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Paris Saint-Germain Football Club - Wikipédia

Paris Saint-Germain Football Club

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Paris Saint-Germain Football Club
Club fondé en 1904 ; PSG FC depuis 1970
Nom précédent Stade Saint-Germain
Statut professionnel juillet 1971-mai 1972,
puis depuis juillet 1974
Couleurs Rouge et bleu avec un
liseré blanc
Surnom PSG
Stade Parc des Princes
(48 527 places)
Affluence record 49 575 spectateurs
(2 mars 1983, Waterschei)
Siège 24, rue du Commandant-
Guilbaud 75016 Paris
Centre d'entraînement Camp des Loges à St-Germain
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Domicile
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Extérieur

Le Paris Saint-Germain (PSG), est un club de football français fondé en 1904 sous le nom de Stade Saint-Germain. Le club, présidé par Alain Cayzac depuis 2006, et dont l'équipe première est dirigée par Guy Lacombe, évolue en Ligue 1 et dispute en 2006-2007 la Coupe UEFA.

Le club parisien qui évolue au Parc des Princes depuis juillet 1974 a remporté deux titres de champion de France, sept Coupes de France, deux Coupes de la Ligue et une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes.

Sommaire

Palmarès

 
  • Divers saisonnier :
    • Tournoi de Paris (1980, 1981, 1984, 1986, 1992 et 1993)
    • Tournoi international de Troyes (1980)
    • Trophée de Palma de Majorque (1982)
    • Tournoi international de Sedan (1992)
    • Trophée Cerámica (Villarreal) (2001)

Histoire

Le Stade Saint-Germain (1904-1970)

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Le Stade Saint-Germain est fondé en juin 1904 à l'occasion de l'inauguration des installations sportives du Camp des Loges en forêt de Saint-Germain-en-Laye. Le premier président est Félix Boyer. Fidèle à l'U.S.F.S.A. jusqu'en 1921, le Stade est reversé en dernière division quand il rejoint la F.F.F.A. Commence alors une lente ascension vers les sommets de la Ligue de Paris.[1]

Champion de Paris en 1957, le Stade se maintient parmi l'élite des clubs amateurs du CFA treize saisons durant sous la conduite de son entraîneur Roger Quenolle et de son président Henri Patrelle. Les « Blancs » de Saint-Germain atteignent les quarts de finale de la Coupe de France en 1969 avec l'Olympique de Marseille comme adversaire. Le match aller a lieu au Parc des Princes et le retour au stade Vélodrome et voit la logique qualification des professionnels marseillais.[2]

Voir l’article Stade Saint-Germain.

De la fusion au divorce (1970-1972)

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En 1970, le Stade Saint-Germain termine 3e de son groupe de CFA et est promu en Division 2 qui devient « open », c'est-à-dire ouverte aussi bien aux clubs professionnels qu'aux clubs amateurs. Depuis 1933, la D2 était réservée aux clubs pros. C'est à nouveau le cas depuis 1992.

Parallèlement à cette promotion sportive, un projet de relance du football de haut niveau dans la capitale française tourne en rond depuis plus de 18 mois. À quelques semaines de la reprise, le club n'a ni joueurs, ni entraîneur, ni encadrement, ni stade, ni droit de disputer un championnat après le refus de la Ligue d'accepter le Paris FC directement en D1. Ce PFC avait en partie été financé par une collecte populaire et un échec signifierait le remboursement des donateurs. De plus, la FFF qui a engagé sa crédibilité dans cette relance du football de haut niveau à Paris après les dépôts de bilan du RC Paris, du Stade Français et du CA Paris, envisage mal un échec.[3]

Pressé par le temps, le PFC se tourne alors vers la D2 et l'idée de fusionner avec le Stade-Germain s'impose. Un vote a lieu au PFC le 21 mai 1970, et opte pour la fusion avec Saint-Germain. Le 30 mai, la FFF publie la liste des clubs participant au prochain championnat de deuxième division : le Paris Saint-Germain FC figure sous ce nom sur cette liste au titre de la promotion du Stade Saint-Germain. Le « Paris Saint-Germain » est clairement noté comme qualifié du groupe Nord avec Creil et Cambrai.[4] Le protocole de fusion entre le Stade Saint-Germain et le Paris FC est paraphé le 10 juin. Le 26 juin, la fusion entre le Stade Saint-Germain et le PFC est effective. Le Paris Saint-Germain Football Club naît de cette union.

Le Conseil d'Administration extraordinaire du 26 juin porte Pierre-Étienne Guyot (ex-PFC) à la présidence du club, mais le pouvoir réel est aux mains des deux vice-présidents : Guy Crescent (ex-PFC) et surtout Henri Patrelle (ex-Saint-Germain) qui est également président de la Commission sportive qui gère le football. Patrelle garde ainsi la main sur l'aspect sportif tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance. Jean Djorkaeff, capitaine de l'équipe de France, rejoint le club dès le 22 juin. Le premier match disputé sous le label « Paris Saint-Germain FC » est une rencontre amicale de pré-saison face à Quevilly. Les normands s'imposent 1-2 le 1er août au Stade Jean-Bouin.[5] Le 23 août, le club dispute son premier match officiel sous le label PSG : pour le compte de la première journée du championnat de France de Division 2, appelé alors « National », le PSG se déplace à Poitiers (1-1). Le 27 août, publication au Journal Officiel de l'acte de constitution du PSG. Pendant longtemps, cette date fut celle de la naissance officielle du club ; c'est en tout cas celle retenue par le service communication du club.

