cette année-là, désirant venir en aide à l'armée italienne en difficulté en Grèce, l'Allemagne demande un droit de passage pour ses troupes. Après que le Régent a accepté de signer une alliance avec l'Allemagne, le Roi, sous l'influence de quelques officiers, met fin à la régence. Cette décision entraîne l'invasion du pays par l'Allemagne.

Le Roi s'exile rapidement, le pays capitule et est aussitôt démantelé. Ante Pavelić crée l'État indépendant de Croatie (NDH, qui inclut la Bosnie-Herzégovine), allié à l'Allemagne ; un État serbe collaborateur (sous occupation) est aussi créé avec à sa tête, le général Milan Nedić ; la Slovénie est partagée entre l'Allemagne, l'Italie et la Hongrie ; le Kosovo est annexé à l'Albanie italienne ; l'Italie annexe une grande partie de la côte croate ; la Macédoine est partagée entre la Bulgarie et l'Italie (Albanie) ; un État "indépendant" est crée au Montenegro.

La résistance des Partisans communistes se développe sous la direction du Croate Josip Broz dit Tito, tandis qu'une autre résistance, moins bien organisée, s'organise autour de Draža Mihajlović, un royaliste ultra-nationaliste serbe, surnommé le "général des Balkans". Tito libère le pays, renverse la monarchie et liquide les Tchetniks serbes accusés de collaboration avec l'Axe contre les Partisans.

[modifier] La Yougoslavie de Tito

La Yougoslavie devient un État communiste établi dans la clandestinité le 29 novembre 1943 à Jajce, avec Tito pour président. Tito met au point progressivement un système socio-économique, l'autogestion : les entreprises sont gérées par ceux qui y travaillent.

Et à la différence des autres pays communistes d'Europe centrale et orientale, la Yougoslavie choisit une voie indépendante de l'URSS. Cela était possible car le pays s'est libéré seul de l'occupation nazie, sans l'aide directe de l'Armée rouge. Tito rompt définitivement avec Staline en 1948, et ne fait pas adhérer la Yougoslavie au pacte de Varsovie créé en 1955.

Le maréchal Tito.
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Le maréchal Tito.

La république socialiste de Yougoslavie était un État fédéral composé de six républiques, autour de nationalités (Narodi) :

La Bosnie-Herzégovine a été la république d'aucune nationalité, jusqu'à la création en 1971 de la nationalité "Musulmane" (à ne pas confondre avec les "musulmans", fidèles de l'Islam), ce qui leur permet une representation, grâce à un système de quotas.
La république de Serbie comprenait en outre deux régions autonomes (Kosovo et Voïvodine), depuis la réforme constitutionnelle de 1974. À cela s'ajoutent des peuples dont le centre politique est hors de Yougoslavie, les narodnosti, comme les Albanais, les Hongrois, les Bulgares, les Slovaques, etc.

Tito disait que « La Yougoslavie a six Républiques, cinq nations, quatre langues, trois religions, deux alphabets et un seul parti. »

[modifier] Dislocation de la Yougoslavie

Article principal : Guerres de Yougoslavie

[modifier] Résurgences nationalistes

Après la mort de Tito en 1980, les tensions se font jour, avec la montée du nationalisme dans les différentes républiques fédérées, longtemps contenu et canalisé par le pouvoir central.

Après l'arrivée au pouvoir, dans la République de Serbie, de Slobodan Milošević, la menace se fait plus précise. En avril 1987, alors numéro deux du régime yougoslave, il est envoyé en mission au Kosovo, pour calmer les nationalistes serbes qui considèrent être victimes de discriminations et de violences de la part de la majorité albanaise. Lors de sa visite, les policiers locaux, albanais, répriment une foule de nationalistes serbes qui leur ont lancé des pierres. Milošević, considérant probablement que la foule était innocente, sera filmé en train de déclarer aux Serbes : "On ne vous frappera plus jamais !". Il devint alors un héros des nationalistes serbes. En mai 1989, il est élu président de la Serbie.

