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Réunification de la Corée - Wikipédia

Réunification de la Corée

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Sommaire

[modifier] De la division à la déclaration Nord-Sud du 15 juin 2000

[modifier] La division de la Corée au lendemain de la Seconde guerre mondiale et la guerre de Corée

Depuis la décolonisation japonaise à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945, la péninsule coréenne est divisée entre deux Etats qui ont revendiqué chacun la représentation de l'ensemble de la Corée :


[modifier] Le dialogue intercoréen de la fin de la guerre de Corée (1953) à l'entrée conjointe à l'ONU (1991)

Si le conflit fratricide de la guerre de Corée marquait le paroxysme de l'opposition entre les deux Etats, des projets de réunification pacifique et de coopération ont été proposés dès 1960.

Le président nord-coréen Kim Il-sung a été le premier à proposer un projet confédéral (ou plus exactement fédéral, mais sans intégration politique) dès 1960. De manière constante, le projet nord-coréen demande le retrait des forces américaines de Corée du Sud, tout en mettant fin au renforcement militaire des deux Etats : dans le projet de République fédérale démocratique de Koryo, précisé à partir de 1973 et finalisé en 1980 lors du sixième congrès du Parti du travail de Corée (voir [1]), les forces armées de chaque Etat seraient limitées à 100.000 hommes chacune.

En 1971, les Croix-Rouges de Corée du Nord et de Corée du Sud envisagent des réunions entre les familles divisées. Si le projet n'aboutit pas, il conduit à la déclaration commune du 4 juillet 1972 (cf. le texte, en anglais, du communiqué [2]) où les deux parties affichent le but d'une réunification pacifique, par les seuls efforts du peuple coréen, sans ingérence étrangère. A cette fin, une commission de coordination a été créée pour établir des relations de confiance mutuelle.

Malgré la définition d'un principe de non-ingérence réciproque dans les affaires internes à l'autre partie, le manque de confiance réciproque a entravé la concrétisation des projets de coopération, notamment économiques, sur lesquels la Corée du Sud du général Park Chung-hee mettait l'accent, de préférence à la création d'un cadre institutionnel fédéral ou confédéral. En particulier, la Corée du Sud n'entendait pas renoncer à l'alliance militaire privilégiée avec les Etats-Unis.

[modifier] Les perspectives nouvelles ouvertes par la fin de la guerre froide

La fin de la guerre froide a permis d'accélérer les tentatives antérieures de rapprochement et a été marquée par l'entrée conjointe de la Corée du Nord et de la Corée du Sud aux Nations-Unies à la fin de l'année 1991.

Le 13 décembre 1991, les deux Corée ont signé un accord de réconciliation, de non-agression, d'échanges et de coopération où elles reconnaissent réciproquement le système politique de l'autre Etat et se défendent de toute ingérence dans ses affaires intérieures. Par ailleurs, l'accord prévoit le développement des échanges militaires, économiques et culturels en vue d'une réunification pacifique de la Corée (voir le texte complet de l'accord, en anglais, à l'adresse suivante [3]).

A l'issue d'une visite de trois jours au Nord du président Kim Dae-jung, du 13 au 15 juin 2000, les dirigeants nord-coréen, Kim Jong-il, et sud-coréen, Kim Dae-jung, ont signé une déclaration commune le 15 juin 2000, laquelle constitue la pierre angulaire du rapprochement intercoréen en vue de réunifier la péninsule (cf. le texte de la déclaration Nord-Sud à l'adresse suivante : [4] et un compte-rendu de cette visite du président Kim Dae-jung sur le site officiel nord-coréen Naenara à l'adresse suivante [5]).

La Corée du Sud privilégie une politique inspirée des théories fonctionnalistes des relations internationales, où la création d'intérêts communs, en particulier dans le domaine économique, permet de prévenir les conflits et de préparer la réunification en atténuant les disparitées économiques et culturelles.

A l'occasion du sixième anniversaire de la déclaration conjointe du 15 juin 2000, il a été organisé des manifestations communes, en particulier la tenue un Festival pour la réunification de la nation, du 14 au 17 juin 2006 à Kwangju, auquel participent 150 délégués du Nord, de 150 du Sud et de plus de 100 délégués de la diaspora (source [6]).

[modifier] Les mesures prises dans le cadre du dialogue intercoréen

La dialogue intercoréen s'est traduit par une intensification des échanges entre le Nord et le Sud, en vue d'une réunification progressive de la Corée, pouvant rappeler le précédent allemand selon certains observateurs occidentaux : la politique du "rayon de soleil" (sunshine policy) du président sud-coréen Kim Dae-jung a été comparée à l'ostpolitik du chancelier allemand Willy Brandt.

Un compte-rendu des dix-huitièmes pourparlers intercoréens au niveau ministériel, qui se sont tenus à Pyongyang en avril 2006, est disponible sur le site du Comité international de liaison pour la réunification et la paix en Corée (CILRECO), à l'adresse suivante[7], dans la rubrique "Actualités".

