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Union calédonienne - Wikipédia

Union calédonienne

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Données de base
Dates de création : 1953
Président : Pascal Naouna
Vices-présidents : Néko Hnepeune, Gérald Cortot
Secrétaire général : Damien Yeiwéné
Président de groupe UC : Bernard Lepeu (Congrès)
Membres du Gouvernement: Gérald Cortot
Siège : 4, rue de la Gazelle - Aérodrome de Magenta 98 800 Nouméa
Site internet : www.union-caledonienne.org
Affiliations : aucun, proche du PS

L'Union calédonienne (UC) est un parti politique français de Nouvelle-Calédonie fondé en 1953 et qui milite aujourd'hui pour l'indépendance de ce territoire en étant une composante du Front de Libération nationale kanak et socialiste (FLNKS).

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Formation et premières réussites

L'Union calédonienne (UC) est un parti politique français de Nouvelle-Calédonie fondé en février 1953 par le député Maurice Lenormand en vue des élections territoriales qui doivent se tenir ce mois là.

Avec le slogan « Deux couleurs, un seul peuple » le parti prône alors l'entente entre les communautés blanche et mélanésienne et ne revendique pas l'indépendance du territoire.

Dès les élections au Conseil général de 1953 le parti remporte les élections avec 15 sièges sur 25 dont 9 autochtones (il remporte la totalité des sièges dans trois circonscriptions sur cinq).

Lors des sénatoriales, en 1955, c'est Armand Ohlen de l'UC qui devance Henri Lafleur et en janvier 1956 Maurice Lenormand est très largement réélu député devant Georges Chatenay.

En 1956, lors du premier congrès du parti qui se déroule les 12 et 13 mai 1956 sur la propriété du sénateur Armand Ohlen à la Vallée des Colons à Nouméa, l'UC se dote de statuts fixes et Rock Pidjot devient président de l'Union.

[modifier] Domination du « parti à la croix verte »

Lors des premières élections à l'Assemblée territoriale de Nouvelle-Calédonie, assemblée au pouvoir accru né de la loi-cadre Defferre, le 6 octobre 1957, l'UC obtient 18 des 30 sièges à pourvoir. Michel Kauma devient président de cette assemblée et Maurice Lenormand forme le gouvernement de l'archipel, mais doit démissionner en février 1959 suite à sa réélection comme député.

L'arrivée au pouvoir en Métropole du général de Gaulle marque un tournant dans l'histoire statutaire : en effet, le gouvernement gaulliste opère une politique de centralisation et dors et déjà l'UC se divise entre partisans et opposants de celle-ci. Michel Lenormand et la majorité de l'Union optent pour l'autonomie mais certains, suivant ainsi Michel Kauma, alors à la tête du conseil de gouvernement du Territoire depuis 1959, soutiennent la politique gaulliste et quittent ainsi l'UC. La loi Jacquinot de décembre 1963, qui retire pratiquement tout pouvoir au conseil de gouvernement (en supprimant notamment la fonction de vice-président, qui correspondait à un chef de gouvernement) et renforce les pouvoirs du représentant de l'Etat, puis les lois Billotte de 1969, retirant pratiquement toute autorité au conseil de gouvernement et à l'assemblée locale en matière de politique de nickel, sont perçues comme des trahisons de l'Etat français et particulièrement du général de Gaulle, renforçant ainsi la position autonomiste de l'UC qui traverse à la même époque une véritable crise.

[modifier] Les premières difficultés

Le clivage entre Européens et Kanaks risque de faire éclater l'union. D'un côté les tendances les moins autonomistes sentent que l'union, déçue, évolue vers une revendication d'indépendance de plus en plus radicales, une dissidence se crée : le Mouvement libéral calédonien. D'un autre côté Yann Céléné Uregeï fonde l'Union multiraciale de Nouvelle-Calédonie (UMNC). Celui-ci est soutenu à l'extérieur de l'Union par les foulards rouges, fondés par Nidoish Naisseline, le premier mouvement à revendiquer ouvertement l'indépendance. De plus, les déboirs judiciaires de Maurice Lenormand (condamné à 1 an d'emprisonnement avec sursis et déchu de son mandat de député en 1964 pour "omission volontaire d'empêcher un crime" dans l'affaire liée au dynamitage en 2003 des locaux du journal de l'UC) et son autorité de plus en plus remise en question provoque le départ du mouvement de beaucoup de ses poids lourds.

Cette désagrégation de l'union la conduit à la défaite lors de élections territoriales de 1972 avec 12 sièges sur 35. L'union calédonienne reste alors durablement dans l'opposition, tout en restant en voix le premier parti du territoire.