En juin 1989, pour le 600e anniversaire de la bataille de Kosovo Polje (marquant la défaite du royaume de Serbie contre l'empire Ottoman), Slobodan Milošević prononce un discours perçu comme nationaliste et belliqueux. Pour ses défenseurs, il montre son souhait de continuer l'héritage titiste de cohabitation des peuples balkaniques en Serbie et en Yougoslavie. Le discours se veut rassurant : "Des rapports d'égalité et de concorde entre les peuples yougoslaves représentent une condition indispensable pour la survie de la Yougoslavie, pour une issue victorieuse de la crise, et surtout pour la prospérité économique et sociale du pays.".

L'économie yougoslave est mal en point depuis le début des années 80, une situation accentuée par la sortie du modèle communiste. D'une part, le FMI prescrit des réformes draconiennes et d'autre part, les républiques aisées du Nord (Croatie et Slovénie) se sentent dépossédées de leurs richesses, partagées avec les régions pauvres du sud de la Yougoslavie.

Le pouvoir central est préoccupé par cette crise et la remise en cause de l'unité du pays. Une des solutions envisagées par le gouvernement de Slobodan Milošević est la concentration des pouvoirs en Serbie, en supprimant l'autonomie des provinces comme la Voïvodine et le Kosovo. Le Kosovo est peuplé a 90% d'Albanais qui souhaitaient le statut de République et non plus de province pour leur région. L'autonomie implique notamment un droit de veto, ce qui, pour le pouvoir à Belgrade, nuirait à l'efficacité d'imposer des réformes économiques.

Ce refus de créer une république au Kosovo fait aussi écho à une peur des Serbes, de voir les Albanais du Kosovo se débarrasser des Serbes du Kosovo, de plus en plus minoritaires. C'est ce qu'a voulu montrer le "Memorandum de l'académie des sciences de Belgrade" en 1985 (destiné à faire le point sur la situation de la république) en dénonçant un risque de "purification ethnique" de la part des Albanais. Cette crainte a été interprétée comme l'idéologie nationaliste de Slobodan Milošević. En effet, ce dernier développe l'idée qu'il faut protéger les Serbes, dans une Yougoslavie et une Serbie de plus en plus rongées par le nationalisme. La Ligue des Communistes de Yougoslavie, ancien parti unique de Serbie et de Yougoslavie, considérait comme tabou le nationalisme, jusqu'à ce que les problèmes du Kosovo et les nationalismes albanais et serbes apparaissent.

Milošević est considéré par beaucoup, dans son parti, comme un nationaliste. Cette étiquette a été notamment propagée par Dragiša Pavlović, membre influent de son parti et adversaire de Slobodan Milošević dans la conquête du pouvoir pour la présidence en 1987. Cependant, cette expression prend un sens particulier au sein de la Ligue des communistes serbes. Elle désigne ceux, comme Milošević qui ont mis à l'ordre du jour la question serbe en Serbie, face aux revendications des autres nationalités, même s'il a pu s'agir de réussir une cohabitation (voir le discours de Kosovo Polje).

En 1990, les premières élections libres et plurialistes se déroulent en Bosnie-Herzégovine, en Macédoine, en Serbie, en Slovénie et en Croatie (voir Élection parlementaire croate de 1990 pour la Croatie) suivant en cela le mouvement de démocratisation engagé en Europe de l'Est un an auparavant. Hormis la Serbie, où le parti Radical serbe de Vojislav Selsej est minoritaire, toutes les autres républiques ont élu des presidents nationalistes ou indépendantistes.

En Serbie, Slobodan Milošević, leader du "Parti socialiste" (remplaçant la ligue des communistes), cherche à préserver l'unité et l'héritage de Tito, tout en s'ouvrant à l'économie de marché, ce qui lui vaut les soutiens des pays occidentaux. La politique de Slobodan Milošević est en fait ambiguë et difficile à réaliser. Elle lui permet d'occulter certains problèmes graves, ce qui suscite beaucoup de scepticisme et de craintes, notamment au sein de son parti.

