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Racisme antiblanc - Wikipédia

Racisme antiblanc

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Les expressions racisme anti-blanc, albophobie, racisme à l'envers (introduite dès les années 1970 par le chanteur Areski) ou racisme à rebours servent à désigner le racisme (série de phénomènes de stigmatisation ou d'agressions physiques ou verbales) envers les Blancs, à cause soit de leur apparence physique, soit d'une supposée responsabilité collective.

Si pour certainsréf. nécessaire la définition du terme racisme est difficile à donner, on peut cependant se reporter à la définition que donne le droit, soit discrimination d'une personne, ou mauvais traitement, en vertu de son appartenance à un groupe, une ethnie, une race supposée, une culture, une religion. La notion de « racisme anti-blancs » semble surprendre, du fait de l'équivalence qu'elle fait apparaître ou instaure avec le racisme anti-noirs, anti-arabes, ou tout autre encore. Elle indique le racisme comme phénomène général, qui peut prendre toutes les formes et concerner tous les groupes humains.

À l'appui d'une spécificité du racisme anti-blanc, on constate que certains phénomènes visés par l'expression semblent liés à des éléments originaux, telle qu'une attitude de rejet des blancs en raison de leurs avantages supposés ou se justifiant de leur racisme présupposé. On parle souvent de racisme « à l'envers ».

Certains estiment que cette originalité du phénomène n'est que de surface, puisqu'il s'agit fondamentalement, pour le groupe exprimant son « racisme », d'habiller celui-ci de justifications qui n'ont en définitive aucune importance réelle.

D'autres relèvent que cette caractéristique du racisme anti-blancs est fondamentale, en ce qu'elle génère la croyance, chez ceux qui l'exercent, qu'ils adoptent un comportement juste car relevant de l'auto-défense.

Sommaire

[modifier] Origine étymologique

  • Racisme: Composé du mot race et du suffixe -isme. Attitude de mépris et d'hostilité, pouvant aller jusqu'à la violence, envers des individus appartenant à une ethnie différente ; ces comportements, conscients ou non, sont supposés s'accorder avec une théorie raciste, en considérant telle catégorie de personnes comme inférieure. Le mot racisme commence à s'utiliser à partir du XIXe siècle.
  • Anti : préfixe grec signifiant « contre », « opposé ».
  • Blanc : de l'ancien allemand blank, clair. Désigne une personne ayant la peau de couleur blanche.

[modifier] Emploi des expressions « racisme anti-blanc » et « racisme anti-Français »

La distinction d'un racisme spécifique envers les blancs est récente.

En 1997, Henri de Fersan l'employait dans son livre politique Le racisme antifrançais (éditions de l'Aencre, d'obédience extrême droite, connues pour la publication d'ouvrages négationnistes, antisémites, racistes et néonazis). Dans un article de Présent (hebdomadaire de droite nationaliste-catholique intégriste, et organe de presse d'un des courants du Front national français) daté du 5 mai 1995, il avait employé le terme franconade (calqué sur ratonade) mais employa finalement le terme racisme antifrançais ultérieurement. En France, le président du Front national, Jean-Marie Le Pen prononçait l'expression « racisme anti-blanc » dans son discours de l'université d'été de 1998[1], dans lequel il dénonçait les luttes anti-racistes :

« L’anti-racisme, instrument politique d’aujourd’hui, comme le fut l’antifascisme avant guerre n’est pas un non racisme c’est un racisme inversé, un racisme anti-Français, anti-blancs, anti-chrétiens. »

Ce retournement du sens originel a été ensuite repris par les médias.

