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Comparaison entre les armées d'Alexandre le Grand et de Darius - Wikipédia

Comparaison entre les armées d'Alexandre le Grand et de Darius

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Sommaire

[modifier] L'armée gréco-macédonienne

[modifier] Commandement

L’armée macédonienne bénéficie d’un commandement de premier ordre, choisi par Alexandre. Les officiers qu’il désigne pour l’entourer sont de tout premier plan, et capables de mener seuls une expédition parallèle à la sienne (comme celle de Cratère lors du retour) :

  • Héphaestion est le chef d’état-major : il distribue les ordres, aussi bien sur le champ de bataille (notamment lorsqu’Alexandre quitte la direction générale de la bataille pour diriger la charge de cavalerie, généralement décisive) que lors de la campagne ;
  • Eumène de Cardia est chargé de l’intendance : il crée des dépôts, gère un corps de troupe spécialisé dans la recherche de ravitaillement, et la constitution de dépôts ;
  • Néarque, également amiral ;
  • Parménion, Cratère, Ptolémée sont des lieutenants de premier plan, chargés d’exécuter les ordres, mais jouissant dans la bataille ou à la tête d’une colonne séparée provisoirement du corps principal d’une autonomie importante ; ils font tous preuve d’intellligence dans ces tâches.

[modifier] Les effectifs de l'armée macédonienne

la Bataille entre Alexandre le Grand contre Darius III, mosaïque romaine trouvée dans la Maison du Faune à Pompéi, Musée National de Naple
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la Bataille entre Alexandre le Grand contre Darius III, mosaïque romaine trouvée dans la Maison du Faune à Pompéi, Musée National de Naple

L'armée d'Alexandre le Grand est en fait celle organisée par son père, Philippe II de Macédoine. Nous ne connaissons pas avec précisions les effectifs mais avons quelques ordres de grandeurs relativement fiables. Pour garder la Macédoine, dont les frontières nord ont été pacifiées en 336 av. J.-C./335 av. J.-C. par le nouveau roi, Alexandre laisse à Antipater environ 12 000 homme de pied et 1 500 cavaliers. Cela se révéla d'ailleurs insuffisant, d'autant qu'Antipater très vite va devoir envoyer des renforts de façon constante à Alexandre, et le régent de Macédoine a toute les peines du monde à venir à bout de la Grèce révoltée lors de la guerre lamiaque à la mort d'Alexandre en 323 av. J.-C.

Le chiffre généralement admis pour les troupes qui passent en Asie avec le roi est de 32 000 fantassins et 5 000 cavaliers. Le roi marche toujours avec l'armée de terre accompagné par les pages royaux, issus de la noblesse macédonienne, et avec un état-major de 10 officiers (les σωατοφύλακες / sômatophulakes, littéralement les « gardes du corps ») formant son conseil. Ce terme porte parfois à confusion puisque les gardes du corps du souverain sont désignés parfois sous le terme d'« hypaspistes » (ὑπασπισταί / hupaspistai, littéralement « porteurs de boucliers »), parfois de somatophulakes. La garde personnelle du roi est composée d'un détachement (ἄγημα / agêma) des hypaspistes, d'une ἴλη / ilê (compagnie) des « hétaïres » (ou « hétères », de ἑταῖροι / hetairoi, littéralement « compagnons ») de la cavalerie et sans doute d'un agema de la phalange.

[modifier] La phalange

Elle est basée sur la phalange, composée de πεζέταιροι / pezhetairoi (« pézétères » ou « phalangites » en français, plus généralement des compagnons à pied), et d'hoplites grecs et qui constitue l'infanterie lourde. Certains historiens contemporains (G.T.Griffith) ont émis l'hypothèse qu'à l'époque de Philippe II les soldats ne portaient pas de cuirasses, que seuls les officiers possédaient cette caractéristique. À l'époque hellénistique les pézétères sont couverts, comme les hoplites, d'une puissante armure défensive — casque, jambières, cuirasse de cuir garnie de métal et, petit bouclier — et possèdent comme arme offensive une épée mais surtout la sarisse, une longue et forte lance. Ces sarisses, à l'époque d'Alexandre mesurent sans doute environ 6 mètres. Les boucliers, de petite taille (environ 60 centimètres de diamètre), sont attachés à l'épaule gauche par des courroies afin de pouvoir tenir la sarisse à deux mains. En position de combat les cinq premiers rangs, tenant leurs sarisses abaissées frontalement vers l'adversaire, forment une barrière de piques infranchissables.

