Forces canadiennes
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Le terme Forces canadiennes ou FC (anglais: Canadian Forces ou CF), se rapporte aux branches combinées des forces militaires du Canada : le Commandement de la Force terrestre (l'armée ou la force terrestre), le Commandement maritime (la marine) et le Commandement aérien (la force aérienne). Les Forces canadiennes font partie du ministère de la défense nationale dont les bureaux (quartier général) sont situés à Ottawa, la capitale canadienne. Les Forces canadiennes se divisent en deux groupes de gens bien distincts, les militaires du rang et les officiers. Au niveau struturels, les Forces Canadiennes se divisent en cinq branches: la force régulière, la force de réserve, la réserve supplémentaire, le Cadre des Instructeurs de Cadets et les rangers canadiens.
Sommaire |
[modifier] Généralités et historique
Effectifs
Force régulière : Environ 62 300 membres
Force de réserve : Environ 21 500 membres
Employés civils : Environ 20 000 (chauffeurs, chercheurs scientifiques, ingénieurs, concierges, etc.)
Rangers canadiens : Environ 3 500 « milice autochtone » (population nordique) Utilisé comme milice et expert de terrain dans les 3 territoires Canadien (Territoires du Nord-Ouest, Yukon, Nunavut)
Ministère de la Défense du Canada : Environ 20 000 fonctionnaires
Budget militaire du Canada en 2006-2007
16,4 milliards de dollars
Rang dans le monde
Armée canadienne : 56e rang mondial (Forces régulières)
13e budget militaire en importance dans le monde en 2005
Économie canadienne : parmi les 8 premières économies du monde
Population canadienne : 34e rang mondial
Territoire : 2e rang mondial.
Ayant souffert d'un sous-financement chronique, particulièrement dans les années 1990, les FC se trouvaient, en 2004, à la limite de leur capacité. Les causes de ce sous-financement sont nombreuses ; parmi celles-ci, citons notamment la crise de la dette qui mine les finances publiques canadiennes à partir de la fin des années 1980 (et qui explique en bonne partie le manque d'intérêt de la part de la population canadienne et du gouvernement libéral de Jean Chrétien envers la défense nationale), la proximité géographique des États-Unis qui rend presque superflue l'idée d'entretenir une grande armée pour défendre le territoire et l'anticipation des dividendes de la paix, qui a immédiatement suivi la guerre froide.
Ce sous-financement est d'autant plus paradoxal que le gouvernement canadien engage régulièrement les FC dans des missions de l'ONU. C'est d'ailleurs au Canada qu'on doit le concept de casques bleus, qui avait été proposé par le futur premier ministre Lester B. Pearson, alors ministre des Affaires étrangères, comme solution originale pour résoudre la crise du canal de Suez.
Bien que très peu nombreux et d'un maigre budget comparativement à d'autres nations, les FC ont su montrer leur efficacité. Plusieurs des pays de l'OTAN vont s'entrainer avec les FC au Canada à cause de ses vastes camps d'entrainement qui permettent de vraies situation de combat, et ce, tant pour l'armée que l'aviation. Même la NASA vient utiliser les ressources et l'expertise au Canada en faisant vivre des stages de survie hivernale aux astronautes afin de repousser leurs limites.
Les FC ont pris part aux conflits suivants :
- La guerre des Boers
- La Première Guerre mondiale
- La Seconde Guerre mondiale
- La guerre de Corée
- La Force de l'Otan en Allemagne (guerre froide)
- La première guerre du Golfe
- La campagne d'Afghanistan
Certaines batailles importantes dans lesquelles les forces canadiennes ont participés sont :
- La bataille de la crête de Vimy
- La Bataille de la Somme
- Le Débarquement de Normandie (Juno beach)
- La Bataille du Saint-Laurent
Elles ont également pris part à toutes les missions des casques bleus (ONU) sans exception. À ce titre, elle a joué un rôle important en Bosnie-Herzégovine, à Haïti, au Kosovo, au Rwanda, en Israël (Golan) et en Afghanistan.