Le PSG termine 1er du groupe Centre du championnat, et est sacré champion de France de D2 le 12 juin 1971 après avoir affronté Monaco et Lille, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971.

La publication du bilan financier de la saison 1970-71 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 Francs de recettes.[6] Mais grâce à sa promotion en D1, l'équipe fanion du PSG devient une section professionnelle. Le PSG évoluait en effet avec un statut amateur jusqu'à cette date, profitant seulement du nouveau règlement « open » autorisant l'emploi de six joueurs pros ; le PSG en comptait cinq : Djorkaeff, Mitoraj, Bras, Destrumelle et Remond. Tous les autres joueurs étaient d'authentiques amateurs.[7]

La promotion parmi l'élite est saluée par la Ville de Paris qui s'engage à subventionner le PSG pour quatre saisons en fixant trois conditions :

  • que le PSG se maintienne en D1 ;
  • que le PSG évolue à terme au Parc des Princes ;
  • que deux membres du Conseil de Paris entrent au Conseil d'Administration du PSG.

Ces conditions sont acceptées par le PSG.

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Le premier match en D1 du PSG a lieu le 11 août 1971. C'est une défaite 2-0 à Angers. Henri Patrelle, vice-président « actif » depuis dix-sept mois, récupère le titre de président du club le 17 décembre.

À la surprise générale, le Conseil de Paris vote par 46 voix pour et 44 contre le 21 décembre une motion : la modification du nom du club en « Paris Football Club ». Si cette nouvelle condition n'est pas acceptée par le club, pas de subvention et pas de Parc des Princes. Votée en pleine période des fêtes de fin d'année, cette motion est médiatisée après sa publication dans le bulletin municipal de la Ville de Paris (24 janvier 1972). Le président Patrelle négocie et offre même sa démission si le nom reste inchangé, mais la Mairie confirme sa position par courrier au club le 12 avril 1972 : « Si, d'aventure, les membres de votre association refusaient l'appellation « Paris Football Club », ou bien si les organismes de tutelle s'opposaient à cette modification, ou bien encore si votre club ne se maintenait pas en 1ère Division à l'issue de la présente saison, des modalités de remboursement échelonné pour tout ou partie de ladite subvention seraient convenues avec votre club. »[8] C'est un ultimatum au PSG, à la Ligue et à la FFF avec comme date butoir le 1er juillet 1972. Après des débats houleux, l'assemblée générale du 16 mai 1972 propose un vote sur cette question. La tension est telle, qu'on doit recompter plusieurs fois les bulletins : la motion est repoussée par une très mince majorité de trois voix. La majorité requise est de 626 voix (deux tiers des 939 suffrages exprimés) et on ne dénombre que 623 voix favorables à la modification du nom du club afin d'accepter les subventions de la Ville de Paris.[9] Le PSG ne change donc pas de nom, mais les dirigeants de l'ex-PFC ne renoncent pas.

Trois jours après le vote confirmant le maintien du nom du club, le PFC annonce sa sécession. La FFF et la Ligue cèdent à la volonté de la Mairie de Paris en accordant toutes les dérogations nécessaires à une telle démarche. Le PFC récupère ainsi l'équipe professionnelle, tandis que le PSG conserve tous ses joueurs amateurs. Le PSG repart en 1972 en D3, là où évoluait jusque là son équipe réserve. Le 23 mai, France Football publie un dossier de deux pages sur la question « Paris, où vas-tu ? » Patrelle se déclare « écœuré » : « Je pars écœuré. Dans cette affaire nous sommes très loin du football. Trop de problèmes politiques sont venus salir notre sport. » De l'autre côté, Guyot et Crescent promettent que le PFC sera « une grande équipe pour la capitale ».[10]

Le 24 mai 1972, le divorce entre le Paris FC et le Paris SG est entériné par le Conseil d'administration du PFC et paraphé par Guyot, Crescent et Patrelle. Patrelle signe cet accord en qualité de « président du Paris Saint-Germain FC », les deux autres signataires en qualité de président et vice-président du « Paris FC ». L'article 1 précise : « L'activité de la section professionnelle se poursuivra sous une forme juridique différente et sous l'appellation de Paris Football-Club ». L'article 3 : « Paris Saint-Germain FC conservera ses droits pour la saison 1972-1973 sur tous les joueurs amateurs licenciés au cours de la saison 1971-72. » L'article 10 : « Ces modalités n'entreront en application que si la FFF et le GPF en prennent acte et accordent les dérogations sollicitées. »[11] Ces dérogations fédérales seront évidemment accordées. Ce texte est entériné le 20 juin 1972 suite au feu vert fédéral accordé le 12 juin. Tous ces textes, procès verbal de l'assemblée générale extraordinaire du 16 mai inclus, sont publiés dans le numéro 8 (juin 1972) de la revue mensuelle Paris Saint-Germain Football Club rebaptisée Paris Football Club depuis mai 1972.

Robert Vicot hérite du poste d'entraîneur. Respectant l'esprit du vote du 16 mai réclamant le statu quo, le président Patrelle décide en juin 1972 de conserver le nom « Paris Saint-Germain FC ». Afin de ne pas être attaqué en justice par la Ville de Paris pour utilisation abusive du nom de Paris dans le nom du club, le siège social du PSG est transféré au 5, place de Valois (Paris, 1er arrondissement), siège de la Ligue de Paris de Football. La quasi-totalité des supporters suivent le Paris FC en D1, seulement deux sections restant fidèles au PSG en D3 : les 1er et 2e secteurs de Saint-Germain-en-Laye.

