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Saint-Cyr-au-Mont-d'Or - Wikipédia

Saint-Cyr-au-Mont-d'Or

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Saint-Cyr-au-Mont-d'Or est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire et antiquité

Les silex taillés, les disques en pierre dure, les poinçons en os, les haches en diorite et en serpentine trouvés au Mont Thou et à Crécy sont les preuves irréfutables d'une civilisation avancée dans les Monts d'or à l'âge de pierre. (Falsan et Locard 1886).

Ce sont les étymologies des noms de localités qui nous mettent sur la trace d'une langue oubliée, d'une population anéantie. Mont d'Or viendrait du celte dwr, dour, dor, c'est-à-dire : eau, montagne de l'eau, montagne des sources. Quant au nom de Saint-Cyr - commun à 43 communes françaises - il serait également d'origine celtique. D'après Fortia d'Urban (1808), le Roi ou Seigneur se désigne par le mot « sier » on « sir ». Beaucoup de communes ont gardé leur nom primitif latinisé, d'autres ont été « baptisées » dans les premiers siècles et leur nom celtique défiguré ou réuni au mot « saint ».

Lorsque Munatius Plancus, lieutenant de César, fonda Lugdunum en 43 avant J-C., le Mont d'or servi de postes d'observations et, sur les sites exploités par les Gaulois, les Romains installèrent de grandes villas. Ce fut le cas de La Chaux, appelée « Villa Calciencis » jusqu'au Moyen Âge car on y faisait de la chaux ou ciment avec les pierres grises à gryphées des carrières voisines (Faisan et Locard 1886).

Le témoin le plus important de l'époque romaine est incontestablement l'aqueduc du Mont d'Or. Rappelons qu'il prend les eaux du Thou, près des Gambins à Poleymieux. Il a un parcours de 26 kms dont 4,370 km dans Saint-Cyr. Il est intéressant de lire l'étude de Monsieur Jean Burdy (Bulletin des Musées Lyonnais 1984 Vol VII no 2).

[modifier] Les temps obscurs

Les siècles qui font suite à la domination romaine sont obscurs et les sources, rares, sont contestables au point que l'on a longtemps tenu pour fausses des archives authentiques et vice-versa (A. Latreille)

500

En l'an 500 le royaume Burgonde est fondé. Lyon et sa région resteront à la Bourgogne jusqu'au partage de 843 entre les petits fils de Charlemagne : Charles le Chauve et Lothaire. La succession des trois fils de Lothaire attribuera à Charles la Provence et le Duché de Lyon.

734

Les Arabes s'installent sur les bords de Saône et laissent comme traces les noms de Thizy (Col). et Charabotte - Çharbone - qui vient de Chara (cascade) et abioth (blanc). (Duplain 1891).

Par suite des partages successifs, Lyon et les Monts d'or passent du Roi de Francia à Louis Il le Germain, pour être ensuite gouvernés par Boson dont le fils ne sut garder le royaume englobant la Provence et la Bourgogne Cisjurane.

Conrad le Pacifique, appuyé par Otton Ier de Germanie, parvint à s'établir en Lyonnais puis à s'annexer le Royaume de Provence. La Région suit alors les destinées de la Bourgogne et passe sous le sceptre de Conrad le salique. Mais déjà le Lyonnais avait ses comtes particuliers et les empereurs n'étaient que de vains fantoches dont on sollicitait de temps en temps l'investiture. (A. Latreille).

Cependant l'Église de Lyon reconstituait peu à peu son patrimoine foncier, Le Mont d'Or avait été attribué à l'Archevêque Alwala, précepteur du fils du Roi Boson (879). Le Prélat légua ce territoire aux chanoines de St-Jean. (Obituaire de l'Eglise de Lyon).

Nota : Nous avons voulu conserver l'orthographe des documents originaux. Celle-ci varie non seulement dans les noms propres, mais dans les mots usuels également.

[modifier] Anno ab incarnacione Christi nonagentis octuagesmo quarto…

L'année du Christ Incarné 984…

984

Ainsi commence l'inventaire de 984, des possessions de l'église métropolitaine de Lyon, où Saint-Cyr est nommé pour la première fois.

Cet important document a sans doute été interpolé vers la fin du XIe siècle. On ne connaît pas encore sa teneur originelle. Pourtant les références au nom de Burchard confirment, sinon son authenticité, du moins sa véracité.

« ecclésia Sancti Cirici » Eglise de Saint-Cire, que l'on trouvera écrit de différentes manières au cours des siècles : S. Ciricus villa, S. Ciricus, Saint-Cir, Saint-Cire, Saint-Cyre et Saint-Cyr.

