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Parthénon - Wikipédia

Parthénon

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Le Parthénon
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Le Parthénon

Le Parthénon — en grec ancien Παρθενών / Parthenốn, proprement dit le « local des vierges » (παρθένος / parthénos) — est un édifice situé sur l'Acropole d'Athènes. Probablement le plus connu des monuments grecs classiques, il est aussi considéré depuis l'Antiquité comme le modèle achevé du temple dorien.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Édification du bâtiment

Image:AcAcropolis.jpg
Le Parthénon sur l'Acropole

Le Parthénon a été bâti en onze ans, de 447 à 436, sur l'emplacement d'un édifice détruit lors du sac de l'Acropole en 480, pendant les guerres médiques. Phidias en a conçu les plans et la décoration sculptée, l'architecte était Ictinos et l'entrepreneur Callicratès. Sa construction a nécessité le travail de centaines d'artisans-artistes (les deux notions n'étaient pas clairement séparées chez les Grecs de l'Antiquité — cf. art de la Grèce antique).

On possède encore quelques uns des comptes financiers du chantier. Le Parthénon avec la statue d'Athéna et les Propylées aurait coûté 2 000 talents, somme colossale qui provenait en partie du trésor de la ligue de Délos. Plutarque rapporte dans sa Vie de Périclès (14, 1-2) que celui-ci proposa de prendre à sa charge les dépenses, pourvu qu'on inscrivît son nom sur le monument. L'anecdote est douteuse, mais témoigne des résistances rencontrées à l'époque face à ce projet pharaonique, y compris parmi les alliés d'Athènes.

Son raffinement architectural, la perfection de ses proportions et la qualité de sa décoration étaient réputés dès l'Antiquité.

[modifier] De l'Antiquité au XIXe siècle

Le Parthénon est demeuré quasiment intact pendant plusieurs siècles. Il l'était probablement au IVe siècle, alors qu'Athènes n'était plus qu'une bourgade provinciale de l'Empire romain. Vers le Ve siècle, la statue d'Athéna aurait été emmenée à Constantinople par un empereur romain. On perd ensuite sa trace : elle est peut-être détruite pendant le pillage de Constantinople lors de la quatrième croisade, en 1204.

Au VIe siècle, le Parthénon est transformé en église consacrée à la Vierge Marie. La reconversion en église a conduit à la destruction des colonnes intérieures et de quelques murs intérieurs. Certaines statues de dieux païens ont probablement été retirées et détruites délibérément à cette époque.

En 1456, Athènes est conquise par les Ottomans qui transforment le Parthénon en mosquée. Hormis un minaret qui lui est ajouté, il est peu modifié à cette époque. De nombreux visiteurs du XVIIe siècle ont témoigné du bon état de conservation du bâtiment. Contrairement à la réputation que leur firent les Européens plus tard, les Ottomans étaient généralement respectueux des monuments anciens qui se trouvaient sur leur territoire.

En 1674, l'édifice est minutieusement dessiné par un artiste anonyme, accompagnateur du marquis de Nointel, ambassadeur de Louis XIV de France auprès de la Sublime Porte. Ces relevés, dits à tort « de Carrey », sont aujourd'hui très précieux pour identifier les nombreux fragments des décors du Parthénon.

En 1687, le Parthénon subit l'une de ses plus terribles blessures. Les Vénitiens attaquent Athènes et les Ottomans se fortifient sur l'Acropole, en utilisant le Parthénon comme poudrière. Le 26 septembre, un boulet vénitien touche le bâtiment, qui explose sur le coup. Les structures internes et ce qui restait du toit sont détruites, une bonne partie des piliers sont décapités, notamment dans la partie sud. Les sculptures sont gravement endommagées. De nombreux débris de décor jonchent le sol et furent emportés par les visiteurs successifs, comme souvenir de voyage.

[modifier] Histoire récente

Au cours du XVIIIe siècle, de nombreux Européens visitent Athènes. Les ruines du Parthénon sont alors abondamment dessinées et peintes. La sympathie pour la cause de l'indépendance grecque gagne toute l'Europe, qui s'inquiète de la conservation des monuments anciens.

