I-Télé
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| Pays d'origine : |  France |
|---|---|
| Langue : | Français |
| Statut : | Thématique nationale privée |
| Création : | 4 novembre 1999 |
| Ancien nom : | i>télévision |
| Slogan : | « Toutes les infos tout le temps » |
| Siège : | 6 allée de la 2e DB 75015 Paris |
| Site Web : | http://www.itele.fr/ |
| Diffusion | |
| Analogique terrestre : | Non |
| Numérique terrestre : | TNT Chaîne n° 16 |
| Bouquets satellite : | CanalSat : Chaîne n° 30 TPS : Chaîne n° 12 |
| Réseaux câblés : | Noos : Chaîne n° 42 |
| ADSL : | Freebox TV : Chaîne n° 16 Neuf TV : Chaîne n° 16 Alice TV : Chaîne n° 16 Club-Internet TV : Chaîne n°16 |
i>Télé (officiellement i>télévision, telle que son autorisation est enregistrée au CSA) est une chaîne de télévision française d'information continue.
Sommaire |
[modifier] Histoire de la chaîne
Cette chaîne est née d'une initiative de Canal+, le 4 novembre 1999, de créer une chaîne d'informations en continu 24h/24.
Cette chaîne a été crée par Pierre Lescure (alors président du groupe Canal+) et Christian Dutoit (fondateur de multiples antennes parmi lesquelles La Cinq et LCI). L'axe éditorial de départ s'attachait à créer un lien de proximité « tout en images » avec les préoccupations des téléspectateurs de toute la France (CanalSatellite et TPS représentent plus de 80% des abonnements à i>télévision).
La chaîne recrute de jeunes journalistes reporters répartis sur tout le pays, dotés de moyens numériques à la fois sophistiqués et légers (véhicules satellites, caméras compactes).
À partir de 2001, en raison des bouleversements que va subir le groupe Canal+ (fusion avec Vivendi et départ de Pierre Lescure), la chaîne subit un plan social et de multiples attaques provenant de l'intérieur même de Canal+. Certains disent que l'objectif du plan social consiste à dégraisser i>télévision - dont le coût est bien inférieur à celui de la chaîne mère - afin de préserver l'emploi des journalistes de Canal+.
En effet, dès que le projet de chaîne d'info a été instauré par Pierre Lescure, la direction des programmes de Canal+ (Alain de Greef) aurait créé une véritable rédaction concurrente. Christian Dutoit parti pour présider le groupe audiovisuel Expand puis pour être nommé sage au CSA, la direction est confiée à un ancien responsable de Canal+ Belgique : Jean-Claude Pâris, à l'été 2001. Au même moment, un nouveau directeur de la rédaction est nommé, Bernard Zékri (producteur de musique rap, proche des fondateurs du journal Actuel et de Radio Nova).
En septembre 2005, Jean-Claude Pâris est remercié et remplacé par Valérie Lecasble (ex-directrice de la rédaction de France Soir et auteur d'un livre très polémique sur Canal+ et Pierre Lescure en 2001 : Le Roman de Canal+). Valérie Lecasble est proche de l'Institut Montaigne et de Claude Bébéar, l'un des actionnaires du groupe Vivendi auquel appartient i>Télé.
La chaîne est retenue par le CSA pour l'offre gratuite de la TNT et est accessible depuis le 14 octobre 2005 à 19h20 sur la chaîne n° 16.
La journaliste présentatrice vedette de i>Télé Marie Drucker quitte la chaîne d'information en septembre 2005 pour l'édition du journal Soir 3 sur France 3.
À partir de l'été 2005, M6 se dit intéressé par une reprise d'i>Télé en raison de la montée en puissance de l'information sur la sixième chaîne. Une société spécifique et totalement indépendante a été constituée par Canal+ depuis que la chaîne d'information est candidate retenue à la diffusion TNT. À compter de février 2006 et l'annonce de la fusion/absorption de TPS par CanalSat, le groupe Lagardère se dit également intéressé par la reprise de i>Télé.
[modifier] Émissions
- Ça se dispute
- N'ayons pas peur des mots
- A Juste Titre
- I>Afrique
- Y'a pas que le CAC
- Le journal de la culture
- Le journal de l'économie
- Le journal de l'international
- I>Matin
- La Grande Edition
- A sa place vous feriez quoi ?
