Grignan

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Grignan est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes.

Sommaire 1 Géographie 1.1 Situation et accès 1.2 Géographie humaine 2 Histoire 3 Administration 4 Démographie 5 Lieux et monuments 5.1 Le château de Grignan 5.2 La tour Sévigné 5.3 La collégiale Saint-Sauveur 6 Personnalités liées à la commune 7 Voir aussi 8 Liens externes

[modifier] Géographie

[modifier] Situation et accès

Grignan est située dans le sud de la Drôme, non loin du département du Vaucluse, à proximité du mont Ventoux, dans le Tricastin.

L'accès par l'autoroute A7 se fait en sortant à Montélimar Sud ou Bollène.

[modifier] Géographie humaine

La région est exploitée principalement pour les cultures de lavande, de truffes et de tournesol. La proximité de la ville de Nyons fait que la culture des olives peut s'y étendre.

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période	Identité	Parti	Qualité
mars 2001 - -	-	-	-
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique

1962	1968	1975	1982	1990	1999
1 072	1 113	1 099	1 147	1 300	1 353
Nombre retenu à partir de 1962  : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Le château de Grignan

Grignan est connue principalement pour son château, dont l'origine remonte au XII^e siècle, construit sur un piton rocheux dominant Grignan, ce qui lui permet d'être visible de loin. Il fut transformé en forteresse dès le XIII^e siècle par la famille des Adhémar Reconstruit au XVIe siècle, François 1er vint le visiter en novembre 1533. C'est au XVII^e siècle que le mariage le 27 janvier 1669 de François de Castellane-Adhémar de Monteil, seigneur du lieu et de Marguerite de Sévigné, fit que le château devint le rendez-vous d’une société d’élite. Dans ses salons, la comtesse de Grignan, entourée de prélats, d’écrivains et de courtisans, paraissait en « vice-Reine de Provence » comme l’ont appelée certains auteurs. Outre les lettres immortelles adressées à sa fille, la marquise de Sévigné venait rehausser de tout l’éclat de son esprit les réunions fastueuses dont l’écho se répercutait jusqu’à Paris. Grignan méritait bien alors le nom qu’on lui donnait de Versailles du Midi. Mme de Sévigné étant, depuis Paris, séparée de sa fille, entama sa fameuse correspondance, et de plus, se rendit à Grignan trois fois pour de longs séjours. Elle y mourut. Toutes les fêtes luxueuses avaient ruiné le Comte de Grignan, et lorsqu’il mourut le 30 décembre 1714, tous les biens furent vendus. Un gentilhomme d’origine piémontaise le comte Félix de Muy acquit le château avec ses dépendances. Le neveu du comte Félix de Muy, le général comte de Muy, ayant été déclaré émigré, le district de Montélimar, par arrêté du II Nivôse an II (31/12/1793) ordonna la démolition du château. Pendant les premières années qui suivirent la destruction du château, le vandalisme fit rage au milieu de ses ruines. M. Léopold Faure, acquit le château le 8 juillet 1838 et il se mit à l’œuvre pour sauver ce qu’il en restait. Après la mort de M. Faure, le comte Boniface de Castellane s’en rendit acquéreur le 19 décembre 1902 Réduit en ruines en 1793 lors de la révolution française, il fut reconstruit au début du XX^e siècle à l'identique grâce aux soins de Mme Marie Fontaine l’acheta le 2 novembre 1912 et qui mit toute sa fortune pour restaurer cet édifice, haut lieu de l'histoire régionale. Actuellement le château est la propriété du conseil général de la Drôme.

[modifier] La tour Sévigné

Dès la première cour intérieure on a devant soi, formant l'angle oriental de la façade restaurée, dite de François 1er, une tour légèrement en relief. Elle est à deux étages et en pur style Renaissance original du XVIe siècle. Le premier étage était occupé par le cabinet de travail de Madame de Sévigné d'où son nom. La tour échappa au vandalisme et M. Faure la fit immédiatement consolider et réparer.

[modifier] La collégiale Saint-Sauveur

Située sous la terrasse du château, la collégiale abrite la tombe de la marquise de Sévigné. Construite par Louis Adhémar de Monteuil, de 1535 à 1544, fut l'objet d'une bulle du pape Paul III, su 2 septembre 1539, qui augmenta considérablement les revenus de son chapitre. La façade principale est surmontée de deux belles tours ; la terrasse du château recouvre les dalles formant sa toiture d'où s'échappent les eaux pluviales par des gargouilles que terminent des têtes d'animaux fantastiques. Le portail actuel a remplacé celui qui avait fortement souffert des guerres de religion ; il est décoré de deux élégantes colonnes corinthiennes ; des grappes de fruits entourent une inscription latine qui indique la restauration de l'église. La rosace est du style gothique du XVe siècle.

La grotte de Rochecourbière Située en environ 500 mètres de Grignan, la grotte de Rochecourbière, tapissée de lierre et de capillaire, s'enfonce, sous le bois de la Garenne, offrant un asil frais et discret. Dans le fond, une eau cristalline tombe goutte à goutte, dans un petit bassin garni de mousse. C'est dans ce lieu charmant et poétique que Madame de Sévigné aimait à venir passer ses après midi, la plupart de ses lettres en sont datées. Les seigneurs de Grignan y donnaient souvent des fêtes de nuit qui étaient dit-on, resplendissantes d'éclat et de splendeur. Une pierre encastrée dans le rocher, apprend que la grotte a été donnée à la commune de Grignan par M. le baron de Salamon le 20 nomembre 1837.

Les tapisseries du presbytère Le presbytère ou cure, ancien palais du Doyenneté, qui servit de mairie depuis la Révolution jusqu'en 1857, renferme de riches tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle, provenant du chateau. Elles représentent les scènes de la vie d'Ariane héroïne d'un roman de Desmarets de Saint Sorlin publié en 1639.

La chapelle Saint-Vincent au cimetière Le monument le plus ancien de Grignan. De style roman primitif, la chapelle date du XIe siècle. Sa façade si pure aussi bien que la régularité de sa construction en petit appareil, en font un édifice remarquable. Mentionnée dans une bulle du pape Pascal II, du 24 avril 1105, elle dépendit du prieuré des Tourrettes et fut église paroissiale depuis 1280 jusqu'au XVe siècle. L'intérieur est digne de l'extérieur. Son abside, voûtée en cul de four, paraît cependant avoir subi de nombreuses transformations.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

• Communes de la Drôme

avec l'aimable autorisation de Jane Agniel pour utiliser son site.

[modifier] Liens externes

• Site de Jane Agniel
• Grignan sur le site de l'Institut géographique national
• Grignan sur le site de l'Insee
• Grignan sur le site du Quid
• Communes les plus proches de Grignan
• Localisation de Grignan sur une carte de France
• Plan de Grignan sur Mapquest