[modifier] Les échanges économiques

[modifier] Cadre général

Dans ce cadre, la Corée du Sud est devenue le deuxième partenaire économique de la Corée du Nord : les échanges commerciaux intercoréens ont dépassé un milliard de dollars en 2005 (source : [8]). Elle représente cependant moins de 1% des exportations totales de la Corée du sud (environ 300 Milliards de Dollars en 2006 selon KBS). Sur les neuf premiers mois de l'année 2006, les échanges intercoréens ont dépassé 1 milliard de dollars, en hausse de 38% par rapport à la même période au cours de l'année 2005 (source : l'agence sud-coréenne KBS [9]).

Des entreprises industrielles sud-coréennes se sont installées dans la zone économique spéciale de Kaesong, au Nord, en employant des salariés nord-coréens.

[modifier] L'enjeu économique et diplomatique du rétablissement des liaisons ferroviaires intercoréennes

La réouverture de la liaison ferroviaire Séoul-Pyongyang aurait dû donner lieu au passage d'un train test - transportant 100 Sud-Coréens et 100 Nord-Coréens - le 25 mai 2006. Elle devrait également permettre le désenclavement de la Corée du Sud et, à terme, une forte diminution du coût de transport des marchandises importées et exportées par la Corée du Sud. A terme, la voie à l’ouest, encore appelée ligne Gyeongui, pourra ainsi relier la Corée du Sud à la Chine, alors que la voie ou le couloir de l’est, appelée ligne Donghae, pourra relier la Corée du Sud à la Russie (source : lacoree.fr [10]).

L'annulation, en dernière minute, du parcours d'essai prévu le 25 mai 2006 témoigne du fort enjeu diplomatique que représente aussi le rétablissement des liaisons ferroviaires entre Séoul et Pyongyang (source : voir l'analyse de l'agence sud-coréenne Yonhap News et de Georgi Bulichev à l'adresse suivante [11]) :

- selon le vice-ministre de la Réunification sud-coréen Shin Un-sang, « la partie nord-coréenne a affirmé dans un télégramme qu’elle n’est plus en mesure de conduire les essais du chemin de fer comme prévu à cause de l’absence d’accord entre militaires visant à assurer la sécurité des (personnels participant aux) parcours d’essai et de conditions instables au Sud » ;

- pour la Corée du Nord, une liaison ferroviaire - dont le tracé exact fait encore débat - accroîtrait la coopération intercoréenne, éloignerait Séoul de Washington et offrirait des recettes supplémentaires liées au passage ; toutefois, selon l'article précité, "les conservateurs nord-coréens craignent que les trains étrangers parcourant la RPDC contribuent à l’érosion du régime, ou même soient utilisés comme un instrument d’espionnage ou de subversion. Les Coréens du Nord sont devenus très suspicieux après avoir remarqué la priorité accordée par Séoul à l’information sur leurs chemins de fer au sein du mécanisme consultatif trilatéral entre la Russie, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la Corée du Sud.

L’institution militaire semble s’opposer fermement à l’itinéraire traversant les zones sensibles du pays. Ainsi, la route la plus logique, celle franchissant la zone démilitarisée (DMZ) au centre du pays dans les environs de Chorwon (la ligne Kyongwon) et rejoignant la ligne de la mer de l’Est (Donghae) plus loin au nord, a été exclue des négociations par les Coréens du Nord. De telles inquiétudes, en tenant compte de la situation actuelle de « demi-siège » où se trouve plongée la RPDC, paraîtraient surpasser les avantages attendus. D’où la passivité actuelle de la Corée du Nord face au projet. Le refus par les militaires nord-coréens d’approuver l’accord sur les mesures de sécurité, à la base de l’annulation des parcours-tests, indique l’ampleur de leur résistance au projet lui-même" ;

- en Corée du Sud, outre la question du coût - qui devrait largement incomber à Séoul, mais être contrebalancé par les avantages d'un désenclavement, les arguments hostiles des Etats-Unis trouvent un écho parmi l'opposition conservatrice ;

- les Etats-Unis estiment qu'une telle liaison ferroviaire pourrait constituer un "couloir d'invasion" en cas d'attaque nord-coréenne, et ne sont guère favorables à un projet qui relierait un de leurs principaux alliés économiques et militaires à la Russie et à la Chine ;

- le Japon aurait un intérêt économique à faciliter le débouché de ses marchandises par voie terrestre via la Corée du Sud, mais l'absence de liens diplomatiques avec la Corée du Nord témoigne de la tension de leurs relations ;

- la Chine appuie plus particulièrement le rétablissement des liaisons ferroviaires intercoréennes pour stabiliser la situation militaire en Extrême-Orient, accroître son influence économique et inciter la Corée du Nord à engager des réformes économiques, à l'instar de la politique qu'elle a conduite depuis la fin des années 1970 ;

- pour la Russie, la liaison ferroviaire constitue un élément essentiel de sa coopération avec la Corée du Nord, tout en permettant de poursuivre et d'améliorer la liaison par le transsibérien, ce qui permet d'envisager un éventuel consortium tripartite (les deux Corée et la Russie) pour conduire et financer le projet.

