Vincent-Marie Viénot, comte de Vaublanc
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Vincent-Marie Viénot, comte de Vaublanc, né le 2 mars 1756 à Saint-Domingue et mort le 21 août 1845 à Paris, est un homme politique français.
[modifier] Biographie
Originaire d'une famille noble de Bourgogne. Après des études militaires à La Flèche, il sert à Saint-Domingue de 1776 à 1782. Il se lance dans la politique après sa démission de l'armée : président de l'administration de la Seine-et-Oise (1790), député à l'Assemblée législative en 1791, il s'oppose rapidement aux gouvernements révolutionnaires. Chef de la section royaliste de Poissonnière en vendémiaire, il est condamné à mort par contumace pour sa participation à l'insurection du 13 Vendemaire de l'an IV, jugement annulé en aout 1796. Elu député au Conseil des Cinq-Cents par le département de Seine et Marne(1796). il doit s'exiler en Italie après le coup d'État du 18 fructidor an V (1797). De retour en France en 1799 apres le coups d'Etat du 18 brumaire, il redevient député en 1800 puis nommé le 1er fevrier 1805 préfet de la Moselle. Il est fait comte d'Empire en 1813 puis baron d'Empire.
Rallié à Louis XVIII, il est fait le 27 decembre 1814 grand officier de la Légion d'honneur, il devient ensuite préfet de bouches du Rhone,puis conseiller d'État et enfin ministre de l'Intérieur en 1815 grace à l'appui du futur Charles X. A ce titre , il participe à la réorganisation de l'Institut de France. Il est l'un des plus fervents animateurs du parti des Ultras. Il quitta le ministere le 7 mai 1816, il recut alors le titre de ministre d'Etat. À nouveau député en 1820 — pour le Calvados —, il devient délégué de la Guadeloupe auprès du roi de 1820 à 1830. Il préconise alors plusieurs changements dans l'ordre judiciaire et l'administration des colonies. Il se retire de la vie publique après l'accession au trône de Louis-Philippe en 1830.
Il eut un fils, conseiller d'Etat puis chambellan à la cour du roi Louis II de baviere.
Il avait un frere Jean-Baptiste Bernard (chevalier de Vaublanc) qui fut inspecteur aux revues de l'Armée napoléonienne et qui mourrut lors de la retraite de Russie.
[modifier] Publications
- Rapport sur les honneurs et récompenses militaires, le 28 janvier 1792, fait à l'Assemblée nationale, au nom du Comité d'instruction publique (1792). Texte en ligne : [1]
- Des administrations provinciales et municipales (1828). Texte en ligne : [2]
- Mémoires sur la Révolution de France et recherches sur les causes qui ont amené la Révolution de 1789 et celles qui l'ont suivie (4 volumes, 1833). Texte en ligne : [3], [4] et [5]
