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Vampire - Wikipédia

Vampire

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Vampire (illustration)
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Vampire (illustration)

Cet article cependant se limitera au monstre occidental.

Même ainsi (et sans prendre en compte les tueurs en série et autres criminels notoires), il faut distinguer plusieurs vampires :

  • le vampire historique
  • le vampire littéraire (et, par extension, cinématographique)
  • le vampire moderne, qu'il s'agisse d'un comportement culturel ou bien des « vrais vampires » (dans lesquels on peut ou non ranger quelques cas médicaux)

Selon les mythes et légendes, le vampire est le cadavre d'un individu qui, pour diverses raisons variantes avec le lieu et la légende, n'a pas vécu, n'est pas mort, et/ou n'a pas été enterré chrétiennement. Ne pouvant trouver le repos éternel, il sort la nuit de son caveau et va sucer le sang des vivants pendant leur sommeil, généralement sa famille, proches, voisins, ou ceux qui lui ont causé du mal mais ce n'est pas toujours le cas (ils peuvent boire du sang animal).
Dans nombre de versions modernes, quelqu'un peut devenir vampire, soit en étant mordu (parfois seulement mordu profondément) par un autre vampire et en étant ainsi vidé de son sang, soit en étant mordu, vidé de son sang puis ensuite en buvant un peu du sang du vampire qui lui a sucé le sang.

D'après certaines légendes urbaines, une autre sorte de vampire peut être ajoutée à ces descriptions: les vampires psychiques. Ce sont des Êtres capables d'aspirer et parfois de transmettre l'énergie vitale. Ils peuvent ainsi se redonner des forces ou en transmettre à certaines catégories de gens (des "médiums") ou à tout le monde, selon leur puissance. Ils sortent en général la nuit et on pourrait apparemment les croiser dans des ruelles sombres; certains seraient même capables de tuer d'épuisement leurs victimes sans même les toucher, les seules causes de la mort des victimes que l'on retrouverait seraient, une crise cardiaque ou un arrêt progressif des différentes fonctions vitales, donc rien qui permette d'accuser les meurtriers vampiriques réf. nécessaire.

Sommaire

[modifier] Autres noms du vampire

Autant que possible, le mot est au singulier.

Le vampire dans le monde
Pays Terme Notes
Allemagne Blutsauger
Dalmatie Wrikodlaki
Roumanie Vampir
Arménie Dachnavar
Norvégien Vampyr
Inde Vetalâs
Chine Kiang
Pologne Wampir
Grèce Vrykolakas souvent considéré comme un cauque-mar mais est bien un mort vivant en corps, et accusé de sucer le sang
Slovénie Vrkolak
Moyen-Orient Ghûl La goule a pris en Occident un autre sens
Serbie Vampir
Latin Lamie
Faussement appelés vampire
Pays Terme Notes
Culture anglo-saxonne Succube Considéré comme une esclave vampire (dans d'autres cultures, un succube est un esprit qui aime se manifester sous forme de femme)
Divers peuples occidentaux Strige
Roumanie Strigoi ou Moroi. Ce terme assez vague peut, selon les cas, décrire un vampire, un fantôme ou un sorcier
vaudou Zombie
Empire Romain Lémures Ces revenants Romains ne présentent pas les caractéristiques du vampire.

[modifier] Facultés prêtées aux vampires

Selon les mythes, légendes ou auteurs, le vampire a des forces et des faiblesses différentes.