Cependant la phalange n'est pas encore la masse compacte, et trop peu manœuvrière, qu'elle devint par la suite où pour compenser la qualité plus médiocre du recrutement elle ne prendra plus que la forme de blocs serrés et profonds facilement encerclables par un ennemi plus mobile (bataille de Cynoscéphales, 197 av. J.-C.). Philippe II et Alexandre au contraire laissent à la phalange sa mobilité.

[modifier] Unités et tactique

La phalange est divisée en taxes (τάξεις / taxeis), chacune recrutée — du moins au départ — dans les diverses provinces du royaume de Macédoine. Elles sont au nombre de 6 ou 7, chacune composée de 1 536 phalangistes ce qui nous donne entre 9 200 et 10 700 hommes environ. Chaque taxes est divisée en trois « pentacosiarchies » de 512 hommes elles-mêmes divisées en unités plus petites — d'après Arrien, dans son Anabase : « loche » (λόχος / lokhos) de 128 hommes et « énomotie » (ἐνωμοτία / enômotia) de 32 hommes. La plus petite unité est la file de 16 hommes qui est l'unité de base (στίχος / stichos).

La formation qui sera habituelle plus tard (des files de 16 hommes en profondeur) n'est utilisée que de façon exceptionnelle par Alexandre. Même si les pézétères sont regroupés en une masse compacte chaque unité garde sa liberté de manœuvre et son indépendance. Alexandre utilise en fait à la fois l'exemple d'Épaminondas, l'aile offensive est disposée en ordre profond, et de Xénophon à savoir que les loches chargent parfois en colonne, les énomoties marchant chacune les unes derrière les autres. Les taxes de la phalange sont dirigées par des officiers qui vont tous jouer des rôles de premier plan par la suite: Cratère, Méléagre, Perdiccas et plus tard Polyperchon.

[modifier] Infanterie légère

À l'aile droite se trouve les hypaspistes. Ce nom désigne surtout, à l'origine, les valets d'armes des pézétères. Cependant Philippe II afin de réduire le train de vie de ces derniers les avaient obligé à porter leurs armes et leurs vivres. Le nombre de valets nécessaire ayant fortement diminué (un pour dix fantassins) les hypaspistes deviennent les peltastes de l'armée macédonienne. Ils sont coiffés d'un grand chapeau de feutre (la causia) et armés d'une courte lance et d'un petit bouclier. Ils forment avec les frondeurs, javeliniers et archers l'infanterie légère.

[modifier] Cavalerie

La cavalerie lourde n'existe pas à cette époque comme au Moyen Âge. En effet, l'étrier est indispensable pour retenir le cavalier ainsi que le troussequin de la selle. Or, la selle reste à inventer. Cependant il existe dans l'armée macédonienne un corps de cavalerie qui joue un rôle essentiel. C'est en effet à la cavalerie des hétères (compagnons) que Philippe, puis son fils, confie l'attaque décisive. De fait la Macédoine est un pays d'excellent cavaliers. Il est de tradition pour les nobles de s'exercer au cheval dès leur plus jeune âge. L'épisode, réel ou légendaire, du dressage de Bucéphale par Alexandre est d'ailleurs révélateur. De plus la cavalerie fut longtemps la force principale de l'armée macédonienne à une époque ou les fantassins étaient levés de façon disparate par les nobles (avant la réforme de Philippe II). Il est probable que ce soit Philippe qui étendit à ses cavaliers le titre honorifique d'hétère jusque-là réservé à l'entourage du roi.

L'armement des cavaliers macédoniens n'est pas négligeable : casque, cuirasse en métal, sarisse et épée. Le bouclier n'est utilisé que si le cheval est tué pour combattre à pied. Les cavaliers sont divisés en iles qui sont, comme les taxes de la phalange, de recrutement local. Plutarque en indique 13 à la bataille du Granique ce qui représente un effectif d'environ 1 500 à 1 800 cavaliers. L'ensemble des iles est dirigés par Philotas, un proche compagnon d'Alexandre, fils du général favori de Philippe Parménion.

