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Ignace Philippe Semmelweis - Wikipédia

Ignace Philippe Semmelweis

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Ignaz Semmelweis
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Ignaz Semmelweis

Ignace-Philippe Semmelweiss (1er juillet 1818 - 13 août 1865) est un médecin qui œuvra pour l'hygiène. Il démontra l'utilité du lavage des mains après la dissection d'un cadavre avant d'effectuer un accouchement. Il démontra également que le lavage des mains diminuait la mort par septicémie des femmes après l'accouchement (voir fièvre puerpérale). Jusque là les médecins accoucheurs essayaient en vain de comprendre d'où venaient les fièvres puerpérales en faisant de nombreuses autopsies, pour éviter toutes ces morts injustes. Pour ceux qui ont finalement été convaincus par les idées de Semmelweis, ce fut un terrible coup : il s'avérait qu'eux-mêmes transmettaient involontairement la maladie.

Sommaire

[modifier] Les débuts

Semmelweis naquit à Tabán, un vieux quartier commerçant de Buda ; il était le cinquième enfant d'un négociant aisé d'origine allemande. Il étudia d'abord au Gymnase Catholique de Buda, puis acheva ses études à l'Université de Pest, de 1835 à 1837. Le père de Semmelweis aurait voulu qu'il devînt avocat militaire au service de l'administration autrichienne, mais quand Semmelweis se rendit à Vienne à l'automne 1837 pour s'inscrire en faculté de droit il se sentit plutôt attiré par la médecine. Ses parents, apparemment, ne s'y étaient pas opposés et il s'inscrivit donc plutôt à la faculté de médecine.

Semmelweis retourna à Pest à l'issue de sa première année et continua ses études universitaires sur place de 1839 à 1841. Cependant, déçu par les conditions archaïques qu'il trouvait à l'Université de Pest, il revint à Vienne, à la Deuxième Faculté de médecine, en 1841. Cette dernière école combinait l'étude en laboratoire et la médecine au chevet du malade, et elle devint un des centres médicaux les plus en vue pendant le siècle qui suivit. Au cours des deux dernières années il eut parmi ses enseignants Carl von Rokitansky, Joseph Škoda et Ferdinand von Hebra. Semmelweis acheva sa dissertation orientée vers la botanique dès 1844 et resta à Vienne pour suivre, une fois son diplôme reçu, un cours de deux mois en obstétrique pratique, spécialité pour laquelle il reçut une maîtrise. Il compléta sa formation chirurgicale et passa presque quinze mois (d'octobre 1844 à février 1846) à étudier avec Skoda les méthodes pour le diagnostic et les statistiques. Après quoi il devint assistant à la Première Clinique Obstétrique de l'Hôpital Général de Vienne, où se dispensait l'enseignement hospitalier de l'université.

[modifier] Découverte de l'importance de l'hygiène

C'est à l'Hôpital Général de Vienne que Semmelweis commença à étudier les causes de la fièvre puerpérale, malgré la résistance de ses supérieurs qui croyaient impossible de la prévenir. En juillet 1846, Semmelweis obtint un poste de titulaire à la Première Clinique Obstétrique, où le taux de mortalité néonatale due à la fièvre puerpérale était de 13,10 %. Le fait était connu, et bien des femmes préféraient accoucher dans la rue plutôt que d'y être conduites. La Deuxième Clinique Obstétrique avait, pour la même maladie, un taux de mortalité de 2.03 % seulement, alors qu'elle était située dans le même hôpital et employait les mêmes techniques : la seule différence étant le personnel qui y travaillait. Le premier servait à l'instruction des étudiants en médecine tandis que le second avait été choisi en 1839 pour la formation des sages-femmes.

Semmelweis émit plusieur hypothèses, qui furent successivement réfutées par ses observations et/ou ses expériences : il considéra celle d'une épidémie, celle d'une atmosphère putride (ce qui semblait le plus sensé dans la conception médicale de l'époque), puis celle d'un régime alimentaire ou de soins différents... Il alla même jusqu'à penser que les actes médicaux réalisés par les étudiants (qui œuvraient dans la Première clinique) étaient de mauvaise qualité, ou encore que la position lors de l'accouchement, différente dans les deux cliniques, influait sur le nombre de décès.