Ainsi, le vampire

  • Ne supporte pas la lumière du soleil.
  • A la faculté de se transformer en animal (loup, chauve-souris) ou en brume. D'autres formes lui sont prêtées, parfois surprenantes : grenouille, araignée, parfois même légumes et autres objets inanimés. Il convient de noter que, contrairement à l'homme atteint de lycanthropie, qui doit ôter ses vêtements avant de prendre la forme du loup-garou, le vampire ne semble pas avoir besoin de se déshabiller pour se changer en animal.
  • Se nourrit de sang. Là encore, dans de nombreuses légendes, le vampire ne se nourrit pas que de sang, mais aussi d'excréments humains et de chair, même de la sienne propre : comme tous les morts-vivants, le vampire pratique en effet l'automastication de sa chair et de ses vêtements. (cf. La Mastication des morts, un ouvrage du Moyen-Âge relatant des linceuls retrouvés mâchonnés)
  • Peut lire dans les pensées.
  • Ne se reflète pas dans les miroirs.
  • Ne peut franchir un seuil sans y être invité.
  • Est immortel, et ne peut être tué que par un pieu dans le cœur, une décapitation ou une crémation. Il doit ensuite être enterré a l'angle d'un carrefour (plusieurs variantes).
  • Est doué d'une force physique exceptionnelle.
  • A une peau d'une blancheur blafarde.
  • Ne peut franchir l'eau courante.
  • Peut être repoussé par un crucifix.
  • Est indisposé par l'odeur de l'ail.
  • Peut être blessé par de l'eau bénite.
  • Est obligé de compter toutes les graines d'un sac renversé devant lui, même si le jour arrive, et ne peut s'en détourner que lorsqu'il a fini de les compter.

[modifier] Le vampire dans l'Histoire

Le Vampire (The Vampyre) de Philip Burne-Jones Bt.
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Le Vampire (The Vampyre) de Philip Burne-Jones Bt.

L'Histoire du Vampire commence très tôt, mais trouvera son apogée lors du XVII/XVIIIe siècle, où les témoignages de vampires se font plus nombreux.

[modifier] Chronologie

La préhistoire et l’Antiquité ont vu naître les vampires et les premiers hommes en ont laissé des traces diverses. On retrouve les premières traces d'êtres buveurs de sang sur un vase préhistorique, découvert en Perse.

[modifier] Antiquité

La Bible déjà, par le biais de la nécromancie, fait des allusions aux vampires.

Dans la Grèce antique, les ombres du royaume d'Hadès sont friandes du sang des victimes (cf. Homère, Odyssée, X, 520-540, « Circé »). Les Anciens craignaient l’errance sur Terre s’ils n’étaient pas enterrés par leur famille ou leurs amis car le repos définitif venait de l’incinération, ce qui explique le mythe de Polynice. Selon Aristée, Platon et Démocrite soutenaient que l'âme peut demeurer auprès des morts privés de sépulture. Les âmes malheureuses et errantes se laissent alors attirer par l'odeur du sang. On peut se référer à Porphyre de Tyr (Des sacrifices, ch. II « Du vrai culte »). Les devins se servaient alors de ces âmes pour deviner les secrets et trésors. Ayant connaissance de leur présence, les hommes cherchèrent des moyens pour les apaiser ou les contrer. En Crète, selon Pausanias, on enfonçait dans la tête de certains morts un clou. Ovide aussi parlera des vampires. Théocrite note aussi les empuses (spectres multiformes de la nuit pouvant se muer en monstres innommables ou en créatures de rêve, aussi appelées démons de midi).

Dans l'Empire Romain, on trouve la loi Jus Pontificum selon laquelle les corps ne devaient pas être laissés sans sépulture. De plus, les tombes étaient protégées contre les voleurs et ennemis. Les violations étaient considérées comme sacrilège et punies de mort. On rencontre Lamia, une goule nécrophage, reine des succubes dévorant les fœtus et effrayant les enfants la nuit (Horace, Art poétique, 340). De Lamia viennent les lamies, plus nécrophages que vampires : lascives, ondoyantes, serpentines, avides de stupre et de mort, aux pieds de cheval et aux yeux de dragon. Elle attiraient les hommes pour les dévorer et peuvent s'apparenter aux succubes. Elles prenaient le surnom plus connu de stryges à cause de leurs cris perçants. On note aussi les striges : démons femelles ailées munies de serres et les omosceles (démons aux pieds d'ânes qui s'attaquaient aux voyageurs égarés).

