Gemma Galgani
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| Née | 12 mars 1878 à Camigliano (Italie) |
| Décédée | 11 avril 1903 à Lucques (Italie) |
| Vénérée dans | Église catholique |
| Béatifiée | 14 mai 1933 |
| Canonisée | 2 mai 1940 |
| Fête | 16 mai |
Gemma Galgani est une sainte de l'Église catholique. Née en 1878 en Toscane (Italie), elle servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la croix. Guidée par les Pères Passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates, et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903. Pie XII la canonisa en 1940.
[modifier] Biographie
Gemma Galgani naquit à Camigliano, un village situé près de Lucques en Italie, le 12 mars 1878. Elle fut baptisée le lendemain. En avril de la même année, la famille Galgani s'installa à Lucques pour y tenir une pharmacie.
Le 16 mai 1885, alors que sa mère était malade, Gemma fut confirmée dans l'église Saint-Michel-in-Foro où elle sentit que le Seigneur lui demandait le sacrifice de se détacher de sa maman proche de la mort. Ce fut une déchirure extrêmement douloureuse pour l'enfant déjà très sensible.
Elle fit sa première communion le 17 juin 1887, jour de la fête du Sacré-Cœur. De 1889 à 1993 elle fréquenta les écoles des "Suore Zitine" (les oblates du Saint-Esprit) fondées par la bienheureuse Elana Guerra qui fut sa maîtresse.
Son frère Gino, séminariste, qu'elle aimait particulièrement mourut en 1894.
À Noël 1896, sous la direction spirituelle de Mgr Volpi, elle fit vœu de chasteté, déjà bien décidée à suivre "Jésus seul".
La mort du père de Gemma, Enrico Galgani, le 11 novembre 1897 précipita les enfants dans la misère. Gemma fut alors hébergée par des parents.
Elle fut prise en 1898-1899 d'une infection de la moelle épinière dont elle se trouva guérie miraculeusement.
La vie spirituelle de Gemma devint progressivement une expérience amoureuse et savoureuse de Jésus. Elle reçut le 8 juin 1899 le don extraordinaire des stigmates. L'ange gardien de Gemma lui apparaissait régulièrement. Ils s'entretenaient comme de vrais amis.
Très désireuse d'embrasser la vie religieuse, elle se présenta dans les couvents mais ne trouva que résistance et rejet.
Elle rencontra en 1900 des pères passionistes venus prêchés dans la cathédrale de Lucques. Ceux-ci l'introduisirent dans la famille Giannini où elle fut accueillie comme une fille de la maison. Elle fit à cette époque la connaissance du père Germano Ruopollo qui devint son guide et son confident. Celui-ci, en 1901, demanda à Gemma d'écrire son autobiographie.
En 1902 elle s'offrit en victime au Seigneur pour le salut des pécheurs et reçut la révélation intérieure qu'elle devait fonder un monastère passioniste à Lucques. Elle répondit avec enthousiasme à cet appel mais son corps fragile ployait sous le mal.
Elle tomba gravement malade le 21 septembre 1902. Il ne lui restait plus qu'à souffrir et à mourir. À la douleur physique s'ajoutèrent les ténèbres intérieures.
Gemma mourut sur les traces de son "Époux de sang" le 11 avril 1903, un samedi saint.
Pie X signa le 2 octobre 1903 le décret de fondation du monastère passioniste de Lucques où repose maintenant le corps de la sainte.
Pie XI, le 14 mai 1933, déclara bienheureuse Gemma Galgani. Elle fut canonisée par Pie XII le 2 mai 1940.
Elle est fêtée dans l'Église catholique le 16 mai.
[modifier] Bibliographie
Biographies :
- Germano et Félix, La stigmatisée de Lucques, Brunet (Arras) et Mignard (Paris), 1940.
- Abbé Jean-François Villepelée, La Folie de la croix, sainte Gemma Galgani (1878-1903), Le Parvis, Hauteville (Suisse) et Paris. 3 tomes :
- L'Ascension d'une âme. 1977.
- La Contemplation du mystère. 1977.
- L'Effusion de l'amour. 1978.
Portrait spirituel :
- Giuliano Agresti, Amoureuse du Crucifié - portrait de sainte Gemma Galgani (1878 – 1903) (traduit par Jean-Claude Delion), Nouvelle Cité, Paris, 1993.
Écrits de sainte Gemma Galgani :
- Lettres et Extases (publiées par le père Joachim de l'Immaculée Conception, passioniste), Brunet (Arras) et Mignard (Paris), 1920.
- Écrits de sainte Gemma Galgani (traduits par Anne-Marie Picard et le père Jean-Louis Picard), Téqui, Paris, 1988.
- Lettres de sainte Gemma Galgani (traduites par Anne-Marie Picard et le père Jean-Louis Picard), Téqui, Paris, 1988.
[modifier] Lien externe
- www.stgemma.com (multilingue, notamment en français)
- www.santagemma.it (en italien)
- www.passionisti.org/santagemma/index.htm (en italien)
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