Patrelle tire sa révérence (1972-1974)

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Profitant du refus de montée de l'US Quevilly pour des raisons financières, le PSG est promu en D2 dès 1973. Daniel Hechter et ses amis, dont Jean-Paul Belmondo, Francis Borelli, Charles Talar et Bernard Brochand, notamment, font leur entrée en scène. Le partenariat entre Patrelle et Hechter ne dure pas même un an. Il avait débuté le 15 juin 1973 avec la signature d'un protocole entre le PSG et Daniel Hechter. Afin d'éviter une nouvelle affaire semblable à celle du PFC, le nom (Paris Saint-Germain Football Club) et les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) deviennent protégées par contrat. Ce protocole est signé sur papier à en-tête du club où figure déjà le logo « tour Eiffel », en usage dès la saison 1972-73. Le siège social du club est transféré à Saint-Germain-en-Laye, au 29, rue Danès de Montardat. Patrelle conserve son titre et sa qualité de président du PSG, mais Daniel Hechter, président du comité de gestion, joue un rôle majeur au club. Un conflit s'instaure alors entre les deux hommes pour le contrôle plein et entier du PSG. De même, sur le banc, Vicot, officiellement entraîneur, doit souvent s'effacer devant Just Fontaine, officiellement directeur technique.

Cette double direction n'empêche pas le club d'être promu en D1 en juin 1974 à l'issue d'un match de barrage face à Valenciennes. Ironie du sort, le Paris FC chute en D2 dans le même temps. C'est au lendemain de cette promotion que Daniel Hechter devient officiellement président du club, poste jusque là toujours occupé par Henri Patrelle qui devient intendant de l'équipe de France A jusqu'en 1979.

L'ère Hechter (1973-1978)

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En faisant son retour parmi l'élite, le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Parmi les joueurs de l'époque, on trouve Jean-Pierre Dogliani, Mustapha Dahleb et François M'Pelé, et parmi les entraîneurs, Vélibor Vasovic et Jean-Michel Larqué. Daniel Hechter lui-même dessine le maillot « historique » du club. L'inauguration du centre de formation au camp des Loges a lieu le 4 novembre 1975. Pierre Alonzo en prend la direction. Le Tournoi de Paris retrouve également vie en 1975. Il sera disputé jusqu'en 1993.

La présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux. Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978 suite au scandale de la double billetterie du Parc des Princes.

L'ère Borelli (1978-1991)

Francis Borelli prend le relais pour 13 saisons. Sous sa conduite, le PSG remporte ses premiers trophées majeurs : deux coupes de France (1982, 1983) et un titre de champion de France (1986).

Les joueurs notables de cette période sont Carlos Bianchi, Dominique Baratelli, Luis Fernandez, Ivica Surjak, Dominique Bathenay et Dominique Rocheteau puis Safet Susic, Joël Bats, et Gabriel Calderon. Georges Peyroche, Gérard Houllier, Lucien Leduc et Tomislav Ivic furent les principaux entraîneurs de l'ère Borelli. Résistant à l'assaut du Matra qui, cinq années durant, tenta, en vain, de ravir au PSG sa position de numéro 1 dans la capitale, le président Borelli et son système de gestion à l'ancienne se trouvent à bout de souffle à l'attaque des années 1990.

L'ère Canal+ (1991-2006)

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En 1991, Borelli est contraint de passer le relais à Canal+ qui investit dans le PSG afin de proposer à l'Olympique de Marseille un adversaire susceptible de lui disputer le titre. Mission accomplie en 1994 avec la seule conquête du titre de champion de France sous l'ère Canal. Durant cette période, le PSG est surtout efficace en Coupe avec :

À la base de cette réussite, il convient de citer les joueurs Bernard Lama, Alain Roche, Ricardo, Valdo, David Ginola, George Weah, Rai, Youri Djorkaeff, et les entraîneurs Artur Jorge et Luis Fernandez.

Ce palmarès aurait pu être complété par le titre de champion de France en 1993 suite au déclassement de l'OM. La Ligue attribua bien le titre au PSG mais Canal+ le refusa. La chaîne cryptée craignait en effet les réactions de ses abonnés en Province, et Canal+ menaça même de se retirer totalement du football si ce titre était attribué au PSG. Les « intérêts supérieurs de Canal+ » passaient avant ceux du PSG. La Ligue et la Fédération s'inclinèrent et le titre de 1993 resta « non attribué ». Canal+ refusa même que le PSG dispute la Ligue des Champions après l'exclusion de l'OM par l'UEFA.[12]

La prise de contrôle du club par Canal+ s'effectue progressivement. Après l'intervention de 1991, on procède le 21 avril 1997 à une modification au capital de la SAOS « Paris Saint-Germain Football ». Le poids de l'association loi 1901 du PSG passe de 51 % du capital de la SAOS à 34 %. Canal+ est désormais actionnaire majoritaire. Nouvelle modification en juin 2001 : l'association type 1901 du PSG cède l'ensemble de ses parts de la SAOS (34 %) à Canal+. Fin août 2005, Canal+ rachète les 2 % détenus par Alain Cayzac ; le PSG est alors à 100 % sous le contrôle de la chaîne cryptée.

