La Belle et la Bête (Disney)
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La Belle et la Bête est le 39e long-métrage d'animation et le 35e "Grand Classique" des studios Disney. Sorti en 1991, il s'inspire du conte-éponyme de Jeanne Marie Leprince de Beaumont, publié en 1757.
Deux "suites" lui seront données : La Belle et la Bête 2 : Le Noël enchanté en 1997 et Le Monde magique de la Belle et la Bête en 1998, sortis directement en vidéo.
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[modifier] Prologue
Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château.
Bien que la vie l’ait comblé de tout ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible.
Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit un rose en échange d’un abri contre le froid qui faisait rage. Saisi de répulsion devant sa misérable apparence, le prince ricana de son modeste présent et chassa la vieille femme. Elle tenta de lui faire entendre qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences, et que la vraie beauté venait du cœur. Lorsqu’il la repoussa pour la seconde fois, la hideuse apparition se métamorphosa sous ses yeux en une créature enchanteresse. Le prince essaya de se faire pardonner, mais il était trop tard car elle avait compris la sécheresse de ce cœur déserté par l’amour. En punition, elle le transforma en une bête monstrueuse et jeta un sort sur le château ainsi que sur tous ses occupants.
Horrifiée par son aspect effroyable, la Bête se terra au fond de son château, avec pour seule fenêtre sur le monde extérieur un miroir magique. La rose qui lui avait été offerte était une rose enchantée qui ne se flétrirait qu’au jour de son vingt et unième anniversaire. Avant la chute du dernier pétale de la fleur magique, le prince devrait aimer une femme et s’en faire aimer en retour pour briser le charme. Dans le cas contraire, il se verrait condamné à garder l’apparence d’un monstre pour l’éternité. Plus les années passaient et plus le prince perdait tout espoir d’échapper à cette malédiction ; car en réalité, qui pourrait un jour aimer une bête ?
[modifier] Synopsis
En France, il y a plusieurs siècles, dans un petit village paisible où chaque jour était semblable au précédent.
Dans ce village vit une charmante demoiselle. Elle est si jolie que son prénom égale sa beauté : Belle. Elle est très différente des autres gens du village où elle habite avec son père. L’homme le plus fort et le plus célèbre du village est un chasseur nommé Gaston. Il poursuit Belle de ses assiduités mais elle se dérobe. Gaston rumine sa vengeance. Maurice, le père de Belle, est inventeur. Il part présenter une nouvelle invention mais se perd dans la forêt près du château de la Bête. Quand il arrive au château, fuyant une meute des loups, Maurice rencontre d'abord Lumière et Big Ben, serviteurs de la Bête. Mais celle-ci s’empare de lui et l’enferme à clé dans la plus haute tour du château. Belle vole au secours de son père et demande à la Bête de libérer son père malade. La Bête accepte à condition que Belle soit sa prisonnière, en pensant que celle-ci pourrait rompre la malédiction qui le retient sous la forme d'une bête. Belle reste pendant un temps au château jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de la Bête qui finit par la libérer.
Tout le monde au village pense que Maurice est fou après l’avoir entendu parler de la Bête. Gaston profite de l’occasion pour soudoyer le directeur de l’asile de fous afin que ce dernier arrête Maurice. Mais Belle confirme les dires de son père et Gaston part tuer la Bête, suivi par tout le village. Quand Gaston arrive chez la Bête, celle-ci n’a pas le courage de lutter, n’ayant plus envie de vivre. Belle encourage la Bête à se battre et le combat s'achève par la mort de Gaston. Belle avoue à la Bête, mortellement blessée, qu’elle l’aime. Le sortilège se rompt et la Bête reprend sa forme humaine, celle d'un prince magnifique. "Et ils se marièrent..."