[modifier] Les échanges de personnes

Les échanges de personnes sont également en net essor :

- d'une part, du fait de la présence accrue de touristes sud-coréens au Nord ; depuis l'ouverture du tourisme intercoréen en 1997, plus d'un million de Sud-Coréens ont visité les monts Kumgang en Corée du Nord (voir l'article [12] sur les circuits au Nord), dont 87 000 visiteurs pour l'année 2005 (voir l'article [13]) ;

- d'autre part, dans le cadre de la réunion de familles séparées par la guerre de Corée (voir l'article [14]) alors que des échanges ont également eu lieu par visio-conférence sous l'égide de la Croix-Rouge sud-coréenne (voir l'article [15]).

En mai 2006, Han Wang-san, président de la Croix-Rouge sud-coréenne, a effectué une visite de cinq jours en Corée du Nord. A l'occasion de cette visite, une aide d'une valeur de 2,7 millions de dollars a été fournie à l'hôpital de la Croix-Rouge de Pyongyang, sous forme de médicaments et d'équipement.

Les 25 et 26 novembre 2006, une délégation de 800 personnes, conduite par des députés sud-coréens du parti Uri (au pouvoir), s'est rendue dans les monts Kumgang (source : agence sud-coréenne KBS, à l'adresse suivante [16]).

[modifier] Les échanges culturels

La grande homogénéité linguistique et démographique de la Corée est de nature à expliquer le choix d'intensifier les relations dans le domaine culturel, même si la division des organisations internationales de taekwondo, l'un des sports nationaux coréens, continue de refléter la concurrence historique entre les deux Etats.

Les sportifs du Nord et du Sud ont défilé ensemble lors des derniers Jeux olympiques (en particulier, à Turin en 2006 : voir l'article [17]), sous la banière de la Corée réunifiée (représentant la carte de la Corée en bleu sur un fond blanc). Une seule équipe nationale devrait être constituée lors des Jeux Olympiques d'été de 2008 à Pékin (voir l'article [18]). Par ailleurs, Mun Jae-dok, président du comité olympique nord-coréen, a signé en novembre 2006 un accord avec le gouverneur de la province de Gangwon, au terme duquel la Corée du Nord soutient la candidature de PyeongChang à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2014 (source AFP [19]).

Des coureurs du Nord et du sud ont participé à un marathon pour la réunification le 24 novembre 2005 (voir l'article [20]).

[modifier] Les pourparlers militaires

Le dialogue intercoréen porte également sur les pourparlers militaires entre responsables de haut niveau, afin de prévenir les incidents militaires entre les deux Etats coréens.

En effet, de graves accrochages ont encore eu lieu dans la période récente, malgré les progrès du dialogue intercoréen : comme l'a rappelé l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, "en 1999 puis en 2002, des affrontements sanglants à coups de canons entre les marines des deux Corée ont provoqué de lourdes pertes de chaque côté. Les deux accrochages ont eu lieu en juin, point culminant de la saison du crabe bleu, laquelle commence habituellement en mars" (source [21]).

[modifier] Des obstacles à l'approfondissement du rapprochement intercoréen

Différents obstacles peuvent être de nature à entraver le rapprochement intercoréen :

- la différence des systèmes économiques et politiques entre la Corée du Nord et la Corée du Sud apparaît encore plus marquée qu'entre les deux Allemagne, alors que la Corée du Nord a traversé, après la disparition de l'URSS en 1991, une sévère crise économique (voir l'article détaillé Économie de la Corée du Nord) ; dans ce contexte, il est douteux que les milieux économiques sud-coréens soient unanimement favorables à une réunification à court terme dont le coût serait élevé, au regard du précédent de la réunification allemande ;

- la Corée du Nord débarquant des forces spéciales ou des agents de renseignement transportés par des vedettes ou des sous-marins de poche, cela à conduit à plusieurs incidents militaire ou aux suicides des équipages des batiments capturés. La question est de savoir si la nomenklatura nord-coréenne risquant de perdre ses privilèges en cas de réunification et des "durs" du régime du nord n'ont pas déclenché ses incidents pour ralentir les négociations.

- la question du développement et de la prolifération des armes nucléaire et des missiles balistiques en Corée du Nord a conduit les Etats-Unis à classer la Corée du Nord parmi les pays de l'"Axe du mal" et à mettre en place des sanctions financières contre Pyongyang (voir les articles détaillés Corée du Nord et Sanctions financières américaines contre la Corée du Nord) : cette politique est perçue comme agressive par Pyongyang.

[modifier] Liens externes

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