Lectoure
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Lectoure | |
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Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Gers |
Arrondissement | Arrondissement de Condom |
Canton | Canton de Lectoure |
Code INSEE | 32208 |
Code postal | 32700 |
Maire Mandat en cours |
2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Lomagne Gersoise |
Latitude | 43° 56' 07" Nord |
Longitude | 00° 37' 19" Est |
Altitude | 68 m (mini) – 223 m (maxi) |
Superficie | 8 493 ha = 84,93 km2 |
Population sans doubles comptes |
3 933 hab. (1999) |
Densité | 46 hab./km2 |
Lectoure (en occitan gascon Leitora) est une commune française, située dans le département du Gers et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Commune traversée par le Gers
[modifier] Le pèlerinage de Compostelle
La ville est située sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
On vient de Miradoux, la prochaine commune est La Romieu, et la collégiale Saint-Pierre.
L'hôpital léproserie du Pont de pile, les quatre hôpitaux Sainte-Catherine, Saint-Jean-Baptiste au faubourg est, Saint-Jacques, Saint-Antoine et Saint-Esprit près de l'église de ce nom, ainsi que le corps de saint Gény, alors conservé au couvent bénédictin, firent de Lectoure une halte majeure des pèlerins.
[modifier] Histoire
Lectoure fut un oppidum préhistorique, capitale des Lactorates. A la différence de leurs belliqueux voisins, leur chef Piso s'allia d'emblée aux Romains et "Lactora" devint l'une des douze "civitas" de la Novempopulanie (Aquitaine antique).
Plus tard, Lectoure fut capitale de la Lomagne, puis la ville aux deux châteaux et aux deux seigneurs, l'évêque et le comte d'Armagnac, jusqu'au terrible siège de 1473, par les troupes de Louis XI que commandait le cardinal d'Albi.
Malgré sa reddition avec les honneurs, les soldats saccagèrent la ville, massacrèrent ses habitants et poignardèrent le comte Jean V devant sa femme, épisode cité en exemple des traîtrises de Louis XI qui n'y était pour rien. Il releva la cité et lui accorda des consuls.
Cent ans plus tard, en 1562, Lectoure la protestante est prise et ravagée par Blaise de Montluc, puis reprise par Henri de Navarre.
Républicaine, elle a fourni à la Révolution sept généraux, le plus célèbre étant le maréchal Lannes, duc de Montebello, blessé le 22 mai 1809 à Essling, et meurt peu après.
[modifier] Héraldique
De gueules à deux moutons d’argent passant l’un au-dessus de l’autre.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 | |||
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
[modifier] jumelages
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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3 908 | 3 950 | 3 790 | 3 923 | 4 034 | 3 933 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Lectoure est labellisée ville d'art et d'histoire.
L’Hôtel de ville construit de 1676 à 1682 par l’évêque Hugues de Bar, palais des évêques jusqu'à la Révolution puis demeure du maréchal Lannes et sous-préfecture jusqu’en 1926, abrite une salle des Illustres ou figurent les Lectorois les plus notables, une pharmacie de jadis reconstituée autour d'une cheminée Renaissance.
Au sous-sol voûté, un musée lapidaire avec les 21 autels tauroboliques (sacrifice de taureaux au sang purificateur), dédiés aux cultes de Cybèle et de Mithra, et trouvé en 1540, pendant les travaux de la reconstruction de la cathédrale.
Un itinéraire fléché guide vers le jardin des Marronniers, l'Hôtel de Ville et le portail des Cordeliers, l’église des Carmes du XVIIe siècle, la tour du XIIIe siècle de la rue principale, un hospice du XVIIIe siècle, la rue de la Barbacane, la tour du Bourreau du XIVe siècle, voisine des remparts ; et nombre de demeures d'Ancien Régime.
La fontaine de Diane, devenue « Hountélie » en gascon comme Hontanas sur le Camino frances, d’origine romaine, habillée de trois arcades du XIIIe siècle et qui alimenta au XVIIIe siècle une tannerie de cent ouvriers.
[modifier] Édifices religieux
La cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais occupe l'emplacement d'un temple gallo-romain de Cybèle.
La nef, à l'origine romane et faite pour une coupole, fut rebâtie en 1325 en ogives, puis en 1540, le chœur flamboyant.
La tour carrée à cinq niveaux refaite au XVIIIe siècle dans le respect du style perdit sa flèche juste avant la Révolution sur l’ordre du dernier évêque, qui en faisait un des plus haut clocher de France. Elle aurait attiré la foudre jusqu’à la cave de l’évêché, causant ainsi le bris de millier de bouteilles épiscopales.
Des retables du XVIIIe, du XVIIIe, et du XIXe siècle ; des portraits d'évêques, des ornements sacerdotaux, un lutrin du XVIIe siècle, 40 stalles, une Assomption de marbre blanc constituent l'essentiel du riche mobilier de la cathédrale. Un musée d'Art sacré dans la salle capitulaire.
L'église saint Gény après quatre siècles de silence, des moines français, rattachés à l'Eglise orthodoxe serbe, en Europe occidentale, ont repris le flambeau par le chant des offices liturgiques quotidiens en cette vénérable église où leur prédécesseur, Xe au XVIIe siècle, se sanctifièrent. En 1059 le monastère brûla entièrement et en 1074 les ruines furent confiées à l'abbaye de Moissac, puis à Cluny, qui dans une construction nouvelle fonda l'actuelle basilique de saint Gény, en activité jusqu'à la Révolution. La réouverture s'est faite à Noël 2000, en présence de monseigneur Luka Kovasevic. Alors, chacun pourra y venir prier devant le sarcophage et le reliquaire du saint Ermite et de ses compagnons martyrs au IVe siècle et si populaire dans un passé pas si lointain. Le monastère a un musée d'icône, visitable sur demande. Ouvert dimanche 9h - 13h et sur rendez vous.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Pierre Charron, religieux et philosophe (1541-1603)
- Jean Lannes, maréchal d'Empire (1769-1809)
[modifier] Voir aussi
Étape précédente Miradoux |
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle Via Podiensis |
Étape suivante La Romieu |