[modifier] La prise de position pour l'indépendance

Le 22 novembre 1977 le congrès réuni à Bourail voit s'opposer les partisans (menés par Jean-Pierre Aïfa) et les adversaires de l'indépendance. Une nouvelle génération kanak se fait entendre parmi lesquels Jean-Marie Tjibaou et la ligne de l'indépendance, reprise par Maurice Lenormand (qui redevient pendant un temps vice-président du conseil du gouvernement de novembre 1978 à juillet 1979) et Rock Pidjot (toujours président de l'UC alors), est adoptée. Jean-Marie Tjibaou devient alors vice-président du parti et Pierre Declercq, l'un des leaders indépendantistes européens, succède à Jean-Pierre Aïfa (qui a fait discidence pour créer son propre mouvement: la Fédération pour une nouvelle société calédonienne qui se bat contre l'indépendance mais aussi pour une certaine autonomie) comme secrétaire général. En 1979, l'UC participe à la création du Front indépendantiste qui se transforme en 1984 en Front de libération nationale kanak et socialiste dont Jean-Marie Tjibaou est élu président.

[modifier] Durant les Evènements des années 80

L'UC constitue la partie la plus importante du FLNKS mais aussi sa composante la plus modérée, appelant le plus possible au calme, même si certains de ses membres adoptent aussi des positions assez radicales (Eloi Machoro, qui a succédé en 1981 à Pierre Declercq comme secrétaire général de l'UC suite à son assassinat, deviendra célèbre en cassant une urne de vote avec une hâche ostensoire traditionnelle kanak lors des élections territoriales de 1984 que les indépendantistes avaient appelé à boycotter, il se fera lui-même assassiné par des anti-indépendantistes en 1985). Quoiqu'il en soit, l'UC soutient activement les Accords de Matignon signés entre partisans et opposants de l'indépendance en 1988 à Paris sous l'égide du Premier ministre Michel Rocard.

[modifier] De la modération au respect à la lettre des Accords de Nouméa

En 2001, le modéré Rock Wamytan, président de l'UC depuis 1999, est battu par Pascal Naouna qui opte quant à lui pour une position plus radicale. De mouvement indépendantiste le plus modéré l'UC acquiert ainsi une position beaucoup plus dure, refusant tout consensus avec les anti-indépendantistes tout en appelant à un respect à la lette des Accords de Nouméa. Ainsi, l'UC a rompu avec le reste du FLNKS qui, mené par le Palika (pourtant jusqu'ici la composante la plus radicale) et son leader Paul Néaoutyine, appelle quant à lui à dialoguer avec le RPCR et l'Etat. Ainsi, l'UC a présenté en 2004 dans chacune des provinces des listes distinctes de celles du FLNKS et a formé son propre groupe au Congrès.

[modifier] Historique des présidents

[modifier] Elus

[modifier] Parlementaires

Pendant longtemps, l'unique député du Territoire fut issu des rangs de l'UC: Maurice Lenormand de 1951 à 1964 puis Rock Pidjot de 1964 à 1986. Elle a également donné un Conseiller de la République, ou sénateur, de 1955 à 1959: Armand Ohlen. Depuis lors, l'Union n'a plus eu de parlementaire, et a appelé à boycotter les élections législatives de 2002.

[modifier] Gouvernement

L'UC dispose d'un seul membre sur 11 au sein du deuxième gouvernement Thémereau, à savoir Gérald Cortot, chargé du secteur des Transports terrestres et maritimes, des Infrastructures et de l'Energie, également chargé du Schéma d'Aménagement et de Développement de Nouvelle-Calédonie.

[modifier] Congrès

Le groupe UC disposait suite aux élections provinciales de 2004 de 7 membres sur 54, à quoi s'est ajouté en 2005 l'unique élu de la FCCI.

[modifier] Provinces

[modifier] Province Sud

L'UC n'a pas d'élu en Province Sud, sa liste, menée par Charles Pidjot, ne réussissant pas à atteindre la barre des 5 %.

[modifier] Province Nord

La liste UC, menée par Pascal Naouna, arrive en seconde position avec 27,13 % des suffrages et 7 sièges sur 22.

[modifier] Province des Îles Loyauté

La liste UC, menée par Néko Hnepeune, a emporté le scrutin avec 22,54 % des suffrages et 4 sièges sur 14. Néko Hnepeune a été élu président de la Province des Îles.

[modifier] Communes

Voir à l'article Front de libération nationale kanak et socialiste.

[modifier] Lien externe

http://www.union-caledonienne.org/

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