En 1801, Lord Elgin, l'ambassadeur britannique à Constantinople, avait donné comme objectif à son équipe de mesurer, mouler et dessiner les antiquités athéniennes, et plus particulièrement celles sur l'Acropole. L'accès leur en étant refusé, un firman, acte de la Chancellerie du Grand Vizir, était nécessaire. En Juillet 1801, les troupes britannico-turques reprirent Le Caire aux Français ; la Porte ne pouvait plus rien refuser à l'ambassadeur britannique. Le texte du firman fut suggéré par le Chapelain de Lord Elgin, le Révérend Hunt. Celui-ci réclamait le droit d'entrer dans la citadelle et de dessiner et mouler les temples ; le droit d'ériger des échafaudages et de creuser partout où ils souhaiteraient découvrir les anciennes fondations ; le droit d'emmener toute sculpture ou inscription qui ne soit pas comprise dans les fortifications de la citadelle. Seule l'interprétation de ce texte officiel long et ambigu comptait. Hunt sut imposer sa version au Disdar, gouverneur d'Athènes.

L.S. Fauvel, représentant de la France, était le seul à pouvoir s'opposer aux Britanniques, par la grande influence qu'il exerçait à Athènes, dans la petite guerre diplomatique et archéologique qui opposait Français et Britanniques dans cette ville. Or, il se trouvait en prison, arrêté, comme tous les Français résidant dans l'Empire Ottoman, dès le début de la campagne d'Égypte.

Hunt avait obtenu le droit pour tous les Britanniques d'entrer sur l'Acropole. Le Disdar l’autorisa aussi à utiliser le matériel (chariot et échafaudages) de Fauvel. Le plus important fut l’interprétation du Firman que Hunt réussit à imposer. En effet, la différence entre « creuser et emmener » ou » emmener et creuser » semblait minime. Le Disdar fit aussi une erreur. Il offrit à Elgin deux métopes, en récompense de la victoire du Caire. Ce fut la brèche par laquelle Hunt et Lusieri s'engouffrèrent.

En dix mois, la moitié des sculptures furent enlevées, ainsi que sept métopes et vingt dalles de la frise, que l'on sciait en deux et dont on abandonnait le dos à cause de leur poids. Durant l'été et l'automne 1802, deux autres métopes et six dalles de la frise furent descendus de l'Acropole. En Septembre 1802, Lusieri écrivit à Elgin : « J'ai le plaisir, My Lord, de vous annoncer que nous possédons maintenant la huitième métope, celle avec le Centaure portant la femme. Elle nous a causé beaucoup de problèmes et j'ai été obligé d'être un peu barbare. »

Tout ce travail se fit grâce au firman et aussi grâce à un envoi continu de cadeaux divers à l'administration turque, afin de conserver sa bienveillance. Mais, en 1803, le nouvel ambassadeur à Constantinople, remplaçant Elgin, refusa de demander le renouvellement du Firman, et il écrivit au consul britannique à Athènes, Logotheti, que l'on ne devait plus prendre aucune statue ou colonne sur les monuments. En 1805, le Voïvode d'Athènes interdit toute fouille en Attique. Le mal était fait, trois ans après le départ d'Elgin et le voyage de nombreux bateaux, il restait encore 40 caisses de marbres au Pirée.

Ces pièces se trouvent aujourd'hui au British Museum. La Grèce en réclame la restitution, mais le British Museum, dont les collections sont inaliénables, ne veut pas en entendre parler. Le musée du Louvre possède aussi quelques fragments, la plupart des restes étant conservés au musée de l'Acropole, à Athènes.

Après l'indépendance de la Grèce, en 1832, le minaret du Parthénon est détruit, ainsi que tous les bâtiments modernes et médiévaux.

[modifier] Le site aujourd'hui

[modifier] Données architecturales

Le Parthénon mesure 69,5 mètres sur 30,88 mètres, dimensions colossales pour un trésor mais modestes par rapport aux grands temples précédents, comme l'Héraion de Samos ou l'Artémision d'Éphèse, qui font tous plus de 100m. Il est réalisé en marbre du Pentélique.

L'édifice est aménagé de manière à mettre en valeur la statue de Phidias : la péristasis (espace de la colonnade extérieur), le pronaos (vestibule d'entrée dans le naos) et l'opisthodome (symétrique, à l'arrière du pronaos) sont fortement réduits pour ménager de la place. Le naos est large de 9,815 mètres et entouré d'une colonnade faisant retour arrière derrière la statue. La seconde chambre, derrière la statue, abrite le trésor de la ligue de Délos.