1000

On trouve sur l'Atlas historique du département : « Saint-Cyrieu dans les Monsaureascencis » qui fait partie du Chapitre de St-Jean, tandis que Sanctus Désidérius fait encore partie de Savigny (G. Debombourg 1862).

1014

Burchard II affirme la puissance temporelle de l'Église en augmentant le patrimoine foncier. Par exemple : Le 2 des Kalendes de mai 1014, le sieur André d'Amphesia cédait à l'archevêque tous ses bois du mont Ceindre et mont Thou, déchargeait les vassaux de l'archevêque de tout tribut et recevait en échange le droit de pêche, la permission de bâtir trois fours à chaux près de la Saône et quelques autres avantages. (Duplain).

1125

L'archevêque Umbald donna au chapitre de St-Jean tout ce qu'il possédait à Lyon, la valeur de 1080 sols dans le Mont d'or, la gagerie de Couzon, le cellier de Saint-Romain. (Arch. Severt, p. 937).

Cette puissance temporelle de l'Église souleva les protestations des comtes héréditaires du Lyonnais, d'où des guerres incessantes.

1173

Le richissime Guy II, comte du Forez fut obligé de céder tous ses droits sur Lyon et les paroisses du Mont d'or en échange de 1100 marcs d'argent fin. Le pape Alexandre III confirma cet échange par un traité solennel qui de plus, donnait aux chanoines le titre de comte de Lyon, qu'ils gardèrent jusqu'à la Révolution, malgré les procès du consulat lyonnais. L'archevêque et le chapitre se partagèrent les biens de l'Église. Le chapitre reçut les seigneuries de Saint-Cyr, Couzon, Écully, Rochetaillée, Genay, Anse, Saint-Germain et Albigny.

1291

Le 6 mai - Contrat d'affranchissement des M-lods en ligne directe pour les habitants et possédants de biens et terres à Saint-Cire. Sur un parchemin,(Arch, Dép), nous avons relevé une transaction entre l'obéancier de Saint-Cire et les habitants du dit lieu :

« Au sujet de la fidélité, obéissance et soumission à leur Seigneur et pardon octroyé à (liste cinq noms)… de Saint-Cir, de plusieurs excès et rebellions envers le dit Seigneur dont ils viennent demander pardon et promis de ne récidiver. » 

Il faut dire que les trois quarts du XIIIe siècle furent employés exclusivement par les prélats à résister aux insurrections du peuple contre leur puissance et leurs vexations. Les Lyonnais, pour mieux vaincre, en appelèrent au roi Philippe le Bel.

1306

le roi Philippe le Bel était venu à Lyon le 14 novembre 1305 pour le sacre du pape Clément V (Bertrand de Got) à Saint-Just.

« Après la Cérémonie, lorsque le Pape revenait à l'archevêchë par le chemin du Gourguillon, un pan de muraille s'écroula sur le cortège écrasant Jean II, duc de Bretagne et douze seigneurs, blessant le Roi et renversant le Pape. » 

Accident ou attentat ?

« Le 23 du même mois, les domestiques de Clément V se querellèrent avec ceux du Chapitre. Un frère du Pape ayant voulu intervenir fut tué dans la bagarre. » 

On suppose donc que le séjour du Pape à Saint-Cyr fut plus une retraite qu'une villégiature. Il y séjourna du 12 février au 6 mars 1306. (Regestum Clementis V Papae - 1 - 33).

1312

Le traité de Vienne du 10 avril 1312 proclamait effrontément que « la Cité se tient toute entière ainsi que les baronnies et terres nobles faisaient et avaient fait partie de toute éternité du Royaume de France ». Inspiré par les agents de Philippe le Bel, ce mensonge historique dictait à L'archevêque sa conduite. « Il cédait au Roi la souveraineté pleine et entière avec toute juridiction sur la Cité de Lion et ses paroisses ». Lyon tombait comme un fruit mûr aux mains d'un roi de France sans que le roi d'Allemagne (Henri VII) songeât à élever la moindre protestation ! (A. Latreille). Désormais Saint-Cyr était français

1320

Pierre de Savoie octroie aux citoyens de St-Cire le droit de tenir des assemblées, d'élire des conseillers, de s'imposer eux-mêmes et enfin d'en appeler à la justice locale. (Chambres de justice, à gauche en entrant par la porte sud du château).

1341

Si les chanoines-comtes de Lyon n'étaient pas tous des exemples de piété et d'humilité, la foi profonde de certains religieux les poussait à se retirer du monde pour prier. Ce fut le cas de frère Jean-Henri, confesseur de la Belle-Allemande de Caluire. Il construisit au mont Cindre un ermitage joint à une chapelle placée sous l'invocation de la Vierge le 15 août 1341. (Beaulieu 1835).

