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Économie politique asiatique - Wikipédia

Économie politique asiatique

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Sommaire

[modifier] Introduction

L’économie politique occidentale d'Europe et extrême-occidentale d'Amérique a été dominée par la pensée écossaise de Adam Smith où la "main invisible" de la concurrence d’un "marché" assure l’intérêt de tous. Cette concurrence illimitée a été dans la lutte des rivalités de tous contre tous dans des cycles de "surpression" et "dépression" du paradigme de la mécanique newtonienne poussé jusqu’à la thermodynamique du règne de la machine à vapeur. La critique marxienne ne fut que l’inversion du capitalisme "sauvage" privé du type "laisser-faire" avec un capitalisme d’État de planification totale et totalitaire. Par contre, l'économie polique en Extrême Orient se fonde sur la relation sociale d'une idéologie de l'harmonie industrielle qui est une invention du capitalisme japonais fondée sur la tradition confucéenne, en antidote au schéma marxien de la "lutte des classes". Voir cette introduction descriptive de l"Université de Colombie Britannique (UBC) au Canada, alors que cet article est explicatif d'un thème connu et reconnu en anglophonie. L'expression populaire "Miracle japonais" illustre ce thème où plus encore que la quantité de travail et le niveau des salaires, l'attention à la clientèle et à la main d'œuvre, plutôt que la technostructure de John Kenneth Galbraith explique que les entreprises automobiles électroniques et optiques japonaises, soucieuses du consommateur et des détails de la production, aient réussi, malgré un obstacle culturel, à mieux saisir que les entreprises occidentales, l'évolution des goûts de la clientèle et remporter la mise.

Une étude précise, profonde et rigoureuse du marché précède la conception et la production, dans une "analyse des besoins" d'une clientèle potentielle.

(en)http://faculty.arts.ubc.ca/tiberg/IEP%20Lille/IEP-Lecture%202.htm

Avec la modernisation et l'industrialisation de l'Ère Meiji, le Japon est devenu le chef de file (leader) de l'économie politique en Extrême-Orient dont la Chine est la métropole civilisatrice, suivant la "théorie du vol des oies sauvages" avec une formation en "V". Cette économie politique, au niveau anthropologique et politologique, à la manière japonaise contemporaine, est àla conjonction de trois grandes voies: les valeurs confucéenne, au-delà du confucianisme qui est une doctrine avec ses dogmes, le shintoisme et la relation vassal suzerain d'un contrat moral tacite entre gouvernants-gouvernés. Cette relation est fondée sur des droits et devoirs d'assistance, d'obéissance, de loyauté et de bénévolence (bene volens: vouloir du bien en latin) mutuelles. La bénévolence est une valeur confucéenne qui assure et préserve l'harmonie à l'intérieur et entre les trois ordres du Ciel, de la Terre et de la Société des hommes.

Cette relation est au fondement de l'économie politque asiatique qui a assuré le succès commercial, financier et industriel et est elle même fondée sur la primauté de la socialité confucéenne dans l'idéologie d'une harmonie industrielle du Japon moderne qui a ouvert le bal.

  • "[...] La socialité est faite de deux processus complémentaires et antagonistes - en alternance et altercation (à la manière de la figure entrelacée du Yin-Yang) - de la sociétation et de la sociabilisation. La sociétation est la formation du groupe social de haut en bas et la siciabilisation est sa constitution par ramification de proche en proche sur le terrain" (Thanh H. Vuong, "Stratégies technico-commerciales asiatiques", dans Études Internationales, Vol. XXII, No.3, p555, septembre 1991).

Karl Marx faisait de ses théories des “crises généralisées de surproduction” le départ et l'aboutissement sur la “crise générale du système capitaliste” en économie politique et sa solution proposée est le capital d’État dans la nationalisation des moyens de production. Dans la perspective marxiste, Rosa Luxemburg a ainsi présenté l'économie politique:

http://www.marxists.org/francais/luxembur/intro_ecopo/intro_ecopo_11.htm

John Maynard Keynes faisait de l’économie politique avec Franklin Delano Roosevelt qui a fait passer l’économie des États Unis du "capitalisme sauvage" au "capitalisme régulé" par l’intervention de l’État contrôleur, aussi bien dans la signification anglaise de "commander" que dans la signification française de "surveiller". C’est un capitalisme privé harnaché du New Deal.

