Richard Virenque

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**Richard Virenque**
Informations

Nom	Virenque
Prénom	Richard
Date de naissance	19 novembre 1969
Pays	France
Equipe
Dernière Equipe	Quick-Step-Davitamon (2004)
Equipe(s) Pro
1991-1992 1993-1998 1999-2000 2001-2002 2003-2004	R.M.O. Festina Polti Domo-Farm Frites Quick-Step-Davitamon
Principales victoires
7 fois Meilleur Grimpeur du Tour de France (record) 7 étapes du Tour de France Paris-Tours 2001 1 étape du Tour d'Italie

^{Richard Virenque} (19 novembre 1969) est un cycliste français, né à Casablanca, au Maroc et vit actuellement à Carqueiranne, près de Toulon. Virenque est autant connu pour ses qualités de spécialiste de la montagne que pour son implication dans un scandale de dopage retentissant.

En avril 2006, il participe et remporte la première place à l'émission de télé-réalité Je suis une célébrité, sortez-moi de là ! sur TF1.

Le 11 août 2006, l'ancien champion cycliste est admis à l'hôpital de Moûtiers puis transféré au CHU de Grenoble après une grave chute survenue lors d'une courte épreuve chronométrée individuelle de six kilomètres à Méribel organisée dans le cadre de l'Alpes Open Tour, une épreuve cyclosportive de cinq jours sur des parcours de haute montagne. Il souffrait d'une fracture du nez, d'une fracture ouverte au front et de plaies sur le visage, on lui a fait 32 points de suture. A noter qu'il ne portait pas de casque lors de ce contre la montre.

Âgé de 36 ans et 9 mois, il a été opéré le 16 août pendant 3 heures au CHU de Grenoble afin de remettre en place son nez et l'enfoncement de son lobe frontal.

[modifier] Virenque et les Français

Durant sa carrière, Richard Virenque a été l'un des coureurs les plus en vue dans le cyclisme français, en raison de ses victoires d'étapes et de ses résultats sur le Tour de France, mais aussi de la manière dont il les acquiert : coureur plein de panache, il se lance dans de longues échappées, consentant des efforts importants pour un succès incertain. Les médias sportifs nationaux préfèrent voir en Virenque un grand grimpeur qu'un des paradigmes du dopage dans le cyclisme. Pour ses supporters, il est un bouc-émissaire de la lutte contre le dopage, généralisé dans le sport de haut-niveau à la fin du XX^e siècle.

Richard Virenque a été un des plus jeunes porteurs du maillot jaune en 1992, et un coureur charismatique tout au long de sa carrière cycliste, à laquelle il mit un terme en octobre 2004. Son palmarès reste cependant plus modeste que sa popularité.

Ses succès probants en dehors du Tour de France (victoires d'étapes devant Miguel Indurain dans le Critérium du Dauphiné libéré, courses d'un jour) ont en général été obtenus, à l'exception notable de Paris-Tours 2001, avant l'affaire Festina.

[modifier] L'affaire Festina

Voir l’article Affaire Festina.

De 1993 à 1998 il est membre de l'équipe cycliste Festina. En 1998, l'équipe Festina est touchée par un scandale de dopage après l'arrestation du préparateur médical de l'équipe Willy Voet, en possession d'une grande quantité de produits dopants. Richard Virenque nie alors s'être dopé intentionnellement mais, selon ses propres mots, « à l'insu de son plein gré » (i.e. involontairement). De son côté, Willy Voet explique que Virenque était parfaitement conscient de ce qu'il faisait, et avait même participé au trafic entre cyclistes professionnels.

En octobre 2000, au procès de l'équipe Festina, Richard Virenque nie dans un premier temps s'être dopé avant d'avouer. Après une suspension sportive, il revient en 2003 et 2004 pour gagner son sixième et septième « maillot à pois » (maillot qui récompense le meilleur grimpeur du Tour de France).

[modifier] Virenque et Paris-Tours

Richard Virenque, classé comme coureur grimpeur, remporte échappé la classique reine des sprinteurs Paris-Tours en 2001, et signe ainsi son retour au sein du peloton professionnel et confirmant son tempérament de battant.

[modifier] Palmarès

7 maillots à pois de meilleur grimpeur sur le Tour de France (record) : 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2003, 2004
7 victoires d'étape en montagne : en 1994, Luz Ardiden ; 1995, Cauterets ; 1997, Courchevel ; 2000, Morzine ; 2002, Mont Ventoux ; 2003, Morzine et 2004, Saint-Flour
victoire dans la classique Paris-Tours : 2001
Tour du Limousin : 1993
Trophée des grimpeurs : 1994
Tour du Piémont : 1996
Grand Prix La Marseillaise : 1997 (GP d'ouverture de la saison)
Bol d'or des Monedières : 1992
Circuit de l'Aulne : 1994
Critérium de Castillon-la-Bataille : 1995, 1997, 2002 et 2004
1 étape du Tour d'Italie en 1999
4 étapes du Critérium du Dauphiné libéré : 1995 (2), 1996 (1), 1998 (1)
1 étape de la Route du Sud en 1994

2^e du Tour de France : 1997
2^e du championnat de France sur route : 2003 (3^e : 1998)
3^e du Tour de France : 1996
3^e des Championnats du monde sur route : 1994

[modifier] Ses équipes

1991 et 1992 : R.M.O
1993 à 1998 : Festina
1999 et 2000 : Polti
2001 et 2002 : Domo
2003 et 2004 : Quick Step

[modifier] Résultats sur le Tour de France

Tour de France 1992 : 25^e du classement général et 1 journée en jaune
Tour de France 1993 : 19^e du classement général
Tour de France 1994 : 5^e du classement général, vainqueur d'une étape et meilleur grimpeur
Tour de France 1995 : 9^e du classement général, vainqueur d'une étape et meilleur grimpeur
Tour de France 1996 : 3^e du classement général et meilleur grimpeur
Tour de France 1997 : 2^e du classement général, vainqueur d'une étape et meilleur grimpeur
Tour de France 1998 : Exclu du Tour avec l'ensemble de l'équipe Festina
Tour de France 1999 : 8^e du classement général et meilleur grimpeur
Tour de France 2000 : 6^e du classement général et vainqueur d'une étape
Tour de France 2001 : Absent pour cause de suspension
Tour de France 2002 : 16^e du classement général et vainqueur d'une étape
Tour de France 2003 : 16^e du classement général, vainqueur d'une étape, 1 journée en jaune et meilleur grimpeur
Tour de France 2004 : 15^e du classement général, vainqueur d'une étape et meilleur grimpeur

[modifier] Livres

Ma Vérité : Parution en 1999 aux Editions du Rocher 1999. Rédigé avec l'aide de C. Eclimont & Guy Caput. Richard Virenque y explique qu'il ne s'est jamais dopé. Au procès Festina, il finira cependant par avouer s'être dopé.