C'est en 1847 que la mort de son ami Jakob Kolletschka mit Semmelweis sur la voie : il avait contracté une infection après s'être blessé accidentellement au doigt avec un bistouri, au cours d'une autopsie. Quand il fut autopsié lui-même, on découvrit que sa pathologie ressemblait à celle des femmes mortes de la fièvre puerpérale. Semmelweis vit immédiatement le rapport entre la contamination par les cadavres et la fièvre puerpérale, et il étudia de façon détaillée les statistiques de mortalité dans les deux cliniques obstétriques. Il en conclut que c'étaient lui et les étudiants qui, depuis la salle d'autopsie, apportaient sur leurs mains les particules de contamination aux patientes qu'ils soignaient dans la Première Clinique Obstétrique. À l'époque, la théorie des maladies microbiennes n'avait pas encore été formulée, c'est pourquoi Semmelweiss conclut que c'était une substance cadavérique inconnue qui provoquait la fièvre puerpérale. Il prescrivit alors, en 1847, l'emploi d'une solution d'hypochlorite de calcium pour le lavage des mains entre le travail d'autopsie et l'examen des patientes ; le taux de mortalité s'abaissa alors de 12.24 % au niveau, courant à l'époque, de 2.38 %, ce qui était comparable avec celui de la Deuxième Clinique.

En 1847, il demandera que ce lavage au chlorure de chaux soit étendu à l'ensemble des examens qui mettaient les médecins en contact avec la matière organique en décomposition. Le taux de mortalité chuta alors encore, pour atteindre 1,3 %.

[modifier] Rejet par l'institution médicale

Malgré un résultat aussi spectaculaire, Semmelweis refusa de communiquer officiellement sa méthode aux cercles savants de Vienne, il n'eut pas envie non plus de l'expliquer sur le papier, et c'est Ferdinand von Hebra qui, finalement, écrivit deux articles pour prendre sa défense. Mais, bien que des médecins étrangers et les principaux membres de l'École viennoise eussent été impressionnés par cette découverte frappante de Semmelweis, les articles n'arrivèrent pas à lui attirer un large soutien. Ses observations allaient contre l'opinion qui prévalait alors chez les scientifiques, lesquels (parmi d'autres causes aussi extravagantes) attribuaient les maladies à un déséquilibre dans le corps des « quatre humeurs » de base, une théorie connue sous le nom de dyscrasie. On alla jusqu'à soutenir que, ses découvertes seraient-elles exactes, se laver les mains à chaque fois avant de s'occuper d'une femme enceinte, comme Semmelweis le demandait, ce serait vraiment trop de travail. Et puis les médecins n'avaient aucune envie d'avouer qu'ils étaient responsables de tant de morts.

Il y avait des problèmes d'idéologie qui empêchaient à l'époque l'institution médicale de reconnaître et d'appliquer les découvertes de Semmelweis. C'est que les idées de ce dernier ne reposaient sur aucune théorie scientifique, puisque l'on ne pouvait pas expliquer ses résultats. L'explication scientifique ne vint que quelques décennies plus tard quand Pasteur, Lister et d'autres pionniers ont développé la théorie microbienne de la maladie. Un autre problème idéologique était le fait que l'on pensait que les idées de Semmelweis s'appuyaient sur une conception religieuse de la mort qui contraignait les médecins à se purifier les mains après les autopsies ; tout cela sentait le «religieux », le « superstitieux » dans l'environnement intellectuel qui dominait à l'époque dans les cercles scientifiques et qui était directement issu de l'âge des Lumières.

En 1848, Ignace Semmelweis élargit la portée de sa méthode en faisant laver soigneusement tous les instruments dont on pouvait se servir avec les patientes et il montra par des statistiques le succès qu'il avait obtenu en éliminant pratiquement la fièvre puerpérale de la salle d'hôpital, ce qui conduisit Skoda à vouloir créer une commission officielle pour examiner les résultats. Cette proposition fut en fin de compte rejetée par le Ministère de l'Instruction publique pour des raisons de querelles politiques au sein de l'université et de routine bureaucratique. Semmelweis était un militant du clan libéral mais, après la réaction conservatrice qui suivit l'échec de la Révolution de 1848, il fut en 1849 démis de sa situation. En octobre 1849, Skoda prononça un discours sur ce sujet à l'Académie Impériale et Royale des Sciences, mais Semmelweis avait négligé de corriger le texte de ses amis pour rectifier leurs erreurs dans la description de son travail. Finalement, en 1850, on réussit à la convaincre Semmelweis de présenter lui-même ses découvertes, et il eut un certain succès. Cette année cependant, il quitta brusquement Vienne pour retourner plus tard à Pest, apparemment en raison de difficultés financières, et sans même avoir prévenu ses amis les plus proches . Cette décision hâtive ruinait ses chances de surmonter le scepticisme viennois.