[modifier] Evocation de l'idée chez Pascal Bruckner

Dès 1983, l'écrivain Pascal Bruckner utilisait le terme "racisme anti-blanc" dans son livre Le Sanglot de l'homme blanc [2]. Dans un article publié dans le Nouvel Observateur en 2005[3], il se félicitait de son évocation précoce de ce racisme:

« Il y a vingt-trois ans, je publiais Le Sanglot de l’Homme blanc, où je dénonçais déjà la culpabilisation de l’Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l’autocritique et le repentir. J’y évoquais déjà, à l’époque, le racisme anti-Blancs dont je demandais qu’il soit dénoncé au même titre que les autres. Je fus, pour cet essai, mis au ban de la gauche pendant des années, y compris dans ce journal. Alain Finkielkraut lui-même jugea le livre, à l’époque, excessif. Je constate qu’il m’a rejoint sur ce point. »

[modifier] Particularismes nationaux

[modifier] France

Le terme « racisme anti-blancs » est employé tout d'abord par des quotidiens nationaux (Le Monde), par des mouvements de droite et d'extrême droite, ainsi que par la société en général, alors que les Renseignements généraux et le Parquet donnent des explications plus nuancées au phénomène qualifié de violences anti-blancs.

En France, le président du Front national, Jean-Marie Le Pen prononça l'expression « racisme anti-blanc » dans son discours de clôture de l'université d'été de 1998.

[modifier] Lors de manifestations de lycéens en 2005

Un article du journaliste Luc Bronner paru dans le quotidien français Le Monde le 15 mars 2005, « Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-Blancs » a provoqué une controverse médiatico-politique en France quant à la labellisation « anti-blancs » de ces violences, considérées par certains sociologues comme relevant plus d'une sorte de « revanchisme social » que de « racisme inversé », de « racisme à l'envers » ou de « racisme à rebours ». Dans cet article, un agresseur affirmait « se venger des Blancs ».

À la suite de cet article, sept personnalités réputées « proches » de la gauche ont lancé, le 25 mars 2005, un « Appel contre les "ratonnades anti-Blancs" », appel soutenu et relayé par le mouvement sioniste de gauche Hachomer Hatzaïr et la radio communautaire juive Radio Shalom.

[modifier] Lors de la mort du gendarme Raphaël Clin en 2006

Dans son « bloc-notes » du Figaro du 03 mars 2006[4], Ivan Rioufol considère comme une preuve de leur « myopie » le délai (plus de deux semaines) pris par la Licra et par SOS-Racisme (qui a parlé d'« attitude raciste ») pour exprimer leur réprobation envers cet événement.

[modifier] Mouvements radicaux afro-américains

Des tentatives d'implantation de mouvements radicaux afro-américains (voir ci-dessous) prônant un « racisme anti-blanc » ont été signalées dans certaines banlieues françaises mais aucun lien ne semble être avéré avec des violences qui viseraient plus particulièrement des personnes déterminées comme « Blancs » par leurs agresseurs.


[modifier] Belgique

Les références aux « Blancs », à l'« Europe blanche »... sont depuis toujours présentes en Belgique dans les textes idéologiques et les publications politiques d'extrême droite. Dans les années 1980-90, le Parti des forces nouvelles (PFN, groupuscule néonazi qui tenta de récupérer la dynamique de Jean-Marie Le Pen) se présentait comme le représentant politique des « Blancs » face à l'« invasion étrangère ». Il diffusait notamment un autocollant représentant une carte de la Belgique sur laquelle le slogan suivant figurait : « Réveille le blanc ». Le groupe néonazi l'Assaut scandait pour sa part dans l'objectif de recruter de futurs activistes (nombreux proviendront du PFN) : « Pour une Europe blanche avec l'Assaut ».

A la fin des années 1990, l'organisation Bruxelles-Identité-Sécurité (BIS) va remettre le terme « racisme anti-Blancs » à la « mode néofasciste ». Le BIS est alors une structure rassemblant les francophones pro-Vlaams Blok. Beaucoup proviennent du PFN, du Front national belge et du groupe l'Assaut. « Ket », le journal de propagande du BIS, va se faire le porte-parole de l' « antiracisme » des racistes.

L'association Belgique & Chrétienté (B&C) exploite également, et toujours aujourd'hui, ce concept. B&C est une association incarnant en Belgique le courant catholique intégriste de feu monseigneur Marcel Lefevbre, grand admirateur des Etats d'Ordre nouveau. Belgique & Chrétienté se présente sous la forme d'un organisme similaire à l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif). Initiée et animée en France par le courant catholique d'extrême droite, l'Agrif s'est spécialisée dans la lutte contre le racisme anti-Français.