1360

Après le désastreux traité de Brétigny, les mercenaires des deux armées belligérantes (anglaise et française) et les « mauvais françois » se répandirent dans les provinces semant la terreur et la dévastation. Seguin de Badafol commandait les Tard-Venus : « Saint-Cyr avait reçu l'ordre de retraire dans les lieux forts, hommes, vivres et bétail » mais l'armée de brigands se dirigea vers Anse et St-Germain qui furent pillées. (Duplain).

1422

Après leur victoire sur les troupes de Charles VII et la mort de Jeanne d'Arc en 1421, les Anglo-Bourguignons envahirent le Mont d'Or et le château de St-Cyr fut pillé et brûlé. Dans les archives nous retrouvons des factures de réparations de l'église mais le château ne fut que partiellement reconstruit. À partir de cette date, la liste des châtelains ne mentionne aucun noble.

1489

À cette époque, le greffier dut être notaire pour recevoir les actes et les contrats. Le procureur fiscal s'occupait des intérêts des mineurs et de la poursuite des crimes. La juridiction seigneuriale de Saint-Cyr s'étendait à Saint-Didier, Saint-Fortunat (jusqu'à Saint-André du Ciong) Serin, Vaise (jusqu'à la rue de la Claire d'un côté et au ruisseau dit de Chavanay de l'autre). (Duplain).

[modifier] Et nous voici à l'aube de ce XVIe siècle

1511

Le 9 des Kalendes de mai 1511 Bulle du pape, Jules II ayant rapport avec St-Cyr, mais sans précision. L'abbé Duplain est persuadé que cette bulle autorisait la construction d'un ermitage au Mont- Cindre. En effet, à cette date le frère Isaac, bâtit un ermitage qu'il plaça sous l'invocation de Notre-Dame des Remèdes. Il remplaçait celui de frère Jean-Henri.

1529

Sentences de la Justice de Saint-Cire :

  • Condamnation d'un habitant de St-Cire à jeûner au pain et à l'eau dans la prison pendant trois jours et à payer dix livres d'amende pour avoir déchiré un billet portant obligation.
  • Condamnation de deux habitants de Saint-Cire au fouet et au bannissement pour faux témoignage.

(Arch. du Rhône - Joël 23 ri, 15).

1532

Nous avons déjà parlé du droit de pêche en 1014, puisque St-Cire allait jusqu'aux bords de Saône. Ce droit était réservé aux seigneurs sur la partie de la Saône qui baignait Vaques et Serin. Les seigneurs se réservaient aussi le droit de chasse, fort important à Saint-Cyr, « car les bois du Mont Ceindre logeaient nombre de perdrix rouges et de connils - lapins de garennes - Sans parler des loups ! » (Justice Seigneuriale de St-Cyr - B - 1762, et Arm. Joël - 30 w 13).

1573

Dans sa description de Lyon et du Lyonnais, Nicolas de Nicolay s'exprimait ainsi :

« St-Cire au mont d'or, l'église dans un fort, est situé au pied du Mont-d'or, abondant en bons vins, quelque peu de blés, foins et fruits et les plus belles et riches carrières à tirer grandes pierres de taille, à faire tables, marches et autres ouvrages d'architecture de tout le Lyonnais et y a plusieurs belles fontaines à Messieurs de St-Jehan. » 

La Renaissance, en inaugurant à Lyon l'art des belles constructions, allait donner à Saint-Cyr un nouvel essor.

[modifier] Le début du XVIIe siècle fut endeuillé par une épidémie de peste

1628

Pendant un an Saint-Cyr connut le terrible fléau. Au Canton-Charmant, les malades s'entassaient dans un soi-disant hôpital « Maison de tout le monde ». « Défense aux habitants de Saint-Sire, Collonges et autres de lieux contagieux de peste n'entrassent en ceste ville (Lion) pour celle préserver dudit inconvénient de la peste ». (Livre de l Aumône de St-Cyr, Duplain).

1642

Un grand événement marque cette date : La visite du roi Louis XIII le Il juillet 1642.

La Cour du Roi de France venait de Tarare. Alexandre Maserani, Prévost des marchands accueillit le Roi aux Ormes. Il salua Louis XIII avec tant de zèle que celui-ci « lui tapant sur l'épaule le complimenta d'avoir fait une harangue qui avait le double mérite d'être bonne et courte ». Comme il avait été payé 65 sols à l'Obéancier de l'Ile Barbe pour agrandir la Place des Ormes, le Roi donna 65 sols et voulut que la place devînt propriété commune. Il y eut une grande fête sous des tentes magnifiques.