En Bosnie-Herzégovine, ce sont des partis nationalistes des trois nationalités (croate, musulmane et serbe) qui remportent les élections.

En Slovénie, c'est l'indépendantiste Milan Kucan qui sort vainqueur.

Le nouveau président de la Croatie, Franjo Tuđman et les membres de son parti bénéficient d'un large soutien financier de la part des Croates expatriés, dont beaucoup soutiennent les idées des Oustachis et de l'ancien État indépendant de Croatie. Cette influence se retrouve au HDZ, qui appelle à l'établissement de la Croatie dans ses frontières naturelles et historiques. Cela étendrait la Croatie jusqu'a la rivière Drina et incluerait une partie de la Bosnie-Herzegovine peuplée majoritairement de Croates, ainsi qu'une partie de la Serbie-Montenegro d'aujourd'hui. Beaucoup de ses décisions politiques sont vues par les Serbes comme une réhabilitation implicite de l'idéologie des Oustachis, notamment le choix du drapeau à damier rouge et blanc, symbole croate qui fut utilisé aussi par les Oustachis (En réponse a ces accusation, l'ordre du damier est inversé). Le parti de Tudjman, le HDZ, renvoie tous les fonctionnaires serbes de l'administration hors de Croatie.

La Slovénie de Milan Kucan et la Croatie de Franjo Tuđman cherchent à obtenir leur indépendance. Ainsi, ils tentent de créer de manière clandestine une armée, financée en grande partie par l'Allemagne. Ils tentent de faire passer la Yougoslavie pour une création artificielle et la Serbie comme le dernier bastion du communisme en Europe. Bien que les Slovènes aient souvent accusé le Kosovo de dilapider leur richesse en aides au développement, des milliers d'entre eux se mobilisent et apportent leur soutien aux mineurs grévistes kosovars. Ceci est relayé, en Allemagne, par une campagne de presse montrant la Serbie sous un jour défavorable, et par l'influent Otto Habsbourg (voir Habsbourg), membre du Parlement européen (CDU) et héritier de la couronne de l'ancienne Autriche-Hongrie.

Les Serbes de quelques municipalitées de Croatie, se sentent lésés et persécutés. Contrairement aux Serbes de Zagreb, qui demandent des négociations et un compromis, les Serbes de la Krajina préfèrent une voie violente, en s'en prenant aux Croates. La République serbe de Krajina, dont la capitale est Knin, est unilatéralement proclamée le 28 février 1991 par le nationaliste serbe Milan Babić, et finit par s'étendre sur près d'un quart du territoire croate. Les premiers coups de feu sont tirés au printemps 1991. Les autorités serbes de Belgrade apportent un soutien aux combattants nationalistes, allant jusqu'à dissuader une intervention des forces croates, par l'emploi des forces aériennes fédérales.

[modifier] L'indépendance de la Slovénie et de la Croatie

Le 25 juin 1991, la Slovénie et la Croatie déclarent leur indépendance. Ces actes sont considérés comme illégaux, selon la Constitution de la République fédérale de Yougoslavie, qui ne reconnaît le droit de sécession que s'il résulte de la "volonté des peuples" et non des entités administratives que sont les républiques.

La République de Croatie ne peut donc officiellement pas réclamer l'independance, contrairement aux Croates. La minorité serbe doit en principe être consultée sur son sort, et ceux-ci montrent leur volonté de rester dans la Yougoslavie. Le référendum sur l'indépendance remporté à plus de 90% a été boycotté par ces mêmes Serbes

Autre motif de mécontentement pour Belgrade, l'indépendance du 25 juin se fait sans conditions. Par exemple, la Slovénie, point de passage vers d'autres nations européennes, s'est approprié le droit de passage des marchandises et les revenus douaniers (représentant 75% du budget fédéral).