L'économie politique est souvent entendue comme une macroéconomie d'État de la comptabilité nationale, en contraste à la microéconomie d'entreprise. La première concerne la gestion nationale d'un État et la deuxième se rapporte à l'administration d'une entreprise à l'intérieur d'un État. Pour Jean-Jacques Rousseau, l'économie politique passe de l'administration du domaine familial à celle de l'État.

http://socserv2.socsci.mcmaster.ca/~econ/ugcm/3ll3/rousseau/rousseau.htm

Ayant accès aux œuvres de Keynes avant qu'ils fussent traduits en français, Pierre Mendès France a lancé le "mendesisme" dans sa politique de redressement économique de la France sur le schéma keynesien. La continuité et la progression de ce schéma keynesien se trouvent chez John Kenneth Galbraith avec le livre de référence "Le nouvel État industriel" sorti exactement un siècle après "Le Capital" de Karl Marx. "L'État Providence" de la sécurité sociale élargie à tous et les "technostructures" sont des idées de Galbraith, en contraste aux "infrastructures" économiques et "superstructures" culturelles de Marx.

Avec un “État providence” et les “technostructures” de John Kenneth Galbraith, l’humain commence à prendre la primauté sur le matériel. Cette primauté de l'humain dans la Sociosphère est le point de départ et le point d'arrivée de cette "Économie politique asiatique".

"Le jour où la Chine s'éveillera, le monde tremblera", Napoléon Bonaparte a déja lancé cet arvertissement.

Au XXIème siècle, l'étoile montante est la Chine, après l'électronique et l'automobile du Japon des années 60-80 suivi par la Corée des années 80-90. L'Extrême-Orient procède de façon différente en privilégiant l'animal social, l'humain de la Sociosphère, le "Politikon Zoon" des Grecs, au dépens de la matière-énergie en primauté chez les Occidentaux d'Europe et les Extrême-Occidentaux d'Amérique.Cette coévolution où le changement de l'un fait la promotion et facilite le changement de l'autre est dans la relation confucéenne de "grand frère" (Tai Lu) à "petit frère" (Xiu Lu), du "grand tigre" au "bébé tigre", du Japon à la Corée des années 60-80. L'anglophonie a déjà depuis longtemps des études complètes et profondes. http://en.wikipedia.org/wiki/East_Asian_Tigers

Cette économie politique asiatique devient pleinement intelligible dans le cadre de la "Civilisation chinoise", de la "Pensée chinoise" et leurs ramifications présentées et explicitées par Marcel Granet qui est une référence francophome incontournable avec Paul Mus en sociologie-ethnologie. La référence anglophone toute aussi incontournable est chez Joseph Needham et son institut pour les sciences chinoises. (en) http://mcel.pacificu.edu/easpac/aboutjournal.php3

En termes de Paradigme, Théorie et Modèle, cette économie politique asiatique s'éclaire avec l'écopolitique de la Théorie des contextes d'Anthony Wilden qui est une formalisation de l'approche écosystémique.

Cette économie politique asiatique se fait connaître en Extrême-Occident d’Amérique et en Occident d’Europe par la Mondialisation du XXIème siècle qui est une globalisation de l'économie à l’écologie disjointes dans la pensée analytique occidentale cartésienne du tiers exclu. Avec l'écosystémique, Jacques Attali a trouvé une utilisation dans son modèle économique étagé en espace des prix, espace des valeurs et l'espace de l'information généralisée. Le prix est simplement le niveau de la réalité physique, le deuxième concerne la réalité psychique des significations et valeurs conférées aux éléments de la réalité physique. Le troisième espace se rapporte à la réalité symbolique des croyances de la religion et des règles de conduite de la morale. Il s'agit des niveaux de réalité de l'approche écosysyémique.