Une cavalerie plus légère est recrutée chez les alliés de la Macédoine tels les Péoniens vétus d'un pantalon, d'une cuirasse de cuir, d'un casque à franges et armés d'une lance. L'on trouve aussi des Thraces et plus de 1 800 cavaliers Thessaliens. Au total environ 3 000 cavaliers dont le rôle est de couvrir les flancs de la charge des hétères. Tous ces corps, divisés eux-aussi en iles sont dirigés par des officiers macédoniens.

Il existe aussi un corps d'éclaireurs qui s'embrigade soit avec des détachements de la cavalerie macédonienne soit avec les détachements plus légers des Péoniens. Ils se nomment les prodromoi et sont aux nombres de quelques centaines.

[modifier] L'« artillerie »

L'armée d'Alexandre est accompagnée d'un parc important de machines nécessaires à un siège. Nous savons que ses troupes utilisent des catapultes légères qui lancent des javelots (εὐθύτονα / euthytona), des pierres (παλίντονα / palintona), des tours et des béliers. Ces machines ralentissent l'armée et il est vraisemblable que, voyageant plus lentement, elles se trouvent quelques jours en arrière des avant-gardes.

[modifier] La flotte

Alexandre le Grand ne dispose au départ de son expédition que d'une flotte réduite d'environ 160 à 180 navires. Par contre ce sont des navires du type le plus récent avec peu de trières mais surtout des tétrères et des pentères. Cependant Alexandre ne se sent guère à l'aise sur mer et ses communications avec la Macédoine restent fragiles tant qu'il n'a pas conquis les côtes de l'Asie mineure et surtout la Phénicie. Enfin il y a la puissante flotte d'Athènes qu'il ne faut pas négliger d'autant que la cité attique n'est pas une alliée très fiable.

[modifier] L'armée perse

[modifier] Les effectifs

Les effectifs que donnent les historiens anciens sont très divergents, et parfois peu vraisemblables. Certains, comme Arrien par exemple, vont jusqu'a affirmer que Darius III aligne près d'un million de fantassins, 40 000 cavaliers et 200 chars à faux. La critique moderne a beaucoup diminué ces chiffres, 200 à 300 000 semble un maximum, sans doute moins. À Issos aux 25 à 30 000 hommes d'Alexandre, Darius en oppose 100 000 dont une moitié à peine prend part à la bataille. L'armée perse reste néanmoins plus nombreuse que l'armée macédonienne. Il s'agit cependant d'une armée bien moins homogène que l'armée macédonienne, et qui a une plus faible expérience au combat.

[modifier] La cavalerie

[modifier] Une cavalerie « lourde »

Les corps de cavalerie sont nombreux dans l'armée perse. Il y a bien sur les Perses eux-mêmes dont les cavaliers sont équipés d'une armure en cuir, ou en tissu molletonné sur laquelle on fixe des écailles de métal afin de protéger la poitrine, l'abdomen, le dos et les épaules. Elle était souvent portée sous une tunique généralement de couleurs vives. Chaque cavalier porte deux poltons, une javeline de 1,5 mètre environ, parfois 1,8 mètre dont la pointe est en fer où en bronze. En armes de contact ces cavaliers utilisent soit une épée courte (assez similaire au kopis grec) soit une longue dague (l'akenakes) soit divers types de haches.

Certains cavaliers sont équipés plus lourdement que la majorité et montent des chevaux en partie protégés par une cuirasse composée d'une couverture en cuir recouverte d'écaille de bronze et attachée à la base du cou du cheval et à la ceinture du cavalier. Cette protection, qui se nomme parameridia protège et les flancs du cheval et les jambes du cavalier. Sur la tête du cheval on fixe un bonnet de cuir recouvert lui aussi d'écailles de bronze qui la protège des oreilles aux nasaux. Quand au poitrail de l'animal il est abrité une armure de cuir recouvert de lamelles de bronze. Les cavaliers ont un casque métallique, soit de type grec soit de forme conique, et une cuirasse de bronze. Ce sont surtout les Massagètes et les Bactriens, placés à l'aile gauche lors de la bataille d'Arbèles, ainsi que les Cappadociens de l'aile droite qui sont ainsi équipés.