1643

Il est dit dans le vœu des échevins de Lyon, à propos d'un monument qu'on veut ériger « L'on dressera un pied destail de la hauteur de 5 pieds et demy, faict de bonne pierre noire de Saint-Cire, bien polie ». L'exploitation des carrières de la Ferlatière donnait cette pierre gris-bleuté tandis que la Jardinière et la Bussière donnaient des pierres jaunes pour la taille et la construction. (Duplain).

1698

La vigne était une des richesses de Saint-Cyr. Dans son rapport à Louis XIV, l'intendant d'Herbigny prétend que « le plus gros revenu du Lyonnais en est le vin ». Plus tard il suffira de lire le recueil du Curé Ranchon : il n'y a pas d'année où il ne parle du prix du vin ou de la qualité de la récolte.

La première moitié du XVIIIe siècle n'a pas laissé beaucoup de traces dans les archives. Mais à partir de 1752, le Curé Ranchon eut l'heureuse initiative de tenir un registre de tous les événements de sa paroisse. Nous possédons ainsi une chronique intéressante et parfois savoureuse de la vie quotidienne à St-Cyr à cette époque.

1720

publication du recensement par feux ; Saint-Cyr se trouve au premier rang après Lyon. On compte 1 feu pour cinq personnes. Lyon : 7.780 feux - St-Cyr : 406 feux. Ce chiffre ne comprend ni les nobles, ni les gens engagés dans les ordres.

1752

Église sous le vocable de Saint-Cyr, archiprêtré des Suburbes, cure à la collation du Chapitre Métropolitain de Lyon, justice de St-Cyr relevant du Comte de Lyon, curé Ranchon. « L'an 1752, la vendange a été fort abondante ; les vignes de la cure, quoique en mauvais état ont assez produit ; les vignes de Ferrouil (Ferrons) dites des Burettes n'ont rien produit. ».

1765

Du mois d'octobre au 10 janvier 1765 il ne s'est pas passé de jours sans pluie. Il est mort quantité d'enfants de la petite vérole, mais il n'y a pas eu de malades chez les grandes personnes.

1773

Les bourgeois de Lyon, fixés pendant l'été à St-Cyr, avaient demandé la franchise de toutes tailles et capitations. Mais les habitants de St-Cyr ne voulaient pas être seuls à supporter l'impôt. Aussi, Jean-Baptiste Defarge, vigneron, représentant les onze paroisses du Lyonnais se rendit à Paris auprès de Turgot. Il obtint gain de cause et le Curé Ranchon pouvait écrire : " Les habitants ont imposé les Bourgeois à la taille et à la capitation, et ils payent sans contrainte_ ".

1782 « La misère est grande. Il était l'an dernier 150 tailleurs de pierre ; ils ont renvoyé plus de la moitié de leurs ouvriers. Le pain se vend 2 sols 3 deniers la livre. Le beurre vaut dans ce carême 17 à 18 sols la livre. Le Rhône et la Saône sont enflés ».

1788

On occupe dans la fabrique de filature de coton une quarantaine de filles. Cet établissement fait vivre bon nombre de familles dans le pays. Les filles adroites gagnent vingt sols par jour et les enfants en bas âge gagnent en proportion.

1789

13 juillet - « Le peuple de Lion a tenu plusieurs jours les portes de la ville ouvertes. On y a rentré toutes sortes de denrées sans payer. Les nommés Raffin et Bernalin ont été tués aux portes de Veize. À Saint-Cire, la moisson commence demain. »

1790

25 février - Saint-Cire devient un des quinze cantons de Lyon.

1792

Parmi les propriétés vendues comme biens nationaux il y eut le domaine des Bénédictines de Coûter et le vieux château fort que Jean Lauras, maire, acheta pour y créer une cure.

30 septembre - Prestations de serment à la nation, à la liberté, et à l'égalité des agents salariés ecclésiastiques : Ranchon, curé ; Champier, vicaire.

Les notes du curé Ranchon s'arrêtent en cette fin d'année 92 par ces lignes :

« Les troubles règnent partout : il est à souhaiter que la Constitution ait lieu, par là les campagnes seront allégées ; chacun payera les impôts au prorata de ses possessions. »

« Arrêté par moi, François-Aimé Durand, maire de la Commune de St-Cire soussigné, ce 31, jour de décembre 1792. Il est 44 baptêmes, 34 -enterrements, 8 mariages. Les registres sont tenus par l'officier public, à commencer du 1 janvier 1793. »

1793
  • 6 janvier - Prestation de serment de la Municipalité. Officier civil : Ranchon, curé élu.
  • 25 pluviôse - Démission de notable du curé Ranchon comme officier d'état civil.
  • 10 névrose - Circulation de commune à commune de denrées comestibles ; l'appellation St-Cyr au mont d'or est remplacée par Mont Cindre (ci-devant Cyr au mont d'or).
  • 8 septembre - Commission pour sceller les maisons des bourgeois de Lyon à St-Cyr, qui n'ont pas quitté la ville en temps voulu. Nouvelles réquisitions des papiers seigneuriaux. Ceux chez Perrussel (notaire) avaient été brûlés devant l'arbre de la liberté.