Le Canada dispose d'une armée comparable (en terme d'équipement et de moyens opérationnels) à la Suisse ou à l'Australie. Les FC utilisent principalement du matériel étranger provenant de plusieurs pays de l'Otan et d'Europe (Suisse) en majorité fabriqué sous licence au Canada.
La structure des FC est très similaire à celle des forces britanniques. Les officiers, que ce soit ceux de l'armée, de la marine ou de la force aérienne, sont formés tout d'abord à l'École de Leadership et de Recrues des Forces Canadiennes, puis en partie par le Collège militaire royal du Canada en Ontario. Par la suite, ils sont dispersés à travers le pays pour y compléter leur spécialité. Et pour ce qui est du militaire du rang, il sera formé à l'École de leadership et des recrues des Forces canadiennes à la garnison Saint-Jean au Québec, puis comme dans le cas des officiers, les membres du rang poursuivent par la suite leur formation (par exemple dans l'infantrie, le genie, l'artillerie, la mécanique etc.) dans l'une ou l'autre des écoles militaires réparties à travers le pays. Le Canada ne fait pas vraiment de distinction entre soldats et sous-officiers. Tout soldat commence au grade de soldat pour finir, s'il possède les qualités requises, au grade d'adjudant-chef (plus haut grade pour un non officier)
Les Forces armées canadiennes sont surtout reconnues pour leur contribution aux missions de l'ONU, pour le professionnalisme de son infanterie et pour ses unités de recherche et sauvetage.
[modifier] Grades
Structure des grades des Forces canadiennes.
Note : ces grades sont ceux de l'armée de terre, mais ceux des forces aériennes et marines sont identiques à l'exception des couleurs (uniforme) : Terre (vert), Air (bleu), Marine (noir).
[modifier] Grade militaire du rang
Grades des militaires du rang
Dans les forces terrestres, les grades de soldat à caporal-chef peuvent changer d'appellation selon le type d'unité. Il est courant de voir les termes « lance-caporal », « cavalier », « sapeur », « bombardier », etc.
Image | Armée-Aviation | Marine |
---|---|---|
Soldat, recrue | Matelot de troisième classe | |
Soldat | Matelot de deuxième classe | |
Caporal | Matelot de première classe | |
Caporal-chef | Matelot-chef | |
Sergent | Maître de deuxième classe | |
Adjudant | Maître de première classe | |
Adjudant-maître | Premier maître de deuxième classe | |
Adjudant-chef | Premier maître de première classe | |
Fonctions et nominations | ||
Tambour-major | Tambour-major | |
Cornemuseur-major | Cornemuseur-major | |
Adjudant-chef de la base | Premier maître de première classe de la base | |
Adjudant-chef de formation | Premier maître de première classe de formation | |
Adjudant-chef de commandement | Premier maître de première classe de commandement | |
Adjudant-chef des Forces Canadiennes |
[modifier] Grade officiers
Grades des officiers
Image | Armée-Aviation | Marine |
---|---|---|
Officiers subordonnées | ||
Éleve-officier | Aspirant de marine | |
Officiers subalternes | ||
Sous-lieutenant | Enseigne de vaisseau de deuxième classe | |
Lieutenant | Enseigne de vaisseau de première classe | |
Capitaine | Lieutenant de vaisseau | |
Officiers supérieurs | ||
Major | Capitaine de corvette | |
Lieutenant-colonel | Capitaine de frégate | |
Colonel | Capitaine de vaisseau | |
Officiers généraux et amiraux | ||
Brigadier-général | Commodore | |
Major-général | Contre-amiral | |
Lieutenant-général | Vice-amiral | |
Général | Amiral |
[modifier] Anciens grades
Avant l'unification des trois services des Forces armées canadiennes, chaque branche avait ses propres insignes de grade. Pour plus de détails, voir la page détaillée
[modifier] Commandement de la Force terrestre
- Force régulière : 29 500
- Réserve : 15 500
- Civils : 4500
- 114 char Leopard C2
- 203 véhicules de reconnaissance blindés Coyote
- 651 transports de troupe (véhicule blindé léger) VBL III
- 199 transports de troupes blindés Bison
- 232 véhicules blindés polyvalents (VBP) Grizzly
- 341 véhicules blindés chenillés M113 A3 (9 variantes)
- 200 pieces d'artillerie (105mm et 155mm)
- 34 systèmes d’armes antiaériennes et antichars (ADATS)
- 20 canons bitube de defense antiaérienne Oerlikon 35 mm
- 10 unités de contrôle de tir Skyguard II
- 24 VBP de défense antiaérienne très rapprochée
- 9 438 véhicules de soutien divers (camion, jeep, ect..)