En 1998, le septennat de Michel Denisot s'achève. Charles Biétry prend le relais mais échoue. Il est contraint de démissionner après une présidence de six mois. Le club est lourdement endetté suite à cette courte expérience « Biétry » du fait de l'achat de joueurs comme Augustine Okocha. On retiendra notamment le retour raté de Nicolas Anelka, vendu 700 000 € à Arsenal FC et racheté plus de 33,2 M€ au Real Madrid pour des résultats bien inférieurs à ceux attendus (39 matches, 10 buts). Depuis lors, le PSG cherche à retrouver un équilibre et une stabilité.

En 2000, le PSG fait partie des 14 membres fondateurs du G14. Durant cette période, le retour de Luis Fernandez n'améliore pas vraiment la situation sportive malgré le talent de joueurs comme Ronaldinho, de plus la dette du club est multipliée par deux.

Le binôme Francis Graille-Vahid Halilhodzic est appelé à la rescousse du grand malade parisien qui doit subir une véritable saignée avec une réduction des dépenses de 40 %. Malgré cette contrainte, le PSG signe une belle saison 2003-2004 avec une Coupe de France à la clé et une place de vice-champion de Ligue 1 qui lui ouvre les portes de la Ligue des Champions.

La saison 2004-2005 est plus difficile. Rapidement éliminé de la Ligue des Champions et à l'agonie en championnat, le club est sportivement au plus mal. Côté coulisses, c'est également la crise avec une fronde des supporters contre la politique menée par les dirigeants. Vahid Halilhodzic est finalement remercié le 8 février 2005 et est remplacé par Laurent Fournier, ancien joueur du club. Le président Francis Graille est à son tour limogé le 2 mai 2005 par Canal+. Pierre Blayau lui succède. Le projet de Francis Graille qui consistait à racheter des parts du club n'a pas séduit Canal+, qui réaffirme par ce changement de président son envie de rester impliqué dans le PSG contrairement à toutes les rumeurs faisant part d'un désengagement progressif de l'actionnaire majoritaire.

Le 27 décembre 2005, Laurent Fournier est démis de ses fonctions par Pierre Blayau, alors que le PSG est à 1 point de second au classement de la Ligue 1. Guy Lacombe est nommé pour le remplacer, Paul Le Guen ayant refusé le poste.

Canal+ annonce le 11 avril 2006 la vente du club à un fonds d'investissement américain (Colony Capital), à un fonds d'investissement français (Butler) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Canal+ cède le club pour un montant qui n'est pas communiqué tout en prenant à sa charge l'importante dette contractée par le club sous sa direction. Cette vente devient effective le 20 juin 2006. Alain Cayzac succéde alors à Pierre Blayau.

L'ère Cayzac (depuis 2006)

Alain Cayzac, actionnaire historique et membre du bureau du club depuis la fin des années 1980 accède à la présidence du club officiellement le 10 juin 2006 en anticipant d'une vingtaine de jours la date initialement prévue (30 juin). Cette modification de planning a pour objectif de pouvoir mieux préparer la nouvelle saison.

Le jour de sa nomination, il maintient sa confiance à l'entraîneur Guy Lacombe, signe d'une continuité que le club n'avait pas connu depuis quelques années. Il confirme également la signature du gardien de but international Mickael Landreau (dossier traité principalement par Pierre Blayau auparavant), et valide le transfert de l'attaquant ivoirien Amara Diané. Il parvient à contrer Jean-Michel Aulas et l'Olympique Lyonnais dans leur tentative de transfert de Pedro Pauleta, en prolongeant le contrat de ce dernier d'une saison supplémentaire.

Il signe aussi le retour de l'ancien capitaine Raí en tant qu'ambassadeur du club en Amérique du Sud et en Amérique centrale, démontrant ainsi son attachement et son respect pour l'histoire du club.

Sportivement, le début de la saison 2006-2007 est l'un des pires de l'histoire du club, mais ce sont surtout les affaires extra-sportives qui marquent l'actualité du PSG. L'« affaire Dhorasoo » se termine par le licenciement du joueur par Alain Cayzac le 11 octobre 2006, un fait exceptionnel dans l'histoire du championnat de France. Le 23 novembre, quelques minutes après la défaite (2-4) à domicile du PSG contre Hapoël Tel-Aviv en Coupe UEFA, un supporter parisien « ultra » est tué par balle par un policier près du Parc des Princes, entraînant une crise rarement connue, une couverture médiatique importante, et des mesures de sécurité draconiennes :

  • fermeture complète de la tribune basse du virage Boulogne, pour une durée indéfinie ;
  • report préventif du match contre Toulouse ;
  • matchs à domicile décalés en début d'après-midi et renforcement des forces policières autour du stade.