[modifier] Moyen Âge et Temps Modernes

Au XIIe siècle, les vampires étaient censés être si nombreux en Angleterre qu'ils étaient brulés pour calmer la passion populaire. Herenberg cite d'ailleurs deux cas en 1337 et 1347 : les présumés coupables de vampirisme furent empalés et brûlés. De même, XIVe siècle, les épidémies de pestes sont l'occasion pour la population (surtout en Europe de l'Est ) d'une véritable frénésie anti-vampire. On voit apparaître au XVIe siècle, la première grande figure du vampirisme : la comtesse hongroise Erzsébet Báthory. En Moravie, l'évêque d'Olmütz, devant la multiplication des plaintes des villageois de la région, mit sur pied des commissions d'enquêtes. Le premier cas de vampirisme attaché à un nom et étudié un tant soit peu est celui Michael Casparek, en 1718. Son cas fit l'objet d'une enquête officielle, dans son petit village de Liptov en Hongrie. Malheureusement, très peu de données ont pu parvenir jusqu'à nous. Le mot « vampire » apparaît pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz, qui reste encore à ce jour le cas le plus célèbre de vampire historique dans le monde, après celui d' Arnold Paole, soldat et paysan Serbe mort en 1726 et à l'origine de 2 épidémies de "vampirisme" dont la seconde, en Janvier 1731, fit l'objet d'un rapport circonstancié par le médecin militaire Johann Flückinger, généralement connu sous le titre de Visum et Repertum, qui fut abondamment repris, traduit par Dom Calmet, et fit probablement couler encore plus d'encre que le cas Plogojowitz (pour les Serbes, le plus célèbre reste cependant Sava Savanović). Auparavant, on parlait de « vampyr ». Un autre cas de vampirisme est celui de Johannes Cuntius de Silésie [1].

Le vampirisme était pour l'Église catholique (et pour Dom Calmet en particulier) un sujet sérieux et politique (à la manière de la Bête du Gévaudan) : les âmes des morts ont trois alternatives : Paradis, Enfer ou Purgatoire. Or le vampire est un mort qui ne se retrouve dans aucune de ces trois catégories, puisque c'est une âme qui erre sur Terre. Sa simple existence remet donc en cause le dogme catholique et donc la puissance de l'Église.

[modifier] Le cas Báthory

La comtesse Erzsébet Báthory est l'exemple historique le plus connu concernant les vampires. Cette aristocrate hongroise du XVI/XVIIe siècle, aurait tuée entre 100 et 600 jeunes filles afin de se baigner dans leur sang. Elle considérait en effet que se baigner dans le sang de jeunes filles pouvait permettre de rester éternellement jeune. Bien qu'elle ne présente aucun signe caractéristique des vampires (elle ne boit pas le sang), la comtesse Báthory reste pour beaucoup l'incarnation du coté aristocratique du vampire, à l'inverse des autres témoignages qui, plus tard, porteront sur des paysans.

[modifier] Dracula

On prête souvent à Vlad Ţepeş, dit Vlad l'Empaleur, le fait d'avoir été un vampire. C'est à partir de son histoire qu'est né le mythe de Dracula. Ce personnage sanguinaire du XVe siècle a été immortalisé par la fiction de Bram Stoker, qui dépeint un personnage sanguinaire en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle. Bien qu'il ne soit pas fait mention, de manière directe ou indirecte, de Vlad Ţepeş, nombre de personnes ont alors fait le rapprochement, puis l'amalgamme, entre le Dracula de Stoker, et l'aristocrate roumain du XVe. Les nombreuses reprises littéraire et cinématographique ont finit par un faire un personnage de la culture populaire mondiale.

[modifier] Vingtième siècle

En 1912, un fermier hongrois affirma qu'un garçon de quatorze ans qu'il avait employé et qui était mort récemment lui rendait visite chaque nuit. L'affaire a été signalé par le Daily Telegraph de Londres.

[modifier] Géographie

On retrouve des vampires historiques dans toute l'Europe du Nord, et notamment :

(source : Collin de Plancy)

[modifier] Causes rationnelles du vampirisme

Plusieurs causes parfaitement rationnelles peuvent expliquer de nombreux cas de supposé vampirisme. Cependant, il semble que même cumulés, elles ne suffisent pas à expliquer la totalité des cas.

