Parti socialiste italien
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Le Parti socialiste italien (PSI, en italien, Partito Socialista Italiano) est un ancien parti politique italien, de type social-démocrate.
Né en 1892, à Gênes, sous le nom de Parti des travailleurs italiens (Partito dei Lavoratori Italiani) qui réunit les expériences du Parti ouvrier italien (Partito Operaio Italiano) né en 1882 à Milan, la Lega Socialista Milanese ainsi que d'autres ligues et mouvements marxistes italiens. Lors de son IIe congrès à Reggio d'Émilie (en 1893), il adopte son nom définitif de PSI. En octobre 1894, il est dissous par décret. Lors du IVe Congrès (1896), naît le quotidien socialiste L'Avanti!. Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale (en 1915 pour l'Italie), il développe un fort soutien à la neutralité qui trouve son équilibre dans la formule “né aderire né sabotare” (ni adhérer ni saboter) de C. Lazzari. Dès les années vingt, avec l'apparition du fascisme, il se scinde en trois mouvements principaux. En 1921, à Livourne, le Parti communiste italien s'en sépare, puis c'est le tour des socialistes réformistes qui sont expulsés et fondent le PSU.
Dans les années 1980, sous l'impulsion de son secrétaire général, le député de Milan Bettino Craxi, le parti socialiste supplante le parti communiste comme principale force d'opposition à gauche : en 1983, il remporte une victoire historique contre la Démocratie chrétienne aux élections législatives, Bettino Craxi devenant président du conseil et le demeurant jusqu'en 1987.
Il a été dissous en 1994 à l'issue du scandale de « Mani pulite », après le XXXXVIIe congrès du PSI, dans lequel était impliqué Bettino Craxi, réfugié en Tunisie pour échapper à la justice italienne.
Des cadres et des adhérents du PSI ont alors fondé les Socialisti italiani qui allaient devenir les Socialistes démocrates italiens tandis que d'autres fidèles de Bettino Craxi allaient fonder le Nouveau Parti socialiste italien, allié à Silvio Berlusconi. D'autres enfin ont constitué la Fédération travailliste qui a fusionné avec le PDS et d'autres petites formations au sein des Démocrates de gauche.