Jacques Laurent

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Jacques Laurent, né le 5 janvier 1919 à Paris, mort le 29 décembre 2000 à Paris, était un écrivain et journaliste français, s'étant notamment illustré comme romancier et essayiste. Il fut militant d' Action française.

Il étudia au lycée Condorcet.

Il a également écrit sous divers pseudonymes : Cécil Saint-Laurent (romans populaires, dont la série des Caroline Chérie), Albéric Varenne (historien), Gilles Bargy et Laurent Labattut (romans policiers), Jean Parquin (critique théâtral) et Roland de Jarnèze (romans sentimentaux). Sans compter l'œuvre de l'artiste-peintre Dupont de Ménat.

Jacques Laurent fut élu à l'Académie française le 26 juin 1986, au fauteuil 15, succédant à Fernand Braudel.

Après sa disparition, il y a été remplacé, le 13 décembre 2001, par Frédéric Vitoux.

Sommaire 1 Œuvres de Jacques Laurent 2 Œuvres de Cécil Saint-Laurent 3 Œuvre d'Albéric Varenne 4 Décorations 5 Voir aussi 5.1 Autres articles 5.2 Liens externes

[modifier] Œuvres de Jacques Laurent

• 1947 : La mort à boire, roman (Jean Froissart)
• 1948 : Les Corps tranquilles, roman (La Table ronde)
• 1951 : Paul et Jean-Paul, essai (Grasset)
• 1954 : Le Petit Canard, roman (Grasset)
• 1964 : Mauriac sous de Gaulle, essai (La Table ronde)
• 1965 : Année 40, essai (en collaboration avec Gabriel Jeantet) (La Table ronde)
• 1966 : La Fin de Lamiel, essai (Julliard)
• 1967 : Au contraire, essai (La Table ronde)
• 1968 : Choses vues au Viêt Nam, essai (La Table ronde)
• 1969 : Lettre ouverte aux étudiants, essai (Albin Michel)
• 1971 : Les Bêtises, roman (Prix Goncourt, 1971) (Grasset)
• 1972 : Neuf perles de culture, essai (en collaboration avec Claude Martine) (Gallimard)
• 1976 : Histoire égoïste, essai (La Table ronde)
• 1979 : Le Nu vêtu et dévêtu, essai (Gallimard)
• 1980 : Roman du roman, essai (Gallimard)
• 1981 : Les Sous-Ensembles flous, roman (Grasset)
• 1982 : Les Dimanches de Mademoiselle Beaunon, roman (Grasset)
• 1984 : Stendhal comme Stendhal, essai (Grasset)
• 1986 : Le Dormeur debout, roman (Gallimard)
• 1988 : Le Français en cage, essai, (Grasset)
• 1990 : Le Miroir aux tiroirs (Grasset)
• 1994 : Du mensonge, essai (Plon)
• 1994 : L'Inconnu du temps qui passe (Grasset)
• 1997 : Moments particuliers (Grasset)
• 1999 : L'Esprit des lettres (Éditions de Fallois)
• 2000 : Ja et la Fin de tout (Grasset)

[modifier] Œuvres de Cécil Saint-Laurent

• 1947 : Caroline Chérie
• [date non connue] : Le Fils de Caroline chérie
• [date non connue] : Les Caprices de Caroline
• 1953 : Sophie et le crime (Prix du Quai des Orfèvres)
• 1954 : Une sacrée salade
• 1957 : Prénom Clotilde
• 1961 : Les Agités d'Alger
• 1963-1967 : Hortense 1914-18
• 1969 : Les Petites Filles et les Guerriers
• 1975 : La Bourgeoise
• 1978 : La Mutante
• 1986 : L'Erreur

[liste non exhaustive]

[modifier] Œuvre d'Albéric Varenne

• « Quand la France occupait l'Europe » de 1948 publié aux éditions le Portulan.

[modifier] Décorations

• Chevalier de la Légion d'honneur

[modifier] Voir aussi

[modifier] Autres articles

• Les Hussards (mouvement littéraire)

[modifier] Liens externes

• Fiches consacrées à Jacques Laurent sur le site de l'Académie française - À noter que la « vieille dame du quai Conti » réussit l'exploit de ne pas mentionner elle-même l'œuvre parallèle signée Cécil Saint-Laurent et de mentionner le pseudonyme Albéric Varenne au détour d'une page sur les pseudonymes des académiciens. Rendons justice aux sages de la Coupole : on retrouve quand même une évocation obligée de Cécil Saint-Laurent dans le Discours de réception de Frédéric Vitoux, prononcé le 27 mars 2003.
• Bibliopoche : Tous ses livres au format poche

Précédé par Fernand Braudel

Fauteuil 15 de l'Académie française 1986-2000

Suivi par Frédéric Vitoux