Marie Marvingt
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Marie Marvingt , née le 20 février 1875 à Aurillac (Cantal) et morte le 14 décembre 1963 à Nancy, est une des pionnières de l’aviation en France et une des meilleures alpinistes du début du siècle[1], surnommée la Fiancée du danger. Licenciée en lettres et parlant 7 langues, dont l’espéranto, elle était titulaire de 30 décorations.
En 1880, ses parents déménagent à Metz et en 1889 à Nancy, 8, place de la Carrière. Elle reste toujours très attachée à la Lorraine et à Nancy.
C’était une grande sportive dont la devise : « je décide de faire mieux encore et toujours » lui a permis d’être détentrice de 17 records mondiaux et elle est la femme la plus décorée.
Elle est parmi les premières femmes titulaires du permis de conduire (dès 1899). Elle passe également quatre brevets de pilote : avion, ballon, hydravion, hélicoptère ; elle pilotait également des dirigeables.
En 1908, elle a posé sa candidature pour participer au Tour de France cycliste. Les organisateurs ayant refusé, elle fit le même parcours que les hommes, en prenant le départ plus tard qu'eux.
Elle inventa l’aviation sanitaire dès 1910.
À 85 ans, en 1960, elle pilote le premier hélicoptère à réaction français, le Djinn
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[modifier] Surnoms
« La reine de l’air », mais aussi « Marie casse-cou », « l’infatigable globe-trotteuse », « l’éternelle curieuse », « la femme la plus extraordinaire du siècle », « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc », « la femme la plus décorée au monde »…
Elle reste un modèle de dynamisme et de foi en l’être humain.
Elle pratique de nombreux sports à une époque où la femme française était tout simplement une bonne maîtresse de maison.
Elle pratiqua la natation, le cyclisme, l’alpinisme, l’aéronautique, l’aviation, l’équitation, la gymnastique, l’athlétisme, l’escrime, les jeux d’adresse (tir, tennis, golf, polo…). Dans tous les sports elle brille et au premier rang.
Elle aime le risque, la lutte et l’effort.
[modifier] Divers
Un dessin d’Émile Friant en 1914 montre Marie Marvingt assistant un médecin militaire avec au second plan, un avion sanitaire.
À Nancy et dans sa banlieue des bâtiments publics portent son nom ; en particulier : une école primaire, une école maternelle à Saint-Nicolas-de-Port, un gymnase et un lycée à Tomblaine.
En 2004, la Poste française a édité un timbre postal en hommage à Marie Marvingt.
[modifier] Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918 avec palmes
- Palmes Académiques
- Médaille de l'Aéronautique
- Médaille d'or de l'Académie des sports
- Médaille de la Paix du Maroc
[modifier] Bibliographie
Un livre publié en 1991 : « Marie Marvingt , la femme d’un siècle » de Marcel Cordier et Rosalie Maggio aux éditions Pierron.
[modifier] Liens externes
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