Le tribunal révolutionnaire condamna à mort 9 habitants de St-Cyr, un à la détention et René Perrussel, notaire, fut acquitté.

  • 11 octobre - L'arrière-garde de l'Armée royale est anéantie, par surprise, par la cavalerie républicaine venant de Limonest.

De 1793 à la veille de la Seconde Guerre mondiale, nous avons relevé de petits faits qui ont construit notre commune d'aujourd'hui. Certaines de ces informations paraîtront banales, d'autres toujours d'actualité.

L'AN IX
  • Le 9 Fructidor - Arrêté des Consuls supprimant les noms révolutionnaires et faisant reparaître les anciennes dénominations : Saint-Cyr au mont d'or.
L'AN X
  • 15 et 27 brumaire - Arrêtés fixant le siège du canton à Limonest.
L'AN XI
  • 16 Brumaire - Fondation d'un Bureau de bienfaisance.
  • 30 Brumaire - Installation du Premier Instituteur laïc.
L'AN XII
  • 1er Pluviôse - Ouverture d'un pensionnat à la Chaux par Mathieu Allary directeur de l'ex-congrégation des Chartreux.
L'AN XII
  • 30 Thermidor - Offre d'une cloche pour la chapelle du Mont Cindre.
1805
  • 26 août - Mort du curé J.-B. Ranchon, âgé de 83 ans.
1815
  • 22 juillet - Arboration du drapeau blanc sur le clocher
1819
  • 22 juin - Autorisation de construction du presbytère.
1822
  • 21 mai - Projet d'agrandissement du cimetière en rasant les vieux remparts.
1825

La Commune acquiert un plan cadastral.

1833

À partir du 23 janvier et jusqu'au 14 août 1936, St-Cyr va se battre administrativement avec St-Rambert qui, soutenu par le conseil général, veut s'annexer une partie de la commune le long la Saône : La Sauvagère, la Sablière, la Dargoire et Vacques.

1836

Un décret ministériel ordonne l'annexion immédiate d'une partie de St-Cyr à la Commune de St-Rambert. Démission collective de la Municipalité « pour cette intrigue de Bureau connue de tous ».

1853

Établissement des ursulines qui construisent un collège de jeunes filles (Un siècle plus tard, il deviendra l'École nationale de police)

1858

Après l'attentat du 14 janvier contre Napoléon III, le maire adresse un courrier à l'Empereur « … renouvelant au pied de Sa Majesté Auguste l'assurance de sa fidélité envers son puissant empereur et Sa gracieuse Impératrice ».

1859

C'est dans la nuit du 14 au 15 octobre que fut commis le crime dont on parla dans toute la France : le triple assassinat des dames Gayet, au Canton Charmant. Madame Défarge, 70 ans, sa fille Madame Gayet, 38 ans et la petite Pierrette 13 ans, furent poignardées et sauvagement frappées avec une doloire (hache de vendange). Les trois coupables étaient originaires de St-Cyr : Joannon, Chretien, et Deschamps furent condamnés à la peine capitale. L'exécution eut lieu sur la place de St-Cyr, le 17 août 1860 à 6 heures du matin. Une foule considérable y assistait.

1863

Rapport de 13 pages concernant le lavoir de Brézieu à la limite de Collonges. Projet de construction d'une église.

1872

Bénédiction de la nouvelle église construite grâce à un généreux donateur : J. Bellon.

1878

Création d'une bibliothèque populaire

1880

Le ministère de l'Instruction publique accorde un secours de 10.000 F pour construction de l'école des filles. Les arbres du jardin de la cure seront arrachés.

Création d'un Bureau de Poste.

1881

Le Conseil demande la création d'un service de bateau-omnibus pour St-Rambert, avec ponton devant le petit lycée, car de nombreux élèves demandent un moyen de transport rapide.

Interdiction à la fanfare de jouer sur la place publique !

1885

Agrandissement de l'école des garçons " Considérant que les biens de L'Église avaient été achetés en 1793 par la commune, le conseil déclare que le presbytère et ses dépendances et jardin seront affectés pour cause d'utilité publique à l'agrandissement de l'école des garçons.

1891

Session d'août - Création d'un orchestre municipal qui servira pour les manifestations publiques. Le maire fait des démarches pour l'établissement dune ligne de tramway électrique.

