Stéphane Lhomme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

En raison de vandalisme, cet article est temporairement semi-protégé : seules les personnes inscrites depuis plus de quatre jours peuvent y contribuer. Proposer une modification en page de discussion ou à un administrateur • S’inscrire • Consulter le journal des protections de cette page

Stéphane Lhomme (né à Bordeaux le 4 novembre 1965), est le président du « Collectif Tchernoblaye », le porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, et militant de l'association Droit au logement. Titulaire d'un DEA en sociologie, il a occupé la fonction d'instituteur de 1991 à 2000.

Sommaire 1 Militantisme et activisme 1.1 Droit au logement 1.2 Tchernoblaye 1.3 Réseau Sortir du nucléaire 1.4 Activisme antinucléaire 2 Références 3 Bibliographie

Militantisme et activisme

Droit au logement

En 2000 et 2001, il milite avec l'association Droit au logement pour accélérer le relogement de gitans sédentarisés dans des logements déclarés insalubres ^[1].

De 2002 à 2004, il est porte-parole^[2] du Collectif pour l'abrogation de l'arrêté municipal « anti-bivouac » pris par le maire de Bordeaux, Alain Juppé. Après plusieurs manifestations, il dépose un recours pour excès de pouvoir devant le Tribunal administratif. Le 7 février 2003, le Tribunal administratif annule l'arrêté, jugement confirmé par la Cour administrative d'appel le 27 avril 2004^[3].

Tchernoblaye

Créée le 14 février 2000 par des collectifs antinucléaires, l'association Tchernoblaye est dirigée par Stéphane Lhomme. Le 10 avril 2000, elle est assignée en référé au Tribunal de grande instance de Bordeaux par la ville de Blaye qui entend faire interdire le nom « Tchernoblaye », estimant que ce nom nuit à son image. Le 14 avril 2000, le tribunal rejette ^[4] le référé demandé par la ville de Blaye. Le 23 avril 2000, l'association est renommée « Collectif Tchernoblaye ».

Réseau Sortir du nucléaire

En tant que porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, il présente régulièrement les arguments de l'association en fonction de l'actualité.

Activisme antinucléaire

Le 29 septembre 2003, l'association Tchernoblaye procède au blocage d'un train transportant des déchets radioactifs en gare de Bordeaux Saint-Jean. Stéphane Lhomme est interpellé, puis relaxé avec un simple avertissement.

Le 16 mai 2006, Stéphane Lhomme est interpellé par la DST, placé en garde à vue, et son domicile perquisitionné pour la possession d'un document EDF classé « secret défense » sur la sécurité du réacteur nucléaire EPR^[5], au stade de projet au moment des faits. Le lendemain, plusieurs associations antinucléaires protestent contre cette arrestation et diffusent le document sur Internet. ^[6]

Stéphane Lhomme est, depuis, mis en examen par le parquet de Paris et la DST pour « compromission du secret de la défense nationale », délit passible de de cinq années d'emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (Article 413-11 du Code pénal français).

Références

Bibliographie

• Stéphane Lhomme, L'insécurité nucléaire - Bientôt un Tchernobyl en France, Yves Michel, coll. « Écologie », avril 2006, 251 p. (ISBN 2913492401)

• Stéphane Lhomme, Alain Juppé saute sur Bordeaux (Le retour), Syllepse, coll. « Arguments et mouvements », septembre 2006, 128 p. (ISBN 2-84950-121-2)