L'Allemagne, l'Autriche et le Vatican apportent leur soutien diplomatique et financier. L'Allemagne est le premier pays européen à reconnaître la Croatie et la Slovénie le 23 décembre, suivie par les autres pays européens le 15 janvier 1992. Récemment réunifiée, elle fait son retour sur la scène politique internationale, et surtout européenne. Elle cherche à établir une sphère d'influence, dont la formation serait facilitée par la désintégration yougoslave, qui permettrait d'y intégrer la Slovénie et la Croatie, jugées assimilables à l'Europe occidentale. L'éclatement de la Yougoslavie apparaîtrait, suivant ce schéma, comme une conséquence naturelle de l'impossiblité de cohabitation de deux zones culturelles, héritées au sud de l'Empire Austro-Hongrois, et au nord de l'Empire ottoman, disloqués lors des guerres des Balkans et la Première Guerre mondiale.

Le clergé de l'Église catholique a cultivé des relations bienveillantes avec les Oustachis durant la Seconde Guerre mondiale. Le soutien du Vatican peut se comprendre aussi par le fait que l'Église cherche à rétablir l'importance du christianisme dans les Balkans, en régression depuis la disparition en 1918 de l'Empire Austro-Hongrois.

L'Armée fédérale (JNA), majoritairement composée de Serbes et Montenegrins et dirigée par le Slovène Konrad Klosek, chargée de garantir l'unité yougoslave, intervient contre les deux républiques sécessionistes. De violents affrontements s'ensuivent, contre les milices de la Croatie et de la Slovénie. Eparpillée le long de la frontière, des unités de la JNA sont prises au piège par des forces slovènes dix fois plus nombreuses, et se rendent rapidement. La Slovénie, par cette courte guerre (27 juin - 6 juillet) d'une dizaine de jours, se presente à la communauté internationale comme une nation agressée.

La Communauté européenne, qui ne s'est pas encore prononcée sur la reconnaissance de ces deux républiques, met en place, le 27 août 1991, la Commission Badinter, chargée de réfléchir sur la question. Les décisions finales ont un caractère de jurisprudence. En ne se basant pas sur la constitution fédérale yougoslave, la Commission reconnait l'indépendance de la Slovénie et de la Croatie, en vertu du droit uti possidetis, appliqué pour la décolonisation, qui reconnaît l'indépendance à l'intérieur des frontières administratives, délimitées par la Yougoslavie pour des besoins de décentralisation. La commission Badinter déclare la Yougoslavie "en dissolution", "en désintegration", ou encore "en démembrement", ce qui rend caduque la constitution yougoslave du point de vue de la Communauté européenne, et encourage les sécessions.

Les États-Unis d'Amérique et le FMI reconnaissent aussi les deux républiques.

En 1991, les complicités entre les Serbes de Serbie, Serbes de la République serbe de Krajina et Serbes de Bosnie-Herzégovine sont renforcées. Si les premiers sont devenus nationalistes en réponse aux autres nationalismes, les autres étaient nationalistes dans leur ensemble avant le début des hostilités. En effet, ces Serbes sont representés par des partis nationalistes et conservateurs, notamment le Parti démocratique serbe de Radovan Karadžić. Cette situation de repli du pouvoir serbe en Serbie pour rassembler "tous les Serbes en un Etat", marque un tournant, puisqu'il s'allie avec le nationalisme violent et radical.

[modifier] La guerre d'indépendance croate

Article détaillé : Guerre en Croatie.