Dans une interview accordée à Polémique-Info, un journal d'ultra-droite fondé et dirigé par Alain Escada, le président de B&C, l'avocat de cette dernière, Henry Laquay, préviendra : si « une personne (…) traite une autre de 'sale blanc' ou de 'sale Belge', Belgique & Chrétienté est apte à citer l’auteur en correctionnelle (…). Belgique & Chrétienté a juridiquement les mêmes pouvoirs que le MRAX ou le Centre pour l’égalité des chances ». L'avocat de B&C annonce donc qu'il « poursuivr(a) par exemple les auteurs des actes racistes anti-Belges, anti-Blancs». Quelques jours après cet entretien, en mai 2001, le mouvement Nation (fondé en 1999 par le dirigeant du groupe l'Assaut et par ailleurs très proche d'Alain Escada et de B&C) lancera une vaste campagne contre le « racisme anti-Belge et anti-Wallon ». Des milliers d'autocollants dans ce but furent édités. Mais, suite à une action judiciaire contre le mouvement Nation, l'ensemble du stock de ces autocollants fut saisi. La campagne contre le « racisme anti-Belge » stoppa d'un seul coup.

Les « Blancs » étant chrétiens, c'est pour cette raison que les mouvements Nation et Belgique & Chrétienté vont également dénoncer ensemble le « racisme anti-chrétiens », comme le montreront les calicots d'une manifestation organisée, à Bruxelles le 1er avril 2006, contre l'islamisme.

Paradoxe : les principaux utilisateurs du terme « racisme anti-blancs » appartiennent à des organisations ou des partis connus pour leur exploitation systématique des sentiments xénophobes et racistes de la population (blanche).

[modifier] Diffusion dans des chansons de rap

En France, plusieurs chanteurs de rap ont été accusés d'incitation à la haine et de racisme envers les personnes ayant une couleur de peau blanche, ils ont notamment fait l'objet de poursuites judiciaires de la part de députés UMP. Les propos de certaines de leurs chansons entretenant souvent un amalgame quant à la cible, entre Français (« Blancs »), policiers et la France en tant qu'État, la qualification de ces propos de racisme est encore une fois sujet à controverses. Voici un exemple de propos incriminés :

« Dommage mon petit que ta mère ne t'ai rien dit sur ce putain de pays
Où 24 heures par jour et 7 jours par semaine
J'ai envie de dégainer sur des faces de craie. » (Ministère Amer, Flirt avec le meurtre)

[modifier] Belgique

En Belgique, le terme « Belge », « Flapi » ou « Flamand » utilisé comme une insulte est d'usage courant parmi les jeunes immigrés Bruxellois pour désigner toute personne d'apparence physique européenne, mais aussi toute personne immigrée qui a, du point de vue de ces jeunes, abandonné les normes sociales en vigueur dans sa communauté. Le terme "flapi" est également utilisé pour désigner des personnes appliquant, dans leur mode de vie, les normes morales de la société bourgeoise, indépendament de l'origine de la personne visée. On relève cependant également des termes tels que « Sale blanc », « Face de craie » ou « Babtou » (verlan de « Toubab », signifiant « étranger » au Sénégal).

[modifier] Bilan

Encore une fois, cependant, ces phénomènes peuvent être analysés à l'aune d'un racisme anti-blanc spécifique ou comme des phénomènes d'instrumentalisation d'oppositions plutôt culturelles ou sociales. Ainsi les associations de défense des droits de l'Homme dénoncent vivement une lecture « simplificatrice » d'une violence avant tout sociale tandis que l'émission de télévision Arrêt sur images démontre le rôle qu'ont joué les journalistes dans la mise en épingle du phénomène.

Selon cette dernière analyse, les termes « Blanc », « Belge », « Flapi » ou « Flamand » auraient une connotation plus sociale et culturelle que basée sur une conception de type raciste.