- I comme Icare
- L'Edition du soir
- I>Média
- I>Reportage
- I>Débat
- I>Spectacle
- I>Sport
- I>Justice
- I>Politique
- Engagés
[modifier] Présentateurs actuels des tranches d'information
- Laurent Bazin
- Claire-Elisabeth Beaufort*
- Aymeric Caron**
- Valérie Casanova**
- Priscillia De Selve*
- Valentine Desjeunes*
- Claire Fournier
- Thomas Hugues
- Nathalie Ianneta
- Alexandre Ifi*
- Thomas Joubert
- Valérie Khong**
- Valentine Lopez*
- Maya Lauqué
- Sophia Synodinos*
Note * : sans interruption à i-télé depuis son lancement le 04/11/99
Note ** : venu(e) de la chaîne Canal+
[modifier] Présentatrices Météo
- Olivia Andrez
- Tania Young
[modifier] Présentateurs actuels des magazines
- Colombe Schneck**
- Joseph Andjou
- Jean-Jérôme Bertolus
- [ Julie Brunissen]*
- Sophie Brunn
- Céline Bracq
- Patricia Loison
- Olivier Benkemoun*
- Claire Fournier
- Karl Olive
- Léon Mercadet
- Samuel Etienne
- Victor Robert**
- Florence Dauchez
- Raphaël Hitier
- Ariel Wizman**
Note * : sans interruption à i-télé depuis son lancement le 04/11/99
Note ** : venu(e) de la chaîne Canal+
[modifier] Les limites de i>Télé
[modifier] L'audience
Depuis l'arrivée de la chaîne sur la TNT i>Télé n'obtiendrait que 1 % d'audience, soit juste en dessous de sa concurrente BFM TV qui, pour sa part, n'a que quelques mois d'existence (contre près de 7 ans pour i>Télé). Un « sursaut artificiel » d'audience aurait eu lieu en mars 2006 en raison de la reprise d'i>Télé par les réseaux câblés à la place de LCI.
Dans une campagne lancée début mai 2006, i>Télé exploite le slogan "La 1ere chaîne d'information en France" en se basant sur les chiffres Médiamat pour la TNT. Selon ses détracteurs, ce slogan serait abusif, la direction d'i>Télé tenterait de faire l'amalgame entre l'audience câble+satellite (pour laquelle LCI reste largement en tête) et une hypothétique popularité sur Internet et sur les téléphones mobiles (aucune enquête sérieuse n'a jamais démontré ce fait).
En juillet 2006, après plus de 6 ans de fidélité à l'étude, i-télé refuse désormais d'exploiter - et de participer à - la mesure d'audience officielle de Médiamétrie (étude Mediacabsat) hors TNT. Selon ses détracteurs, cette décision est cohérente avec la communication actuelle puisque les données recueillies avec Mediacabsat ne la placent pas en tête des chaînes d'infos du câble et du satellite pour laquelle LCI reste toujours largement leader (avec deux fois plus d'audience). Pourtant, la TNT que privilégie i-télé pour faire son auto-promotion place en tête sa jeune concurrente BFM TV en septembre 2006 soit une année à peine après le lancement du numérique hertzien. De plus, ce marché concerne en mai 2006 environ 2,8 millions de foyers équipés (une étude Gfk dévoile fin août une forte progression de la vente des équipements TNT mais selon la même étude, il apparaît que près de 40% de ces foyers équipés disposent d'au moins 2 adaptateurs ou décodeurs TNT) alors que le Câble, le satellite et l'ADSLtv concernent environ 7,5 millions de foyers en France (sources : Aform, Simavelec, Eutelsat, SES-Astra, Groupe Canal+, TPS, l'Arcep, Iliad-Free et Institut Gfk). Compte-tenu de sérieux motifs économiques et financiers - LCI est rentable depuis 2004 et BFM TV est à l'équilibre depuis septembre 2006 -, i-télé avec un budget annuel avoisinant les 40 millions d'euros et plus de 7 années d'existence, "ne souhaite pas communiquer sa prévision de rentabilité" comme l'a avoué sa directrice Valérie Lecasble lors de la conférence de presse de septembre 2006. Pour la mesure d'audience TNT en octobre 2006, i-télé obtient une audience de 0,7%, c'est-à-dire 38.500 personnes (16.870 foyers) sur les 2,4 millions de foyers équipés d'un récepteur TNT.
[modifier] Beaucoup de mouvements au niveau des présentateurs
Des départs en chaîne
En septembre 2005, Marie Drucker (les journaux de Canal +) rejoint France 3 pour présenter Soir 3.
Peu après, Jean-Alexandre Baril (les journaux du Week-end) et Stéphanie de Muru (les journaux) quittent I-Télé pour participer à la création de la chaîne d'info concurrente BFM TV.
Fin 2005, Christophe Hondelatte, qui devait animer un débat quotidien ou animer la Matinale, renonce à rejoindre la chaîne pour respecter une clause d'exclusivité avec France 2 et aussi continuer son travail sur RTL.
Au printemps 2006, Jacques Chancel ("i>chancel"), Marc Ferro ("i>europe") sont remerciés, suite à un audit leur donnant une mauvaise image auprès des téléspectateurs. L'émission i>Match, présenté par le directeur de la rédaction de Paris Match, Alain Génestar, est supprimée faute de budget, peu avant l'éviction d'Alain Génestar de son poste.
En juin 2006, Harry Roselmack (le journal du midi sur Canal + et la Grande Édition 18h) rejoint TF1 et LCI pour devenir le joker de Patrick Poivre d'Arvor, présenter le magazine hebdomadaire 7 à 8 avec Anne-Sophie Lapix et un journal de 30 minutes du lundi au jeudi à 18h sur LCI.