En Hongrie, Semmelweis fut chargé de diriger la maternité de l'Hôpital Saint-Roch à Pest de 1851 à 1857. Sa politique de lavage des mains et du matériel y abaissa à 0,85 % le taux de mortalité due à la fièvre puerpérale, et ses idées furent bientôt acceptées partout en Hongrie. Il se maria, eut cinq enfants et se constitua une importante clientèle privée. Il occupa la chaire d'obstétrique théorique et pratique à l'Université de Pest en juillet 1855 et refusa, en 1857, l'offre qu'on lui faisait d'une chaire d'obstétrique à Zurich. Vienne, cependant, lui restait toujours complètement hostile.

En 1861, Semmelweis finit par publier sa découverte dans un livre, Die Ätiologie, der Begriff und die Prophylaxis des Kindbettfiebers. Un certain nombre de critiques défavorables, parues à l'étranger au sujet de son livre, l'amenèrent à se déchaîner contre ses adversaires dans une série de lettres ouvertes, écrites dans les années 1861-1862, qui firent peu pour faire avancer ses idées. À une conférence de médecins et de biologistes allemands, la plupart des orateurs rejetèrent sa doctrine et, parmi eux, Rudolf Virchow.

Le refus de l'establishment de reconnaître cette découverte condamna à une mort tragique et inutile des milliers de jeunes mères, mais ce fut en fin de compte Semmelweis qui l'emporta et l'on cite quelquefois son cas comme l'exemple d'une situation où le progrès scientifique a été freiné par l'inertie des professionnels bien en place.

En juillet 1865, Semmelweis fut victime de ce qui semblait être une dépression nerveuse, bien que quelques historiens modernes croient que les symptômes qu'il présentait montrent qu'il était atteint d'un début de maladie d'Alzheimer ou de démence sénile. Après un voyage à Vienne que lui imposèrent ses amis et ses parents, il fut interné dans un asile de fous, le Niederösterreichische Landesirrenanstalt à Wien Döbling, où il mourut, deux semaines plus tard seulement. Traditionnellement, on parle d'un empoisonnement généralisé du sang, semblable à celui de la fièvre puerpérale, qu'il aurait contracté en se blessant à un doigt, au cours d'une opération. Un article de H. O. Lancaster, paru dans le Journal of Medical Biography, contredit cette affirmation :

« On a beaucoup écrit sur la biographie de Semmelweis, mais l'histoire authentique de sa mort, le 13 août 1865, a dû attendre 1979, pour être confirmée par S. B. Nuland. Après quelques années, où sa santé mentale s'était détériorée, Semmelweis fut confié à un asile privé de Vienne. Là il devint violent au point de se faire battre par le personnel de l'asile ; si bien qu'il mourut de ses blessures quinze jours plus tard. C'était sonner le glas de ces explications théâtrales selon lesquelles il aurait été blessé et infecté au cours d'une autopsie, ce qui aurait été, si cela avait été exact, un merveilleux cas d'ironie grecque. » 

C'est seulement après la mort de Semmelweis que fut élaborée la théorie des maladies microbiennes, et l'on voit maintenant en lui un pionnier des mesures d'antisepsie et de prévention des infections nosocomiales.

[modifier] Bibliographie

  • Louis-Ferdinand Céline, Semmelweis, Gallimard, coll. « L'imaginaire ». Thèse de médecine qui narre la vie de Semmelweis. Nombreux détails médicaux (Céline était médecin).
  • Morton Thompson, Tu enfanteras dans la souffrance, éd. Presses de la cité, 1954
  • Frank G. Slaughter, Semmelweis, cet inconnu, éd. Les presses de la cité, 1953
  • Jean Thuillier, Le paria du Danube, éd. Balland, 1983

[modifier] Liens

Epidémiologie

[modifier] Liens externes

Portrait d'Ignace Semmelweis
Article du Prof René Roué sur Semmelweis
Le fonds Semmelweis
Jean-Michel Chabot, Historique : Cochrane et Semmelweis, La revue du praticien 2004 : 54: 1-2

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