[modifier] La guerre en Bosnie

Article détaillé : Guerre en Bosnie.
La Yougoslavie en 2003, au moment de sa dissolution
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La Yougoslavie en 2003, au moment de sa dissolution

[modifier] La guerre du Kosovo

En 1999, après des années de terreur policière et militaire, et après que l'UCK, armée de libération clandestine, a replacé le Kosovo sous les feux de l'actualité, le Kosovo est enfin libéré par les troupes de l'OTAN, au terme d'une guerre de 2 mois et demi contre la République Fédérale de Yougoslavie (Serbie et Monténégro, celui-ci s'étant néanmoins désolidarisé du président Milošević au cours du conflit). Des centaines de milliers d'Albanais chassés de leurs foyers par les troupes serbes peuvent enfin rentrer. Le Kosovo est placé sous administration internationale depuis lors.

L'ONU, ainsi que de nombreux pays individuellement, refusèrent dans un premier temps de reconnaître la fédération de la Serbie et du Monténégro comme le successeur de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, bien qu'ils la reconnussent en tant qu'État indépendant. La situation a été résolue avec l'admission de la République Fédérale de Yougoslavie aux Nations unies en 2000. Dans son dernier état, la Yougoslavie ne comprenait plus que les seules républiques de Serbie et du Monténégro, le statut du Kosovo demeurant incertain.

[modifier] La fin de la Yougoslavie

En 2002, la Serbie et le Monténégro parviennent à un nouvel accord portant sur leur coopération future, comportant, entre autres changements, la fin de la Yougoslavie. Le 4 février 2003, le parlement fédéral de Yougoslavie dissout le pays et accepte la création d'une fédération limitée des deux États restants. La nouvelle union des deux États est appelée Serbie-et-Monténégro. Le 3 Juin 2006, le Monténégro a déclaré son indépendance suite à un référendum en faveur de la séparation de la Serbie.

[modifier] Bibliographie

  • La Croisade des fous : Yougoslavie, première guerre de la mondialisation, Diana Johnstone, Le temps des cerises, 2005.
  • "Le Procès Milošević ou l'inculpation du peuple serbe", par Patrick Barriot et Ève Crépin, L'Age d'Homme, Lausanne, 2005.

[modifier] Filmographie

  • Yougoslavie, suicide d'une nation européenne, 1997 (documentaire produit par la BBC)
  • The Death of Yugoslavia (Brook/Lapping Productions)

[modifier] Liens externes

Yougoslavie (1929 - 1941; 1945 - 2003)

Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Voïvodine faisait partie de l' Autriche-Hongrie
(jusqu'en 1918)

Royaume des Serbes, Croates et Slovènes
(1918-1929)

Royaume de Yougoslavie
(1929-1941)

Slovénie divisée entre leTroisième Reich, la République sociale italienne et la Hongrie
(1941-1945)

Fédération démocratique de Yougoslavie
(1943-1946)

République fédérale populaire de Yougoslavie
(1946-1963)

République fédérale socialiste de Yougoslavie
(1963-1992)

Slovénie
(depuis 1991)

État indépendant de Croatie
(1941-1945)

Croatie
(depuis 1991)
Ainsi que la République serbe de Krajina jamais reconnue (1991-1995)

Bosnie-Herzégovine
(depuis 1992)
Composée de la Fédération de Bosnie et Herzégovine et de la République serbe de Bosnie depuis 1995

Bačka en Hongrie
(1941-1945)

République fédérale de Yougoslavie
(1992-2003)

Serbie et Monténégro
(2003-2006)

Serbie
(depuis 2006) Kosovo de facto sous protectorat de l'ONU depuis 1999

Autonome Banat
(1941-1945)

Royaume de Serbie
(jusqu'en 1918)

Serbie de Nedić
(1941-1945)

Kosovo en Albanie
(1941-1945)

Royaume du Monténégro
(jusqu'en 1918)

Monténégro (occupé par la République sociale italienne)
(1941-1945)

Monténégro
(depuis 2006)

l'actuel République de Macédoine faisait partie du Royaume de Serbie
(jusqu'en 1918)

La plupart de l'actuel République de Macédoine à la Bulgarie
(1941-1945)

République de Macédoine
(depuis 1991)

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