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Paul-Louis Courier - Wikipédia

Paul-Louis Courier

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Paul-Louis Courier ou plus exactement Paul-Louis Courier de Mère, pamphlétaire français, né à Paris le 4 janvier 1773, meurt assassiné d'un coup de fusil, près de à Véretz (Indre-et-Loire), le 10 avril 1825.

Sommaire

[modifier] Origine

Paul-Louis Courier est né à Paris en 1773. Son père, riche bourgeois, homme de beaucoup d'esprit et d'élégance, avait été obligé de quitter Paris après avoir courtisé de trop près une duchesse. Il se retira dans ses terres, près de Tours. Paul-Louis fut envoyé à Paris pour y faire des études propres à lui ouvrir la carrière du génie militaire.

Paul-Louis est attiré très tôt par la littérature grecque. Pour plaire à son père, il fait des études de mathématiques.[1] Ce jeune homme, qui s'était livré par goût à l'étude de la langue grecque, suivait les leçons de grec du collège de France, de préférence à celle des mathématiques; cependant il subit ses examens, et le 6 octobre 1792 il fut admis.

[modifier] La Révolution française

Cependant la révolution éclatait. Il entre à l'école d'artillerie de Châlons-sur-Marne et devient lieutenant d'artillerie dans l'armée du Rhin (1er juin 1793). [2] Mais Paul-Louis Courier déteste la guerre. De plus il n'a pas ce feu républicain que les commissaires du gouvernement récompensent avec tant de libéralités. Il passe le meilleur de son temps à bouquiner dans les abbayes et les vieux châteaux.[3]

Il servit d'abord à l'armée de la Moselle, ensuite à celle du Rhin, puis, le 11 messidor an III ; au camp devant Mayence il reçut son brevet de capitaine en second. En 1795, toujours officier subalterne, il quitte subitement sans autorisation, le front lors du siège de Mayence et rentre en France.[4] ; grâce à ses protecteurs, il peut échapper aux poursuites, et, quelque temps après, réconcilié avec le ministre par l'influence de ses amis, il fut envoyé à Albi pour présider à la réception des boulets fournis à l'État par les forges de la contrée.

[modifier] L'Italie

Envoyé en germinal an VI à l'armée d'Angleterre, et attaché à l'état-major d'un général d'artillerie, il visita les côtes du Nord, et, pendant un assez long séjour à Rennes, il ébaucha l'Éloge d'Hélène, imité plutôt que traduit d'Isocrate; il arriva l'année suivante à l'armée d'Italie et s'y retrouva commandant d'artillerie (1798), au moment où les Napolitains évacuaient Rome, manquant d'être tué au siège de Civita-Vecchia en parlementant avec les assiégés.

Il y courut un danger plus grand encore, lorsqu'à leur tour les Français abandonnèrent la cité papale.[5] Transporté à Marseille sur une escadre anglaise avec la garnison de cette forteresse, Courier, dont la santé s'était altérée pendant son séjour en Italie, demanda de l'emploi à la direction d'artillerie de Paris, faveur que le ministère lui accorda le 17 germinal an VIII.

Nommé capitaine en premier le 11 germinal an X, et appelé à son corps, alors à Strasbourg, il y entretint une correspondance active avec l'helléniste Clavier et d'autres savants français et allemands. Pendant ce temps, ses anciens camarades de l'École de Châlons, Duroc et Marmont s'occupaient de son avancement.

Ce fut en effet à leur sollicitation que, le 6 brumaire an XII, le premier Consul le nomma chef d'escadron du 1er régiment d'artillerie à cheval en garnison à Florence.

Membre de la Légion-d'Honneur le 25 prairial an XII, il alla le 15 thermidor commander à Tarente 2 compagnies de son régiment, qui servaient à l'armée de Naples, et fit les campagnes des ans XIII et XIV sous les généraux Gouvion-Saint-Cyr et Reynier.

Chef d'état-major de l'artillerie du corps établi en Calabre le 19 vendémiaire an XIII, il remplit diverses missions que la situation du pays rendait souvent périlleuses. En effet, à plusieurs reprises, il tomba entre les mains des Calabrais insurgés.[6]

Pendant la campagne de l'an XIV, il se signala à la bataille de San-Euphemia, et, à la tête d'un faible détachement, il battit à Cosenza une bande considérable d'insurgés.

C'était assez guerroyer, du moins pour lui, et nous le retrouvons au commencement de 1807 à Naples, traduisant les Traités de Xénophon, sur le commandement de la cavalerie et sur l'équitation, et vérifiant les préceptes d'hippiatrique de son auteur en galopant sans selle ni bride, sur un cheval sans fers ; puis de Naples il court à Rome, qu'il quitte pour Florence, Brescia et Milan, explorant les bibliothèques, et causant avec les érudits, sans souci des devoirs de sa profession, et oubliant qu'il a ordre de se rendre sans retard à l'armée d'Italie.