La persistance d'une forte discrimination en matière d'emploi, conjuguée à une ségrégation sur le plan de l'habitat et de la scolarisation, risque toutefois selon certaines analyses d'aboutir à des phénomènes, déjà constatés aux États-Unis, de repli communautaire exacerbé pouvant se traduire par un rejet radical des « Blancs » désignés comme groupe majoritaire et nanti face à des groupes sociaux minoritaires vivant leur exclusion sociale prolongée comme exclusivement motivée par leur origine non-européenne.

[modifier] États-Unis

Aux États-Unis, le racisme anti-blancs est évoqué dès les années 1930 et la formation des premiers groupements black-supremacists tel Nation of Islam. réf. nécessaire

Suivant la dichotomie white/colored dans le Sud des États-Unis ou blanke/nie-blanke en Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid, l'utilisation de ce terme constitue clairement une importation d'outre-Atlantique, ainsi Bruno Gheerbrant, auteur d'un ouvrage en ligne intitulé Le racisme antiblanc a publiquement expliqué ses prises de position par « la découverte du racisme antiblanc aux États-Unis ».

Aux États-Unis, il existe à l'instar des White supremacists, proclamant la supériorité de la « race blanche », des Black supremacists prônant celle de la « race noire ». Il s'agit de groupes organisés comme les Black Muslims et Nation of Islam ou certains courants du mouvement rastafari. Des théories pseudo-scientifiques comme la théorie de la mélanine, notamment popularisée dans certains milieux afro-américains par Frances Cress Welsing ou Carol Barnes, visent à donner une allure plus respectable à ce qui n'est en réalité qu'un « racisme anti-blanc ».

[modifier] Zimbabwe

Le président Mugabe a mis en œuvre au Zimbabwe une réforme agraire en 2000 visant essentiellement les grands fermiers du pays, spécifiquement les fermiers blancs qui avaient été maintenus sur leurs terres à l'occasion de l'indépendance. Les redistributions de terre se sont passées de manière semi-anarchique, en ce sens que souvent, des groupes ou milices notamment d'anciens combattants de la guerre d'indépendance prenaient purement et simplement possession de la terre, chassant les fermiers blancs et leurs employés. Certains fermiers et aussi certains de leurs employés noirs ont été confrontés à la violence, et il y eut des morts sans que les autorités interviennent autrement que pour soutenir les envahissements. Robert Mugabe et son parti ont donc été accusés de complicité au moins de fait dans les meurtres survenus et de mener une politique raciste. La force publique a refusé d'appliquer des décisions de justice donnant raison à des fermiers blancs qui contestaient leur expropriation.

Suite à cette réforme, qui a eu des conséquences catastrophiques sur la situation alimentaire du pays, ainsi que suite à la dégradation de la situation politique notamment avec les élections truquées de 2002, le pays a été suspendu de sa participation au Commonwealth. Suite à cet événement et à la levée de bouclier que cette politique a provoqué dans le monde, les autorités zimbabwéennes dénoncent un complot des « pays blancs » (notamment les pays blancs du Commonwealth, le Canada, la Grande-Bretagne, et Australie). En 2005, il reste encore environ 400 fermiers blancs au Zimbabwe (sur 4500 avant la réforme agraire), et le président Mugabe a exprimé son souhait de les « chasser » à court terme. En 2005, le parti au pouvoir, le ZANU-PF a lancé une campagne appelé « tous les blancs dehors en 2005 ».

Déclarations de Mugabe, président du Zimbabwe :

  • « Notre parti doit continuer de faire entrer la peur dans le cœur de l'homme blanc, notre véritable ennemi  » (s'adressant au ZANU-PF)
  • « Le seul homme blanc que vous pouvez croire est l'homme blanc mort »
  • « L'homme blanc est ici comme le second citoyen : vous êtes en numéro un. Il est numéro deux ou trois. C'est ce qui doit être enseigné à nos enfants »
  • « Le fait que les blancs nous ont opprimés hier, lorsqu'ils avaient le pouvoir, ne peut pas être une justification pour que les noirs les oppriment maintenant »

Déclaration de Joseph Msika, vice président du Zimbabwe :

  • « Les blancs ne sont pas des êtres humains »

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

[modifier] Liens externes

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