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Parti social français - Wikipédia

Parti social français

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Le Parti social français (PSF) était un parti politique français nationaliste fondé le 7 juillet 1936 à la suite de la dissolution des Croix-de-feu, par son leader François de la Rocque (1885-1946). Le PSF sera le premier parti de masse de la droite française (1936-1940) et préfiguera, y compris dans ses idées, le gaullisme.


Sommaire

[modifier] Le PSF, premier parti de masse de droite

Les premiers dirigeants du PSF sont :

Le Parti social français va connaître un succès immense en France de 1936 à 1940, succès tombé dans l'oubli compte tenu des évènements qui suivront. A la veille de la guerre, le PSF est le premier parti de France en nombre d'adhérents : il en compte plus de 500 000, voire plus d'un million selon certains historiens. Il disposait en 1940 d'une dizaine de députés.

Le PSF diposera de deux principaux organes de presse :

  • le journal interne : « Le Flambeau ».
  • le quotidien grand public « Le Petit Journal », dit le PJ.

[modifier] Glissement du PSF vers le centre-droit

Sur le plan idéologique, de 1936 à 1939, le PSF va glisser de la droite dure au centre-droit. Selon les historiens, le parti se rapproche alors du centre-droit et même du Parti radical-socialiste. Il est d'ailleurs combattu par les organisations d'extrême droite, les royalistes et le PPF de Doriot notamment, du fait de son refus d'intégrer le Front de la liberté ( union des nationaux anticommunistes proposée par Doriot )en 1937.

[modifier] Le programme du PSF

L'idéologie du PSF peut être résumée par les éléments suivants, notamment tirés du livre Service Public (1934), François de La Rocque :

  • Politique : un régime fort de type présidentiel, et non plus parlementaire.
  • Économie : la profession organisée, c'est-à-dire une sorte de corporatisme souple organisant, par branche d'activité, les relations entre entreprises et entre entrepreneurs et salariés.
  • Social : la « participation -association du capital et du travail ». Le PSF était lié au troisième grand syndicat français, la Confédération des syndicats professionnels français (CSPF). Le slogan de François de La Rocque, "social d'abord", qui s'opposait au "politique d'abord" de Maurras, n'était pas un vain mot. Le PSF possédait nombre d'œuvres sociales (soupes populaires, éducation populaire, aéro-clubs Jean Mermoz (1937), colonies de vacances, Sociétés de préparation et d'éducation sportives (SPES), etc.), au même titre d'ailleurs que les autres partis politiques de masse de l'époque, tels le PCF ou la SFIO. Avant le guerre, le PSF créé les Auxiliaires de la défense passive (ADP).

Certains historiens ont ainsi pu ironiser en disant que "La Rocque joue aux dames patronesses". Pour sa part, Pierre Milza (ou René Rémond ?) estime que le PSF faisait du "christianisme social patriotique."

  • Société : notamment le vote des femmes, vieille revendication de la droite catholique.

[modifier] Le refus du fascisme et de l'antisémitisme

La volonté de rassemblement du peuple français, sur le modèle de la fraternité des tranchées qui avait mis côte-à-côté catholiques, juifs et athées, ouvriers et bourgeois, évita à François de La Rocque et au PSF de tomber dans l'antisémitisme, si courant juste avant 1940 (y compris au sein de la SFIO). La Rocque doit en particulier procéder à des expulsions dans les sections PSF d'Algérie et d'Alsace, tentées par l'antisémitisme.

De même, le Parti Social français était très hostile au nazisme. François de La Rocque avait, parmi les premiers, comparés Hitler et Staline pour le caractère totalitaire de leur régime, ce qu'il considérait comme étant monstrueux ; il voyait le nazisme comme un culte païen.

[modifier] Le PSF pendant la seconde guerre mondiale

La défaite de 1940 ne laissa pas le temps au PSF, premier parti de France, de concrétiser sa force militante en résultats électoraux. Rebaptisé Progrès social français lorsque l'activité des partis politiques fut suspendue, il survécut à travers son réseau d'œuvres sociales et les liens personnels entre membres.

Si la devise du PSF Travail, Famille, Patrie fut reprise par Vichy, le parti ne soutint pas le Régime de Vichy en raison de son caractère antisémite et défaitiste. Vichy ne cessa de tenter de récupérer les nombreux militants du PSF en offrant notamment quelques places à ses dirigeants (François de La Rocque au symbolique et inefficace Conseil national, Charles Vallin dans divers comités, etc.). Malgré tout, la Rocque refusera toujours tout ralliement du PSF au régime de Vichy et notamment tout fusion avec la Légion française des combattants. Comme dans tout parti politique (des troskistes à la Cagoule), on retrouvera des membres du PSF de la résistance jusqu'à la collaboration.