Aussi, arrivé à sa destination, en février, fut-il mis aux arrêts sans appointements. Appelé le 5 mars suivant à Livourne, en qualité de sous-chef d'état-major d'artillerie, las de demander inutilement un congé, il finit par envoyer sa démission, que l'on accepta le 10 mars 1809; mais, à peine de retour à Paris, il regrette sa démarche, sollicite sa réintégration, et heureux de l'avoir obtenue provisoirement, il part en toute hâte, oublie d'acheter un cheval, et assiste à pied à la bataille de Wagram.[7]

Il quitte encore une fois l'armée, et gagne en toute hâte l'Italie. Mais, incorporé le 6 juillet dans le 2e d'artillerie à cheval, il s'était mis dans le cas d'être traité en déserteur, ce dont on le menaça.

Il découvre dans la Bibliothèque Laurentienne à Florence un exemplaire complet du roman de Daphnis et Chloé, pastorale de Longus, roman dans lequel était restée jusque-là une lacune, et il en donna une nouvelle édition, avec la traduction de Jacques Amyot, qu'il complète et publie dans le même style (1810). Il s'attira, d'un autre côté, une non moins méchante affaire, en faisant, sans autorisation du préfet, imprimer à Rome une lettre adressée à M. Renouard, son libraire, dans laquelle il lui racontait des circonstances de sa querelle avec le sous-bibliothécaire de San Lorenzo de Florence, qui l'accusait d'avoir sciemment maculé d'une tache d'encre une page d'un manuscrit du roman de Longus, Daphnis et Chloé : aussi eut-il deux ministres à ses trousses; mais l'Empereur[8], sur ce qu'on lui dit d'un officier retiré à Rome, qui faisait du grec, ordonna qu'on le laissât tranquille.

[modifier] Le retour à Paris

Il était de retour à Paris, après des voyages scientifiques en Italie, en 1812, traduisant force grec, jouant à la paume, et passant les beaux jours, tantôt en Touraine, tantôt à Saint-Prix, dans la vallée de Montmorency.

II se distingue à la fois comme helléniste et comme écrivain politique. On lui doit en outre le traité de Xénophon Sur la Cavalerie, 1813 et quelques autres travaux d'érudition.

C'est vers cette époque qu'il commença la publication de ses pamphlets.

Le plus vif intérêt s'attacha à Courier dès qu'il parut.[9]

Le refus de sa candidature à l'Académie en 1819, lui donne l'occasion d'écrire son premier pamphlet, Lettre à Messieurs de l'Académie.

Libéral et anticlérical il s'oppose de plus en plus violemment aux nouveaux seigneurs qui, dit-il, frappent sans pitié et terrorisent le pays. Pour le Dictionnaire Bouillet écrit au XIXe siècle, il excelle comme écrivain politique dans le pamphlet et combat avec l'arme du ridicule, dans le style le plus caustique, les mesures rétrogrades de la Restauration ; il se cache quelquefois sous le nom de Paul Louis, vigneron.[10]

Ses écrits lui vaudront de nombreux procès, des amendes et une peine de prison. Ils seront sans doute la cause de sa mort dans un bois des environs de Véretz, Indre-et-Loire, le 10 avril 1825.

Cinq ans après, une jeune fille, Anne Greveau, témoin secret du crime, en révéla les détails; le coupable, précédemment acquitté, survécut peu de temps à cette révélation.

Cette mort mystérieuse a inspiré La Ferme des sept péchés un film de Jean Devaivre (1949) où Jacques Dumesnil interprète le rôle de Paul-Louis Courier.

[modifier] Citations

  • Laissez le gouvernement percevoir des impôts et répandre des grâces ; mais, pour Dieu, ne l'engagez point à se mêler de nos affaires. Souffrez, s'il ne peut nous oublier, qu'il pense à nous le moins possible. Ses intentions à notre égard sont sans doute les meilleures du monde, ses vues toujours parfaitement sages, et surtout désintéressées ; mais, par une fatalité qui ne se dément jamais, tout ce qu'il encourage languit, tout ce qu'il dirige va mal, tout ce qu'il conserve périt, hors les maisons de jeu et de débauche. (Lettre II au rédacteur du Censeur)
  • De l'acétate de morphine, un grain dans une cuve se perd, n'est point senti, dans une tasse fait vomir, en une cuillerée tue, et voilà le pamphlet. (Pamphlet des pamphlets)
  • Ce manant devinait les droits de l'homme. Il fut pendu, cela devait être. (Lettre au rédacteur du Censeur)
  • Rendons aux grands ce qui leur est dû; mais tenons-nous en le plus loin que nous puissions. (Discours)
  • Les gens qui savent le grec sont cinq ou six en Europe ; ceux qui savent le français sont en bien plus petit nombre. (Extrait d'une lettre à M.Renouard)