[modifier] Économie politique et société

En contraste à l’Occident Europe et l’Extrême-Occident Amérique, l’économie politique asienne se fonde sur l’humain plutôt que sur le matériel. L'Occident et l'Extrême-Occident ont oublié, dans l'économie, l'art de vivre avec ses semblables et son environnement au profit de l'administration (Nomos) de la maisonnée (Oikos) déjà explicité par Jean-Jacques Rousseau.

http://socserv2.socsci.mcmaster.ca/~econ/ugcm/3ll3/rousseau/rousseau.htm

Ce qui a conduit aux luttes sociales et aux catastrophes écologiques. Dans la biosphère et la sociosphère, l'économie domestique et nationale se conjugue avec l'écologie domestique et planétaire.

Les économies politiques occidentales et extrêmes-occidentales ont oublié ceux qui pensent la production et produisent la pensée au profit de la production et de la pensée dans les superstructures et les infrastructures marxiennes. Avec l'idéologie des oppositions binaires dégagée dans la Théorie des contextes, l'Occident et l'Extrême-Occident se sont perdus dans des luttes entre capital privé et capital d'État et entre Travail et Capital. Or, c'est l'accumulation des surplus du travail humain qui constitue le capital. L'humain, le "Polikon Zoon", l'animal social, arrive en premier dans l'économie polique asienne. C'est cet animal qui est à la fois le point de départ et le point d'aboutissement en Extrême-Orient. Ce point nodal s'exprime par la primauté de l'investissement dans le capital humain, en contraste à l'Occident et l'Extrême-Occident qui pensent d'abord à la matière-énergie.

La primauté de l'investissement dans le capital humain signifie la primauté de l'éducation déjà présente dans le fondement confucéen, une éducation générale, civique et polyvalente très poussée et très sélective, à titre de formation de base à être complétée par des formations professionnelles spécialisées ultérieures souvent effectuées en entreprise, de façon continue, d'ateliers en ateliers et de maîtres en maîtres, suivant la tradition artisanale maintenue vivace. La primauté de l'investissement dans le capital humain signifie aussi la primauté de la “socialité” où c'est à la façon dont les uns se lient aux autres qu'ils se lient aux mots, aux idées et aux choses. C'est à la façon dont les uns et les autres se lient qu'ils produisent la pensée et qu'ils pensent la production.

En Extrême-Orient, la personne est bien plus définie par sa valeur de position dans une parenté réelle, imaginaire ou mythique que par celle dans le système culturel ou le système économique. En Extrême-Orient, les pronoms personnels ne sont jamais "neutres", mais toujours indicatifs du lien social, lien de parenté réelle ou symbolique.

En contraste à la croyance généralisée en Extrême-Occident, la socialité - au lieu d'être une sorte de terrain vague mis au service de la culture ou de l'économie - est le carrefour incontournable entre elles. Au lieu d'être une mésostructure intermédiaire et médiatrice des infrastructures matérielles aux superstructures culturelles, la socialité est leur contexte, leur donne sens, les oriente et délimite leurs activités possibles. Gregory Bateson (1980, p. 228) attribuait cela à notre état de mammifère pour qui la relation sociale - qui se rapporte aux truismes comme l'amour, la confiance, etc. - importe plus que les “relata” économiques ou culturels. Malgré les apparences, les collectivités humaines sont organisées pour asservir les systèmes économiques et culturels, plutôt que l'inverse. Les processus secondaires superficiels peuvent masquer les processus primaires et donner l'illusion que l'économie et la culture déterminent les agencements sociaux. Ne le font-ils qu'à partir des schémas organisateurs qui tiennent à la façon dont dont les uns se lient aux autres pour se lier aux idées, aux représentations et aux choses. Nous proposons d'appliquer la "règle d'extinction" de la Théorie des contextes d’Anthony Wilden en approche écosystémique pour le vérifier.

En tant qu'ordre d'idées et de représentations de la noosphère engendré par les activités sociales, la culture ne peut se maintenir et se reproduire que grâce aux trois ordres précédents de la lithosphère minérale ou nature inorganique, la biosphère du vivant ou la nature organique et la société de la sociosphère. Si la société disparaît, la culture disparaîtrait. L'archéologie et les langues dites "mortes" contribuent à apporter beaucoup d'exemples illustratifs de cette dépendance de la culture à la société qui se trouve à un niveau supérieur de contrainte à celui de la culture. Il est de même de l'économie qui, dans sa signification profonde ou authentique, désigne l'administration (Nomos) d'une maisonnée (Oikos) et un art de vivre en harmonie avec ses proches et son environnement. La société se situe donc aux échelons supérieurs de la hiérarchie de contrainte ou de dépendance, de type logique ou de complexité, position qu'elle doit à la nécessité et non à la théorie”.