[modifier] Position officielle : un pétainisme réticent

L'attitude globale du PSF, complexe à saisir de nos jours, était la suivante :

    • loyauté vis-à-vis du maréchal Pétain.
    • approbation critique de la Révolution nationale. Jean Ybarnegaray fut ainsi ministre au début de Vichy (il était en déjà ministre du gouvernement républicain d'Edouard Daladier depuis le 10 mai 1940).
    • refus de l'antisémitisme (les rapports de police allemands, tout comme les antisémites tels Louis-Ferdinand Céline dans l'École des cadavres, ne cessèrent de dénoncer des amitiés et influences juives au sens du PSF).
    • refus de la collaboration, un peu dans la ligne Weygand : l'armistice de 1940 doit servir à fortifier la France. D'où des actions de résistance clandestine paralèllement à un soutien critique à Vichy. François de La Rocque interdit toute adhésion de membres du PSF au SOL, à la Milice ou à la LVF.
    • le refus de suivre le général de Gaulle.

L'attitude officielle de François de La Rocque risquait cependant de mener à une impasse pour les militants PSF (et elle le sera pour beaucoup qui soutiendront Vichy jusqu'au bout) si des initiatives n'avaient été secrètement prises.

[modifier] Le PSF, couverture du réseau de renseignement Klan

François de La Rocque utilisa le PSF comme réseau de résistance dédié à la collecte de renseignements (le réseau Klan), branché sur l'Intelligence Service britannique. En 1943, l'état-major du PSF fit l'objet d'une rafle de la part de la Gestapo (152 arestations) et les chefs furent déportés : François de La Rocque en reviendra très malade et Noël Ottavi (vice-président) mourra en déportation.

[modifier] Les PSF résistants

Hormis le très secret réseau Klan (connu seulement de quelques chefs du PSF), de nombreux membres et responsables du PSF rejoignirent la Résistance :

[modifier] Le glissement gaulliste d'une partie du PSF

Malgré la position de La Rocque (en gros, ni collaboration, ni gaullisme), le PSF connaît une véritable glissement gaulliste pendant l'occupation. Les rapports des préfets et des autorités allemandes en font état. Le grand résistant socialiste Pierre Brossolette, chargé de l'unification de la Résistance en 1942, en fait également état dans son rapport au général de Gaulle sur l'état de la France (Mission Pedro en avril 1942) : "C'est la volonté générale de rajeunissement et de changement qui rapproche aujourd'hui des esprits hier très opposés. (Puis d'évoquer le rajeunissement du parti socialisme). Du côté d'un parti comme le P. S. F., l'évolution est peut-être moins nette ; elle a peut-être été un peu brouillée par le jeu de Vichy ; mais elle n'est pas moins certaine. J'ai assez parlé avec Charles Vallin depuis deux ans pour savoir que s'il est resté dans le cadre de son parti, c'est avec des idées et des dispositions entièrement renouvelées ; il en est de même pour les milliers de P. S. F. qui le considèrent comme leur chef véritable et qui vont le manifester en rompant à sa suite avec Vichy ; il en était de même déjà de ceux des adhérents du P. S. F. qui se sont mis en marge de l'organisation par " gaullisme " (Renouveau politique en France, article de Pierre Brossolette dans La Marseillaise de Londres, 27 septembre 1942)[1]. Pierre Brossolette espère même à cette époque un accord entre les syndicats, les socialistes et le PSF sous l'égide gaulliste (citant quatre personnalités : André Philip, Pierre Brossolette, Charles Vallin, Louis Vallon), préfigurant de manière étonnante ce que sera plus tard le gaullisme de gauche.

[modifier] Le PSF et le Conseil National de la Résistance

Selon l'historienne Claire Andrieu, "Ce qu’on a pas au CNR mais il en avait été question c’était ce qui s’était appelé le progrès social français sous Vichy et le PSF avant la guerre dirigé par le Colonel La Roque, là le refus de cette forme d’extrême droite au sein du CNR avait été décidé à Londres." (Colloque sur l'héritage social de la Résistance à l’Assemblée Nationale le 16 décembre 2002) ([2]).

[modifier] Les PSF à Vichy et dans la collaboration

L'attitude officielle de la Rocque poussa cependant les membres du PSF à soutenir, au moins passivement. Certains participèrent au régime de Vichy dans sa version dure (Paul Creyssel, Félix Olivier-Martin).

Certains de ses éléments rejoinrent la Collaboration (Paul Touvier avait été Croix-de-Feu, mais était-il devenu PSF ?).

Ils furent probablement moins nombreux qu'on l'a cru, le PSF et les Croix de Feu ayant progressivement été purgés de leurs éléments extrêmes tout au long des années 1930.

[modifier] Héritage du PSF après la Libération

  • Continuation officielle

A la Libération, François de la Rocque tenta, sans grand succès, de reconstituer le PSF sous le nom de Parti Républicain social de la réconciliation française (PRSRF). Le PRSRF participa au Rassemblement des gauches républicaines avant de disparaître définitivement. On retrouvera ses membres dans la mouvances des indépendants (CNIP, etc.)

  • Héritage idéologique

Le véritable héritage du PSF en termes d'idée se retrouve cependant dans la droite populaire et sociale de la IVe république, c'est-à-dire le MRP (pour son côté catholique social) et plus clairement dans le gaullisme du RPF (pour la recherche d'un régime fort et stable, mais démocratique, ainsi que d'une troisième voie sociale).