1895

Construction du clocher de la nouvelle église. Sa flèche domine le village et se remarque depuis Vaise.

[modifier] Le XXe siècle avance à pas de géant…

1900

Au premier janvier 1900 la situation financière de la commune est :

  • recettes ordinaires 15.052 F
  • dépenses 15.051 F
  • dette 55.115 F

Il y a un notaire, un receveur de l'enregistrement, un percepteur et un agent Voyer.

1902

Demande de subvention pour un service de voitures entre St-Fortunat et St-Cyr: refus.

1903

Fermeture des écoles primaires et maternelles des Congrégations.

Proposition d'achat d'un phonographe pour l'école publique. Le Sou propose 75 F, la Commune 150 F.

1906

Pourparlers pour l'éclairage électrique de la commune.

Pétition pour arroser la route de Lyon par temps chaud, pour éviter la poussière soulevée par les voitures, tramways, automobiles;

1907

Projet du nouveau groupe scolaire.

Tickets ouvriers sur la ligne OTL de St-Cyr.

1909

Suppression de la boîte aux lettres mobile dans les tramways.

1913

Demande de classer monuments historiques la tour féodale et le vieux clocher.

1914

Demande aux Monuments historiques de classer le site devant le château, entre les deux places. Août - Appel à la population. Émouvant compte rendu du conseil.

Durant la guerre le Conseil ne s'est pas réuni régulièrement.

1916

organisation d'un atelier de distillation

1920

Demande d'arrêt des trains à St-Rambert pour desservir St-Cyr. Acceptée.

1921

Agrandissement du nouveau cimetière.

1923

Restauration de la salle des fêtes.

1926

Installation du téléphone à la mairie. Décès de M. Gouverne, maire de St-Cyr pendant 31 ans.

1929

Goudronnage de la rue Victor-Hugo entre les deux places.

1931

Installation de la première pompe de distribution d'essence. Projet d'un garage de pompiers près de l’église.

1933

La demande d'un poste téléphonique aux Ormes est refusée.

1935

Projet d'installation de satellites automatiques par le ministre des PTT.

1939

Il est d'usage de laisser une marge entre les événements dramatiques et leur récit. Nous arrêterons ici notre lecture des délibérations du conseil de Saint-Cyr au mont d'or.

Saint-Cyr - Octobre 1984.

« En vous proposant cette plaquette historique, l'Equipe des Correspondants du Pré-Inventaire des Monuments et Richesses Artistiques n'a d'autre prétention que celle de transmettre la synthèse de ses recherches dans les Archives Communales et Départementales et dans les publications relatant l'histoire de notre Commune. Elle s'empresse d'ajouter que cette étude modeste reste incomplète et prend le risque d'être démentie par de nouvelles découvertes. Elle espère que sa bonne volonté et l'honnêteté de ses démarches seront gratifiées de votre indulgence » M-C Pralus

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 - - - - -
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
3 962 4 075 4 763 4 800 5 318 5 392
Nombre retenu à partir de 1962  : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • L'ERMITAGE DU MONT CINDRE

Le Mont Cindre fut de tout temps le lieu privilégié où plus d’un anachorète vint se réfugier, bien avant la fondation de l’ermitage. L’abbé Duplain (1890) rapporte la description d’un ermitage par St-Eucher, évêque de Lyon entre 430 et 450, et semble persuadé que ces lignes sont destinées à l’ermitage du Mont Cindre… Des obscurs IXe et Xe siècles, Bolo (1840) prétend que Charlemagne avait remarqué ce petit ermitage lors de son séjour à l’abbaye de l’Ile Barbe (signalons tout de même que cette information se glisse dans l’œuvre romanesque Poliska ou la chaumière au mont d’or…)

La fondation de l’ermitage daterait de 1341. Le frère Jean Henri, religieux à l’île Barbe, aumônier du château de Sathonay, obtient du chapitre de St-Jean l’autorisation de se retirer au mont Cindre et d’y construire une récluserie. Il reçoit une aide financière de d’Isabelle Allemand, nièce de Béatrix de Sathonay ; il ajoute une chapelle sous l’invocation de « Marie, Reine des cieux » Les archives restent muettes sur les deux siècles qui suivent et on ne trouve aucune trace matérielle de cette construction. Ce qui n’est pas étonnant si l’on considère la simplicité et le dénuement de la vie érémitique.