Effectif actuel

Nom Poste Naissance Nationalité sportive[13]
1 Mickael Landreau Gardien 14 mai 1979 (petit drapeau) France
4 David Rozehnal Défenseur 5 juillet 1980  République tchèque
5 Bernard Mendy Défenseur 20 août 1981 (petit drapeau) France
6 Mario Yepes Défenseur 13 janvier 1976  Colombie
7 Fabrice Pancrate Attaquant 2 mai 1980 (petit drapeau) France
8 Édouard Cissé Milieu 30 mars 1978 (petit drapeau) France
9 Pedro Pauleta Attaquant 28 avril 1973  Portugal
11 Amara Diané Milieu 19 août 1982  Côte d'Ivoire
12 Larrys Mabiala Défenseur 8 octobre 1987 (petit drapeau) France
13 Pierre-Alain Frau Attaquant 15 avril 1980 (petit drapeau) France
14 David N'Gog Attaquant 1er avril 1989 (petit drapeau) France
15 Bonaventure Kalou Attaquant 12 janvier 1978  Côte d'Ivoire
16 Jérôme Alonzo Gardien 20 novembre 1972 (petit drapeau) France
17 Sammy Traoré Défenseur 25 février 1976  Mali
18 Samuel Piètre Milieu 10 février 1984 (petit drapeau) France
19 Youssuf Mulumbu Milieu 25 janvier 1987 (petit drapeau) France
20 Clément Chantôme Milieu 11 septembre 1987 (petit drapeau) France
21 Cristian Rodriguez Milieu 30 septembre 1985  Uruguay
22 Sylvain Armand Défenseur 1er août 1980 (petit drapeau) France
24 David Hellebuyck Milieu 12 mai 1979 (petit drapeau) France
25 Jérôme Rothen Milieu 31 mars 1978 (petit drapeau) France
26 Boukary Dramé Défenseur 22 juillet 1985  Sénégal
27 Albert Baning Milieu 19 mars 1985  Cameroun
28 Paulo Cesar Arruda Parente Défenseur 26 août 1978  Brésil
30 Nicolas Cousin Gardien 11 juillet 1985 (petit drapeau) France

Date de fondation du club

Trois écoles défendent des dates de fondation différentes : 1904, 1970, et 1973.

1970 : la théorie officielle

1970 est la date de fondation officielle du PSG. La fusion opérée entre Saint-Germain et le PFC sert ici clairement de base à cette datation. Le service communication du PSG précise même le 12 août 1970. Avant l'an 2000 ce même service de communication du PSG annonçait la date du 27 août 1970 sur le bulletin de naissance du club, en se référant à une publication du journal officiel annonçant la fusion. Cela posait problème, car un match de D2 avait déjà eu lieu quatre jours avant la publication au JO. Le PSG jouait sans exister! Le PSG ne reconnut son erreur qu'une décennie plus tard. La même question se posa quant à la nouvelle date de fondation du 12 août 1970 car on sait que le club disputa sous ce nom deux matches amicaux lors de la première semaine d'août et que le PSG est inscrit sous ce nom sur les tablettes de la FFF depuis le 30 mai 1970 (cf liste des clubs engagés à disputer le championnat de D2 70-71).

1973 : l'école Hechter

Jusqu'à l'arrivée aux manettes de Canal+, la date de fondation officielle du PSG était 1973. Les trois premières saisons sous le label PSG sont oubliées afin de mettre en lumière la prise en main du club par Daniel Hechter. Cette datation qui pour beaucoup est aujourd'hui difficilement défendable est soutenue par certains journalistes (France Football ou Larqué sur TF1 notamment). Ainsi, le quotidien L'Équipe du 3 mai 2005 qui annonce que le club fut fondé en 1973, précise : « Il y a eu une scission débouchant sur deux clubs, d'un côté un nouveau Paris SG, et de l'autre le Paris FC. » Notons ici que la « scission » date de mai 1972 et qu'Hechter ne devient président du club qu'après le 9 juin 1974, date du retrait réel du président Henri Patrelle.

1904 : le Stade Saint-Germain

En 1970, le Stade Saint-Germain reçoit l'appui du Paris FC, « club » sans joueurs, staff, installations ou même droit de disputer la moindre compétition. Aujourd'hui, on parlerait de « groupe d'investisseurs ». Le second des mariés est le club du Stade Saint-Germain, tout frais promu en D2 désormais open. Ce club qui compte pas moins de 26 équipes est, depuis l'effondrement des têtes d'affiches parisiennes professionnelles, le troisième club de l'Ile-de-France derrière l'éternel Red Star et Fontainebleau, quatre fois finaliste malheureux du championnat CFA. Certains contestent le terme de "fusion" entre un club et un groupe d'investisseurs.

Et même si l'on admet la thèse de 1970, elle vole en éclats en 1972, car la « fusion » casse au bout de deux saisons avec le divorce de mai 1972. Le Stade Saint-Germain poursuit sa route, sous le nom de PSG, tandis que le PFC fait main basse sur l'équipe professionnelle. Le PFC doit alors fusionner avec le vénérable CA Montreuil afin de constituer un véritable club.

Historique du logo

  • ¹ Ce logo fait son apparition dès la saison 1972-1973 (avant l'arrivée d'Hechter).
  • ² Ce logo apparaît dès le milieu des années 1970 (merchandising) mais n'est adopté comme emblème du club qu'en 1982.
  • ³ Ce logo est l'unique logo du club de 1992 à 1996 mais il est toujours utilisé par la direction du club dans sa communication.
  • Ce logo figure sur le maillot du PSG durant la saison 1986-87. Ce n'était pas le logo du club mais celui de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux Olympiques d'été de 1992.

Le logo « tour Eiffel » comprend une Tour Eiffel rouge et berceau blanc (berceau royal de l'écu de Saint-Germain-en-Laye où naquit Louis XIV) sur fond bleu.

Grands joueurs du passé

  • Joueurs
Voir l’article Liste des joueurs du PSG.