[modifier] Débats sur le PSF

Même si la grande majorité des historiens s'est rallié à une vision modérée du PSF, le sujet reste sensible dans l'opinion française.

  • Place dans l'histoire politique française : Le PSF est un grand méconnu de la politique française, son envolée électorale étant brisée par la défaite de 1940. Il sera cependant une étape essentielle entre les partis de droite de la IIIe République (partis de cadres et de notables souvent formés à partir de leurs groupes parlementaires) et ceux d'après 1945 (partis de masse, populaires, disposant de militants).
  • La confusion avec la fascisme. L'antécédent Croix de feu laisse peser le soupçon sur le PSF, longtemps considéré par ses adversaires comme "fasciste". Cependant, des Croix de feu au PSF, l'histoire du mouvement politique de François de La Rocque est celui d'un glissement progressif d'une droite dure vers le centre-droit, à l'inverse du mouvement du PPF qui passe du communisme critique vers le fascisme). A l'inverse, notons que l'extrême-droite (Action française et PPF notamment) s'est toujours opposée au PSF. Pour sa part, le PSF a refusé de participer au "Front de la liberté" créé en 1937 par le PPF.


  • Un antidote au fascisme ? C'est ce que considèrent de plus en plus les historiens qui estiment que l'énorme succès du PSF de François de La Rocque, qui restera toujours attaché à la légalité (notamment pour faire échouer le putsch du 6 février 1934, va éviter aux classes moyennes françaises de tomber dans le fascisme au profit du projet d'une république présidentielle, qui anticipe plutôt le gaullisme.

[modifier] Personnalités du PSF

Attention, cette liste ne comprend pas les Croix de Feu qui n'ont pas adhéré au PSF, en général par refus de la ligne modérée suivie par François de la Rocque.

Dirigeants centraux du partis


Autres personnalités du PSF

  • Le général Louis-Alexandre Audibert, responsable PSf de Clisson, résistant, chef de l'Armée secrète pour l'Ouest de la France (1943), déporté.
  • Jacques Bounin, député PSF de Nice en mars 1939, résistant, membre du comité directeur zone Sud du Front national (résistance), commissaire régional de la République.
  • Henri Choisnel, Croix de Feu, PSF, résistant (membre du comité directeur du Front national (résistance), député en 1944, RPF.
  • Paul Collette, PSF, auteur de l'attentat du 27 août 1941 contre Pierre Laval et Marcel Déat.
  • Paul Creyssel, député PSF, secrétaire général à la propagande du régime de Vichy en 1943 (jusqu'en janvier 1944 ?).
  • Le général Bernard Dupérier, pilote de La Rocque, officier des Forces aériennes françaises libres, compagnon de la Libération, député gaulliste.
  • Roland Farjon, PSF, résistant OCM (responsable de la région Nord), arrêté puis évadé, devient maquisard. Mais suicidé en 1945 pour avoir été accusé d'avoir parlé aux Allemands pendant son arrestation.
  • Édouard Frédéric-Dupont, PSF, député de droite (flirtant parfois avec l'extrême-droite) sous les Quatrième et Cinquième Républiques.
  • Pierre Lemée, responsable PSF landais, résistant landais, puis responsable du RPF landais.
  • Pierre de Léotard, député RGR sous la IVe République (1951-1958)
  • Pierre Lépine, grand médecin et biologiste français, Académie des sciences.
  • André Mutter, résistant chef de CDLL.
  • Félix Olivier-Martin, responsable PSF de Poitiers, juriste, chef de l'École des cadres de La Chapelle-en-Serval (de style fasciste), secrétaire général de la jeunesse du régime de Vichy (1943, jusqu'en décembre 1943).
  • François de Polignac, député apparenté PSF, premier parlementaire français condamné par les Allemands (5 ans de prison), dès juillet 1940.
  • Pierre Ruhlmann, PSF, résistant chef de CDLL
  • Paul Touvier, militant Croix de Feu et probablement PSF, vichyste (LFC) et collaborateur (SOL, Milice).

[modifier] Sources

  • Jacques Nobécourt, Le Colonel de la Rocque, ou les pièges du nationalisme chrétien, Fayard, Paris, 1996.
  • Jean-Paul Thomas, Droite et rassemblement du PSF au RPF, 1936-1948. Hommes, réseaux, cultures : rupture et continuités d'une histoire politique. Thèse de doctorat d'Histoire, IEP de Paris, 2002, sous la direction de Serge Berstein.
  • Bruno Le Roux, Le Mouvement Croix de Feu et le PSF dans le Finistère, maîtrise d'histoire, Université de Brest, 1996, 127 p.
  • Martine Ferragu, Les Croix de Feu et le P.S.F. en Indre-et-Loire 1934-1940, maîtrise d'histoire, Université de Tours, 1980 (Dir. A. Corbin).

Jean-François Colas, "Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux", Thèse de doctorat d'Histoire, Université de Paris-X Nanterre, 2002, sous la direction de Gilles Le Beguec.

[modifier] Sources sur Internet

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