Thomery

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Thomery est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Thomeryons.

Sommaire 1 Géographie 1.1 Lieux-dits et écarts 1.2 Communes limitrophes 2 Histoire 3 Administration 4 Démographie 5 Économie 6 Personnages célèbres 7 Monuments et lieux touristiques 8 Événements 9 Jumelages 10 Le chasselas de Thomery 11 Liens externes

[modifier] Géographie

[modifier] Lieux-dits et écarts

• By, ancienne commune indépendante, limitrophe de Veneux-Les Sablons

[modifier] Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont :

• Fontainebleau via la forêt de Fontainebleau,
• Samoreau,
• Champagne-sur-Seine,
• Veneux-les-Sablons.

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs

Date d'élection	Identité	Qualité
Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues.
mars 2001	René-Jean Réyès	n.c.

[modifier] Démographie

Évolution démographique

	v. 1990	1999
Population totale	n.c.	n.c.
Population municipale	n.c.	n.c.
Population sans doubles comptes	n.c.	3203
Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes

[modifier] Économie

La ville est desservie par la gare de Thomery.

[modifier] Personnages célèbres

• Rosa Bonheur, peintre, est décédée à By (commune devenue une partie de Thomery) en 1899.
• Adrienne Clostre, compositrice, Grand Prix de Rome en 1949, est née à Thomery le 9 Octobre 1921.

[modifier] Monuments et lieux touristiques

• Eglise Saint-Amand XIII^e siècle-XVII^e siècle
• Port de Thomery sur la Seine
• Ensemble unique en France de murs à vigne
• Chemin des longs sillons

[modifier] Événements

• Fête de la Saint Vincent chaque 22 Janvier. Cérémonie de la désignation du nouveau bâtonnier

[modifier] Jumelages

• Moissac, France

[modifier] Le chasselas de Thomery

La région de Fontainebleau fut, bien avant la culture de la vigne à Thomery, une région de culture de raisin comme l'atteste l'existence de pressoirs construits sous François Ier. Le terrain alluvioneux du côteau de By, bien qu'exposé Est et Sud-Est, à malgré tout été choisi par François Charmeux vers 1730 pour acceuillir les premiers pieds de chasselas doré issus des "treilles du Roi" de Fontainebleau. Il construisit de hauts murs en paliers le long du côteau en suivant l'inclinaison de la pente, afin de faire profiter au maximum la vigne, qui y est accollée, de l'ensoleillement, de la châleur restituée par la pierre le soir et la nuit, et la protéger du vent. Au sommet du faîtage, un petit auvent de verre, par effet de serre, augmente encore l'ensoleillement. La vigne est plantée sur les seuls murs exposés au Sud. De plus, durant les quinze derniers jours avant les vendanges, les grappes sont individuellement ensachetées, afin de favoriser leur ultime maturation et de les préserver de la voracité des oiseaux. Cette culture de la vigne, tout d'abord très limitée, prît de l'essor avec une seconde vague de construction des murs vers 1840. Entre les murs furent également développées les cultures fruitière et maraîchère. Un deuxième progrès technique fut introduit vers 1850 avec la mise au point d'un nouveau mode de conservation du raisin après sa ceuillette. D'une part la création de chambres à raisin, installées dans les greniers ou les caves, afin de préserver le raisin, à partir du mois d'octobre, du froid, des courants d'air, et de la lumière, dans des conditions optimales de température (10ºC). D'autre part, l'utilisation de petites bouteilles remplies d'eau (environ 20 à 30 cl) et inclinées à 45º d'angle sur des séries d'étagères, dans lesquelles trempe une raffle de raisin par bouteille, afin qu'il ne sèche ni ne flétrisse, une fois coupé. Une chambre à raisin pouvait compter 2000 à 3000 bouteilles, contenant chacune une raffle d'un à deux grappes de raisin. Certains grains qui inévitablement pourissent doivent être ôtés pour ne pas gâter la grappe. Un charbon de bois est mis dans la bouteille pour empêcher l'eau de croupir. Cette méthode de conservation permet de maintenir un raisin absolument frais durant plusieurs mois (généralement jusqu'aux fêtes de Noël puis de Pâques). Elle fut mis au point à Thomery puis a été adoptée ailleurs.

Le chasselas doré de Thomery a été pendant des décennies exporté en France et en Europe (jusqu'à la cour de Russie au XIXe siècle) comme produit de luxe, que les familles bourgeoises de Paris achetaient chez Fauchon. En 1912, sous l'impulsion de Georges-François Charmeux, le descendant du premier, la compagnie du Paris-Orléans met en œuvre une véritable politique de vulgarisation des techniques culturales et de promotion du chasselas. La culture du chasselas à Thomery atteint alors son apogée avec 800 tonnes produites par an sur quelques 350 km de murs.

Au tournant de la seconde guerre mondiale, la culture du raisin est en perte de vitesse, et les murs laissés à l'abandon, voire détruits pour faire place à de grands jardins pour maisons de campagne. Depuis quelques années une association de thomeryons tente de faire revivre ce glorieux passé et à crée un petit musée local. La culture du raisin persiste toujours chez quelques particuliers.

Les murs ont été inscrits aux monuments historiques en 1993.

[modifier] Liens externes

• Atome 77
• www.thomery.com, site amateur des habitants de Thomery