Malbouffe

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La malbouffe est le nom péjoratif que donnent entre autres les écologistes et les altermondialistes à un certain type d'alimentation avec peu de choix, un goût standardisé et participant à un déséquilibre nutritionnel qui favorise l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer, etc. Le ketchup nappant le steak haché très cuit du hamburger, les frites et les boissons sucrées, en particulier les colas en sont des archétypes. Bien entendu, ces archétypes sont différents aux États-Unis d'Amérique.

Sommaire 1 Origine du terme 2 Opposants à cette alimentation 3 Réponses des industriels 4 Filmographie 4.1 Notes et références 5 Liens externes 6 Voir aussi

[modifier] Origine du terme

Le terme a été créé par Stella et Joël de Rosnay dans leur ouvrage La Malbouffe^[1]. Il s'agit alors de nommer un type d'alimentation qui ne répond pas aux besoins physiologiques car trop gras, trop sucré ou pauvre en nutriments. Cette définition est toujours d'actualité mais le sens du mot a été étendu à une critique plus globale dénonçant aussi le modèle productiviste et la société de consommation.

La malbouffe est souvent symbolisée en France par la chaîne internationale de restauration rapide (fast food) McDonald's, mais cette critique s'étend à l'industrie agro-alimentaire depuis l'agriculture jusqu'aux transformateurs et aux distributeurs.

[modifier] Opposants à cette alimentation

Un représentant du camp des opposants est José Bové, qui tire sa légitimité de son statut d'agriculteur du Larzac. Cette légitimité est mise en doute par les éleveurs fournisseurs des chaînes de fast-food.

Le fait qui le rend célèbre est, le 12 août 1999, le démontage du McDonald's en chantier à Millau.

Il s'agissait d'une protestation contre la taxation punitive de la part des États-Unis de certaines importations d'origine européenne dont le fromage de Roquefort, suite au refus de l'Union Européenne d'importer du bœuf aux hormones des États-Unis. McDonald's, entreprise d'origine américaine, symbolisait tout à la fois la « malbouffe » et le capitalisme apatride, et concentrait ainsi tous les griefs des manifestants.

Cette action lui vaudra une arrestation (il gagne la célébrité quand il s'expose menottes aux poignets) et une condamnation à la prison ferme.

Autres opposants à ce concept culinaire, mais moins médiatisés, les mouvements "conservateurs" du patrimoine culinaire français, tels les Identitaires et le mouvement slow food, qui a pris naissance en Italie.

[modifier] Réponses des industriels

McDonald's rétorque qu'elle se fournit auprès d'éleveurs locaux et que ses produits sont de qualité. De plus une consommation modérée de cette alimentation n'est pas néfaste pour la santé. C'est la répétition et le manque de variété qui peuvent s'avérer troublant pour l'organisme.

Alors que ce que reprochent les opposants, c'est la trop grande valeur énergétique (calories) de cette alimentation (gras et sucre).

[modifier] Filmographie

• La Grande Bouffe, film montrant les rapports complexes de l'Homme à la nourriture.
• Grosse fatigue contient une tirade sur la « bouffe préchiée » déclamée par l'acteur Philippe Noiret.
• Super Size Me, film documentaire réalisé par Morgan Spurlock.
• L'Aile ou la cuisse, film français où le personnage Jacques Tricatel est une caricature transparente de l'homme d'affaire de la malbouffe Jacques Borel.

[modifier] Notes et références

[modifier] Liens externes

• Slow Food, manifeste pour le goût et la biodiversité - La malbouffe ne passera pas !, Carlo PETRINI, Editions Yves Michel / Ed. Souffle d'Or, 2005 Fiche chez l'éditeur
• Bon, propre et juste, Carlo PETRINI, Editions Yves Michel / Ed. Souffle d'Or, 2006 Fiche chez l'éditeur

[modifier] Voir aussi

• Restauration rapide.
• Slow Food
• Surconsommation