Parmi les causes invoquées, citons :

  • La rage :
  • l'hyperesthésie : les malades craignent les lumières trop dures (les vampires, celle du soleil), et les fortes odeurs. (les vampires, celle de l'ail)
  • l'hydrophobie : les malades avancés ont d'insoutenables sensations de brulure en cas de contact avec l'eau. (les vampires, avec l'eau bénite)
  • les insomnies : les malades souffrent d'insomnie (les vampires ne vivent que la nuit).
  • la catalepsie
  • un enterrement accidentel : voir le cas d’Alexandre Anderson, rapporté par Colin de Plancey [2]
  • La porphyrie. C'est une forme extrême d'anémie, maladie congénitale très rare (1 cas sur 200000), dûe à une anomalie du composant de l'hémoglobine. Elle se traite par l'injection de molécules d'hémoglobine. Elle se manifeste généralement par une urine rouge, une hyperpilosité (hypertrichose) et des malformations dentaires. Cependant, la « maladie du vampirisme », que l'on peut trouver chez certaines personnes en Transylvanie et en Roumanie, ou dont la lignée génétique remonte à des personnes originaires de ces contrées, n'a aucun lien avec la porphyrie.
  • la Xeroderma pigmentosum qui est à proprement parler la maladie des vampires.
  • le lupus erythematosus
  • les terres riches en arsenic. Les eaux arsenicales préservent les corps, ce qui peut expliquer certains cas de cadavres préservés. Les cas les plus célèbres de vampirisme sont signalés en terre orthodoxe, où la non-putréfaction est signe diabolique (au contraire du catholicisme qui la considère comme un signe divin).
  • la tuberculose : la propagation du vampirisme ressemble beaucoup à celle de la tuberculose

(en) [3]

  • On dit également que la famille de Dracula était contaminée par une maladie qui nécessitait un apport de sang constant.

[modifier] La popularité du vampire

On peut expliquer la popularité du mythe du vampire par trois aspirations fondamentales de l'univers occidental depuis l'avènement du matérialisme : la sensualité, l'immortalité et la richesse. Une grande partie des vampires, à quelques exceptions près (exception systématique dans le cas du type Nosferatu) possèdent ces trois qualités auxquelles aspire une majorité des humains actuels.

Mais c'est là l'explication du vampire moderne, cinématographique la plupart du temps, mais qui n'est pas vérifiée dans l'analyse des nombreux ouvrages du XVIIIe siècle ou même dans le célèbre roman de Bram Stoker, Dracula.

Le succès du mythe du Vampire auprès des adolescents s'explique parce qu'il représente une réponse immédiate et facile à trois inquiétudes accompagnant la puberté :

  • La découverte de la mortalité : le vampire s'en affranchit.
  • La découverte de la sexualité : la sexualité du vampire est rassurante parce qu'elle implique seulement la morsure, donc le contact par la bouche qui caractérise la sexualité prè-pubère. La morsure est décrite comme très sensuelle mais sans l'aspect inconnu, tabou voire "sale" de l'acte. De plus, elle n'implique pas de jeu de séduction : le vampire choisit ses victimes, il n'a pas besoin de plaire.
  • Le besoin de différentiation sociale, d'affirmation de l'identité : le vampire est différent et au dessus du lot, mais aussi en décalage, marginal, incompris...

[modifier] Les vampires dans les médias

[modifier] Les vampires littéraires

Le thème du vampire a inspiré les poètes et écrivains depuis 1748, Heinrich Augustin von Ossenfelder écrit Der Vampyr.

En 1797, soit un siècle avant Bram Stoker, Goethe, dans la Fiancée de Corinthe, aborde sous forme de métaphore l'état non mort d'une jeune femme se nourrissant de sang.

Le premier texte anglais sur ce thème fut le Vampyre de John Stagg en 1810. Mais le premier personnage qui attira l'attention fut Lord Ruthven, créé par John William Polidori en 1819 dans une longue nouvelle intitulée le Vampire. Avec sa publication, le thème du vampirisme devient alors incontournable et de nombreux auteurs britanniques, allemands, français s'y essaient : Théophile Gautier, Hoffman, Tolstoï, etc.

Le virage suivant est pris par Sheridan Le Fanu avec Carmilla en 1872. Il présente le vampire comme une victime de son propre état et s'oppose du même coup au bien-pensant de la Grande-Bretagne en abordant le lesbianisme du personnage, sachant que l'homosexualité était fortement condamnée.

En 1897, Bram Stoker crée Dracula qui sacre le vampire personnage de fiction à part entière.

Anne Rice contribuera à redonner une seconde jeunesse au mythe des buveurs de sang, avec ses Chroniques des Vampires, où ces créatures ne sont plus des monstres sanguinaires, mais des héros doués d' une sensibilité.

