Loriot d'Europe
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| Loriot d'Europe | |||||||||
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| Loriot d'Europe mâle (Oriolus oriolus) | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Chordata | ||||||||
| Classe | Aves | ||||||||
| Ordre | Passeriformes | ||||||||
| Famille | Corvidae (Sibley) | ||||||||
| Sous-famille | Oriolinae | ||||||||
| Genre | Oriolus | ||||||||
| Nom binomial | |||||||||
| Oriolus oriolus (Linnaeus, 1758) |
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Le loriot d'Europe (Oriolus oriolus) est un oiseau de la famille des oriolidés mesurant 22 à 25 cm de longueur et pouvant vivre environ 8 ans.
Souvent dans les campagnes, à la belle saison, le loriot, caché sous la feuillée des grands arbres élève la voix, un sifflement flûté, puissant et mélodieux : « di-de-lio » qui lui a donné son nom.
Le loriot d’Europe ou loriot jaune est le seul représentant de sa famille en Europe, où sa présence est signalée presque partout à l’exception des Iles britanniques, de la Scandinavie et des Pays baltes. On ne le rencontre cependant que dans les régions de plaine ou de moyenne altitude.
Le parure du mâle, d’un jaune d’or éclatant, avec des ailes et une queue noires, est assez atypique des oiseaux européens et lui donne de ce fait l’aspect d’une espèce exotique. Le plumage de la femelle apparaît plus sobre : dos vert-olive et jaunâtre et ventre clair légèrement tacheté. Les jeunes revêtent un plumage terne de couleur brunâtre ou beige.
Outre son sifflement caractéristique qui permet de repérer facilement sa présence, il détient une gamme de chants et de cris très variée.
Son vol entre les arbres est rapide et ondulé. Il pratique aussi occasionnellement un vol sur place lorsqu’il chasse.
Le loriot est un oiseau des feuillages, farouche et mobile, difficile à observer, qui vit dans les forêts de feuillus, parfois mêlées de conifères, les bosquets, les allées et les grands parcs… Il affectionne particulièrement les peupleraies, les massifs de chênes, trembles, bouleaux et aulnes qui bordent souvent les cours d’eau. Du reste, il boit et se baigne volontiers, plongeant parfois littéralement dans les ruisseaux.
Son alimentation se constitue principalement de gros insectes et arthropodes : coléoptères, chenilles et papillons, guêpes, bourdons, hyménoptères, sauterelles mais aussi araignées et petits mollusques.
Quand vient le temps des cerises, celles-ci font ses délices. Il se délecte bien sûr de la chair de beaucoup d'autres fruits, tels que mûres, framboises, figues et dattes.
Il revient de son séjour africain entre la mi-avril et la fin du mois de mai selon les latitudes. Les arbres ont déjà alors revêtu leur parure d’été. Mâles et femelles voyagent semble-t-il séparément et ce sont les mâles qui arrivent en premier. S’ensuit une période de vive agitation dans les colonies de loriots, durant laquelle les couples se forment.
Puis la femelle construit seule, en moins d’une semaine, un nid assez élaboré et profond, en forme de berceau, dont les bords sont solidement fixés aux rameaux. Cet ouvrage, fait de chaumes, d’herbes longues, de tiges souples et de liber entrelacés, est suspendu à une hauteur de 5 à 10 mètres ou plus au dessus du sol, dans la fourche d’une branche terminale. Pendant la construction, le mâle suit en chantant sa compagne lors de ses allées et venues.
La femelle couve seule 3 à 5 œufs pendant 14 ou 15 jours, relayée très occasionnellement par le mâle, dont le travail consiste principalement à surveiller avec vigilance le territoire contre toute intrusion : écureuil, rapaces, corneilles, geais...
Les petits quittent leur berceau après deux semaines et demeurent encore une quinzaine de jours avec leurs parents, avant la migration.
Le retour se fait pour la plupart des individus au début du mois d’août, mais certains s’attardent plus longtemps. Les Loriots d'Europe voyagent alors surtout de nuit pour regagner leurs quartiers d’hiver situés en Afrique orientale.
