Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan

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Borat Borat: Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhstan
Réalisation :	Larry Charles
Production :	Sacha Baron Cohen Jay Roach
Scénario :	Sacha Baron Cohen Peter Baynham Anthony Hines Todd Phillips
Acteurs :	Sacha Baron Cohen Ken Davitian Pamela Anderson
Musique :	Richard Henderson
Photo :	Anthony Hardwick Luke Geissbuhler
Montage :	Peter Teschner Craig Alpert
Durée :	90 minutes
Sortie :	1^er novembre 2006
Budget :	18 M $

Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan est un faux documentaire américain réalisé par Larry Charles sorti en 2006.

Sommaire

1 Choc des cultures
2 Biographie
3 Aux frontières du rire
4 L'anti-pub ?
5 Nomad
6 Quand la réalité participe à la fiction
7 Liens externes

[modifier] Choc des cultures

Borat est un personnage de fiction interprété par l'humoriste britannique Sacha Baron Cohen. Ce reporter kazakh, ayant appris l'anglais sur le mode d'emploi d'une machine à yaourts, est envoyé aux États-Unis afin d'effectuer des reportages sur l'Amérique pour la télévision nationale kazakh. Ayant pour consigne de se mêler à l'authentique population américaine, ou tout au plus, tenter de s'y mêler. Ses mœurs à contre-courant doivent servir à mettre à vif certaines réalités de la société américaine.

[modifier] Biographie

Borat

Cohen fournit les détails suivants sur son histoire : Borat est né en 1972 à Kuçzek, Kazakhstan. Il est le fils de Asimbala Sagdiyev et de Boltok le Violeur, qui est aussi son grand-père maternel. Borat est aussi l'ex-mari de Oksana Sagdiyev, qui est la fille de Mariam Tulyakbay et de Boltok le Violeur. Ses relations avec sa mère ne semblent pas être très bonnes, et Borat a dit qu'elle « aimerait bien être violée par un autre homme ». Borat a une sœur nommée Natalya, considérée comme étant la quatrième meilleure prostituée du Kazakhstan, et avec laquelle il fornique souvent, ainsi qu'un petit frère nommé Bilo, qui est retardé mentalement et qui doit être enfermé dans une cage.

Borat a étudié l'anglais, le journalisme et la recherche sur la peste à l'université d'Astana. Il a été marié plusieurs fois, et une fois avec sa demi-sœur Plough. Sa première femme fut Oksana Sagdiyev, une autre demi-sœur. Elle a été tuée par un voisin, Nursultan Tulyakbay, qui l'a confondue avec un ours lors d'une promenade dans la forêt avec son beau-frère Bilo. Borat ne semble pas être très affecté par cet incident et l'a même fêté, car il a pu acheter une nouvelle femme qu'il prétend être moins ennuyeuse. Il entretient des relations extra-conjugales stables avec une copine, une maîtresse et au moins une prostituée. Il a trois enfants : Bilak, 12 ans ; Biram, 12 ans (fille de Natalya, la propre sœur de Borat) ; et Hooeylewis, 11 ans (son enfant préféré) ; ainsi que 17 petits-enfants. Borat a aussi un cochon apprivoisé, Igor, qu'il prétend aimer, même s'il l'a quand même entièrement mangé avec sa famille, y compris les yeux.

Il a eu de nombreux emplois, en allant de producteur de crème glacée au récolteur de sperme animal (il clame haut et fort que les rumeurs qui font état d'un lien entre ces deux professions sont fausses). Il prétend aussi qu'il a été un « chasseur de Gitans », et se vante de pouvoir « toucher un gitan avec une pierre à quinze mètres s'il est attaché - dix mètres sinon ». Il prétend aussi pouvoir transporter une femme contre son gré, et il l'a fait une fois en portant sa future épouse sur 1600 mètres.

Cohen a fait une liste des passe-temps préférés de Borat : ping pong, disco, bronzage, tirer sur des chiens, et prendre des photos des femmes aux toilettes. En plus d'être antisémite, sexiste et homophobe, Borat est très raciste envers les Ouzbeks et les Gitans. Borat dit qu'il a subi une attaque terrible de la part des Gitans, pendant laquelle sa femme Oksana Sagdiyev a été violée et qu'ils ont « touché mon cheval de manière très brutale, il a fait une déprime ». Borat prétend avoir l'anus le plus serré du village, assez serré pour ouvrir une bouteille de Pepsi. Il a de nombreuses maladies, dont la gonorrhée, la syphilis et l'herpès.

[modifier] Aux frontières du rire

Borat est un "mockumentaire" (faux documentaire, documentaire parodique ou encore mockumentary) représentant une colossale caricature du Kazakh lambda. Le Kazakhstan est ainsi dépeint comme un pays assoiffé d’American Life.

[modifier] L'anti-pub ?

Le président Noursoultan Nazarbaïev aurait demandé lors de sa visite à la Maison Blanche d'évoquer le "problème Borat". La production du film aurait cherché à utiliser les critiques officielles kazakh comme moyen de promotion. Le film égratine l'image du Kazakhstan, mais les États-Unis d'Amérique sont aussi critiqués.

Pour la deuxième semaine de projection américaines, la Fox engrange un total de 68 millions de dollars de recettes. Le circuit de distribution de Borat dépasse les 837 salles initiales. Le 26 novembre 2006, le film passe de la troisième à la cinquième place avec un total de 109,3 millions de dollars de recettes à cette date^[1].

Deux étudiants de l'université de la Caroline du Sud (que l'on voit prendre Borat en auto-stop) ont intenté un procès contre Borat ^{réf. nécessaire}. Ils plaidèrent avoir fait l'objet de manipulations : leur consentement leur aurait été extorqué alors qu'ils étaient en état d'ivresse.

[modifier] Nomad

Le gouvernement kazakh aurait investi 40 millions de dollars pour le film Nomad, racontant la lutte des kazakhs contre les invasions mongoles.

[modifier] Quand la réalité participe à la fiction

Selon une étude menée par un chercheur de l'Université de Georgetown, il s'est avéré que les Américains ont davantage conscience de l'existence du Kazakhstan qu'il y a 4 ans. De même, le nombre de réservations dans les hôtels kazakhs ont augmenté de 300% depuis le succès du film.