Un dicton chinois moderne dit: "Fais des amis avant de faire des affaires". Le "commerce inégal" antique avec la Chine impériale et les difficultés contemporaines de l'Extrême-Occident qui achète beaucoup de l'Asie et vend peu à l'Asie - sans la politique des canonnières du siècle dernier pour ouvrir les marchés asiatiques et des barrières tarifaires contemporaines et des quotas pour fermer le marché extrême-occidental aux produits asiatiques - viendraient peut-être de cette croyance généralisée en Occident à l'inversion où la socialité est mise au service de la culture ou de l'économie. En Occident, un employé est engagé pour effectuer des tâches "analysées", répertoriées et définies, tandis qu’au Japon, un employé est engagé pour devenir membre d'une parenté imaginaire qu'est l'entreprise et contribuer à la prospérité commune ou "common-wealth" (bien commun) qui ne cesse pas d'être "common-way-of-being" (façon d'être commune), désignant une communauté (Gemeinshaft) de collègues, c'est-à-dire, littéralement, de ceux qui partagent la même loi (lex, legis ) et le même héritage (legs).

La socialité est faite de deux processus complémentaires et antagonistes - en alternance et en altercation (à la manière de la figure entrelacée du "Yin-Yang ") - de la “sociétation” et de la “sociabilisation”. La sociétation est la formation du groupe social de haut en bas, du centre à la périphérie et la sociabilisation est sa constitution par ramification de proche en proche sur le terrain.

http://en.wikipedia.org/wiki/East_Asian_Tigers#Role_of_traditional_philosophies

[modifier] Marx et Confucius

  • “[…] Lorsqu’on a une conception de l’être hmain, tout le reste n’est que détails déduits de cette conception, détails constitutifs d’une Épistémologie et d’une Mythologie qui forment un système ou configuration d’idées carastéristique d’une civilisation à une époque. L’homme générique de Marx accomplit son histoire comme une recherche productrice de son être. C’est l’homme producteur de soi en produisant. En contrepoint, l’homme générique de Confucius est l’animal cérémonieux très attentif à la rectitude de ses relations avec les proches et les lointains, passés, présents et futurs et à l’accord entre le Ciel, la Terre des hommes et la Société des hommes.” (Thanh H. Vuong & Jorge Virchez, "Communauté Économique de l’Asie Pacifique. Essai d’anthropolgie économique et de géographie politique", p. 24 Presses Inter Universitaires, Cap Rouge, Québec, QC, 2004).

Tout s’articule, chez l’homme de Marx, autour du noyau producteur. Chez l’homme de Confucius, c’est par la façon dont les uns se lient aux autres qu’ils se lient aux idées et aux choses, qu’ils produisent la pensée et qu’ils pensent la production.

Comme Minerve est issue de la cuisse de Jupiter armée, casquée et bottée, l’homme de Marx est né de la révolution industrielle du Nord de l’Angleterre avec le feu du forgeron au poing. L’homme deConfucius préexiste déjà dans la famille rurale chinoise où une bouche qui mange est aussi et en même temps deux bras qui travaillent avec le souci d’engranger la moisson, de préparer les semailles et de coopérer aux travaux d’hydraulique agricole. Cette famille rurale se ramifia de proche en proche sur le terrain, jusqu’aux confins de l’Empire et fut généralisée et frmalisée par Confucius en une doctrine.

De même, Marx a généralisé et formalisé les métayers et les artisans expulsés de chez eux par des loyers escessifs pour se refugier dans les ateliers de tisserands et de forgerons. L’idéologie du "protestant besogneux" est aux valeurs industrielles occidentales ce que le confucianisme est aux valeurs "agrariennes" (ou agraires, à la rigueur) de l’Extrême-Orient chinois et sinisés.