En juillet 2006, Guillaume Durand (la Grande Édition, la suite 18h30-19h30) quitte la chaîne pour respecter la clause d'exclusivité avec France 2, et Christophe Barbier (L'édito politique et Ca se dispute) rejoint quant à lui LCI.
En septembre 2006, c'est au tour de l'émission "Postface" de disparaitre de l'antenne avec le départ non-volontaire de Laurent Seksik (ex-journaliste du magazine l'Express).
Quelques arrivées
À partir d'août 2006, aux côtés de Claire-Elisabeth Beaufort, Thomas Hugues qui arrive de TF1 et LCI, présente "1H30 Chrono" de 18h à 19H30 du lundi au vendredi. Nicolas Domenach, journaliste à Marianne présente l'Édito Politique et débat avec Éric Zemmour dans Ca se dipute.
[modifier] Incident de campagne : censure ?
Se conformant à l’ordre de la direction de la chaîne, le journaliste et chroniqueur Laurent Bazin a du supprimer l’un de ses éditos sur le site Web www.itele.fr publié le 7 décembre 2006. Sur ce blog, le texte censuré concerne un déjeuner pour lequel la direction de la chaîne et celle de la rédaction de i-télé l’avaient vivement « invité » à partager avec avec Nicolas Sarkozy (un rendez-vous organisé à sa demande). On y apprend que N. Sarkozy se plaint ouvertement de « ne pas être épargné » par la chaîne d’info. Il critique en particulier une journaliste politique (Valentine Lopez) qu’il appelle « la petite, là », assise à sa gauche (note : ce qualificatif est piquant de sa part !). Devant la direction de la chaîne, il remet ensuite ouvertement en question l’objectivité de l'ensemble des journalistes français qu’il définit sociologiquement « 2/3 à gauche, 1/3 à droite ». Suivent des propos de campagne assez généraux doublés d’une auto-promotion sans surprise.
Réaction officielle de Laurent Bazin sur le site d’i-télé : "En réponse aux internautes qui s'interrogent sur la disparition de mon blog hier: je l'ai retiré à la demande de la direction de I Télé (dont je suis salarié) et qui ne souhaite pas que le contenu de ce déjeuner collectif avec Nicolas Sarkozy soit publié. Je le regrette". Il ajoutera également à l’attention de l’émission sur Europe 1 de Jean-Marc Morandini : « Je n'ai jamais dit avoir été censuré… Il ne sagissait que d'un récit à la "Tintin en sarkozie"… Il précise : "La direction de la chaîne (Valérie Lecasble) a simplement estimé que j'aurais du lui demander son accord avant de publier un texte sur un déjeuner privé qu'elle avait organisé, elle-même, avec le Ministre. C'est la raison du retrait, parce que comme le dit un internaute avisé, être salarié crée aussi des devoirs. La direction me précise aussi que suis tout fait libre d'écrire ce que je souhaite par ailleurs et je ne m'en priverai pas".
[modifier] La polémique autour d'une interview de Youssouf Fofana
Fin février 2006, la direction de la rédaction ainsi que la direction générale d'i>Télé tentent de faire un « scoop ». Dans le cadre de ses contacts, le journaliste de l'émission i-Afrique, Joseph Andjou, missionne son correspondant en Côte d'Ivoire, Frank-Olivier Boli. Ce dernier, dans des circonstances bien étranges, parvient (ce qui est totalement illégal en France), à obtenir l'interview exclusive de l'assassin et tortionnaire présumé : Youssouf Fofana (affaire Ilan Halimi).
Cette diffusion fera l'objet de violentes polémiques en raison des questions journalistiques, morales et déontologiques qu'elle pose : au lieu d'interroger ses avocats, doit-on exploiter l'interview d'un prisonnier durant une garde à vue, du simple fait que cela se déroule à l'étranger ?
De plus, la direction de la chaîne a remis une copie de l'enregistrement complet de l'interview aux forces de police françaises.
Au-delà de la question journalistique, cette diffusion a eu de considérables répercussions, notamment à l'égard de la communauté juive et de la famille de la victime.
En mars 2006, une plainte est déposée du fait d'un lourd soupçon de corruption (un commissaire de police aurait été rétribué) pour avoir négocié et payé l'accès à Y. Fofana lors de sa garde à vue en Côte d'Ivoire. Le 30 octobre 2006, à l'antenne de la station Europe 1, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy déclare, concernant la décision d'i-télé de diffuser la vidéo de Y. Fofana : "Quand je vois une chaîne qui a assez peu de morale pour diffuser, dans l'affaire Ilan Halimi, une interview du chef du gang, Youssef Fofana. Je m'interroge sur les rôle des médias. Donner la parole aux criminels plutôt qu'aux victimes, cela veut dire que nous n'avons pas les mêmes valeurs... ". En pleine période pré-électorale, le futur candidat et président de l'UMP semble préciser comment la chaîne d'information de Canal+ doit se comporter et respecter une certaine éthique journalistique.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Lien externe
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