[modifier] Fiche technique
- Titre : La Belle et la Bête
- Titre original : Beauty and the Beast
- Réalisation : Gary Trousdale et Kirk Wise
- Scénario : Linda Woolverton (supervision), Kelly Asbury, Brenda Chapman, Tom Ellery, Kevin Harkey, Robert Lence, Burny Mattinson, Brian Pimental, Joe Ranft, Chris Sanders, Bruce Woodside d'après Jeanne Marie Leprince de Beaumont
- Musique : Alan Menken et Howard Ashman
- Production : Walt Disney Pictures, Silver Screen Partners IV
- Distribution : Buena Vista Pictures Distribution
- Format : Couleurs - 1,66:1 (1,85:1 étendu) - Dolby Stéréo
- Durée : 87 minutes
- Dates de sorties : 13 novembre 1991 (États-Unis), 21 octobre 1992 (France)
[modifier] Distribution
[modifier] Voix originales
- Paige O'Hara : Belle
- Robby Benson : The Beast (la Bête)
- Richard White : Gaston
- Jerry Orbach : Lumière
- David Ogden Stiers : Narrateur / Cogsworth (Big Ben)
- Angela Lansbury : Mrs Potts (Mme Samovar)
- Bradley Pierce : Chip (Zip)
- Rex Everhart : Maurice
- Jesse Corti : Lefou
- Hal Smith : Philippe
- Jo Anne Worley : Wardrobe (l'Armoire)
- Brian Cummings : Stove (le Fourneau)
- Alvin Epstein : Bookseller (le Libraire)
- Tony Jay : Monsieur D'Arque
- Alec Murphy : Baker (le Boulanger)
- Kimmy Robertson : Featherduster (Plumette)
- Mary Kay Bergman : Babette
- Kath Soucie : Bimbette
- Frank Welker : Footstool (le Repose-pieds)
[modifier] Voix françaises
- Bénédicte Lecroard : Belle
- Emmanuel Jacomy : la Bête
- François Leroux : Gaston
- Daniel Beretta : Lumière
- Jean Amadou : Narrateur
- Georges Berthomieu : Big Ben
- Gérard Rinaldi : Big Ben (chant)
- Lucie Dolène : Mme Samovar
- Clarence Le Prévost : Zip
- Georges Aubert : Maurice
- Jean-Claude Corbel : Lefou
- Claude Chantal : L'Armoire
- Brigitte Virtudes : L'Armoire (chant)
- Jacques Giraud : Le Fourneau / Le Boulanger
- René Morard : Le Libraire
- Henry Djanik : Monsieur D'Arque
- Josiane Pinson : Plumette
[modifier] Version longue (2002)
Même distribution sauf :
- Lili Baron : Mme Samovar
- Christiane Legrand : Mme Samovar (chant)
- Kelyan Blanc : Zip (dialogues additionnels)
[modifier] Chansons du film
- Belle - Belle, Gaston, Lefou, Chœur
- Belle (reprise) - Chœur
- Gaston - Gaston, Lefou, Chœur
- Gaston (reprise) - Chœur
- C'est la fête (Be our guest) - Lumière, Chœur
- Je ne savais pas (Someting there) - Belle, la Bête, Lumière, Mme Samovar, Big Ben
- Humain à nouveau (Human again) - Tous les objets (Version longue uniquement)
- Tuons la bête (The Mob song) - Gaston, Chœur
- Histoire éternelle - La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) - Mme Samovar
- La Belle et la Bête (générique de fin) - Solistes
La chanson La Belle et la Bête est interprétée par Peabo Bryson et Céline Dion dans la version originale, et par Patrick Fiori et Julie Zenatti dans la version française
[modifier] Récompenses et nominations
- 2 Oscar : "Meilleure musique" et "Meilleure chanson" (Beauty and the Beast) pour Alan Menken et Howard Ashman
- 3 Golden Globes : "Best Motion Picture - Comedy/Musical", "Best Original Score - Motion Picture" (Alan Menken), "Best Original Song" (Alan Menken, Howard Ashman pour Beauty and the Beast)
- 2 Grammy Awards : "Best Instrumental Composition" (Alan Menken), "Best Song Written Specifically for a Motion Picture or for Television" (Howard Ashman, Alan Menken pour Beauty and the Beast)
- 4 nominations aux Oscar : "Meilleure chanson" (Howard Ashman, Alan Menken pour Be Our Guest), "Meilleure chanson" (Howard Ashman, Alan Menken pour Belle), "Meilleur film" (Don Hahn), "Meilleur son" (Terry Porter, Mel Metcalfe, David J. Hudson & Doc Kane)
- 1 nomination aux Golden Globes : "Meilleure chanson" (Howard Ashman, Alan Menken pour Be Our Guest)
[modifier] Sorties Cinéma
[modifier] Sorties Vidéo
A sa sortie en DVD, le film fût proposé comme les autres Disney en deux éditions, une simple et une collector. On peut considérer cette dernière comme une des plus réussies du catalogue Disney, notamment en ce qui concerne le packaging : les deux disques sont présentés dans un superbe coffret cartonné, richement illustré. Le contenu est également à la hauteur de ce chef d'œuvre de l'animation avec une version longue comprennant une séquence musicale inédite, une version de travail et de nombreux bonus.
Cette édition spéciale est aujourd'hui relativement difficile à trouver.
[modifier] Le saviez-vous ?
- Si la compagnie Disney est habituée aux Oscar (de la « Meilleure musique » et du « Meilleur court métrage »), ce film est l'unique dessin animé des studios à avoir concouru dans la catégorie « Meilleur film » en 1992. Mais c'est Le Silence des agneaux qui remportera finalement la statuette.
- Dans la version longue française sortie en 2002, tout comme dans les ressorties de Blanche-Neige et les 7 nains et Le Livre de la Jungle, Lucie Dolène a été remplacée par une autre comédienne pour cause de procès avec la Walt Disney Company, concernant les droits d'interprète.
- Le film est dédié au lyriciste Howard Ashman, mort durant la préparation du film. Sa collaboration avec Alan Menken, de La Petite Sirène à Aladdin, avait permis à Disney de renouer avec la tradition des numéros musicaux dignes de Boradway.
[modifier] Voir aussi
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