Liste des présidents

Dates Nom
1904 Félix Boyer
- -
1921 Georges Aubry
- -
1958-1962 Henri Patrelle
1962-1963 M. Dour
1963-1964 Roger Legigand
1964-1970 Henri Patrelle
26 juin 1970 - 4 juin 1971 Pierre-Étienne Guyot (président virtuel),
Guy Crescent (vice-président, administratif) et Henri Patrelle (vice-président, sportif)
4 juin 1971 - 17 décembre 1971 Guy Crescent (président), Henri Patrelle (vice-président)
17 décembre 1971 - 15 juin 1973 Henri Patrelle
15 juin 1973 - 9 juin 1974 Henri Patrelle (président), Daniel Hechter (comité de gestion)
9 juin 1974 - 6 janvier 1978 Daniel Hechter
9 janvier 1978 - 31 mai 1991 Francis Borelli
31 mai 1991 - 11 mai 1998 (PSG sous le contrôle de Canal+). Michel Denisot (président-délégué)
11 mai 1998 - 21 décembre 1998 (PSG sous le contrôle de Canal+). Charles Biétry (président-délégué)
22 décembre 1998 - 5 juin 2003 (PSG sous le contrôle de Canal+). Laurent Perpère (président-délégué)
5 juin 2003 - 2 mai 2005 (PSG sous le contrôle de Canal+). Francis Graille (président-délégué)
2 mai 2005 - 20 juin 2006 (PSG sous le contrôle de Canal+). Pierre Blayau (président-délégué)
depuis le 20 juin 2006 Alain Cayzac

(données incomplètes concernant la période 1904-1958)

Liste des entraîneurs

Dates Nom Nationalité
juillet 1957 - juin 1969 Roger Quenolle (petit drapeau) France
juillet 1969 - juin 1972 Pierre Phelipon (petit drapeau) France
juillet 1972 - juin 1973 Robert Vicot (petit drapeau) France
juillet 1973 - août 1975 Just Fontaine & Robert Vicot (petit drapeau) France
septembre 1975 - juin 1976 Just Fontaine (petit drapeau) France
juillet 1976 - mai 1977 Vélibor Vasovic  Yougoslavie
mai 1977 - juin 1977 Ilja Pantelic & Pierre Alonzo  Yougoslavie / (petit drapeau) France
juillet 1977 - août 1978 Jean-Michel Larqué (petit drapeau) France
septembre 1978 - novembre 1978 Pierre Alonzo (petit drapeau) France
novembre 1978 - octobre 1979 Vélibor Vasovic  Yougoslavie
octobre 1979 Pierre Alonzo & Camille Choquier (petit drapeau) France
novembre 1979 - juin 1983 Georges Peyroche (petit drapeau) France
juillet 1983 - avril 1984 Lucien Leduc (petit drapeau) France
avril 1984 - mars 1985 Georges Peyroche (petit drapeau) France
avril 1985 - juin 1985 Christian Coste (petit drapeau) France
juillet 1985 - octobre 1987 Gérard Houllier (petit drapeau) France
octobre 1987 - février 1988 Erick Mombaerts (petit drapeau) France
février 1988 - juin 1988 Erick Mombaerts & Gérard Houllier (petit drapeau) France
juillet 1988 - juin 1990 Tomislav Ivic  Yougoslavie
juillet 1990 - juin 1991 Henri Michel (petit drapeau) France
juillet 1991 - juin 1994 Artur Jorge  Portugal
juillet 1994 - juin 1996 Luis Fernandez (petit drapeau) France
juillet 1996 - mai 1998 Raymundo Ricardo Gomes & Joël Bats  Brésil / (petit drapeau) France
juillet 1998 - octobre 1998 Alain Giresse (petit drapeau) France
octobre 1998 - mars 1999 Artur Jorge  Portugal
mars 1999 - décembre 2000 Philippe Bergeroo (petit drapeau) France
décembre 2000 - juin 2003 Luis Fernandez (petit drapeau) France
juillet 2003 - février 2005 Vahid Halilhodzic  Bosnie-Herzégovine
février 2005 - décembre 2005 Laurent Fournier (petit drapeau) France
depuis le 26 décembre 2005 Guy Lacombe (petit drapeau) France

(données incomplètes avant 1957.)

Stades

Le Parc des Princes.
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Le Parc des Princes.

Parc des Princes

Le Parc des Princes est depuis juillet 1974 le stade principal du club. La nouvelle enceinte inaugurée en juin 1972 fut utilisée par le PSG pour la première fois dès le 10 novembre 1973 à l'occasion d'un match de championnat de Division 2 face au Red Star joué en lever de rideau d'un match de Division 1, Paris FC-FC Sochaux. Le siège du club est transféré au Parc des Princes dans un nouveau bâtiment le 18 février 2002.

Voir l’article Parc des Princes.

Stade Georges Lefèvre

Le Stade Georges Lefèvre du Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye fut, de 1904 à 1974, le stade principal du club. Il est désormais utilisé par les équipes réserves du PSG. Ce stade fut rebaptisé « Stade Georges Lefèvre » en 1945, du nom d'un joueur du Stade Saint-Germain mort au front en 1940.

Autres stades utilisés

Durant la saison 1970-1971, l'équipe fanion joua quelques matches au Stade Jean-Bouin, mais les affluences enregistrées étaient inférieures à celles du Stade Georges Lefevre, aussi, le club préféra jouer le plus souvent à Saint-Germain. Lors de la saison en Division 1 en 1971-1972, le PSG joua ses matches à domicile au Stade de Paris, à Saint-Ouen. Après l'installation au Parc des Princes en 1974, le PSG dut jouer encore quelques matches au Stade Olympique Yves-du-Manoir à Colombes (2 fois) et au Stade de Paris (1 fois) car le Parc était indisponible pour cause de travaux concernant la pelouse.