[modifier] Les classiques

  • Lord Ruthven de Polidori
Le contexte d'écriture de cette dernière nouvelle est remarquable. Un défi fut lancé par Lord Byron lors d'une journée pluvieuse à, entre autres, John (qui refusa) et Mary Shelley, avec le but d'écrire une nouvelle mettant en scène un mort-vivant. Mary Shelley engendra d'ailleurs Frankenstein. En revanche, Lord Byron, manquant d'inspiration, abandonna ses notes à son secrétaire John William Polidori, qui travailla cette ébauche et eut un succès immédiat en Europe. De fait, la paternité de ce récit fut âprement disputée entre les deux écrivains et fût finalement attribuée à Lord Byron.
Lord Ruthven apparaît comme un dandy : élégant, cultivé mais manipulateur.

[modifier] Les modernes

  • Lestat et consorts d'Anne Rice dans les Chroniques de Vampires
Dans cette série, Anne Rice donne une interprétation originale des origines des vampires (voir Lestat le vampire), et axe une bonne partie de l'œuvre autour des interrogations métaphysiques et morales qui peuvent tenailler les vampires. Cela donne des personnages à la psychologie fouillée, et qui contrastent fort les uns avec les autres, mais qui, au final, possèdent tous la même motivation : celle, désespérée et amère, de "continuer" et de trouver leur place dans un monde ou tout n'est que ténèbres. Leurs réflexions sont bien entendu un miroir à peine déformant pour les interrogations qui peuvent tenailler tout être humain, notamment en regard de l'évolution de la société, des mœurs, de la place de l'art, sans oublier les rapports avec Dieu.

[modifier] Les vampires au cinéma

Max Schreck : le comte Orlock dans Nosferatu
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Max Schreck : le comte Orlock dans Nosferatu

Après des représentations du Dracula de Bram Stoker au théâtre, le mythe fut porté à l'écran. Le premier film fut Nosferatu le Vampire par Friedrich Murnau en 1922. Ce film lui valut des poursuites judiciaires de la part de la veuve de Stoker qui estimait que le film était une adaptation du livre et que Murnau aurait dû en acheter les droits pour le porter à l'écran.
Vampyr, ou l'Étrange Aventure de David Gray (Vampyr - Der Traum des Allan Grey) est un film danois de Carl Theodor Dreyer sorti en 1932. (Synopsis : David Gray s'installe un soir dans l'auberge du village de Courtempierre. Pendant la nuit, un vieillard lui rend visite et lui confie un grimoire sur le vampirisme et les moyens d'y faire face. Dès cet instant, David doit affronter et déjouer les pièges d'une femme vampire...)

En 1931, Bela Lugosi joue pour la première fois Dracula dans un film de Tod Browning. Il endossera ce rôle quatre fois en tout. Pour l'anecdote, Bela Lugosi fut enterré avec la cape de Dracula. C'était en 1956. Le deuxième acteur le plus représentatif du rôle de Dracula fut Christopher Lee qui apparut en 1958 dans le film de Terence Fisher : le Cauchemar de Dracula. Lee joua ce rôle dans une dizaine de films.

Le cinéma présenta ensuite des œuvres plus ou moins noires ou parodiques sur le thème des vampires : Le Bal des vampires de Polanski en 1967 (parodie) avec Sharon Tate, Les Prédateurs de Tony Scott en 1983 avec Catherine Deneuve et David Bowie, les deux "Vampire, vous avez dit Vampire?" de Tom Holland en 1985 et de Tommy Lee Wallace en 1988... On peut noter l'excellent remake du Nosferatu de 1922, 'Nosferatu fantom der Nacht' (1978) de Werner Herzog, avec Klaus Kinski, Isabelle Adjani et Bruno Gans, mis en scène avec un romantisme magnifique et un travail de lumière éblouissant.

Un peu en marge, à la fin des années 60 et au début des années 70, le cinéaste français Jean Rollin contribua à érotiser très forcement le mythe dans des réalisations d'un esthétisme très personnel.

