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Le domaine royal de Soissons est un des royaumes francs constituant un embryon de la Neustrie, sur lequel ont régné trois rois parmi les Saliens.
"CLOVIS PREMIER, ROY CRESTIEN"
Considéré dans l'historiographie comme le premier
monarque de France,
Clovis est le sujet d'une
mise en scène qui fut particulièrement soignée par les
hagiographes : sa prise du
domaine royal de Soissons permet de le considérer comme
procédant du pouvoir des Romains en Gaule, sa conversion à la confession
nicéenne, parmi des royaumes
ariens qui l'entourent à ce moment, a tout pour plaire à l'Église ; enfin les assassinats des chefs francs des cités de Gaule belgique, lui conférant autorité sur la ligue des Saliens en
486, font l'objet d'une pieuse ellipse dans sa biographie.
Le domaine royal de Soissons existe sous plusieurs formes, justifiant son appellation[1] :
- Sous Syagrius et avant 486, le domaine gallo-romain en est réduit aux terres entourant les cités gallo-romaines de Soissons, Senlis et Noyon, et constitue la dernière terre dudit "roi des romains" (en fait, il fut le dernier Magister militum de cette région du Monde) qui ne soit pas placée sous la juridiction des Fédérés francs.
- Après la bataille de Soissons, le domaine devient la résidence princière de Clovis pour une vingtaine d'années, embryon primitif du royaume de France dans l'historiographie française.
- Une fois le royaume de Paris instauré (après 508), le "domaine royal" situé dans les alentours de Soissons dispose d'un statut privilégié pour l'aristocratie salique puisque le roi des Francs lui-même en émane (voir #Postérité) ; il ne fut donc jamais un comté attribué [2].
La résidence de Clovis fut Soissons de 487 à 508 après quoi elle fut Paris. Le domaine royal fut donc rattaché au Royaume de Paris dès lors.
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Premier potentat établi lors de la sédentarisation de la colonne franque, la région du Soissonnais se voit dotée lors du Bas Moyen Âge d'un écu d'héraldique la reliant directement au Royaume de France.
- ↑ désigner sous le terme de "royaume franc de Soissons" ce potentat intermédiaire d'une durée de vingt ans n'est pas approprié pour cette période achevant l'antiquité tardive dans l'ancienne Gaule romaine, l'article anglais de cette encyclopédie indiquant les termes de royaume de Soissons comme de celui de royaume de Syagrius comme impropres.
- ↑ voir à ce sujet noblesse franque et les Robertiens notamment.
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