Le sècos (partie fermée de l'édifice) est amphiprostyle (colonnade seulement sur les petits côtés) et hexastyle (à 6 colonnes), surélevé de deux degrés. Il est entouré par une colonnade (ou portique) octostyle et non hexastyle, comme c'est l'usage à l'époque. Dessinée selon un plan rigoureusement dorique, elle compte deux fois plus de colonnes en longueur, soient 17 (8 × 2 + 1 pour l'angle) × 2 pour les longueurs et 8 × 2 - 4 (colonnes d'angles) pour les façades, pour un total de 46 colonnes.

[modifier] Corrections optiques

Façade Sud
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Façade Sud

Un système de correction optique très précis permet de donner l'illusion d'une verticalité et d'une horizontalité parfaite alors que les stylobates et les architraves sont incurvés. De plus, les colonnes ne sont pas parallèles mais sont inclinées vers un point de fuite situé en hauteur (ce qui se voit d'autant plus que la colonne est loin du centre du temple). Enfin, les colonnes elles-mêmes sont modifiées pour ces raisons optiques : les colonnes d'angles sont plus épaisses (car, se détachant sur le vide, elles sembleraient sinon trop minces) et elles sont, ce qui est très courant, légèrement renflées au ⅓ de la hauteur (l'œil ayant tendance à voir à cet endroit un étranglement).

Outre l'aspect esthétique, ces corrections ont aussi, plus prosaïquement, des avantages techniques : elles facilitent l'écoulement des eaux par la courbure du sol, et renforcent la structure de l'ensemble par l'élargissement des colonnes d'angle. Cependant, elles rendent également plus délicate la taille de chaque bloc de pierre, ainsi que le travail de jointoyage.

[modifier] Décorations

Marbres de lord Elgin, British Museum
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Marbres de lord Elgin, British Museum

À l'origine, le Parthénon avait une riche décoration de marbre peint, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du bâtiment.

[modifier] La statue d'Athéna

Les descriptions parlent d'une statue chryséléphantine (d'or et d'ivoire) de douze mètres de hauteur composée d'une carcasse de bois sur laquelle étaient posées des plaques d'ivoire. Ce matériau étant fragile et pouvant se dessécher, on l'entretenait au moyen d'une eau huilée qu'on gardait à disposition dans un bassin. La couche d'huile laissait une pellicule protectrice empêchant l'évaporation et donnant un lustre à l'ivoire.

Il existe encore plusieurs copies en marbre de cette statue : Athéna était en armes, portant casque et bouclier. Sur ce dernier était représenté le combat contre les Amazones. Périclès et Phidias y auraient été inclus comme personnages, ce qui, pour l'époque, était scandaleux, l'art religieux devant rester anonyme et ne pas glorifier l'auteur.

[modifier] Les frises

Fresque des Ergastines, musée du Louvre
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Fresque des Ergastines, musée du Louvre

Ordre dorique oblige, la frise extérieure est faite de triglyphes (trois bandes verticales) alternant avec des métopes (parties plates) sur lesquelles sont sculptées des scènes traditionnelles :

  • sac de Troie (façade nord : 32 métopes ; trois métopes sont conservées) ;
  • centauromachie (façade sud : 32 métopes) ;
  • gigantomachie (façade est : 14 métopes)  ;
  • amazonomachie (façade ouest : 14 métopes).

Le naos (ou cella) possède sa propre frise extérieure, d'ordre ionique cette fois-ci, donc en continu. C'est celle-ci qu'on nomme généralement « frise du Parthénon » ou « Frise des Panathénées » car c'est en effet ce qu'elle semble représenter.

De structure complexe, mesurant 160 mètres de long, comprenant 360 personnages, elle représente une procession comprenant hommes, héros éponymes des tribus grecques, dieux, chevaux d'une cavalcade et divers objets cultuels. De nombreux chars pour les apobatai (pluriel d'ἀποϐάτης / apobátês) sont aussi présents. Ce sont des guerriers en armes sautant en marche des chars pour y remonter après avoir couru à côté ; ces athlètes participaient à un concours et le meilleur d'entre eux recevait comme prix une amphore d'huile tirée des oliviers sacrés. Il est possible que cet exercice d'essence religieuse provienne du fait qu'Érichthonios passait pour l'inventeur du char.