En 1511, le frère Isaac reprend la récluserie qu’il place sous l’invocation de « Notre Dame des remèdes ». On retrouve cet « hermitage » vacant au milieu du XVIIe siècle. Le 11 juillet 1650, les habitants de St-Cyr adressent une requête au chapitre de St-Jean réclamant un prêtre pour la paroisse et l’ermitage –(Archives du Rhône) C’est le frère François de l’Institut de St-Jean-Baptiste qui assure cette fonction. Le chapitre autorise les paroissiens du voisinage à venir entendre la messe dans la chapelle de l’ermitage. Toutes les dates gravées ici et là dans la pierre de la chapelle sont de cette période (1650/1670)

En 1654, le Chapitre choisit comme ermite un homme dynamique, le frère Jean-Jacques Fourque qui cache sous ce nom son identité royale : il est un des fils naturels d’Henri IV, et sa sœur, Jeanne Baptiste de Bourbon est abbesse à Fontevrault.

Le frère Jean-Jacques restaure l’ermitage et la chapelle et demande au seigneur mansionnaire du château de St-Cyr –Gaspard de Fodras de Cottenson – d’établir une charte dans laquelle les droits et les devoirs du curé de St-Cyr et de l’ermite seraient précisés. En particulier le partage des aumônes, les bénéfices sur la cire blanche (les cierges) et les donations.L’ermitage relève de la juridiction du curé de St-Cyr qui seul peut y permettre une fonction curiale. Une liste des ermites est gravée dans un marbre sur un mur de la chapelle. Nous retiendrons Louis de Guivre qui prend l’habit d’ermite le 27 juillet 1663, c’est-à-dire « froc de bure, capuchon, énorme chapelet à la ceinture, croix pectorale »Comme les anciens anachorètes du désert ; le port de la longue barbe est obligatoire. Puis le frère Daguerre s’installe avec le frère Jean Bocchard de l’ordre de St-François qui meurt à l’âge de 43 ans le 19 septembre 1676. Sur sa pierre tombale visible sous le porche de la chapelle on peut lire : YCI GIT JEAN BOCCHARD QUI NE VECU PAS ASSSEZ TARD POUR RETABLIR CET HERMITAGE

En 1702, l’ermite est le frère Philibert, puis en 1706 Philippe Raffin de l’ordre de St-Antoine, puis le frère Antoine Congre des Cordeliers. Vers 1740, le frère François est nommé par le curé de St-Cyr alors que les frère Pierre Chazelle du Tiers Ordre de St-François est nommé par les chanoines –comtes de Lyon. Si certains ermites apprécient la présence d’un confrère, ce n’est pas le cas de nos deux religieux qui règlent à coups de bâton leur différend sur la répartition des aumônes ! La mort du Curé de St-Cyr en 1751, met fin à la guerre des ermites que les chanoines remplacent par le frère Claude. En 1763 l’ermite se nomme Antoine Conchet.

En 1791, les biens du clergé sont vendus aux enchères et l’ermitage acheté par un dénommé Néri Burel pour la somme de 340 livres. Mais l’ermitage fut complètement pillé, sauf les vêtements sacerdotaux récupérés par le curé Ranchon de la commune du Mont Cindre - nouveau nom révolutionnaire de la paroisse de St-Cyr –

En l’An VIII, la commune rachète l’ermitage et installe un gardien avec un costume semi – religieux dans cette chapelle devenue Notre Dame de la Montagne. Ce faux ermite vit du commerce de son vin et des fromages et fruits de son jardin.

Sous la Restauration, l’administration diocésaine tient à rappeler l’origine religieuse de cette chapelle et de son ermitage. Le 11 juillet 1820, M. Bochard, vicaire général consacre la chapelle sous le vocable actuel de « Notre Dame de tout pouvoir »en présence d’une foule considérable. L’ermite est alors Pierre Grataloup, fils d’un tailleur de pierres de St-Cyr. Il agrandit le jardinet creuse une grotte dans le flanc de carrière. Il est remplacé en 1824 par M. Desmares jusqu’en 1835.

Pendant quarante ans, de 1835 à 1875, le frère Morizot consacre sa vie à l’ermitage, en contemplant la nature ou en dormant sur un rocher. Il supprime le commerce de victuailles. Est-ce pour les convenances ou simplement parce que le jardin et les vignes produisent peu…Et puis Alexandre Morizot prétend que « l’eau de la source est trop crue et qu’elle est nuisible à sa santé », il doit donc garder le vin pour les offices …En résumé « C’est un ermite partisant de la dolce farniente » disait le baron Raverat. Le frère Morizot meurt en 1875.

Notons que l’ermitage a servi de magasin de munitions durant la guerre de1870. Un ex voto rappelle que St-Cyr fut épargné de l’invasion prussienne ;

L’ermitage reste vacant pendant deux ans ; ce n’est pas le manque de candidats, mais au contraire le choix d’un véritable ermite qui en est la cause.