Supporters

Voir l’article supporters du PSG.
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Le « Kop of Boulogne » (KOB) est né le 2 août 1978 suite à une modification de tarification au Parc des Princes. Depuis le 18 septembre 1976, les jeunes supporters du PSG étaient massés en tribune K : le fameux « Kop K ». Ce Kop K rassembla jusqu'à 500 jeunes supporters. La localisation de ce Kop en tribune K puis en tribune Boulogne tient à l'existence d'une carte de « jeune supporter » bon marché et donnant accès à cette tribune K, et aussi au fait que les joueurs s'échauffaient alors systématiquement devant la tribune Boulogne. Cette tradition était née le 10 novembre 1973 à l'occasion du premier match du PSG dans la nouvelle enceinte du Parc. Il faut attendre 1998 pour voir le PSG s'échauffer devant la tribune Auteuil. Bien vite pourtant, le PSG reprend ses échauffements devant la tribune Boulogne.

Les problèmes de violence de certains supporters de la tribune Boulogne marquent l'histoire du club depuis le début des années 1980. L'adoption du modèle hooligan anglais à la fin des années 1970 et de son avatar continental des hools (après 1985) rend la situation difficile dès la présidence de Francis Borelli. Avec l'arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Afin de casser l'esprit rebelle du KOP, Canal propose aux Ultras un repli à Auteuil, y conditionnant l'octroi de subventions. Supras (1er groupe d'Auteuil, dès le 26 octobre 1991), Lutece Falco (après un crochet par la tribune K Bleu à l'automne 1991) et autres Dragons (absorbés plus tard par les Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour.

Mis à part de sporadiques incidents notamment au cours du match PSG-SM Caen en 1993, les problèmes de violence ressurgissent en mai 2003 à l'occasion d'une rivalité entre les Tigris Mystic et l'ensemble des autres supporters du club. La violence atteint alors des sommets et le PSG est même condamné à disputer un match à huis clos au Parc des Princes en 2005. Malgré cette sanction, les incidents perdurent. Les Tigris Mystic sont alors contraints de mettre leur association en sommeil en janvier 2006, ce qui ne permet pas d'éviter les incidents. La mise en sommeil se transforme finalement en dissolution officielle de l'association, après 13 ans d'existence, par un communiqué sur le site internet des Tigris Mystic, fin juillet 2006.

La violence et le racisme de certains supporters est une nouvelle fois mise en évidence en novembre 2006 : dans la nuit du 23 au 24, un groupe de supporters de la tribune Boulogne tentent d'agresser un supporter israëlien après la défaite du PSG face au Hapoël Tel-Aviv en Coupe UEFA. Un supporter des Boulogne Boys est tué et un autre blessé au poumon par un policier d'origine antillaise, en civil au moment des faits, et qui s'était interposé pour protéger le supporter de Tel-Aviv.

Le PSG est soutenu par un grand nombre de personnalités. Citons par exemple Jean-Paul Belmondo, Patrick Bruel, Loránt Deutsch, Roschdy Zem, François Berléand Francis Huster, Fabien Onteniente, Enrico Macias, Kool Shen, Elie Chouraqui, Tony Parker, Ladji Doucouré, Richard Gasquet, Nicolas Sarkozy, Philippe Seguin, François Hollande, Dominique de Villepin, Olivier Besancenot, Malek Boutih notamment.

Culture PSG

Le club de la capitale compte plus de deux millions de fans en France dont un million en Île-de-France selon le dernier sondage Ipsos sur ce thème[14]. Ce qui fait du PSG le 3e club français le plus populaire derrière l'OL et l'OM. Le PSG est toutefois le club le plus détesté de France, principalement en raison de l'opposition Paris/Province. On attache ainsi nombre de clichés parisiens au club. Les joueurs et dirigeants du PSG font notamment partie des cibles récurrentes des Guignols de l'info sur Canal+. Certains comiques de music hall utilisent également le PSG dans leurs spectacles, par exemple le duo Élie et Dieudonné à la fin des années 1990, dans le sketch « les supporters ». Pourtant supporter patenté du club, Fabien Onteniente a également joué sur le registre parisianiste dans son film 3 zéros (2000). Dans d'autres films ou romans, des personnages sont simplement supporters du PSG. C'est notamment le cas de Patrick Timsit dans Quelqu'un de bien (2002). Renaud, le plus parisien des supporters de l'OM, cite le PSG dans sa chanson Les Bobos en 2006.

Les médias tiennent un rôle capital dans la vie du club en raison du grand nombre de rédactions dans la capitale. Cette pression médiatique, unique en France, décide de la pluie et du beau temps sur le PSG. Des journaux comme Le Parisien et l'Équipe écrivent inlassablement leur chronique quotidienne à grands renforts de déclarations "anonymes" qui entretiennent un climat délétère et paranoïaque. Les médias présents à Paris n'ont toutefois pas franchi le Rubicon du traitement à la britannique qu'appelait de ses voeux Olivier Rey pour relancer France Soir. Face à cette déferlente médiatique, la réplique du PSG est minimaliste. Le club dispose d'un site internet officiel, psg.fr, et d'un magazine mensuel, 100% PSG, ciblant plutôt les plus jeunes supporters. Cependant, il n'existe à l'heure actuelle aucune chaîne de télévision dédiée au PSG, alors que d'autres clubs français, comme l'OM, ou l'OL, ont déjà lancé la leur.

