Honoré Mercier
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
|
||||
---|---|---|---|---|
9e premier ministre du Québec | ||||
Mandat | 27 janvier 1887 21 décembre 1891 |
|||
Prédécesseur | Louis-Olivier Taillon | |||
Successeur | Charles-Eugène Boucher de Boucherville | |||
Premier mandat | {{{mandat1}}} | |||
Prédécesseur | {{{prédécesseur1}}} | |||
Successeur | {{{successeur1}}} | |||
Deuxième mandat | {{{mandat2}}} | |||
Prédécesseur | {{{prédécesseur2}}} | |||
Successeur | {{{successeur2}}} | |||
Date et lieu de naissance |
15 octobre 1840 à St-Athanase, Saint-Jean-sur-Richelieu (Bas-Canada) |
|||
Date et lieu de décès |
30 octobre 1894 |
|||
Mariage(s) | Léopoldine Boivin (décédée) Virginie Saint-Denis |
|||
Profession | Avocat | |||
Parti politique | Parti libéral du Québec |
L'honorable Honoré Mercier (15 octobre 1840 - 30 octobre 1894) était un avocat, un journaliste et un politicien du Québec, au Canada. Il fut premier ministre du Québec du 27 janvier 1887 au 21 décembre 1891, étant le chef du Parti libéral. Il naquit à Saint-Athanase (maintenant fusionné à Saint-Jean-sur-Richelieu) dans le Bas-Canada, étudia au collège jésuite de Sainte-Marie à Montréal et fut admis au barreau du Québec en avril 1865.
Sommaire |
[modifier] Profil
À l'âge de 22 ans, Mercier devint l'éditeur du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe. Il s'opposa au projet de confédération dès 1864, croyant qu'il irait contre les intérêts des Canadiens Français.
En 1871, il fonda le Parti National, et il fut élu à la Chambre des Communes en tant que membre pour la circonscription de Rouville. Il est battu dans la circonscription fédérale de Saint-Hyacinthe en 1887. Il devint le chef du PLQ en 1883. Il s'opposa fortement à l'exécution de Louis Riel en 1885 : cet événement lui aida à gagner de l'appui populaire, et le Parti conservateur du Québec perdit des suffrages car son équivalent fédéral avait donné son aval à la pendaison de Riel.
Saisissant l'opportunité de construire une coalition avec des conservateurs dissidents, Mercier raviva le Parti National pour l'élection provinciale québécoise de 1886, et remporta une majorité de sièges. Cependant, la coalition était très largement constituée d'anciens libéraux, alors le nom Libéral fut bientôt restitué. Les Conservateurs, réduits au statut de minorité à l'Assemblée législative, continuèrent à gouverner pendant quelques mois de plus, mais Mercier devint premier ministre du Québec en 1887.
Il initia l'idée des conférences interprovinciales en 1887. Il fut le premier dirigeant provincial québécois à défendre l'idée de l'autonomie provinciale à l'intérieur de la confédération, faisant campagne pour abolir le droit revendiqué par le gouvernement fédéral d'avoir un veto sur la législation provinciale. Quelques années après sa mort, le Conseil Privé britannique abolit cette pratique.
Avec ces idées fort nationalistes, tout comme Oliver Mowat de l'Ontario, Mercier fut largement précurseur aux premiers ministres des décennies suivantes qui confrontèrent l'État fédéral pour ramener la balance des pouvoirs vers le côté provincial. Il a encouragé les contacts avec les francophones à l'extérieur du Québec, dans l'Ouest canadien et en Nouvelle-Angleterre. Mercier valorisa la réforme, le développement économique, le catholicisme et la langue française et il gagna de la popularité mais se fit également des ennemis. Il adopta aussi plusieurs mesures favorables à l'Église. En effet, sur le plan éducatif, il créa les écoles du soir pour les paysans et les travailleurs. Sur le plan agricole, il créa un Ministère de l'Agriculture et nomma le curé Antoine Labelle en temps que sous-ministre. Il fit aussi construire un chemin de fer reliant les Laurentides et le Lac-Saint-Jean, pour que l'Église puisse veiller sur la colonisation. Finalement, sur le plan économique, pensant que le Québec était trop dépendant des capitaux venant de l'Angleterre, Mercier alla spécialement à New York pour obtenir de nouveaux contrats. Il fut réélu à l'élection de 1890 avec une majorité accrue.
Le 16 décembre 1891, il fut démis de ses fonctions par le lieutenant-gouverneur Auguste-Réal Angers après qu'un rapport gouvernemental eut conclu que son gouvernement eut détourné des fonds publics. Il perdit l'élection de 1892, et abandonna la direction du parti à Félix-Gabriel Marchand. Il fut mené en procès plus tard la même année et fut trouvé non coupable lorsqu'un second rapport conclut différemment en la matière. Cependant, sa santé se détériorait et sa carrière politique était terminée. Il mourut en 1894 à l'âge de 54 ans, et il fut enterré au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal.
[modifier] Élections à titre de chef de parti
Il gagne une majorité de sièges à l'élection de 1886 et devient premier ministre en 1887 lorsque le gouvernement minoritaire tombe. Il remporte l'élection de 1890 mais est démis de ses fonctions en 1891 et perd l'élection de 1892.
[modifier] Voir aussi
- Gouvernement Honoré Mercier
- Politique du Québec
- Histoire du Québec
- Résultats des élections générales au Québec
[modifier] Liens externes
- Biographie du Dictionnaire biographique du Canada en ligne
- Biographie de la Bibliothèque du Parlement
- Biographie de l'Assemblée nationale
- Grand dossier de L'Encyclopédie de l'Agora
Précédé par | Honoré Mercier | Succédé par |
Louis-Olivier Taillon | Premier ministre du Québec |
Charles-Eugène Boucher de Boucherville |
|
||||
1867 : Chauveau |
1891 : Boucher |
1939 : Godbout |
1985 : P.M. Johnson |
Chef du Parti libéral du Québec | ||
---|---|---|
Joly | Mercier | Marchand | Parent | Gouin | Taschereau | Godbout | Lapalme | Lesage | Bourassa | Ryan | Johnson | Charest |
Portail du Québec – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le Québec. |