[modifier] Une cavalerie légère

Les Scythes sont des archers à cheval qui utilisent un arc court et incurvé, souvent fabriqué à partir de materiaux très divers tels les nerfs d'animaux (pour la corde), de corne, de bois... Les flèches, légères et peintes en rouge ou en blanc possèdent une pointe en bronze ou en fer et sont disposées dans un gorytos, étui pendu à la ceinture du côté gauche et qui contient plus de 200 flèches. Leur deuxième arme est soit une dague soit une hache, rarement le javelot. Ils sont facilement identifiables à leur tissus en laine, soie, feutrine ou cuir de couleurs éclatantes (bleu, blanc, jaune, pourpre...). Certains Scythes se battent à pied essentiellement et utilisent alors une hache et leur bouclier caractéristiques : ovale, en bois et recouvert de peau.

Les Saques, appelés aussi Massagètes par Hérodote, un peuple proche des Scythes, adoptent, outre l'arc scythe, une hache à tête de pioche équilibrée du côté opposé par une tête de marteau, ainsi qu'une longue épée.

Il faut noter enfin la présence de cavalier d'Arachosie (région de Kandahar actuelle au sud de l'Afghanistan) armés de javelots et de courtes haches et des premières mentions de cavaliers Parthes lesquels combattent généralement avec les Mèdes les deux peuples se mélangeant aisément.

[modifier] L'infanterie des Perses

Bien qu'elle soit numériquement très nombreuse l'infanterie n'a pas pour les souverains achéménides l'importance des gens de cheval. Elle est essentiellement composée d'une infanterie légère comprenant des kardakes, des frondeurs, des archers, des Babyloniens, des Scythes, qui peuvent être comparés avec les peltastes ou les hypaspistes. Ce sont des fantassins qui ne portent pas d'armure et équipés de javelots, d'arcs et souvent d'une kopis. Le gros de l'infanterie est constitué cependant des fameux archers Perses et des frondeurs. L'arc perse est grand pour les canons de l'époque, environ 1,20 mètres et Xénophon note que les archers perses tirent plus loin que les Crétois pour ajouter ensuite que c'est sans doute la conséquence de flèches plus légères.

L'infanterie lourde du Roi de Perse est composée de mercenaires grecs armés en hoplites. Lors des confrontations avec les armées d'Alexandre, l'infanterie légère perse fut balayée par les hoplites grecs et la phalange macédonienne. L'infanterie hoplitique perse était alors prise en étau, et obligée de se rendre ou de fuir.

[modifier] Chars-éléphants

Le char à faux est une constante de l'armée perse. Il s'agit de chars avec de grandes roues, assez larges, qui assurent la stabilité. Les jantes sont cloutés, et les lames sont au nombre de quatre, deux d'environ 70 centimètres au bout de l'attelage et deux autres sur l'essieu plus longues et recourbées vers l'avant. Le char est tiré par quatre coursiers et conduit par un seul homme cuirassé comme les chevaux. Cependant l'efficacité de ces engins est assez aléatoire car il est nécessaire que le véhicule gagne une grande vitesse afin d'échapper aux cavaliers légers de l'adversaire mais en même temps le conducteur, à une distance raisonable des lignes adverses, doit sauter du char afin de sauver sa vie. Contre la phalange ces chars se révèlent totalement inutile. Après deux défaites Darius équipe une partie de son infanterie de lances plus longues pour imiter la phalange. Il utilise aussi des éléphants mais en petit nombre, une vingtaine à peine.

[modifier] Tactiques

La tactique privilégiée par Darius est l'enveloppement par les deux ailes, alors qu'Alexandre préfère la percée au centre. La cavalerie d'Alexandre, pourtant moins nombreuse que celle de Darius, est à chaque fois son instrument de victoire.

[modifier] Sources

[modifier] Bibliographie

  • Pierre-Emmanuel Barral, L'organisation militaire de la monarchie séleucide, Institut de Stratégie Comparée, 2002.
  • Jean Delorme, Le monde hellénistique, S.E.D.E.S, coll. «Regards sur l'Histoire», 1975.
  • Pierre Jouguet, L'impérialisme macédonien et l'hellénisation de l'Orient, Albin Michel, coll. «L'évolution de l'humanité», 1972.
  • Antonis et Pavlo Georgakis, Arbèles, Socomer, coll. «Les grandes batailles de l'histoire», 1989.

[modifier] Liens externes


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