Enfin, le 1er avril 1878, Émile Damidot, dit frère François, s’installe au mont Cindre. La succession est lourde : les bâtiments sont délabrés, le jardin en friche. Mais frère François est armé d’une foi à toute épreuve et d’un courage plein de passion qui l’aident à restaurer entièrement l’ermitage. Il déblaie, maçonne, jardine du matin au soir. Avec les pierres ramassées le long des chemins, il construit un jardin de rocailles avec des bassins, des chapelles et des grottes pour accueillir une quantité de statues. Il meurt devant sa chapelle à l’automne 1910.

Ce fut le dernier ermite religieux vivant en permanence dans l’ermitage.

L’ermitage reste vide pendant la première guerre mondiale. Seuls quelques religieux viennent en convalescence ; Il faut attendre le chanoine Aubrun, curé de St-Cyr, pour voir la chapelle s’ouvrir pour le pèlerinage annuel de Pentecôte. Puis régulièrement chaque dimanche, le sacristain Philippe Chalas reçoit les pieux visiteurs et les promeneurs curieux de grimper sur le belvédère du jardin. Il vend cartes postales et médailles.

Entre 1931 et 1939, Charles Boyer portant soutane noire et calotte, assure l’ouverture et les visites des jardins. À la déclaration de la guerre, il part pour Oran. Il reste dans les mémoires comme le dernier ermite, même s’il n’était que gardien. Le curé Dessallles prend la suite du chanoine Aubrun et perpétue les pèlerinages où se rendent les fidèles par cars entiers ! La messe est alors célébrée sur l’esplanade puisque l’on compte environ trois cents fidèles au pèlerinage du lundi de Pentecôte. La Fraternité franciscaine d’Oullins, ouvriers et employés de la SNCF, se chargent d’ouvrir la chapelle le dimanche de Pâques à la Toussaint La cloche appelle les fidèles pour le chapelet de 16 heures.

En 1952 le maire, Pierre Dumont fait agrandir l’esplanade de la chapelle. Son ami Louis Touchagues, artiste peintre né à St-Cyr et déjà très renommé à Paris, décore le porche et l’abside de la chapelle (voir site Touchagues).

À partir de 1976 l’association des Amis de Notre Dame de Tout Pouvoir anime avec dévouement l’ouverture de la chapelle et des jardins jusqu’au décès de Monsieur Chambon en 1993

C’est à l’Association Louis Touchagues qu’a été confiée désormais la responsabilité des visites, mais pour des raisons de sécurité les jardins sont fermés au public ; par contre une cassette vidéo projetée dans la sacristie permet de voir ces jardins et de connaître leur histoire.

  • LE JARDIN DE L'ERMITAGE

Sur le rocher creusé dans le flanc de carrière de pierre jaune par l’ermite Pierre Grataloup en 1820, frère François construit un belvédère de 12 mètres de haut. Cinq chapelles avec clochetons et vitraux, des centaines de niches et oratoires entourent cet édifice. La technique est la même que celle du facteur Ferdinand Cheval pour son Palais idéal : des cailloux ramassés le long des chemins, des armatures en fer, du mortier pétri à la main pour souder le tout. Il est d’ailleurs amusant de constater que les deux artistes travaillaient en même temps de 1878 à 1910 pour l’ermite de 1879 à 1912 pour le facteur ! Apparemment sans se connaître, puisque Ferdinand Cheval déclarait «… 33 ans de labeur ! que plus opiniâtre que moi se mette à l’œuvre » !

Le choix des pierres est plus restreint : pierres blanches (calcaire de surface) qui forment les chirats et les cabornes ; lorsque les broussailles envahissent les chirats les paysans les brûlent et sous l’effet de la chaleur, les pierres rougissent mais deviennent très friables ; quelques calcaires à gryphées de la Ferlatière ou St Fortunat et deux ou trois roches érodées qui ne sont pas de la région, sans doute offertes à l’ermite.

Toutes les grottes étaient « habitées » par des statues et les chapelles dédiées à des saints : chapelle St Charles Borromée, Jeanne d’Arc, François d’Assise, curé d’Ars, etc. avant que les intempéries, le vandalisme et les cambriolages ne les vident.

Ce jardin aurait pu être un paradis pour les oiseaux : niches et promontoires à disposition ; ce n’est pas le cas, aucun oiseau ne s’aventure dans le jardin. Un ingénieur a proposé cette réponse : la quantité de métal enfermé dans les structures bétonnées constitue une masse perturbant le vol des oiseaux sensibles au magnétisme. Avez-vous une autre proposition à faire ?

Les rocailles sont plantées d’arbustes et de plantes odorantes : romarin, lavande, santoline, menthe, mélisse, thym etc. et toutes sortes de fleurs. Protégé des vents le jardin est luxuriant, à tel point que les racines déstabilisent les constructions.

(M-C Pralus)

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