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John Ford est un réalisateur américain. Surtout renommé pour ses westerns, il ambitionnait d'élaborer une épopée cinématographique de l'histoire des États-Unis. Sa filmographie brasse donc diverses époques : de la conquête de l'Ouest (Rio Grande, La Chevauchée fantastique ...) à la Seconde guerre mondiale (Planqué malgré lui), en passant par la grande dépression (Les Raisins de la colère). Souvent présentée comme conservatrice, sa vision notamment de la conquête de l'Ouest n'en est pas moins teintée de nuances et de questionnements. Il rend hommage aux premiers habitants de l'Amérique dans Les Cheyennes, et interroge l'histoire de la fondation de l'Etat de droit dans L'Homme qui tua Liberty Valance.

Cinéaste engagé par ailleurs, John Ford soutient les brigades internationales dans la guerre d'Espagne et lutte activement contre le nazisme. John Ford décède en 1973, laissant derrière lui une œuvre monumentale, reconnue par les critiques du monde entier.

Le format de projection définit le rapport entre la hauteur et la largeur de l'image projetée, soit pour une hauteur de 1, la largeur du cadre.

De nos jours, le format le plus usité est une largeur de 1,85 pour 1 de hauteur que l'on note de cette façon : « 1,85:1 ». Historiquement, les premiers rapports étaient de 1,33:1. L'avènement du parlant amènera les productions à évoluer vers un format de 1,375:1. Puis le progrès technologique, la surenchère dans le spectaculaire engendreront par la suite nombre de nouveaux standards : le cinémascope (2,55:1), le 16/9 (1,77:1) et des formats plus rares comme l'IMAX. Des films intimistes, tel Rosetta auront recours à un rapport faible (1,33:1) afin d'enfermer la scène et le regard du spectateur, quand des westerns comme Le Bon, la brute et le truand (2,35:1) voudront au contraire saisir un espace le plus large possible. Dans cette palette de standards, le choix du format est autant un enjeu commercial qu'artistique.

Marilyn Monroe, née Norma Jeane Mortensen, est une star hollywoodienne des plus connues. Sa beauté conjuguée à sa vie privée tumultueuse et son décès prématuré à l'âge de 36 ans en ont fait l'icône de plusieurs générations. Sa biographie demeure encore très controversée tant il est difficile de démêler la légende des faits avérés.

La carrière cinématographique de Marilyn Monroe n'est pas moins fameuse. Les hommes préfèrent les blondes, Certains l'aiment chaud, Les Désaxés ne dépareillent pas dans les filmographies des Howard Hawks, Billy Wilder, John Huston, réalisateurs reconnus de l'époque, sous la direction desquels elle interprète ses plus grands rôles. Tantôt exploitant son image, tantôt son talent, les films dans lesquels elle apparaît participent aussi à la construction du mythe.

Steven Spielberg est un cinéaste américain. Né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis), il est le fondateur de la société de production Amblin et le cofondateur du studio DreamWorks SKG. Il a aussi créé la fondation Shoah Foundation Institute for Visual History and Education.

En dépit de toutes ses activités de financier ou de bienfaiteur, il est surtout connu et reconnu du public pour son métier de réalisateur. Metteur en scène du premier blockbuster (Les Dents de la mer), il est le cinéaste le plus populaire et le plus rentable de l'histoire du septième art. En effet, rares sont ses réalisations qui n'ont pas été couvertes de succès. Sa filmographie est impressionnante tant elle compte de films connus et de personnages presque entrés dans notre héritage culturel.

L'histoire du cinéma thaïlandais commence quand la visite à Berne du Roi Chulalongkorn est immortalisée sur pellicule par Francois-Henri Lavancy-Clarke en 1897. Le film a ensuite été projeté à Bangkok attirant l'attention de la famille royale, mais aussi d'entrepreneurs locaux qui décident rapidement d'importer du matériel cinématographique. Dès les années 20, une industrie locale se développe qui atteint son premier âge d'or dans les années 30.

Après la Seconde guerre mondiale, des centaines de films sont produits dont principalement des films d'action. La concurrence des films hollywoodiens réduit considérablement la production locale dans les années 80. Mais depuis les années 90, une "nouvelle vague" thaïlandaise fait son apparition avec des réalisateurs tels que Pen-Ek Ratanaruang ou Apichatpong Weerasethakul, mondialement célébrés dans les festivals, ou de stars du cinéma d'action comme Tony Jaa.

Léonce Perret était un comédien, metteur en scène puis auteur, acteur, réalisateur et producteur de films cinématographiques, né le 13 mai 1880 à Niort (Deux-Sèvres) et décédé le 14 août 1935 à Paris.

Acteur au théâtre puis au cinéma, il devint réalisateur de courts-métrages et obtint une forte notoriété dans le paysage cinématographique français. Souvent décrit comme un avant-gardiste, Léonce Perret apporta de nouvelles techniques de cadrage, d’utilisation de la lumière et d’accompagnement musical. Figure emblématique de la société Gaumont jusqu’en 1917, il s'expatria aux États-Unis où il commença à produire certains de ses films, notamment son fameux Lest we forget (N’oublions jamais) en 1918. De retour en France, ses films Kœnigsmark (1923) et Madame Sans-Gêne (1925, première coproduction franco-américaine) lui assurèrent le succès.

Découvreur de nouveaux talents, Léonce Perret fit participer de nombreuses idoles françaises et américaines de son époque telles que Abel Gance, Gloria Swanson, Gaby Morlay, Arletty, Suzanne Grandais, Mae Murray ou Huguette Duflot.