Équipe réserve

En 2006-2007, l'équipe réserve du PSG évolue en Championnat de France Amateurs dans le groupe D. Elle a remporté le championnat du Groupe Nord de Division 3 en 1987 et fut vainqueur de la Coupe de Paris en 1972, 1973 et 1980, désormais jouée par l'équipe 3 du club.

Sections jeunes

Le Paris Saint-Germain comprend nombre de formations de jeunes, de l'école de football aux juniors. Ces derniers disputent depuis 1963 la Coupe Gambardella. Ils ont remporté l'épreuve en 1991, atteint la finale en 1978, 1989 et 1998 et disputé les demi-finales en 1972, 1975, 1986, 1990 et 2001.

Les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets en 1988. Le parcours des cadets du PSG est stoppé en finale en 1980 et en demi-finale en 1985 et 1989. Entre 1990 et 2002, le championnat de France est éclaté en deux championnats : moins de 17 ans et moins de 15 ans. Chez les moins de 15 ans, le PSG est demi-finaliste en 1992, 2001 et 2002 et quart de finaliste en 1994, 1997, 1998 et 1999. Chez les moins de 17 ans, le PSG est quart de finaliste en 1991, 1996, 2001 et 2002. Depuis 2002, trois catégories d'âge sont concernées par un championnat de France : moins de 18 ans, moins de 16 ans et moins de 14 ans. Poussif chez les moins de 18 ans, le PSG est quart de finaliste en 2003 chez les moins de 16 ans puis demi-finaliste en 2004. Pas de tournoi final chez les moins de 14 ans, mais le PSG remporte son groupe en 2003 et termine deuxième à la différence de buts en 2004.

2006 marque une première dans l'histoire des sections de jeunes du Paris Saint-Germain avec le titre de champion de France remporté par les 18 ans nationaux entrainés par David Bechkoura.

Section féminine

Depuis 1971, le Paris Saint-Germain comprend une section féminine. L'équipe fanion dispute en 2006-2007 sa 16e saison en championnat de Division 1. Les filles du PSG furent championnes de France de Division 2 en 2001 et vice-championnes de France de Division 2 en 1983 et 1985.

Notes

  1. T. Berthou, Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germain p. 27-29
  2. France Football, N°1200 du 1er avril 1969, p.10, et N°1201 du 8 avril 1969, p. 11
  3. France Football, N°1255 du 21 avril 1970, p.3, article pleine page intitulé Le Paris FC descendra dans la rue ! signé par le rédacteur en chef Max Urbini
  4. France Football, N°1261 du 2 juin 1970, p.3. Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-71 annoncée le 30 mai au Conseil fédéral de la FFF
  5. France Football, N°1270 du 4 août 1970, p. 11
  6. Paris Saint-Germain, N°1 de septembre 1971, p.12-13., PV de l'assemblée générale du club
  7. Paris Saint-Germain, N°1 de septembre 1971, p.17-19, présentation de l'effectif 1971-72.
  8. Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.19
  9. Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.19
  10. France Football, N°1364 du 23 mai 1972, p. 6-7
  11. Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.39, convention annexe au PV du 24 mai 1972
  12. J.F. Pérès et D. Riolo, OM PSG, les meilleurs ennemis, enquête sur une rivalité, Paris, Mango Sport, décembre 2003, p. 131-137
  13. Certains joueurs comme Sammy Traoré, par exemple, ont la double nationalité (Français-x), mais un même joueur ne peut jouer que pour une seule sélection nationale.
  14. Sondage IPSOS effectué les 17 et 18 mars 2006 pour Stade 2

Bibliographie et sources

  • Riolo Daniel, L'Histoire du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo sport, 23 novembre 2006, ISBN 2-7556-0115-9
  • Albert Rodolphe, Les secrets du PSG, Paris, Editions Privé, 1 juin 2006, ISBN 2-3507-6028-6
  • Bouchard Jean-Philippe, Le roman noir du PSG, de Canal+ à Canal-, Paris, Calman-Lévy, mai 2000, ISBN 2-7021-3107-7
  • Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, juin 1998, ISBN 2-913146-00-7
  • Dautrepuis Anne et Gilles Verdez, PSG, nouvelles histoires secrètes (1995-1998), Paris, Solar, janvier 1998, ISBN 2-2630-2653-3
  • Basse Pierre, PSG, histoires secrètes (1991-1995), Paris, Solar, septembre 1995, ISBN 2-2630-2317-8
  • Grimault Dominique et Luis Fernandez, le Parc de mes passions, Paris, Albin Michel, 1995; ISBN 2-226-07790-1
  • Balédant Fabrice et Leiblanc Alain, Paris S.G. champion!, Luxembourg, RTL Editions, 1986, ISBN 2-87951-157-7
  • Le Goulven Francis et Ichah Robert, Paris SG 81/82, Paris, PAC, 1981 ISBN 2-85336-158-2
  • Hechter Daniel, Le football business, Paris, Ramsay, 3e trimestre 1979, ISBN 2-85956-118-8
  • Chevit Frédéric et Rey Olivier, Le roman vrai du Paris SG, Paris, Fayard, 4e trimestre 1977, ISBN 2-213-00520-6
  • Programmes de matches du club
  • Fanzines des clubs de supporters
  • Périodiques parisiens comme « L'Équipe », « France Football » et « Le Parisien »

Liens externes

Site Internet Officiel du Paris Saint-Germain FC

Sites Internet de Fans


Paris Saint-Germain FC
Le Club • Joueurs • Records • Saison par saison • Saison 2006-2007 • Parcours européen
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