Centaure combattant un Lapithe, métope, Briish Museum
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Centaure combattant un Lapithe, métope, Briish Museum

Parmi les mortels se trouvent peut-être — les exégètes ne s'accordent pas — les ergastinai / ἐργαστῖναι, femmes chargées de tisser le péplos dont on habillait une statue de bois d'olivier d'Athéna Polias (Πολιάς, « protectrice de la cité », gardée dans l'Érechthéion) pendant les Panathénées. Il est notable que des mortelles soient représentées : en effet c'est une des rares cérémonies auxquelles elles étaient conviées.

La frise n'a, comme les autres formes d'art religieux pour les Grecs, aucune valeur esthétique en soi : c'est une représentation. De plus, elle était trop haut placée pour être admirée. C'est cependant, pour un public moderne, l'une des frises grecques les plus achevées. De plus, bien que parfois d'interprétation délicate, elle renseigne sur la vie quotidienne et dépeint des scènes de la procession avec luxe de détails.

[modifier] Les frontons

Le temple possède deux frontons triangulaires sculptés, exécutés entre 438 et 432 av. J.-C. Ils ont été décrits par Pausanias (I, 24, 5–7), ce qui rend possible aujourd'hui la distinction entre les deux, actuellement très mutilés. Le fronton est représente la naissance d'Athéna, le fronton ouest la querelle entre Athéna et Poséidon pour l'attribution de l'Attique (voir aussi à Athènes).

[modifier] La fonction du Parthénon

Contrairement à l'idée généralement répandue, le Parthénon ne serait pas un temple mais un trésor. Ce n'est pas un édifice de culte mais un monument destiné à abriter l'ex-voto colossal qu'est la statue d'Athéna Parthénos, œuvre de Phidias. Il fut conçu par ce dernier tout entier dans cette perspective. Sa fonction secondaire, comme trésor, fut d'accueillir les réserves de métal monnayé d'Athènes et le trésor de la Ligue de Délos.

Que le Parthénon n'est pas un temple se déduit des observations suivantes :

  • La statue d'Athéna Parthénos qui occupe la salle principale à l'Est n'est pas une statue de culte mais une offrande : elle n'a fait l'objet d'aucun rite connu, aucune prêtresse n'y était attachée.
  • Si le Parthénon était le temple d'Athéna Parthénos, il devrait plutôt s'appeler Parthénion (de la même façon que l'Artémision est le temple d'Artémis, l'Héraion le temple d'Héra, etc.)
  • L'Athéna qui fait l'objet du culte principal sur l'Acropole, notamment lors de la célébration des Panathénées, est Athéna Polias, dont la statue cultuelle, le xoanon (en bois), est conservée à l'Érechthéion, qui était le véritable temple de l'Acropole.
  • À l'origine, le terme de Parthénon ne désigne que la salle Ouest du bâtiment, qui contient les offrandes et les réserves de métal monnayé, auparavant conservées dans le Vieux Temple d'Athéna Polias.

Le Parthénon est donc du point de vue de sa fonction comparable aux églises votives de Delphes (le Trésor des Athéniens par exemple), d'Olympie ou de Délos : c'est un trésor, à la fois parce qu'il est construit autour de la statue d'Athéna Parthénos et parce qu'il comporte une chambre-forte.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • (en) Acropolis Restoration. The CCAM Interventions, éd. R. Economakis, Londres, 1994.
  • (de) Parthenon-Kongress Basel, éd. E. Berger, Mayence, 1984.
  • J. Baelen, Chronique du Parthénon. Guide historique de l'Acropole, Belles Lettres, 1956 (ISBN 2251332006).
  • (de) E. Berger, The Parthenon in Basel: Dokumentation zu den Metopen, Mayence, 1986.
  • (en) F. Brommer, The Sculptures of the Parthenon, Thames & Hudson, Londres, 1979.
  • B. Holtzmann, L'Acropole d'Athènes, Monuments, cultes et histoire du sanctuaire d'Athèna Polias, Picard, Paris, 2003 (ISBN 2708406876).
  • Laurent Saget, « La Parthénos de Phidias en lumière », dans Chronozones no 11 (2005), UNIL/IASA, Lausanne (ISSN 1422-5247).

[modifier] Liens externes

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