  • "[…] En termes pratiques, la révolution industrielle eut de profondes conséquences humaines: l’artisan - qui travailla avec ses propres outils, à son propre rythme, selon sa créativité, son ingéniosité, et sa productivité, à son propre domicile et fournit sa production selon un contrat entre des parties se connaissant et se reconnaissant – devint une pièce détachée d’une machinerie machinale réglée par le ‘bureau des temps et mouvements’. De travailleur indépendant et autonome sous contrat, il devint une ‘main d’œuvre’ anonyme et interchangeable. Plus important encore est la domination des valeurs de compétition sur les valeurs de coopération dans des ‘mutuellles’ d’artisans, du ‘sociétal’ sur le "sociable’". (Thanh H. Vuong, "Stratégies technico-commerciales asiatiques", p. 567,dans Études Internationales, Vol. XXII, No.3, pp. 551-575, septembre 1991).

Chez l’homme de Marx, seule compte la réalité physique des êtres, faits et objets, le reste n’est que déperdition, délire et aliénation, tandis que l’homme de Confucius est très attentif aux signes et transformations de la réalité psychique des significations et valeurs conférées aux êtres, faits et objets de la réalité physique.

  • "[…] L’homme générique de Marx se meut dans le concret, le réel. C’est l’homme réel, concret. Mais ce concret et ce réel sont singulièrement étroits. La géniale critique de Marx a omis de critiquer la notion même de réel. Le réel pratique de Marx est celui de l’optique bourgeoise; la science moderne en a fait une île entre microcosme et macrocosme, le surréalisme en a fait une banlieue. Marx se meut dans un réel restreint. C’est pourquoi, chez lui, c’est l’homme imaginaire est un dérivé-dégradé de l’homme réel, mais ne s’inscrit pas dans la réalité de l’homme". (Edgar Morin, pp. 18-19, "Introduction à une politique de l’homme", Col. Points, Seuil, Paris,1965).

Pour l’homme de Confucius, enraciné dans les contrastes harmonisés des flux à la fois nourriciers et meurtriers des grandes crues en culture rizicole inondée, la dialectique est une dialogique à mettre en œuvre au même moment et au même endroit. Le confucianisme, au départ, est une philosophie sociale ou une certaine façon de s’entendre, de se disputer et de se relier qui s’étend de la famille rurale à l’empire terrestre et de celui-ci à l’empire céleste pour devenir une doctrine sur laquelle se fonde l,art de gouverner son propre destin et celui de l’Empire du Milieu.

La socialité confucéenne – loin d’être une sorte de terrain vague mis au service de la culture et de l’économie - est un carrefour incontournable entre elles, en contraste à la croyance généralisée surtout en Occident et principalement chez l’homme de Marx. Au lieu d’être une mésostructure intermédiaire et médiatrice des infrastructures matérielles aux superstructures culturelles, la socalité est leur contexte, leur donne sen etsignification, les oriente et délimite leurs activités possibles.

Malgré les apparences, les collectivités humaines sont organisées pour asservir les systèmes économiques et culturels, plutôt que l’inverse. les processus scondaires superficiels peuvent masquer les processus primaires et donner l’illusion que l’économie et la culture déterminent les agencements sociaux. Sur ce point, le contrate entre l’homme de marx et l,homme de Confucius atteint sa valeur maximale dans leurs rapports entre eux et avec les idées et les objets.

Les succès économiques des nouveaux pays industrialisés d’Asie orientale montre que l’économie politique confucéenne soit fondée sur la primauté de la socialité et que sa théorie ait pour point de départ non pas des contradictions, des oppositions ou des conflits, mais l’harmonie des contrastes dans un rapport complexe, à la fois antagoniste et complémentaire, à la manière du "Yin-Yang". L’idéologie confucéenne, débarassée de toute religiosité et imprégnée de toutes les superstitions, est fondée sur la conciliation entransformant les oppositions en divergences et les divergences en "unité des différences" et en "identité des distincts". L’Unité des différences est dans la même forme ou qualité avec la différence quantitative, comme une famille de cercles de différentes dimensions. L’identité des distincts est dans les diff.érentes sources, voies et procédures pour atteindre les mêmes buts.