Ce n'est qu'en 1992 que le thème des vampires revient en force sur les écrans avec Dracula de Francis Ford Coppola. Par la suite, la production de films sur ce thème augmenta et permit autant d'œuvres remarquables que d'œuvres inintéressantes. Sur la corporalité des vampires au cinéma, on consultera l'étude de Thomas Schlesser : "surnature et sous-nature du corps dans le cinéma fantastique, les figures antithétiques du zombi et du vampire." (voir ouvrage Représentations du corps dans bibliographie). Celle-ci montre en quoi le vampire, par opposition à la figure effacée et anonyme du zombi, est "tête d'affiche et affirmation physique", un "support privilégié à la composition de l'acteur" ainsi qu'"au spectacle du fantastique" et le symbole du surgissement violent et dramatique de la mort.

À ne pas négliger, les mangas japonais qui donnent un autre visage à ce thème des vampires, le mariant volontiers à leur culture traditionnelle avec leurs propres mythes et leur histoire proche (le vampire oriental est plus proche du démon que du mort-vivant).

  • Queen of the Damned (La Reine des damnés) - de Michael Rymer avec Stuart Townsend, Aaliyah (2000). Adaptation du roman éponyme d'Anne Rice. Stuart Townsend reprend le rôle de Lestat le vampire, qui , se reveillant à notre époque, va fonder un groupe de rock/métal afin de réveler son identité au monde entier (B.O et titres composés par Jonathan Davis, chanteur du groupe Korn)
  • Hellsing - Kotha Hirano - 1998 Fantastique. Manga à la gloire d'Alucard, comte des Carpates devenues loyal à la Couronne Royale Anglaise après sa défaite face à la bande de Bram Stoker.

[modifier] Les vampires à la télévision

Les vampires les plus connus à la télévision sont issus du monde créé par Joss Whedon dans la série Buffy contre les vampires. Ceux-ci affichent une grande partie des caractéristiques classiques des vampires. Mais, dans les scénarios de cette série, ils représentent essentiellement une métaphore des peurs et des angoisses que les adolescents doivent affronter pour devenir adultes, et que les jeunes adultes doivent surmonter pour mener leur vie. Ils contribuent également à alimenter les obsessions liées à la mort et au sexe qui animent l'héroïne, Buffy, et son profond sado-masochisme. Depuis 1999, l'un de ces vampires a sa propre série dérivée : Angel.

[modifier] Les vampires à jouer

Archétype du monstre à visage humain, le vampire apparait dans nombre de jeux de plateau (La Fureur de Dracula), de jeux vidéo et de jeux de rôle comme l'archi-ennemi à affronter dans le dernier épisode.

Voir l'article détaillé Vampire (monstre).

[modifier] Jeux vidéo

[modifier] Jeu de rôle

Article détaillé : Vampire dans les jeux de rôle.

[modifier] Bibliographie

  • De masticotione mortuorum, Phillipe Retrius, 1679
  • De masticatione mortuorum in tumulus, Michael Ranft, 1728
  • Traité sur les apparitions des anges, des démons et des esprits et sur les revenants, et vampires de Hongrie, de Bohème, de Moravie et de Silésie, Dom Augustin Calmet, 1751
  • Loups-Garous et vampires, Roland Villeneuve aux Éditions « J'ai Lu » A235
  • Sang pour Sang, Le Réveil des Vampires, Jean Marigny, Coll « Découvertes » N°161, Gallimard éditeur
  • Les Représentations du corps dans les œuvres fantastiques et de science-fiction, figures et fantasmes, textes réunis par Françoise Dupeyron-Lafay, Michel Houdiard Editeur, 2006
  • " Le culte du vampire aujourd'hui" - Jean-Paul Bourre - Aux Editions INRI - http://www.editions-inri.com
  • "Fascination" et "Tentation" de Stephanie Meyer. Une histoire d'amour entre un vampire et une humaine.

[modifier] Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur la chauve-souris vampire.
  • La chauve-souris vampire (Desmodus rotundus) et deux autres espèces voisines de grosses chauves-souris d'Amérique du Sud. Contrairement à une idée répandue, elles ont été nommées d'après le vampire de légende, et non le contraire.
  • La famille des Megadermatidae qui comprend des espèces de chauve-souris appelées communément faux-vampires.
  • Paracanthopoma draculae, un poisson très récemment découvert qui suce le sang des autres poissons en pénétrant dans leur branchies.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

  • Erwelyn.com Une bibliographie très complète sur les vampires.

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