Le Canada fait actuellement achat pour une somme totale de 600 millions de dollars de 66 canons mobiles surnommés striker pour remplacer les chars lourds Léopards 1C2. Il s'agit en fait d'un châssis de VBL III équipé d'un canon de 120 mm automatique.
De plus, le Canada a reçu en novembre 2005, à la base de Shilo, les 6 premiers obusiers lourds tractés de 155 mm américain M777.
Enfin, avec son récent ajout au budget militaire, le gouvernement Conservateur de 2006 a permis l'acquisition de 2300 nouveaux camions logistiques de tailles moyennes et de composants connexes dont la valeur s’élève à 1,2 milliard de dollars; 16 hélicoptères de transport moyen à lourd, un projet estimé à 4,7 milliards de dollars; quatre avions de transport stratégique C-17 et de 17 avions de transport tactique, au coût total estimé de 8,3 milliards de dollars et enfin, trois bateaux de ravitaillement au coût de 2,1 milliards de dollars.
[modifier] Liste des unités de la Force terrestre
Voir l'article détaillé: Liste des unités de la force terrestre canadienne
[modifier] Commandement maritime
Force régulière : 9500
Réserve : 4000
Civils : 3700
L'aéronautique navale appartient au Commandement aérien mais est placée sous le Commandement maritime. Elle est constituée de 28 hélicoptères CH-124 Sea King (prochainement remplacées par 28 CH-148 Cyclone), 18 avions de patrouille maritime CP-140 Aurora et 3 CP-140A Arcturus
En 2005, sa flotte comprend environ 110 000 tonnes de navires de combat répartis comme suit :
- 4 sous-marins de patrouille à long rayon d'action (SSK) de type Upholder, classe Victoria
- 3 destroyers pour lutte antiaérienne sur zone (DDG) de type Tribal, classe Iroquois (Également Navire de Commandement) (NCSM Huron est décomissionné)
- 12 frégates de patrouille polyvalente (FFH) de type City, classe Halifax (possède une technologie semi-furtive)
- 12 navires de défense côtière, (dragueurs de mines) (MSO) de classe Kingston
- 2 pétroliers-ravitailleurs (AOR) type Protecteur
- plusieurs navires auxiliaires (navire école, remorqueur, incendie, vedettes ...)
Les noms de ces bâtiments sont précédés du sigle NCSM (Navire canadien de Sa Majesté) ou en anglais HMCS (Her Majesty's Canadian Ship)
[modifier] Commandement aérien
- Force régulière : 14 500
- Réserve : 2 600
- Civils : 2 500
- Appareils : Environ 400 appareils, comprenant les hélicoptères et avions de recherche, ainsi que les avions de transport et d'entraînement.
L'avion principal de combat des FC est le CF-18 Hornet. Le Canada en possède 115, dont 81 opérationnels.
[modifier] Liste des unités opérationnelles de la Force Aérienne
Voir l'article détaillé : RCAF, Forces Aériennes du Canada
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- (fr) Site officiel
- (fr) État des forces canadienne selon CBC/Radio-Canada
[modifier] Portails
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