L’expression concrète de cette idéologie est dans cette "harmonie industrielle" japonaise qui est une coalition tripartite entre le gouvernement, le syndicat et le patronat, permettant une période de paix sociale, condition "sine qua non" des opérations à "flux tendu" ou à "stock nul" très bénéfiques ces nouveaux pays industrialisés d’Extrême-Orient où l’idéologie confucéenne – dans laquelle les devoirs sont antérieurs aux droits et les justifient dans la mutualité des droits et devoirs – est le fondement commun, la communalité dans les différences

La Mythologie chinoise est dans l’éventail des grandes figures fondatrices de la civilisation nationale et dans laquelle est absente toute mention générique de la créatiuon de l’univers et de l’homme. L’épistémologie chinoise ne connaît pas les catégories d’opposition binaire et le tiers exclu, mais favorise l’Efficace, l’Ordre et la Totalité. L’Efficace a pour point de départ l’effectif de la relation de l’intention à la réalisation, dont l’absence ne donne plus lieu à la question sur l’efficacité qui est un rapport entre les coûts et les performance. Enfin arrive l’aspect psychosocial de l’efficience qui est dans la relation entre les demandes et leurs satisfactions immergées dans l’univers des croyances et règles de conduite qui se déploient en une batterie de valeurs et significations antérieures aux besoins dont les demandes sont des expressions inéffables.

L’Ordre confucéen n’est pas seulement l’impératif, mais surtout l’ordonnancement dans la rectidude de la cohérence fonctionnelle et de la cohésion structurelle. Cette rectidude est la pertinence au contexte des croyances et règles de conduite.

La Totalité confucéenne est la nouvelle découverte occidentale du "système" et de la "Gestalt".

En contraste, le marxisme est messianique et est une philosophie qui entend dépasser la "philosophie" pou devenir "science". Il devient une "doctrine" et cesse d’être science. Comme philosophie, le marxisme se compose de trois "noyaux durs" - que la pensée chinoise ne reconnaît pas et qui luis sont étrangers fortément soudés en un.

- Le paradigme de la Physique classique poussée jusqu’à la thermodynamique de la dégradatuion entropique vers la "mort thermique" du système capitaliste, paradigme qui détermine les catégories fondamentales et le mode d’emploi d,une logique privilégiée (matérialisme dialectique).

- Le principe du devenir historique de l’humanité par la dialectique du développement des forces productives et de lalutte des classes (matérialisme historique).

- La mission historique du prolétariat (classe élue) pour conduire l’humanité vers l’organisation sociale promise.

Pour la Chine, au commencement est la civilisation nationale, comme une totalité de pensée, fait et geste dans la rectitude.

[modifier] Économie politique asiatique

L'Extrême-Occident, avec son annexe des Amériques, et l'Extrême-Orient ne sont pas seulement séparés par des dizaines de milliers de kilomètres du continent eurasien, de Brest à Vladivostok. Ils le sont aussi par la distance entre Confucius et Descartes, c'est-à-dire celle entre l'ordre rationnel et l'ordre moral où "ordre" désigne à la fois l'impératif et l'ordonnancement. Ici, l'Extrême-Orient désigne la Chine continentale et les Chines périphériques que sont Hong Kong, Singapour et Taiwan et les pays sinisés comme la Corée, le Japon et le Viêt Nam. Ce dernier commence à se relever, sur le plan économique, de ses guerres d'indépendance et de réunification. Voir ce descriptif des conférences ("lectures") en rappel.

http://faculty.arts.ubc.ca/tiberg/IEP%20Lille/IEP-Lecture%202.htm

Même dans l'ordre rationnel, une grande distance sépare la rationalité extrême-occidentale fondée sur la logique du tiers exclu du type "ou bien-ou bien" de la rationalité extrême-orientale basée sur la logique du tiers inclus du type "à la fois-et".

