Gabriel Péri
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Gabriel Péri est un homme politique français (Toulon, 9 février 1902 — Paris, 15 décembre 1941).
Né dans une famille d'employés aisés, il poursuit des études secondaires à Marseille. Il adhère aux jeunesses socialistes en 1917. Après l'échec des grèves ouvrières de 1920, il accompagne l'adhésion en bloc de la section marseillaise des jeunesses socialistes au parti communiste français.
En 1924 il devient membre du comité directeur du PCF et il prend la responsabilité du service de la politique étrangère au journal l'Humanité.
Il est député d'Argenteuil à partir de 1932 jusqu'au 21 janvier 1940, où il est déchu de son mandat.
Il est arrêté le 18 mai 1941 par les occupants allemands. Il est fusillé au fort du Mont Valérien, à Suresnes, le 15 décembre 1941 avec 74 autres otages juifs et communistes.
Son autobiographie, intitulée Les lendemains qui chantent, fut publiée après sa mort en 1947.
Paul Éluard lui a notamment rendu hommage dans sa poésie "Au rendez-vous allemand"
Par ailleurs une fondation proche du PCF porte le nom de Gabriel Péri, la Fondation Gabriel Peri, fondée par Robert Hue.