Les Bijoux de la Castafiore

Tout va pour le mieux à Moulinsart, sauf l'escalier dont une marche est cassée. Une lettre de la Castafiore annonce son arrivée. Pressé de quitter les lieux au plus vite, Haddock se fait une entorse, ce qui le force à rester et à affronter la tempête musicale. Accompagnée de sa camériste Irma et de son pianiste Igor Wagner, Bianca s'installe au château. Bientôt suit une horde de journalistes parmi lesquels Jean-Loup De La Batellerie et Walter Rizzotto, du magazine Paris-flash, qui inventent un projet de mariage entre elle et le capitaine suite à un des habituels quiproquos dus à Tryphon Tournesol. Bianca n'est pas non plus épargnée par des paparazzi, dont l'un parvient à se faufiler dans le château pour la prendre en photo. Puis survient le vol d'une émeraude hors de prix de la cantatrice, qui met tout Moulinsart sens dessus dessous. Les Dupondt enquêtent et accusent tour à tour : Nestor, Irma, les Tziganes que Haddock a invités dans son pâturage... Finalement, après moult péripéties et fausses pistes, l'émeraude sera retrouvée par Tintin, presque par hasard... dans le nid d'une pie. L'émeraude est aussitôt perdue à nouveau par les Dupondt, puis retrouvée par Milou qui la traite de « caillou ». Le sens est clair : l'émeraude n'est qu'un prétexte — au cinéma on dirait un MacGuffin — pour déclencher l'aventure.

[modifier] L'œuvre en elle-même

Cet album, publié en 1963, est certainement une des œuvres les plus accomplies d'Hergé. Il y ridiculise son propre univers puisque contrairement à l'habitude, les héros ne vont pas face aux problèmes, mais les problèmes viennent à eux. Ils ne suivent pas une piste précise, mais une multitude de pistes qui ne mènent à rien. Même les médias, utilisés d'habitude pour « prouver » des faits, commencent à inventer. Tout s'embrouille pour mieux tromper le lecteur.

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Catégories : Album de Tintin • Album de BD sorti en 1963