La première est la rationalité analytique qui consiste à découper le phénomène étudié en des parties de plus en plus ténues et à les disjoindre pour les étudier isolément. La deuxième est la rationalité dialectique ou mieux dialogique du double langage, d'une double lecture et du dialogue des logiques, comme la vision binoculaire où les deux images différentes captées par les deux yeux se superposent et s'enchevêtrent pour donner une plus grande profondeur de vision, un champ de vision plus large et un relief de vision que n'a pas la vision monoculaire, à la manière de la figure emblématique et programmatique du "Yin-Yang" enchevêtrés, antagonistes et complémentaires dans l'oscillation cybernétique d'une "Gestalt" figure-fond, plutôt qu'une simple symétrie opposable et la réduction au plus simple.

Pour étudier un phénomène, la rationalité extrême-occidentale l'analyse, c'est-à-dire le décompose en ses éléments constitutifs de plus en plus simples, alors que la rationalité extrême-orientale cherche à concevoir un modèle du phénomène. Les langues occidentales indo-européennes - constituées de lettres qui se composent en mots, des mots en propositions et des propositions en phrases - sont représentatives de cette rationalité analytique, tandis que la Chine, métropole civilisatrice de l'Extrême-Orient, possède une écriture idéogrammique et évocative où chaque signe représente la totalité d'une idée.

Avec et à travers l'écriture, la pensée extrême-occidentale procède par entités discrètes, comme les marches d'un escalier, en contraste au plan incliné d'un flux régulier et équilibré que privilégie la pensée extrême-orientale. L'Extrême-Occident a accordé une place privilégiée à la Cité dans la civilisation qui a formé sa pensée. Par contre, la pensée chinoise est modelée par la tradition rurale rizicole profondément ancrée dans la terre inondée, dans les travaux collectifs d'hydraulique agricole, dans la perspective qui porte sur des générations et dans l'élaboration savante de plans dans lesquels peuvent fleurir cent improvisations heureuses. Cette tradition rurale est à la source des politiques socio-économiques à longue échéance, des plans stratégiques élaborés et des improvisations tactiques surprenantes et toujours heureuses à l'intérieur de ces plans stratégiques. La politique est mise en œuvre par la stratégie et une stratégie sans tactique est imaginaire, tandis qu'une tactique sans stratégie est comme une navigation sans carte, sans boussole et peut conduire à une catastrophe, comme le Maréchal Erwin Rommel qui volait de victoires tactiques en victoires tactiques vers la perte de la bataille stratégique d'Afrique du Nord qui a permis aux Alliés de mettre pied en Europe par la Sicile et l'Italie.

Même dans l'ordre moral, une grande distance sépare encore les croyances, les valeurs, les attitudes, les aptitudes et les habitudes extrême-occidentales - fondées sur l'opposition et l'inversion imaginaires des couples "esprit-corps", "culture-nature", “Capital-Travail” et plus récemment "système-environnement" qui président à l'oppression et à l'exploitation des deuxièmes par les premiers - de celles d'Extrême-Orient basées sur le contraste harmonisé des différences et l'intégration des distinctions qui conduisent à la coopération, à l'utilisation modérée plutôt qu'à l'exploitation, aux services mutuellement rendus et à des solidarités mutuelles où la solidité du tout est celle des liaisons entre les parties et réciproquement, sur une base dialogique du dialogue.

En Extrême-Orient, toute relation procède d'un contrat moral tacite fondé sur la bénévolence, la loyauté et l'assistance mutuelles. La bénévolence (du latin "bene volens"), ou la volonté de faire du bien et de bien faire, n'a pas, ici, été pervertie en "bienvaillance" condescendante et dévoyée en "bénévolat". C'est une valeur confucéenne qui assure et préserve l'harmonie à l'intérieur et entre les trois ordres: le Ciel, la Terre et la Société des humains. Ce contrat moral ta-cite comporte, en plus des trois valeurs précédentes, l'obéissance et la courtoisie mutuelles dans la relation "gouvernants-gouvernés", "employeurs-employés", "pourvoyeurs-dépendants". Il en résulte cette idéologie d'une harmonie industrielle du Japon moderne étendue à toute l'Asie orientale de la Chine continentale, des Chines périphériques de Taiwan, Hong Kong et Singapour ainsi que des pays sinisés de la Corée, du Japon et du Viêt Nam.