[modifier] Notes et références

  1. Mais il ne peut s'échapper à la séduction opérée sur lui par quelques écrivains anciens. Ses livres grecs ne le quittaient point.
  2. À cette époque, il suffisait d'être jeune et enthousiaste, pour être porté au plus haut grade. Le général Hoche qui commande l'Armée du Rhin n'a que 25 ans. Son chef-d'état major n'a que 18 ans.
  3. «  J'aime à relire les livres que j'ai déjà lus et par là, j'acquiers une érudition moins étendue, mais plus solide » écrit-il à sa mère.
  4. Plus tard Courier déclara: « J'y pensai geler et jamais je ne fus si près de la cristallisation. » Mais il paraît qu'il eut un motif plus excusable pour quitter son poste; son père venait de mourir et sa pitié toute filiale l'avait fait voler auprès de sa mère malade et désespérée et oublier son devoir près de ses canons.
  5. Ce jour-là, étant allé visiter pour la dernière fois la bibliothèque du Vatican, il s'y oublia, et n'en sortit qu'à nuit close. Cette circonstance eût été favorable à sa sûreté, si, passant devant la lampe d'une madone, son uniforme ne l'eût trahi. Assailli par le cri de : Morte al Giacobino, il eût été infailliblement massacré, quand un coup de feu dirigé sur lui, au lieu de l'atteindre , frappa une vieille femme à ses côtés. Profitant de cet accident pour s'éloigner, il gagna son logement ; le lendemain, son ami Chiaramonle le conduisit au château Saint-Ange, dont les Français étaient maîtres.
  6. « Pour m'en tirer, il a fallu plusieurs miracles, » mande-t-il à M. de Sainte-Croix. « Une fois, ajoute-t-il, pour éviter pareille rencontre, je montai sur une barque, et ayant forcé le patron de partir par le mauvais temps, je fus emporté en pleine mer. Nos manœuvres furent belles. Nous fîmes des oraisons, nous promîmes des messes à la Vierge et à saint Janvier, tant qu'enfin, me voilà encore. »
  7. « J'étais, en outre de cela, fort malade, écrit-il au général Gassendi, je me traînai cependant aux batteries de l'île d'Alexandrie, où je restai tant qu'elles firent feu. Les généraux me virent et me donnèrent des ordres, et l'Empereur me parla. »
  8. Il n'avait guère d'admiration pour Napoléon : « le premier capitaine du monde, vouloir qu’on l’appelle Majesté !…Être Bonaparte et se faire Sire !…Il aspire à descendre ».
  9. Aussi avait-il tout ce qu'il faut pour se rendre populaire : une grande liberté d'opinion, une originalité piquante dans les formes du style, il faut dire aussi cette audace satirique qui fait jouir les petits de l'humiliation des grands, surtout cet art de rendre la vérité accessible à tous, simple, et, comme il disait, vulgaire et villageoise.
  10. Dans quelques-uns de ces petits écrits où Courier mettait tant d'art à n'en pas laisser paraître, et réunissait si bien à cacher la malice de sa pensée sous une certaine bonhomie d'expression, l'écrivain disparaît. C'est Paul-Louis, bon paysan de la Touraine , qui cause avec ses voisins de son bois de Larçay, de ses vignes de Véretz; prenant delà occasion pour leur donner, en leur langage, une leçon non pas d'agriculture (ce qui l'eût peut-être embarrassé un peu), mais de morale et de politique.

[modifier] Œuvre

Certains l'ont pris à tort pour un écrivain mineur. Grand helléniste, excellent traducteur, il est également un habile épistolier. Mais c'est surtout un terrible polémiste, qui eut le tort d'être libéral et anticlérical, à l'époque du romantisme et du christianisme renaissants.

Ses œuvres principales sont :

  • Pétition aux deux chambres, 1816 ;
  • Simple discours de Paul-Louis pour l'acquisition de Chambord, 1821 ;
  • Aux âmes dévotes de la paroisse de Véretz, 1821 ;
  • Procès de Paul-Louis Courier, vigneron, 1821 ;
  • Pétition pour des villageois que l'on empêche de danser, 1822 ;
  • Pamphlet des pamphlets, 1824 ;
  • Lettres à sa femme.

Armand Carrel a publié ses œuvres complètes en 4 volumes in-8, 1829-1830.

[modifier] Liens externes

  • [1] Textes intégraux des pamphlets

[modifier] Source partielle

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