Jean Froissart
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Jean Froissart (vers 1337, Valenciennes - après 1404) est l'un plus importants des chroniqueurs de la France médiévale. Pendant des siècles, les chroniques de Froissart ont été reconnues comme l'expression majeure de la renaissance chevaleresque dans l'Angleterre et de la France du 14e siècle. Il s'agit également d'une des sources les plus importantes sur la première moitié de la guerre de Cent Ans.
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[modifier] Biographie
On sait très peu de choses de la vie de Froissart et le peu qui est connu vient principalement de ses propres chroniques et de ses poésies. Froissart est né à Valenciennes, dans ce qui était alors le comté de Hainaut. Ses écrits nous indiquent que son père était vraisemblablement un peintre en armoiries. Froissart commence à travailler en tant que négociant mais abandonne bientôt pour se destiner à la prêtrise.
Vers l'âge de 24 ans, il devient poète et ses activités le désignent comme historien officiel à la cour Philippa de Hainaut, l'épouse d'Edouard III d'Angleterre.
Les mémoires de son temps au service de Philippa, entre 1361 et 1369, seront regroupées avec les récits d'autres événements dont il avait été témoin, dans de premier livre de ses Chroniques.
Il voyage autour de l'Angleterre, de l'Écosse, du Pays de Galles, de la France, de la Flandre et de l'Espagne, recueillant la matière première de sa chronique. Il assiste également à Milan au mariage de Lionel d'Anvers, le fils de Philippa, avec la fille de Galeazzo Visconti. À ce mariage étaient aussi présents deux autres auteurs qui marquèrent cette époque, Chaucer et Pétrarque.
Après la publication de ce premier livre, et après la mort de Philippa, il benéficie de la protection de Jeanne de Brabant, parmi divers autres. Il reçoit en récompense le bénéfice ecclésiastique de Estinnes, un village près de Binche et devient ensuite chanoine de Chimay, ce qui le libère des soucis financiers.
Il revient en Angleterre en 1395 mais semble deçu par des changements qu'il considère comme la fin de la chevalerie. La date et les circonstances de sa mort sont inconnues, il semblerait avoir fini ses jours à Sainte Monegunda de Chimay.
[modifier] Œuvres
- Chroniques
- Dits et débats (Le Temple d'Honneur, Le joli Mois de Mai, Le dit de la Marguerite, Le Dit dou Bleu Chevalier, le Débat dou Cheval et dou Lévrier, Le dit dou Florin, La Plaidoirie de la Rose et de la Violette)
- Le paradis d'amour
- L'orloge amoureus
- Lais amoureus et de Nostre Dame
- Pastourelles
- La Prison amoureuse
- Ballades
- Virelais
- Rondeaux
[modifier] Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d'une traduction de l'article en anglais : « Jean Froissart ».
[modifier] Liens externes
- Fragment du premier livre des Chroniques, XVe siècle. Manuscrit numérisé page à page
- Chroniques
- L'extrait parlant des 6 bourgeois de Calais
- Sculpture représentant les 6 bourgeois
Les enluminures des Chroniques de Froissart, site de la Bibliothèque nationale de France :
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