À la base de ce contrat moral, sont des droits et devoirs d'assistance, de bénévolence, de courtoisie, de loyauté et d'obéissance mutu-elles à la conjonction de trois grandes voies ("tao" en chinois et "do" en japonais): les valeurs confucéennes, un vague animisme inconsis-tant de dieux et de génies et la relation vassal-suzerain. Dans "Viêt Nam. Sociologie d'une guerre" (Seuil, Paris, 1952), ]Paul Mus a consacré le chapitre XIV (pp. 184-202) intitulé "Déscartes et Confucius dans les faits" à ce phénomène social et culturel.

La théorie marxienne des crises a ouvert la voie de l'investigation tout en la fermant avec des principes marxistes de "contradiction", d'opposition et de conflit. L'intervention de l'État dans l'économie, préconisée par le schéma keynesien, n'est nouveau que par l'envergure et non dans le principe d'amortissement (damping ) des fluctuations qui ne permet pas de dépasser la compétition, l'oppression et l'exploitation économiques conduisant à l'expansion illimitée dont un "espoir du profit" économique n'a aucune limite définie et contrainte par un autre système, comme l'Équité de la civilisation chinoise et de la pensée chinoise étudiées par Marcel Granet.

Pour sortir de l'oscillation entre conflit et compétition, entre Marx et Keynes, le Japon, suivi des autres pays industriels d'Extrême-Orient, a délibérément choisi une économie morale confucéenne de tradition rurale rizicole portée vers une perspective à très long terme de coopération, d'utilisation et d'emmagasinage, en contraste à la compétition, l'exploitation et l'accumulation qui caractérisent l'écosystème économique extrême-occidentale.

  • "[...] On se plaît à parler de l’instinct grégaire des Chinois, et l’on aime aussi leur prêter un tempérament anarchique. En fait, leur esprit d’association et leur individualisme sont des qualités campagnardes. L’idée qu’ils ont de l’ordre dérive d’un sentiment, sain et rustique, de la bonne entente. L’échec des Légistes, les succès conjugués des Taoïstes et des Confucéens le prouvent : ce sentiment, — que blessent les intrusions administratives, les contraintes égalitaires, les codifications ou réglementations abstraites (1285), — repose (pour des parts, variables, sans doute, selon les individus, mais, en gros, sensiblement égales) sur une sorte de passion d’autonomie, et sur un besoin, non moins vif, de compagnonnage et d’amitié. État, Dogmes et Lois ne peuvent rien en faveur de l’Ordre. L’Ordre est conçu sous l’aspect d’une Paix que les formes abstraites de l’obéissance ne sauraient établir, ni imposer les formes abstraites du raisonnement. Pour faire rogner en tout lieu cette paix, ce qui est nécessaire, c’est un _480 goût de la conciliation qui demande un sens aigu des convenances actuelles, des solidarités spontanées, des libres hiérarchies. La logique chinoise n’est point une logique rigide de la subordination, mais une souple logique de la hiérarchie : on a tenu à conserver à l’idée d’Ordre tout ce qu’avaient de concret les images et les émotions dont elle est sortie. Qu’on lui donne pour symbole le Tao et qu’on voie dans le Tao le principe de toute autonomie et de toute harmonie, qu’on lui donne pour symbole le Li et qu’on voie dans le Li le principe de toute hiérarchie ou répartition équitables, l’idée d’Ordre retient en elle, — très ramé, certes, et pourtant tout proche encore de son fond rustique, — le sentiment que comprendre et s’entendre, c’est réaliser la paix en soi et autour de soi. Toute la Sagesse chinoise sort de ce sentiment. Peu importe la nuance plus ou moins mystique ou positive, plus ou moins naturiste ou humaniste de leur inspiration : dans toutes les Écoles se retrouve, — exprimée par des symboles qui demeurent concrets et n’en conservent que plus d’efficience, — l’idée que le principe d’une bonne entente universelle se confond avec le principe d’une universelle intelligibilité. Tout savoir, tout pouvoir procède du Li ou du Tao. Tout Chef doit être un saint ou un Sage. Toute Autorité repose sur la Raison." (Marcel Granet, "La pensée chinoise", pp. 478-480, réédition, Albin Michel, Paris1968, première édition, La Renaissance du Livre, Paris, 1934).

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